Accabadora

J’ai trouvé ce livre dans une boîte à lire de mon hôpital favori, j’ai donc commencé la lecture sur place mais impossible de le finir. Donc je le reprends entièrement ce mois-ci et j’ai toujours autant de mal à le finir, son principal défaut : une lecture trop lente, son point fort : le thème du deuil bien abordé.

L’accabadora c’est une sorte de grande faucheuse qui emporte avec elle les morts d’ans un petit village sarde. J’aime ce contexte, presque à huis-clos, le côté folklorique de la Sardaigne m’est totalement inconnu et pourtant je suis un grand fan de contes et légendes venu du monde. Et pourtant ça ne me plaît pas, les personnages en dehors de Maria, l’héroïne, ne sont pas vraiment travaillés, il manque de la profondeur. Le fond de l’intrigue, bien qu’elle soit quasi inexistante, ne me captive pas. Pourtant les chapitres courts donnent bien souvent un bon rythme, même dans une lecture posée mais ici ça ne passe pas. Bref, je n’ai pas apprécié.

J'ai appréciée m'a lecture. Une histoire qui nous fait découvrir des us et coutumes de la Sardaigne.

Une histoire qui ne peut laisser insensible, une façon d'appréhender au travers des yeux d'enfant les difficultés, les douleurs, les complexités d'une communauté ou le poids des croyances, des traditions, des relations familiales remontant au delà des mémoires d'hommes mènent la vie d'une manière différente de notre logique et notre bon sens contemporain. Un cheminement qui mene à la réflexion et à de nombreuses questions !

Accabadora. Un titre magnétique, envoûtant, qui résonne comme une formule magique. Certains y entendront la musique de la vie, d'autres la litanie de la mort, c'est selon. Mais Accabadora est avant tout un roman qui invite à la réflexion et amène le lecteur à un questionnement troublant (et très personnel) sur le sens de la vie et celui de la mort.

Là où il eût été facile de succomber à un déballage malsain, Michela Murgia utilise son talent de conteuse, toute la subtilité et le pouvoir des mots, toute la finesse de sa plume pour faire de son roman un récit tout en nuances, à la fois sensible, pudique et surprenant de légèreté. A demi-mots, l'auteure lève un coin de voile sur les croyances et les superstitions de sa Sardaigne natale. C'est magnifiquement raconté, incroyablement dépaysant, en un mot, fascinant !

Quelle histoire pas du tout originale ! Mais alors pas du tout ! Je n'ai pas aimé cette histoire de femme "qui aiderait les vivants à mourir et qui le souhaitent de surcroît"... Bref ! Bien que le cadre de l'hsitoire paraisse attrayant, il y a des limites dans l'intrigue et cela n'a fait que me montrer que Michela Murgia n'avait pas de talent particulier.

A éviter.

Michela Murgia nous transporte en Sardaigne ,dans les années 50.

C'est l'histoire entre une vieille femme Bonaria Urrai etsa fille adoptive Maria Listru .Maria est une fille d'anima ,c'est ainsi qu'on appele les enfants pauvres adoptés par une femme stérile .

Que fait Bonaria ,la nuit, au chevet des personnes agonisantes ? Elle abrège les souffrances des mourrants dans les moments ultimes de la vie .

Maria a du mal à accepter et à comprendre ce que fait tzia Bonaria

Le roman pose une question grave ,essentieele,qui révèle l'existence de pratiques ancestrales sardes .Euthanasie:le sujet est lancé à travers Maria ,la fille anima .

Une histoire de vie ,de mort ,d'amour ,une histoire simple.

Lecture captivante et émouvante .

Accabadora a reçu le prix Campiello en 2010;il est traduit en plusieurs langues .

Livre très intéressant sur la Sardaigne. Je le conseille à tout ceux que ça intéresse. Je ne l'ai pas lu mais dans le même style (conseil de ma prof de littérature) : "mal de pierre" : Milena Agus