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Angus a deux personnalités. L'une est calme, sérieuse, maitrisée. C'est celle qu'il montre aux autres au quotidien. Et il y a cette facette de lui, passionnée, fougueuse, sexy et même coquine qu'il me révèle dans l'intimité. Bien que notre premier baiser ait été plus que torride, je ne soupçonnais pas l'existence de ce dieu de l'amour.

Si tes ailes ne peuvent pas être réparées, je t'en ferai pousser de nouvelles. Fais moi confiance.

Ces deux semaines en compagnie de son mari ont ramené à la surface davantage de souvenirs que les mois passés loin de lui. Elle se demande comment le souverain est parvenu à se faufiler jusqu’à son coeur, à nouveau, la faisant tomber amoureuse de lui, une seconde fois. Sa patience envers elle, l’honnêteté de ses sentiments, malgré son amnésie, sa retenue sont autant d’éléments qui ont plaidé en sa faveur.

La famille, ce n'est pas le sang qui la définit. Elle est définie par ceux qui prennent soin de toi et ceux qui comptent pour toi.

« Même les poisons les plus efficaces viennent dans de jolis emballages, et c’est exactement ce qu’est Xaden : aussi beau qu’il est mortel. »

Je n’ai jamais vraiment compris pourquoi les gens ont aussi peu de gêne à exprimer leur opinion sur mon corps : ils se permettent de dire ce qui ne va pas, et comment je pourrais arranger ça selon eux. Alors que je n’ai rien demandé. Moi, j’essaie juste de vivre ma vie dans la bonne humeur et de faire ce que je veux, d’aller à l’encontre de ce raz-de-marée de conneries. Ça ne devrait pas être si difficile !

C'est mal. C'est interdit. Cintre tant de règles. Mais ma loyauté t'a toujours été acquise. Si tu me choisis, alors je te choisis. Toi pour toujours.

Ryker déshabilla Nayreen du regard pendant plusieurs longues secondes sans dire un mot. — Quoi ? s’étonna le pilote. Elle continua de le fixer sans répondre. — Mais quoi ? — Chaton, tu sais à quel point j’aime les explosions, dit-elle enfin très sérieusement en s’efforçant de maintenir ses cheveux agités par le vent. Tu sais que ça ne me laisse pas indifférente.

Un beau jour… quand on contrôlera nos pouvoirs d’annulateurs… …et que nos corps seront de nouveau normaux… …on ira faire une balade… …main dans la main, d’accord ?

"...c'est toi que j'ai vu dans le cœur de Naruto pendant tout ce temps!" "J'ignore ce que tu as fait à ce petit, mais il te respecte. Tu est pour lui quelqu'un de très spécial!" "Tout ce que tu lui as enseigné jusqu'à aujourd'hui, il le garde précieusement au fond de lui. Pour ce gosse t'es paroles sont une force! Elles ont toujours contribué à le protéger!"

J'ai appelé Isaac, qui a maudit la vie, l'univers et Dieu lui-même, et qui s'est plaint de l'absence de trophées à massacrer quand on avait le plus besoin d'eux. Puis je me suis rendue compte qu'il n'y avait plus personne à appeler, ce qui était le plus triste. La seuls personne avec qui j'avais vraiment envie de parler de la mort d'Augustus Waters, c'était Augustus Waters.

— Dois-je te rappeler qu'il n'y a rien entre nous ? lança-t-elle, tout à coup vulnérable. Je ne t'appartiens pas. Et tu ne m'appartiens pas non plus. Si on décide de... de s'amuser... alors ce n'est que ça : un divertissement éphémère. Rien de plus. — Oh non, Mangecœur... fit Grim, un sourire malicieux aux lèvres. (Il se pencha vers elle pour lui murmurer à l'oreille.) Si on décide de vraiment s'amuser, ça n'aura rien d'éphémère.

« Il tend le bras vers le ciel, comme si tout était possible, et j’en suis convaincue. Avec lui tout est envisageable, avec lui je n’ai plus peur. Pour la première fois, demain ne m’effraye pas, non. Pour une fois, demain me galvanise. Je suis fière de nous, de la manière remarquable dont nous nous sommes relevés, et dont nous nous relèverons encore. Les petites cicatrices qui sillonnent son visage et son corps ne me le rendent que plus beau. Sa force est tout ce que j’ai, et je me donne pour mission de ne jamais la laisser filer. Jamais. — Regarde. J’admire à mon tour le soleil décliner derrière les collines, puis rattrape au vol le doux sourire de mon frère à travers les rayons. Il est là, il nous suit et nous guidera jusqu’à la fin. Je le sais, je le sens. »

— On est au milieu de la rue, Gabriel, soupira-t-il. — Et alors ? susurrai-je. Il y a des lois anti-gays, à Minneapolis ? — Tu es gay ? — Je n’en sais rien, Vicky. Mais crois-moi, là, je vais t’embrasser. Il passa un bras autour de mes hanches, posa son front sur mon épaule pour m’échapper. Je me reculai pour capter son regard. — Quoi ? Il ne dit rien, j’inclinai le visage. — Vicky, grondai-je. — Je ressemble à un vrai mec, comme ça. J’attrapai son menton entre mes doigts, observai ses traits masculins, d’une douceur tranquille, d’une tendresse légèrement abrupte. Il n’y avait rien de féminin dans la courbe de ses lèvres, dans l’arrondi de sa mâchoire, dans la lueur de convoitise logée au fond de ses iris, dans le souffle d’excitation qui me caressait comme une invite. — Tu ressembles toujours à un vrai mec, Vicky.

«Certains seigneurs sont venus me mettre en garde. Apparemment, si je ne me méfie pas, tu pourrais tout à fait chambouler mon monde.»

C’était la saison où le ciel lavé par la rosée de l’automne devenait insensiblement de plus en plus haut. Je m’étais fait une tâche quotidienne d’observer ce ciel, silencieusement. Cette immensité bleue où rien ne se passait, que rien n’entachait, qui inclinait vers moi son ombre tranquille, se reflétait dans sa totalité sur mon cœur.

Il paraît que l’état dans lequel on se trouve alors donne exactement l’impression d’une harmonie parfaite entre soi et le monde extérieur, comme si on glissait du bord d’un corps céleste pour tomber dans un espace infini.

Puisque dans l'eau, il n'existe pas de chemin toute tracé, chaque direction peut en devenir un. Pour moi, le monde ressemble à ces profondeurs. J'aurais beau le parcourir, je sais que tu seras à chaque fois ma destination. Toutes les vagues qui s'abattront sur moi sont autant de chemins qui me mèneront à toi. Et quand on se retrouvera, sans la moindre hésitation, chacun deviendra le souffle de l'autre.

Lucian a touché sa tasse avec la mienne et j’ai souri à mon allié américain. J’étais certain que ce mariage ne renforcerait pas seulement les liens que nous avions déjà, mais qu’il donnerait à ma fille une vie honorable et heureuse. Les mariages étaient toujours des alliances dans notre monde, il en avait été ainsi avec mon père, moi-même et mes frères, il ne pouvait en être autrement avec elles, mais elles étaient mes filles adorées et contrairement à Dante, qui devait être façonné pour faire face à ce monde, je voulais qu’on s’occupe d’elles et qu’on les protège. — Ils ont arrêté de danser. — La femme de Lucian a bougé la tête et j’ai compris que Steven était seul. — Où est Pietra ? Alors que je parcourais la salle des yeux, cherchant ma fille parmi les invités, mon frère s’est approché de moi et m’a posé la main sur l’épaule. — Marco, nous avons un problème, a-t-il dit doucement à mon oreille pour ne pas alarmer nos invités. — Excusez-moi, ai-je dit à la famille du futur mari de ma fille, qui a acquiescé en silence. Je me suis éloigné d’eux et j’ai suivi mon frère dans un couloir où nous pouvions avoir un peu plus d’intimité. — Qu’y a-t-il, Mateo ? — Nous avons eu une faille de sécurité.

Fils bâtard du Pakhan russe, je n’étais qu’un renégat. Livré à moi-même par le comportement inapproprié de ma mère, personne ne se souciait de moi ou de mon identité, ce qui me rendait parfait pour cette mission. Les Bellucci avaient des yeux dans tout le pays qu’ils dominaient, mais avec un bon déguisement et un peu de maquillage pour confondre les systèmes de reconnaissance faciale, je pouvais passer sans me faire prendre. Ce soir-là, le bâtiment à l’architecture ancienne, situé à quelques rues du Vatican, accueillait un évènement organisé par la famille criminelle la plus connue d’Italie. Pour autant que je sache, les femmes de la famille géraient une fondation philanthropique destinée à aider les défavorisés, une excellente couverture pour le blanchiment d’argent. À cette occasion, elles recevaient des riches de tout le pays et du monde entier pour leur demander de faire des dons. Beaucoup d’entre eux étaient des mafieux associés à la famille.

Je n’allais pas rentrer chez moi comme la princesse des gitans, mais comme la princesse d’Italie, qui contribuait à apporter un peu de lumière et de respect à la culture dont j’étais issue. J’étais très fière de moi et heureuse du chemin que ma vie avait pris. Le bonheur que je ressentais aux côtés de Mateo était plus grand que tout. C’était comme si j’avais enfin trouvé ma place. La voiture s’est garée et j’ai regardé dehors, voyant l’image de la maison chaleureuse et bondée où j’avais grandi

Je n’ai pas cru bon de lui dire ce qui s’était passé, d’autant plus que j’étais fiancée à un autre homme. Au mieux, mon père me donnerait une réprimande qui me ferait mal aux oreilles, au pire... Je ne voulais même pas y penser. J’avoue que je n’avais aucune idée de ce qui allait se passer lorsque je me suis retrouvée seule avec Bellucci. Au début, j’ai été enchantée par l’homme. Mais Mateo avait raison, je ne le connaissais pas. Ramón venait chez moi depuis un certain temps, c’était un ami de mon père et il aurait dû m’offrir une certaine sécurité, tout en respectant les coutumes et la culture dans lesquelles j’avais été élevée

Pendant cette période, je n’attendis pas que le temps passe. Je réfléchissais à d’autres moyens de me rendre utile et demandais de l’aide. Quand les hommes n’étaient pas là, je m’échappais avec ma belle-sœur dans une vieille remise du jardin et elle m’apprenait à tirer. Avec l’aide de certains hommes de main, j’appris à frapper et à tuer si nécessaire. Cela m’aurait été très utile d’apprendre ça avant que Leonel ne m’attaque dans la salle de bains. Il ne m’aurait jamais touchée si j’avais su me défendre.

Je m’assis sur le bord du lit et mon mouvement le fit se tourner vers moi. La détresse me serrait la poitrine et je mis une éternité à dire quelque chose. Il avait reporté son attention sur le téléphone lorsque j’ouvris enfin la bouche. — Est-ce que tu as l’intention d’annuler notre mariage ? — Theo laissa son portable sur la table de chevet et se redressa, s’asseyant sur le lit tout en me regardant les yeux écarquillés. — Pourquoi tu dis ça ? — Tu pourrais puisque notre mariage n’a pas encore été consommé. — Je n’envisage pas d’annuler notre mariage. J’ai pris un engagement envers la famille que j’honorerai jusqu’à la tombe, même si je suis frustré par toute cette situation. Je pourrais consommer ce mariage avec toi à tout moment, si cela ne dépendait que de moi. Tu me fais fantasmer depuis la nuit où je t’ai vue au club, et j’aurais probablement pu aller trop loin après la fête du gouverneur. Mais contrairement à ce que tu penses, je ne suis pas un monstre et je ne vais pas te forcer

Depuis mon enfance, j'ai été élevé pour devenir le prochain patron. J'étais préparé à tout, à tous les revers et à tous les défis auxquels je devrais faire face, mais il y a une chose qu'on ne m'a pas apprise et à laquelle je n'étais pas préparé : aimer quelqu'un et prendre le risque de le perdre. Oui, on m'a appris que je pouvais perdre des personnes auxquelles je tenais, et le meurtre de mon père m'a montré concrètement que tout le monde prenait des risques, même le patron. Cependant, Laís ne devait être que ma femme, celle qui me donnerait des enfants et poserait en souriant à mes côtés. Je n'aurais pas dû lui donner la seule partie propre et vivante de mon cœur, qui avait été corrompue par une vie passée dans la mafia, mais il était trop tard.

— Regardez ces gros pâtés de constructions isolées, se dressant au-dessus des autres toits, comme des îles de briques dans une mer couleur de plomb. — Ce sont les écoles publiques. — Des phares, mon garçon ; les phares de l'avenir ! Autant de capsules, contenant des centaines de petites graines brillantes, desquelles naîtra l'Angleterre plus sage et meilleure de demain...