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Commentaires de livres faits par adele

Extraits de livres par adele

Commentaires de livres appréciés par adele

Extraits de livres appréciés par adele

Du pouce, il caresse doucement le renflement de ma poitrine et la bretelle de mon son soutien gorge de satin blanc. Je retiens ma respiration. J'aimerais lui dire d'arrêter, mais aucun mot ne franchit mes lèvres. Il a trouvé l'agrafe de mon soutien gorge entre mes seins et la défait aussi prestement qu'il a déboutonné mon chemisier. Il pousse un grognement incroyablement excitant. Je crève d'envie de fermer les yeux et de céder enfin, mais je ne peux pas, je ne peux pas ...
- Damien, s'il vous plaît ...
La respiration heurtée, il plonge son regard dans le mien. Son désir est dévorant, je le comprends à la dureté de ses traits.
- Votre consentement Nikki. Si vous me dites d'arrêter, je le ferai. Mais décidez-vous vite, parce que je vais embrasser cette bouche sublime, et putain, je vais vous faire taire ...
Je n'ai pas le temps de réagir. Exigeant, impérieuse, sa bouche est déjà plaquée sur la mienne. Il s'empare de moi et j'oublie tout ce qui m'entoure ...

source site "dans notre petite bulle"
Avez vous apprécié cet extrait ? +27
- Je trouve simplement intéressant de constater qu'au lieu de diriger une équipe de développement produits, vous vous retrouviez à exécuter les basses oeuvres du patron dans le rôle de son assistante.
- Mais ...
- Vous partagez son lit, mademoiselle Fairchild ?
- Comment ?
- Pardonnez-moi, ma question n'était sans doute pas assez claire. Je vous demande si vous baisez avec Carl Rosenfeld.
- Je ... Non !
La réponse a franchi mes lèvres bien trop vite ; l'idée m'est insupportable et j'ai voulu l'écarter sur-le-champ. Je regrette aussitôt ma réaction. En fait, j'aurais dû gifler ce type.

site" dans notre petite bulle"
Avez vous apprécié cet extrait ? +20
"Il la voulait. Avec une force qui allait les mettre dans un sacré pétrin.
- Isaac?
Cette voix... cette robe... ces jambes... (...)
- Je pourrais vous tuer. Là, tout de suite. (...)
- Vous ne me ferez pas de mal.
- (...) Je sais que vous avez envie de sauver le monde. Mais je ne suis pas le genre de BA susceptible de nourrir votre âme. Croyez -moi.
De l'énergie se mit à crépiter entre eux, les molécules d'air s'agitant dans l'espace qui les séparait.
Il se pencha davantage.
- Je suis plutôt du genre à vous bouffer toute crue.
Elle laissa échapper un souffle qui lui chatouilla le cou.
Puis sa réponse le laissa sur le cul.
- Alors, allez-y, cracha-t-elle. (...) La colère brillait dans les yeux de Grier et son ravissant visage était animé d'une rage qui le sidérait et l'excitait tout à la fois. (...)
- Vous voulez me faire peur dans l'espoir que je vous lâche la grappe. Eh bien, je vous souhaite bon courage. Parce qu'à moins que vous ne soyez prêt à mettre votre menace à exécution, je ne céderai pas et je n'ai pas peur de vous. (...)
Sa poitrine s'embrasa... Il aurait été bien plus intelligent de laisser tomber et de ficher le camp, et pourtant, il reposa la main droite sur le granit si bien que Grier se retrouva de nouveau emprisonnée entre ses bras massifs.
Il aimait l'avoir là, nichée entre ses bras. Et il était impressionné par sa force de caractère. (...)
- Vous savez quoi? demanda-t-il d'une voix basse et rocailleuse.
De nouveau, elle déglutit.
- Quoi?
Isaac s'approcha, portant la boucha à son oreille.
- Vous tuer n'est pas la seule chose que je pourrais vous faire... m'dame."

source site "dans notre petite bulle"
Avez vous apprécié cet extrait ? +2
- Oui mais ce plaid ne t'a pas coûté une fortune, marmonnai-je en prenant la dague.
Il me regarda dans les yeux.
- Tu as raison. Il ne m'a pas coûté d'argent. Il m'a coûté du sang.
Mes épaules s'affaissèrent.
- Je suis désolée. Non, mais écoute-moi gémir pour des futilités ! Ah, zut ! Je commence à ressembler à Aphrodite.
Stark retourna la dague, posant la pointe sur son coeur.
- Si tu deviens comme elle, je vais devoir me poignarder.
- Si je deviens comme Aphrodite, poignarde-moi d'abord.

source site "dans notre petite bulle"
Avez vous apprécié cet extrait ? +12
- Allez quoi ... Mets-moi sur la voie au moins ! Réponds-moi juste par oui ou par non, ça suffira. C'est plus fort que moi, je m'inquiète pour toi, sourit-il, pas du tout découragé de voir que je refuse d'entrer dans son jeu. Chaque fois que je te croise, on dirait que tu as des ennuis, et je dois avouer que le côté demoiselle en détresse me fait complètement craquer. La faute aux films de Disney et aux contes de fées à mon avis, t'es pas d'accord ?
- Je n'ai pas besoin d'aide. Je me débrouille très bien toute seule, je rétorque sèchement en le fixant droit dans les yeux.
Son regard se fait plus intense, l'étendue mate de ses iris laissant apparaître un vide insondable totalement envoûtant - ou presque.
- Aïe, dur ! Dis-moi, tu sais torturer les hommes, toi, pas vrai ?

source site" dans notre petite bulle"
Avez vous apprécié cet extrait ? +26
"Rien qu'à le regarder je tremble de la tête au pieds, le corps aimanté, vacillant vers lui, tout comme dans mon rêve.
On est attirés l'un par l'autre, liés par une force invisible. Mais avant qu'il ne puisse s'exprimer, je romps le charme et repars en clopinant comme une dératée vers le pick-up."

source site "notre petite bulle"
Avez vous apprécié cet extrait ? +5
date : 07-02-2013
Le temps est trop lent pour ceux qui attendent,
trop rapide pour ceux qui ont peur,
trop long pour ceux qui sont dans la peine,
trop court pour ceux qui se réjouissent,
mais pour ceux qui aiment, le temps c'est l'éternité.

source site dans notre petite bulle
Avez vous apprécié cet extrait ? +21
- Ceci achetera ta liberté.
- Non, Kyol pas ça !
- Chut, Kaesha. C'est le seul moyen de te sauver.
Je tire sur mes entraves.
- Non attends. Ecoute-moi. Je te dirai tout ce qu tu veux savoir. Je ferai tout ce que tu veux, mais je t'en supplie, pas ça. N'échange pas ma vie contre la sienne.
- Tu vas me detester pour ça, n'est-ce pas ? demande-t-il.
...
- Je suis désolé, McKenzie. Pour tout.

source site notre petite bulle
Avez vous apprécié cet extrait ? +19
- Tu es bourré, murmurai-je.
- Et alors ? Il mordilla le morceau de chair tendre à la jonction de ma mâchoire et de mon cou. Ses dents éraflant ma peau provoquèrent une nouvelle décharge en moi, et je me sentis un instant transportée. Je repoussai violemment ses épaules. Mon dos étant plaqué au mur, il fallait bien que quelque chose cède, et il n'était pas aussi robuste que le bois.
- Alors ? Il y avait un sort dans le verre. Cela affecte ton jugement. Il jura dans sa barbe et m'attrapa les poignets, éloignant mes paumes de ses épaules. Il se pencha vers moi jusqu'à ce que ses mots roulent sur mes lèvres.
- Tu crois que je ne le ferais pas si je n'étais pas bourré ?
Pour me prouver son point de vue, il referma ses lèvres sur les miennes. Son baiser fut retenu, s'achevant presque avant d'avoir commencé. Mon ventre se noua, regretta la passion de la minute précédente. Quelle imbécile. Mauvaise idée. Je secouai la tête. Non. S'il n'était pas soûl, nous ne serions pas ici. Il m'embrassa encore, plongeant sa langue dans ma bouche avant de reculer.
- Tu te trompes. Il me chuchota ces derniers mots directement sur les lèvres, et je gémis. Nous étions suffisamment proches l'un de l'autre pour que j'entends le sourire se dessiner sur son visage. Il passa les pouces sous mon soutien-gorge et le souleva, afin de pouvoir dessiner l'arc de mes seins du bout des doigts.
Ce mot sortit plus comme un halètement que comme un ordre. Ses doigts s'immobilisèrent, sans se retirer.
- On ne devrait pas... Si tu n'étais pas ivre, tu ne...
- Es-tu en train de me dire que tu sais mieux que moi ce que je veux ? demanda-t-il avant de me mordiller le cou. Une main quitta ma poitrine pour venir nie caresser le dos. Ses doigts atterrirent sur l'agrafe, qu'il libéra d'un mouvement rapide.
....
- Tu sais, malgré ta réputation, tu n'es pas facile à mettre au lit.
Je restai bouche bée, et ma main partît malgré moi. Ma paume heurta son épaule... et je parvins à me faire mal. Il éclata de rire, m'invitant au creux de ses bras. Furieuse, je le poussai pour de bon, et il chancela. Ah oui, j'avais oublié qu'il était bourré. Il rampait jusqu'à moi.
- Est-ce que ça veut dire que je suis différent des autres soûlards que tu ramènes chez toi ? s'enquit-il en ôtant mon chemisier. Ses doigts me donnèrent la chair de poule quand il me caressa la clavicule. Ses lèvres suivirent sa main de près, évitant précautionneusement les griffures.
- Non. C'est... Ses dents me râpèrent la peau, interrompant ma réplique. Il me saisit les hanches, puis retira ses doigts l'un après l'autre. Je le sentis lever la tête. Sa main se posa sur mon menton, me forçant à le basculer en arrière, comme si mes yeux aveugles pouvaient croiser les siens.
- Si je ne suis pas différent, c'est que je suis juste un mec que tu as choisi pour chasser ton froid de tombe à l'aide d'un peu de chaleur corporelle. Quant à toi, tu n'es qu'une femme me servant à oublier la boisson ensorcelée qui coule dans mon organisme.
Une boule se forma alors dans mon ventre. Qu'une femme ? Qu'un simple corps ? Il avait raison. Nous incarnions exactement ce dont l'autre avait besoin à cet instant précis. Rien de plus.

source site dans notre petite bulle
Avez vous apprécié cet extrait ? +11
Il recula, à bout de souffle, et posa la main sur son visage.
- Laisse moi te raccompagner, Megan, dit-il. Laisse-moi te faire l'amour. J'ai attendu longtemps, Dieu sait que j'ai attendu. S'il te plait, ne m'oblige pas à te supplier.
- Ca ne fait qu'une semaine, murmura-t-elle en essayant de s'éclaircir les idées.
- J'ai l'impression que ça fait une éternité, répondit-il. Megan ... Je t'en prie.
... ... ...
Elle ouvrit de grands yeux.
- Quoi ?
- Par pitié, ferme là et laisse moi te faire la cour !
- Ça fait partie de ta séduction ?
- Oui. Tais-toi. "Elle n'est ni blanche, ni noire, elle a les couleurs du paradis ; sa beauté divine n'a pas d'égale sur terre comme dans l'air."

source site dans notre petite bulle
Avez vous apprécié cet extrait ? +11
- Je cuisine de toute façon. J'ai promis aux garçons de leur faire goûter ma tourte à la viande.
- Tu ne m'as jamais proposé de cuisiner pour moi !
- Oui mais toi, tu n'as pas refait les joints de ma salle de bains, lavé ma voiture et ma tapisserie pendant que je dormais. C'est la moindre des choses que je puisse faire pour les remercier.
- J'ai tout nettoyé pendant que tu étais à l'hôpital.
- C'est vrai. Tu as fait un boulot épatant ... mais tu as également bien descendu mon scotch.
- Allons, allons, répondit-il sur un ton des plus sérieux, sans se départir de son sourire. Une bonne hôtesse ne réprimande pas ses invités de la sorte.
Avez vous apprécié cet extrait ? +19
- Ne laisse pas ton petit copain te mener en bateau, Abbey. Il y a beaucoup d'autres garçons autour de toi. Tu n'as pas besoin d'un bon à rien.
...
- C'est tout le problème. Ce n'est pas un bon à rien ... et je ne veux personne d'autre que lui.
...
- Je comprends tout à fait ce que tu veux dire, murmura-t-il.
Avez vous apprécié cet extrait ? +3
Il m'embrassait comme si j'étais une chose fragile et délicate, comme s'il avait peur de me briser.
Un léger gémissement retentit. J'ouvris vivement les paupières. J'avais honte d'avoir émis un son pareil. Il ouvrit les yeux lui aussi, et me regarda, les lèvres toujours pressées contre les miennes.
....
Alors, le baiser se fit fougueux, ardent. Il avait un goût d'impatience. Je crus que j'allais mourir de plaisir.
Avez vous apprécié cet extrait ? +3
date : 19-01-2013
Le Français s'était installé à quatre pattes près de moi, appuyé sur les coudes, position qui soulageait manifestement à la fois son cul, ses couilles et ses tripes.
" Je ne me sens pas bien. J'ai perdu beaucoup de sang.
- Penses-tu. Arrête de chouiner. Tiens, fais-toi plutôt une dose."
Je lui tendis sa boîte de poudre. Silence. Reniflements, deux. Gémissement de plaisir affairé.
"Ah, c'est bon. Aïe. Génial", se pâma Cloquet, en français. Puis en anglais: " Ils vont la tuer?
- Alors ça...Enfin, ça m'étonnerait qu'ils aient assez de peps.
- De quoi?
- De peps. D'énergie.
- Et nous, qu'est-ce qu'on va faire?
- Rien. Attendre. C'est qui, nous, d'ailleurs? Starsky et Hutch?"
Avez vous apprécié cet extrait ? +3
"Elle se jeta dans ses bras. La foule, l'odeur âcre des incendies, tout disparut, balayé par un soulagement indescriptible. Orest l'enlaça avec force et la fit tournoyer, tous deux enlacés à ne plus pouvoir se lâcher. Il riait, si proche, si vivant contre elle. Rien ne comptait plus que cet être humain-là, au milieu de cette foule. C'était une évidence si simple. Il fallait avoir survécu cette nuit pour la recevoir en plein coeur".
Avez vous apprécié cet extrait ? +11
date : 12-01-2013
Je fléchis les genoux et, d’un bond, esquivai le gourdin.
Celui-ci fit voler les plots alignés derrière moi. Je me redressai
aussitôt, haletante, et levai à mon tour mon arme. La sueur qui
ruisselait sur mon visage m’aveugla momentanément, mais mes
réflexes reprirent le dessus et me poussèrent à agir.
Un rayon de soleil qui filtrait par une lucarne frappa mon
bâton tandis que je visai les jambes de mon adversaire. Celui-ci
fit un écart et me désarma. Le gourdin retomba lourdement
sur le dallage.
Je me précipitai aussitôt vers une épée abandonnée à quelques
mètres de là. Trop tard. Avant d’avoir pu l’atteindre, des bras
puissants me soulevèrent de terre et je me sentis pressée contre
la poitrine de mon opposant. Il me maintenait à quelques centimètres du sol alors que je me débattais comme un beau diable,
mue par une soudaine montée d’adrénaline.
– Ne sois pas mauvaise perdante, Kate, me dit Vincent d’un
ton moqueur avant de déposer un baiser sur mes lèvres.
Le voir torse nu sapait mon attention, si laborieusement
rassemblée, et son contact suffisait à changer mes muscles
contractés en guimauve. Je luttai pour rester concentrée et
grommelai :
– C’est de la triche. Maintenant, lâche-moi.
De ma main libre, je parvins à lui assener un coup dans le
bras.
– D’accord. Si tu promets de ne pas mordre ni donner de
coups de pied.Je surpris l’amusement dans son regard d’un bleu outremer,
encadré de mèches brunes et ondulées. Il effleura ma joue,
ravi, comme s’il m’apercevait pour la première fois. Comme
s’il avait du mal à croire que je me tenais devant lui, en chair
et en os. Comme si, de nous deux, c’était lui le plus chanceux.
Je dissimulai mon sourire derrière une mine faussement
sévère.
– Je ne promets rien du tout, dis-je en attachant mes cheveux en
bataille. Tu as encore gagné et tu mériterais bien que je te morde.
– C’était nettement mieux, Kate !
La voix de Gaspard retentit derrière moi. Il s’avança pour
me rendre mon gourdin.
– Mais ta garde nécessite davantage de souplesse. Lorsque
le bâton de Vincent heurte le tien, laisse-toi entraîner par le
mouvement.
Il saisit la massue de Vincent pour illustrer son explication.
– Si tu es trop crispée, tu seras facilement désarmée.
Il me montra la parade au ralenti.
Lorsqu’il vit que j’avais assimilé les déplacements, mon
professeur se redressa.
– Bon, assez d’escrime et de lutte. Passons à quelque chose
de moins fatigant… Les étoiles de ninjas, peut-être ?
Je levai les mains et déclarai forfait.
– J’ai mon compte pour aujourd’hui. Merci, Gaspard.
– À ta guise.
Il détacha l’élastique de sa queue-de-cheval, rendant à sa
tignasse mal domptée son aspect hirsute.
– Tu possèdes un talent évident, poursuivit-il tout en rangeant les armes le long du mur de l’immense gymnase. À peine
quelques leçons et tu te débrouilles déjà très bien. Mais il te
faut travailler ton endurance. – Oh, je sais. Ce n’est pas en passant mes journées plongée
dans les livres que je vais développer mes capacités physiques.
Courbée en deux, les mains sur mes genoux, j’avais du mal
à retrouver mon souffle. Vincent m’attrapa par la taille et
m’entraîna à travers la pièce, en me soulevant comme un
trophée.
– Du talent ? Évidemment qu’elle a du talent ! Elle en a même
à revendre. N’oublions pas qu’elle a éliminé à elle seule un dangereux zombie tout en me protégeant moi, pauvre revenant !
Il me conduisit vers la vaste cabine de douche en bois installée
dans un recoin, qui faisait aussi office de sauna.
– Je m’attribuerais volontiers tout le mérite, répliquai-je en
riant, mais puisque c’est ton esprit qui habitait mon corps, il
me semble que tu y es pour quelque chose, non ?
– Tiens, dit-il en me tendant une serviette avant de déposer
un baiser sur mes cheveux. Non que tu ne sois pas sexy en plein
effort... souffla-t-il avec un clin d’œil.
J’avais l’impression qu’une nuée de papillons me chatouillaient
le ventre... et qu’ils y avaient élu domicile de manière permanente.
– En attendant, plaisanta-t-il, je me charge de cet insupportable poète maudit. En garde, Gaspard !
Vincent tira une épée du mur et fit volte-face. Gaspard, armé
d’une hallebarde et déjà sur le qui-vive, lui fit signe d’approcher.
– C’est avec ce coupe-papier que tu comptes me vaincre ? Il
va falloir trouver mieux !
Je les laissai en découdre et m’enfermai dans la douche. Un
nuage de vapeur emplit la cabine et, sous l’eau chaude, douleurs
et courbatures disparurent presque instantanément.
Ce monde parallèle dans lequel j’évoluais depuis peu me
semblait encore irréel. À quelques rues de là, je menais avec
ma sœur et mes grands-parents une existence parfaitement ordinaire. Ici, je croisais le fer avec des fantômes, ou plutôt des
« revenants ». Mais depuis mon départ de New York pour
Paris, c’était la première fois que je me sentais véritablement
chez moi.
Le cliquetis des lames me ramena à la raison de ma présence
dans cette étrange maison : Vincent.
Dès notre rencontre, l’été précédent, j’étais tombée amoureuse
de lui. Folle amoureuse. Mais l’existence des revenants impliquait un sacrifice continuel. Pour sauver des vies humaines, ils
devaient mourir et ressusciter, inlassablement. D’abord effrayée, je l’avais fui. La disparition brutale de mes parents, un
an auparavant, m’avait traumatisée, au point de rendre la
solitude préférable à la perspective de revivre un tel choc.
Vincent m’avait cependant fait une promesse peu commune
: celle de rester en vie. Du moins, tant qu’il le pourrait. Ce qui
allait à l’encontre de son instinct... surnaturel. Car en sauvant
les autres, Vincent assouvissait aussi son addiction à la mort.
Pour eux, c’était une drogue, un besoin irrépressible. Mais
Vincent pensait pouvoir y résister. Pour moi.
Et j’espérais de tout mon cœur qu’il y parviendrait. Je ne
voulais pas lui faire de peine, mais je connaissais mes limites.
Et quitte à le pleurer, encore et encore, je préférais le quitter.
Partir sans me retourner. Il le savait comme moi. Et même si
techniquement, Vincent était déjà mort, sa détermination repré-
sentait bel et bien l’unique chance de survie de notre couple.
Avez vous apprécié cet extrait ? +8
Le bouton de porte tourna; il entra, se faufilant rapidement, et verrouilla la porte derrière lui. Ses lèvres se courbèrent en un sourire, une panthère face à sa proie. Il avait gagné.
- Viens là, murmura-t-elle.
Elle avait fait son choix. Elle ne pouvait pas attendre un instant de plus."
Avez vous apprécié cet extrait ? +6
"Le problème, c'était le garçon qui la dévisageait de l'autre côté de la pièce, à l'extrémité de la grand-salle. Freya sentait ses yeux sur elle, comme une caresse. Killian Gardiner. Le frère cadet de Bran, vingt-quatre ans, la dévisageait comme si elle était à vendre au plus offrant et qu'il était prêt à payer le prix."
Avez vous apprécié cet extrait ? +2
"Quand mes lèvres atteignent le coin de sa bouche, je lui lâche les bras pour lui enlacer la taille. Pendant ce temps-là, je fais glisser ma bouche sur la sienne. Elle soupire, sa respiration s'accélère tandis que nos lèvres humides se frottent tout doucement.
C'est érotique. D'un érotisme douloureux.
Pas question d'approfondir notre baiser. C'est à elle de le faire. Je vais lui en donner tellement envie qu'elle préférera mourir plutôt que ne pas sentir nos langues se mêler. Je tiens à ce qu'elle le désire encore plus fort que moi."
Avez vous apprécié cet extrait ? +3
- Est-ce qu’il vous arrive de penser à autre chose qu’au sexe ?
- Bien sûr. Parfois je pense à… euh… attendez… Ah oui ! Au foot.
- Voyez-vous ça ? Un homme qui pense au sexe et au foot.
- Ce qui me fait penser aux Cowboys, qui me font penser aux pompom girls des Cowboys, qui me font penser à…
- Du sexe avec des pom-pom girls, termina-t-elle en secouant la tête. Donc, quand vous ne couchez pas avec une femme, vous fantasmez que c’est le cas.
- Avec les pom-pom girls des Cowboys, ce n’est pas un fantasme, corrigea-t-il en souriant. C’est un souvenir.
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
"Ash, j'essaie vraiment très fort d'être quelqu'un de bien. Et ça n'est pas mon truc, mais Sawyer est important pour moi. S'il te plait souviens toi que j'ai mes limites, et le fait que tu regardes ma bouche comme si tu voulais y gouter me pousse dangereusement au bord de ces limites."
Avez vous apprécié cet extrait ? +16
Sourcils froncés, je la considérai avec hardiesse.
- A compter de maintenant, le service des réclamations, c'est nous, et si vous déclinez notre offre de collaboration, nous continuerons sans vous. A ce stade, vous êtes celle qui a le moins à offrir !
Madeline pinça les lèvres, fulminant de colère, et Sabine partit dans un grand rire.
- Nom d'un chien ! La mort te va bien, Kaylee !
Avez vous apprécié cet extrait ? +2
- Il n'y a pas grand chose qui m'effraie, mais l'idée de te perdre m'épouvante Kaylee.
Ses lèvres revinrent se poser sur mon ventre. Les yeux clos, j'enfouis mes doigts dans ses cheveux.
- Je ne veux pas te laisser t'éloigner trop longtemps ... J'ai tellement peur qu'il t'arrive quelque chose !
- Alors ne me laisse pas. Il n'y a qu'avec toi que je me sente bien. En confiance.
...
- Tout ce qui n'est pas nous n'est que souffrance, sang et mort, Tod ... Ou rien du tout. Tout le reste n'est que ... vide. Il se referme sur moi quand je suis seule. Je déteste ça mais je n'arrive pas à lutter.
Avez vous apprécié cet extrait ? +7
"- Je ne peux pas m'arrêter de parler, dit-elle, clairement perturbée. Pourquoi ? J'ai le trac, le coeur qui bat à tout rompre, et les mains moites. (...) Ça doit être la peur. Ton visage a l'air terriblement menaçant. (...)
- Toi... dit-il en se tournant pour lui lancer un regard furieux, je ne serai jamais une menace pour toi. Compris ?
Elle cligna des yeux.
- En fait, à cet instant tu es...
- Dis-moi que tu comprends.
Il se pencha vers elle, les yeux plissés.
- Mais...
- Pas de mais, pas de... Tu as le don de me faire chier sans même essayer, mais je préférerais me pointer un putain de flingue sur la tête avant de lever la main sur toi. Tu piges ?
Elle se retrouva coincée contre la portière, Dorian appuyant une main près de sa tête. Mais la révolte se lisait sur son visage.
-Non. Pas tant que tu fais preuve d'une telle agressivité.
-Vas-y, bébé, pousse-moi encore un peu plus.
Il esquissa un sourire."
Avez vous apprécié cet extrait ? +18
"Les yeux lourds de passion, il l'embrassa alors avec une telle intensité qu'elle bascula en arrière et ils tombèrent sur le parquet. Sa jupe se releva, et il lui caressa la cuisse. Ils roulèrent dans les bras l'un de l'autre jusqu'à ce qu'Allie se retrouve sur le dos, les yeux levés vers lui. Alors il posa ses doigts sur le premier bouton de son chemisier ses yeux rivés aux siens."
Avez vous apprécié cet extrait ? +12
un échange entre Gabe et Allie
- Espèce de salope, haleta Gabe. Tu me le paieras !
A nouveau, il tenta de retirer le morceau de bois de son épaule, sans succès.
- Espèce de ...
- Oui, je sais : Salope. Tu l'as déjà dit.
Avez vous apprécié cet extrait ? +12


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