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Commentaires de livres faits par adele

Extraits de livres par adele

Commentaires de livres appréciés par adele

Extraits de livres appréciés par adele

date : 18-02-2014
Mais un coup d'un soir est un coup d'un soir. Pas question que je perde mon temps avec lui. Ce n'est pas le bon, je le sais. Comment? Parce que celui qu'il me faut a deserté il y a de ça plusieurs années. Donc, aujourd'hui, je profite de mes relations éphémères sans m'attacher. Boris est rayé de la liste. On enchaîne. Next!
Attention, n'allez pas croire que je suis une salope, loin de là. Seulement, je ne vois pas pourquoi les femmes ne pourraient pas se faire plaisir comme le font pas mal d'hommes. Question de parité. Si je veux me taper un mec simplement parce que j'en ai envie et le jeter le lendemain, je le fais. Zéro sentiment, c'est ma devise. Les sentiments, ça craint, ça vous bousille, ça vous écrabouille. Ne rien ressentir à part le désir, l'attirance brute, la volupté, ça me convient très bien.

source site "dans notre petite bulle"
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date : 18-02-2014
Mais je sais jouer de mes atouts et de mes formes surtout. Eh ouais, je ne suis pas l'une de ces anorexiques qui picorent un brin de salade afin de pouvoir se glisser dans un jean XS, non, je porte fièrement mes rondeurs et mes pantalons M/L, alias, la taille maudite! De toute façon, je n'ai pas le choix, il me faut assumer mes rondeurs, elles seront mes éternelles compagnes. Je me suis fait une raison, jamais je ne rentrerai dans un vêtement d'une taille inférieure au 40, et j'ai envie de dire, so what?

source site "dans notre petite bulle"
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date : 18-02-2014
Je n'aime pas du tout me sentir piégée et là, alors que le regard brûlant de Greg est posé sur moi, j'ai l'impression d'être un rat soumis à expérimentation dans un laboratoire. (...) Ça me révulse. Ça m'excite. (...). Avec son costume sombre, près du corps, mettant ses formes parfaites en valeur, ses cheveux bruns en bataille, ses yeux verts aux éclats noisette, son nez fier, sa mâchoire carrée, sa barbe de trois jours et ses lèvres pleines, il émane de lui un charisme, une tension sexuelle qui ne souffrent aucune ambiguité. Greg a toujours eu ce côté beau gosse, depuis sa tendre enfance, d'où son surnom de Ken d'ailleurs. Et il a su en jouer très tôt. Mais là, il a changé de catégorie. Le petit garçon est devenu un mâle, au sens primal du terme. Greg entretient le mythe. Il ne lui manque plus que le compte en banque à plusieurs zéros pour faire de l'ombre à tous ces milliardaires accros au sexe peuplant la littérature érotique de nos jours.

source site "dans notre petite bulle"
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Aaah… Je connaissais ce garçon depuis des mois, pourtant le voir me provoquait toujours le même plaisir, les mêmes frissons, le même bonheur. J’adorais sa façon de s’habiller, même si la plupart du temps je le voyais torse nu. Aujourd’hui il portait un pantalon de costume, un débardeur blanc et une chemise grise à manches longues. Il me faisait penser à Justin Timberlake dans son clip « What Goes Around comes Around », et je ne pus retenir un petit rire à la fois moqueur et admiratif.

source site "dans notre petite bulle"
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Haletante, j’enroulai mes bras autour de son cou et me courbai vers lui pour sentir son corps près du mien. Ange répondit immédiatement à ma demande en me serrant plus fort dans ses bras et en m’embrassant avec plus de fougue. Je caressai ses cheveux avec une main, ils étaient comme de la soie, aussi doux que je l’avais imaginé. À cet instant je me rendis compte de l’intensité de mes sentiments à son égard. [...] Ange cessa de m’embrasser pour poser ses lèvres sur mon cou, ce qui me fit gémir malgré moi. Mon attitude était des plus embarrassantes mais je ne parvenais pas à me contenir : Ange me rendait totalement folle. Il fit glisser sa bouche de mon oreille au bas de mon cou, provoquant des frissons sur ma peau. Je laissai s’échapper des soupirs de plaisir et basculai la tête en arrière. Ange en profita pour m’embrasser dans le creux de la gorge puis il remonta lentement jusqu’à ma bouche. Je lui rendis son baiser et il me souleva dans ses bras sans que je m’en rendisse compte, puis il me fit basculer et me déposa au sol délicatement.

source site "dans notre petite bulle"
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Au moment où je me levais pour aller déposer mon plateau sur le tapis roulant qui menait aux cuisines, j’aperçus un garçon brun aux yeux verts assis non loin de moi. Le garçon de l’arrêt de bus ! Il me regardait d’un air grave, exactement comme la veille. Je le regardai moi aussi, ou plutôt je le contemplai, comme hypnotisée. Je ne pouvais détacher mes yeux de son visage. Il était vraiment très beau. J’enregistrai chaque détail de son anatomie aussi vite que je pus, au cas où il disparaîtrait de nouveau : ses cheveux bruns dorés ébouriffés, ses grands yeux verts, son nez fin, sa bouche pulpeuse, sa mâchoire carrée… Soudain il se leva et se retourna pour s’en aller. À cet instant je me rendis compte que j’étais debout, bouche-bée, mon plateau à la main, au beau milieu des autres élèves en train de déjeuner.
J’avais l’air d’une idiote.

source site "dans notre petite bulle"
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date : 15-02-2014
La 1ère rencontre entre Jacinthe et Dimka
- C'est un atout, quand on veut diriger une troupe de mâles et s'en faire obéir.
Je haussai les sourcils.
- Comment ça ?
- Je suis directrice de casting des danseurs hommes, ainsi que leur coach et chorégraphe. C'est le pied, de diriger un harem.
Je hochais la tête avec conviction.
- Je l'imagine. Je ne vois pas pourquoi les femmes seraient les seules à être des objets sexuels.
Elle gloussa.
- On va biens s'entendre ! Tant que tu ne me piques pas mes chéris !

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date : 15-02-2014
La 1ère rencontre entre David et Jacinthe :
- Tu n'as rien de prévu, ensuite ?
Je secouai la tête.
- Non.
Elle esquissa un sourire satisfait.
- Parfait. Où veux-tu baiser ?
Là, je crus avoir mal entendu.

source site "dans notre petite bulle"
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date : 15-02-2014
On commence avec le YMCA entre Jaja et Coco :
- Oh Jacinthe ! Je suis si heureuse pour toi !
- Et moi donc! Si tu es prise aussi ce sera la YMCA dans nos corps !
Coco gloussa.
- Même si je n'ai pas encore la réponse, on peut quand même la faire en ton honneur !
Je me levai d'un bond.
- Tu as raison.
Suivie de Coco, je me précipitai dans ma chambre, me débarrassai de mes vêtements, ainsi que de mes sous-vêtements, et enfilai une salopette en jean. Coco m'imita.
- C'est bien parce-que c'est toi, pouffa-t-elle.
Nous courûmes dans le salon et je me ruai sur mon i-pod.
-Place à la danse ! tonnai-je.
La chanson des Village People retentit et, hilares, nous effectuâmes la célèbre chorégraphie.

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Lukas est ressorti de la salle de bains pieds et torse nus : en jean. Il se séchait les cheveux avec une serviette, l'eau ruisselait sur sa poitrine.
[...]
Quand je suis ressortie, je me suis trouvée nez à nez avec Jared, qui triturait une chemise propre.
Impossible de chasser la vision de Lukas torse nu - impossible de ne pas imaginer Jared torse nu.

source site "dans notre petite bulle"
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Une main glaciale m'a touché la jambe, et des cheveux cassants m'ont frotté le cou.
- Moi je t'entends, a murmuré Millicent.
J'ai donné un coup de baguette derrière moi, elle s'est enfoncée dans l'eau sans rencontrer de résistance. Comment savoir quand je l'aurais touchée ? Je sentirai un contact ?
Millicent m'a sèchement tiré par les cheveux. La baguette m'a échappé. J'ai voulu la rattraper, mais ma tête est repartie en arrière. Priest m'a crié quelque chose, seulement je n'entendais que le souffle de Millicent et mon sang qui cognait dans mes oreilles.
Le liquide rance m'est entré dans la bouche quand le rideau aquatique s'est refermé sur moi. Le monde ondulait au gré des vagues, les formes se déformaient et disparaissaient.

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J'ai toqué à la vitre du conducteur, les genoux en mode castagnettes.
Elle s'est abaissée lentement.
Jared Lockhart me dévisageait ; il portait sa sempiternelle veste de l'armée.
Je devais être sacrément sous le choc, la nuit d'avant, pour ne pas me rappeler à quel point il était canon. Yeux bleu intense et lèvres charnues, avec en prime un petit côté bad boy - il avait dû se bagarrer deux, trois fois -, qui le distinguait du commun des bogosses.

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- Est-ce que tu m'espionnes ?
- Quel vilain mot, grogne Hunter en me passant doucement une main dans le dos. Et si on disait plutôt que je veille sur toi ?
Nous sommes si proches que je sens battre son coeur. Ce que j'éprouve entre ses bras, ce sentiment de sécurité, de confiance, je n'ai jamais rien connu de semblable.

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- Tu développes ce fétichisme des pieds depuis longtemps ? s’enquit-elle alors qu’il lui tendait la panière.
- Seulement depuis que je te connais. Un nouveau monde s’est ouvert à moi.

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Il se pencha et l’embrassa tout doucement, leurs bouches si parfaites l’une pour l’autre qu’elle en eut des frissons. La chaleur de cet homme était un bonheur à savourer, et, du bout de la langue, elle effleura le chocolat resté au coin de ses lèvres vigoureuses, puis leurs langues s’engagèrent en une danse sensuelle et sauvage. Il rompit leur baiser, la laissant haletante, prise de vertiges et d’une envie folle de recommencer. Leurs regards se croisèrent un instant, la stupéfaction se lisant sur leurs visages. Elle ne se sentait ni trompée ni déçue puisqu’elle savait à quoi s’attendre avec lui. Seulement, elle s’en fichait complètement.

— Encore, souffla-t-elle et il s’exécuta en tendant la main vers un gâteau mais elle le retint. Non, pas ça, toi.
Elle l’attrapa par le col de sa chemise, l’attira contre elle, et se laissa embrasser plus fort, lui faisant comprendre qu’il pouvait glisser sa main au creux de sa nuque, l’envelopper dans ses bras, l’embraser. Elle sentit la main de Cal s’insinuer autour de sa taille pour se faufiler sous son sweat, son sang circulait à une vitesse folle et les pulsations contre ses tempes lui hurlaient : « Celui-ci ! »

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- Tu me suivras pendant trente-deux marches quand les poules auront des dents. Si tu veux grimper, tu y vas le premier.
- Pourquoi ? protesta Cal, stupéfait.
- Tu ne monteras pas cette colline en me reluquant les fesses pendant cette longue ascension.
- Tu sais, Dobbs, comme ça on pourrait croire que tu es une fille sensée, et puis dès que tu ouvres la bouche…
- Grimpe ou rentre chez toi, le coupa-t-elle.

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Ma mère disait toujours qu'il existe deux sortes d'amour en ce monde : la brise légère et l'ouragan. La brise est douce et patiente. Elle gonfle les voiles des bateaux, dans les ports, et caresse les vêtements étendus sur la corde du linge. Elle te rafraîchit, les chaudes journées d'été, et revient chaque automne soulever les feuilles mortes, avec la régularité d'une horloge. On peut toujours compter sur la brise, son souffle est constant et sûr et loyal.
Il n'y a rien de constant, en revanche, dans l'ouragan. Il dévaste les villes telle une furie, recrachant l'écume de l'océan sur le rivage, abattant les arbres et les lignes électriques et renversant quiconque est assez naïf ou assez fou pour se retrouver sur son chemin. C'est sûr, il te donne le frisson comme jamais : ton cœur bat à cent à l'heure, ton corps le désire, tu es comme possédée. Il est sauvage, brutal, et dévore tout sur son passage.
Mais ensuite ?

source site "dans notre petite bulle"
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La première rencontre de Juliet et Emerson après 4 ans dans la Taverne



- Un autre verre ?

Je lève les yeux. Un des types au bar vient de m'accoster.
- Je m'appelle Kenny, dit-il en se penchant sur moi, si près que je peux sentir dans son haleine une légère odeur de sueur, de bière et de tabac.
Je prends sur moi pour ne pas reculer.
- Non merci, je réponds avec fermeté.
- ooh, allez. Il me sourit, bronzé et solidement bâti, mais, avec une arrogance détestable dans le regard. Qu'est-ce que tu veux prendre ? Un de ces cocktails pour nanas, ou quelque chose de plus hard ?
( ... )
- J'ai dit non merci, je murmure.
( ... )
- Quoi, tu refuses de boire un coup avec les gars d'ici ?
- Je n'ai pas dit ça, je m'empresse de répondre.
( ... )
- Alors prends un verre ! Ses yeux s'étrécissent dans une expression sournoise. Peut-être que ça te détendra.
( ... )
- Je dois y aller, dis-je à Kenny sur un ton expéditif en me dirigeant vers la porte.
Il me bloque le passage.
- Où vas-tu ? Il avance la main pour caresser ma joue. Je recule d'un bond. On vient juste de faire connaissance, toi et moi...
- S'il vous plaît... Ma voix n'est plus qu'un soupir, j'ai le cœur qui s'affole. Il faut que j'y aille.
- Sinon quoi ? Son sourire est crispé. Y'a quelqu'un qui t'attend ? ricane-t-il. Pauvre connard, se taper une salope frigide comme toi !
Ce qui arrive après arrive à une telle vitesse que c'est à peine si j'ai le temps de réaliser. Kenny était tout près de moi, presque à me toucher et, la seconde d'après, il est propulsé dans les airs.
( ... )
- Arrêtez, je supplie, désespérée. Vous allez le tuer !
Le type s'arrête enfin de frapper, juste une seconde. Je tire sur son tee-shirt et l'oblige à reculer.
Il se retourne, essoufflé. Il y a encore de la violence dans la profondeur de ces constellations bleu nuit que je connais par cœur.
Emerson.

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date : 15-02-2014
-Devrais-je me sentir insulté par ton hésitation ? demanda-t-il en souriant.
-Je peux encore changer d'avis.
- Comment pourras-tu l'en informer ? Il a cessé de parler. Apparemment, cela signifie que nous avons seulement la permission de bavarder entre nous.
- Je trouverai un bâton et je te taperai moi-même quand nous atterrirons.
- Promis ?
J'entendis un rire fuser de l'endroit où se trouvait Leb et je relevai la tête étonnée. Lui, la baissa en s'efforçant de masquer son expression. Vingt-deux, lui, me sourit.
********
Je sautai par-dessus la poubelle que Cole m'avait balancée dans les pieds et il disparût au coin d'une rue. Il était plus rapide que la moyenne de l'humanité.
La chasse s'annonçait bonne.
Je tournai à mon tour et j'évitais son poing avant qu'il ait pu entrer en contact avec ma tête.
J'adorais quand ils prenaient trop d'assurance et cessait de courir.

source site "dans notre petite bulle"
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date : 15-02-2014
Elle tournoya plus vite, captivée par la belle cloche de velours que formait sa jupe en se déployant autour d’elle. Elle sentit son châle glisser de ses épaules et le laissa choir. Soudain, le sol parut s’incliner ; elle trébucha.

Sir Alexander la rattrapa et la remit d’aplomb sans effort. Elle leva les yeux vers lui.
— Vous froncez les sourcils. Pourquoi cet air si féroce ?
Elle chancela et il raffermit son étreinte. Ses bras autour d’elle sonnaient juste. Sans que Charlotte s’en rende compte, les siens se déplacèrent d’eux-mêmes ; elle vit ses mains glisser sur les larges épaules de son hôte pour venir se nouer derrière sa nuque. Elle avait passé toute la soirée à savourer la vie et la gaieté. Elle en voulait encore.
— Vous êtes… ivre.
Elle eut du mal à reconnaître la voix de sir Alexander.
— Pas l’habitude du champagne, reconnut
Charlotte avant de se remettre à glousser. Je dois admettre que c’est très agréable… toutes ces bulles.


Mue par l’espoir, ou un caprice, ou un désir, elle se hissa sur la pointe des pieds, l’attira vers elle et l’embrassa. Ce n’était qu’une folie : elle voulait savoir à quoi ressemblait un vrai baiser, surtout venant de cet homme-là. La seule expérience similaire qu’elle avait connue auparavant, avec un jeune homme maladroit au cours d’une fête de campagne, n’avait pas été très concluante. Charlotte savait qu’il devait y avoir plus que ça, au vu de la façon dont les gens parlaient des étreintes passionnées.

Avant qu’elle pût y réfléchir plus avant, sir Alexander l’attira brusquement contre lui et prit le contrôle de l’opération avec une ardeur impérieuse à lui faire fondre les os. Non, jamais elle n’avait été véritablement embrassée auparavant, jamais elle n’avait compris le vrai sens de ce mot ! Il l’instruisait avec ses lèvres, et la moindre parcelle de son corps hurlait son désir d’apprendre. Le moment était foudroyant, fabuleux.
Ces sensations grisantes prirent fin brutalement. Il la repoussa et la maintint en équilibre à distance, une main sur chacune de ses épaules. Démunie, elle tendit la main vers lui. Il la relâcha complètement et fit un pas en arrière. Charlotte vacilla légèrement, principalement du fait de la déception.
— Saurez-vous rejoindre votre chambre sans aide ? demanda-t-il, l’air furieux. Ou dois-je sonner un domestique ?
— Bien sûr que je saurai ! Je ne suis pas… ivre.
— Vous en faites une très bonne imitation, si c’est vrai.
L’allégresse de Charlotte s’effondra à son ton réprobateur. Il recommençait à parler comme son oncle.
— Ne vous amusez-vous donc jamais ? Tout oublier et… et… savourer l’instant présent ? Vous êtes si…
— Peu disposé à discuter avec vous dans ces conditions, l’interrompit-il.
— Vous voulez dire les conditions qui me permettent de profiter de la vie ? le nargua-t-elle.
— J’espère que vous profiterez tout autant de votre migraine, demain matin !
Il tourna les talons et s’éloigna en direction de son bureau, malgré l’heure tardive.

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- Mais vous faites quoi, là ?

Kendall se retourna et vit que le mécanicien en chef de Ryder et deux gars qui roulaient pour Carl dans la série camion étaient face à l'ordinateur. Lequel affichait un pénis, très grand et très découvert.
- Désolé, Suz, fit le mécano. Je voulais montrer aux autres mes nouveaux hameçons, alors j'ai essayé de trouver des images en tapant " dardillon", et apparemment, niveau sports de plein air, ça donne autre chose.
- Oh, c'est pas vrai. Tu vas la fermer, cette fenêtre ? Je ne veux pas de virus de site porno sur mon ordi ! tempêta Suzanne.
- Merde alors.
L'un des pilotes, Jake Wesson, qui n'avait guère plus de vingt ans et n'avait pas l'air d'avoir encore besoin de se raser, regarda d'un air fasciné.
- C'est pas naturel. J'en ai jamais vu une aussi grosse de ma vie.
- Et tu en as vu combien, exactement ? demanda Suzanne. Maintenant, vous arrêtez vos conneries, on est chez les grands, ici. On va pas parler braquemarts.
( ... )
- Attends, que j'en imprime une, lança l'autre pilote, Merlin Jasper, rigolard. Je vais la donner à Kendall, parce que si elle veut gagner une course, va falloir qu'elle en ait une.
( ... )
- Alors c'est ce qu'il faut ? s'étonna-t-elle. Intéressant. Sachant que je suis mieux classée que toi, je me demande ce que ça signifie sur le contenu de ton caleçon.
Sur cette réplique, elle partit dans le jardin, chipant un deuxième brownie au passage.

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Evan était submergé de désir. Kendall l'embrassait comme une forcenée, sa langue était partout, son petit corps chaud se rapprochant encore de lui chaque fois que leurs lèvres se touchaient. Il faisait courir ses doigts sur son dos raidi, et tentait de maîtriser une érection douloureuse, qu'il savait destinée à une déception. C'est alors qu'elle posa la main dessus.
- Oh, bon Dieu, s'exclama-t-il sans pouvoir se retenir. Fais pas ça, Kendall, tu vas me tuer.
( ... )
- Chut, fit-elle, ce qui indiquait sans erreur possible qu'il allait être torturé.
Effectivement, Kendall défit sa braguette.
- Tu fais quoi, là ?
( ... )
- A ton avis ?
- Ce que tu fais , je le sais, mais dans quel but ?
- Je vais venir sur toi et te chevaucher.
( ... )
- Si tu es d'accord, évidemment.
Il remua la tête à toute vitesse. Il avait trop l'eau à la bouche pour répondre et, de toute façon, son cerveau ne trouvait pas de mots. Il n'était plus que désir, et il attendait, dressé, qu'elle fasse quelque chose de lui.
- Tu es sûr ? demanda-t-elle, les mains allant et venant le long de son membre.
Il retrouva la voix et dit d'un ton sourd :
- Un peu, que je suis sûr.

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"Ce temps est révolu
Certaines choses ne durent jamais vraiment
Nos liens se sont défaits
Mais pour moi, tu seras toujours la seule."

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Bay plissa les yeux. Elle savait qu’elle était un objet de curiosité parmi les vampires d’ici, une mortelle sans aucun intérêt apparent envers ce que Lily pouvait lui offrir sauf l’amitié.
Mais elle n’aimait pas que le premier étranger venu la regarde comme un monstre de foire.

— Eh bien, dit-elle avec raideur, je suis telle que tu me vois. Je ne suis pas si intéressante. Maintenant, si ça ne te dérange pas,j’ai des choses à faire avant de fermer boutique et j’ai besoin de mon employée.

Elle tourna la tête vers Shelby, qui feuilletait négligemment un magazine avec une expression rêveuse. Elle se sentit mal à l’aise en constatant que l’envoûtement était encore aussi puissant.

— Est-ce que ça n’aurait pas dû être disparu maintenant?
demanda Bay.
— Ça disparaîtra quand je le déciderai.
Bay lui jeta un regard dur.
— Ce n’est pas comme ça que ça fonctionne.
— C’est comme ça que je fonctionne.

L’arrogance prosaïque de sa déclaration déclencha finalement la colère de Bay. Elle écarta toute crainte qui l’habitait encore et contourna rapidement Grimm, puis s’avança à grands pas jusqu’à Tasmin. Malgré les lunettes de soleil, elle vit sa surprise et dut réprimer un mince sourire. Nul doute qu’il s’attendait à ce
qu’une chétive mortelle s’écrase devant lui. Mais ce n’était pas ainsi qu’elle fonctionnait.
Bay s’arrêta à quelques centimètres de lui et regarda d’un air furieux son visage impassible. Le fait d’être si proche de lui, et maintenant conscient et la regardant, la désarçonna momentanément. Il était exactement de la bonne taille — peutêtre
deux mètres — pour bien se lover contre lui, suffisamment grand pour l’enlacer, mais assez petit pour l’atteindre si elle se soulevait sur la pointe des pieds pour presser sa bouche contre la sienne…
Son odeur était plus forte maintenant, enivrante. Et elle se sentit encore plus en colère de devoir réprimer un autre élan de désir à son endroit. Elle ne laissait jamais les hommes la rendre mal à l’aise. C’était une question de fierté pour elle. Alors pourquoi ne
pouvait-elle pas garder son assurance avec celui-là ?

— Écoute, fit-elle d’une voix dure. J’ignore ce que tu es ou ce qui ne va pas chez toi, mais si tu veux découvrir à quoi ressemblent les Lilim, je te suggère d’aller dans cette direction.
Je suis sûre que, d’une manière ou d’une autre, tu trouveras réponse à tes questions… si les loups ne te dévorent pas avant.
Maintenant, si tu veux bien m’excuser, j’ai d’autres choses à faire que de satisfaire ta curiosité.

Elle commença à se retourner et sentit la main du vampire se refermer sur son poignet, non pas fermement, mais avec une force maîtrisée dont elle savait qu’elle pourrait broyer ses os s’il le désirait. La fureur l’envahit soudainement alors qu’elle se retournait brusquement vers lui.
— Qu’est-ce que…
Mais elle s’interrompit en voyant son expression, ses lèvres retroussées révélant des crocs étincelants. C’était l’expression féroce d’une créature qui n’avait rien d’humain, celle d’un tueur.
Et la voix qui sortit de sa gorge ne ressemblait en rien au ronronnement sensuel d’avant.
— Tu oses me tenir tête, humaine ?
Les mots semblaient avoir été traînés dans le gravier et l’huile extirpée des profondeurs de sa poitrine.
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Jackal a surgi de l'ombre entre deux maisons et s'est avancé vers nous en souriant.
- Bon, j'ai une bonne et une mauvaise nouvelle, a-t-il annoncé. La bonne, c'est que la jeep est encore là où on l'avait laissé, et que j'ai réussi à la réparer.
- Et la mauvaise? ai-je demandé.
- Quelqu'un a volé le chien en peluche qui était accroché au rétroviseur.
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La voiture de Eve est partie en fumée et ils doivent trouver une autre voiture.

- Ouais...Maintenant, on aimerait surtout se casser d'ici au plus tôt, dit Eve. C'était ma voiture. Une vieille Cadillac, très classe, tu vois le genre ? Noire, avec des ailerons. J'espère que quelqu'un pourra la réparer. Dans ce cas, je passerai la récupérer plus tard, d'ici deux ou trois semaines ?
Ernie hocha la tête.
( ... )
- Je devrais pouvoir arranger ça, dit-il à Eve.
( ... )
- Si tu me proposes un prix correct pour une voiture qui n'est pas rose, on pourrait se mettre d'accord.
- Tu as déjà vu tout ce que j'ai à vendre, sauf...
Il étudia Eve longuement, puis secoua la tête.
- Non, ça va pas t'intéresser.
- Quoi ?
- J'ai un autre véhicule derrière. Aucun habitant de cette ville ne me l'achètera. J'essaie depuis un moment de trouver un arrangement avec une entreprise à Dallas pour m'en débarrasser. C'est cette histoire de Cadillac qui m'y a fait penser...
Eve se mit à sautiller sur place.
- Génial ! Allons voir !
- Je préfère te prévenir, ça ne va pas te plaire.
- Elle est rose, cette voiture ?
- Non. Le contraire, même. Mais...d'accord, suis-moi.
- Je sens qu'on va s'amuser, observa Shane en se frottant les mains.
( ... )
A voir la tête d'Eve, on aurait cru qu'elle venait de découvrir le Saint-Graal, ou son équivalent gothique. Elle fixait la voiture avec des yeux ronds comme des soucoupes et brillants, la bouche ouverte. La joie se lisait sur son visage.
- C'est à vendre ? Demanda-t-elle. Combien ?
( ... )
- Eh bien, répondit-il, l'air de réfléchir, je pourrais descendre jusqu'à trois mille. Etant donné que tu es une amie de Mamie.
( ... )
- Pas de ça avec moi, Ernie. Fais un geste. A qui d'autre pourrais-tu vendre un Corbillard à Durham ?

source site "dans notre petite bulle"
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