Un roman dévoré en quelques jours ! J'aurais mis moins de temps à le lire si je n'avais pas une vie à côté, parce que j'ai vraiment pris sur tout mon temps libre pour le terminer.

J'ai adoré ce premier tome. L'univers développé n'en fait pas trop. Les sorcières et dieux s'invitent de manière très subtile dans le monde des humains. J'ai beaucoup aimé cette intégration à la fois douce et marquée. On sent bien qu'ils sont spéciaux, et pourtant, Ella n'oublie pas ses amis humains.

C'est ce que j'ai beaucoup aimé chez elle ! La sorcière sans don a du coeur, et beaucoup de répondant. J'aime son caractère. C'est une jeune femme qui a vécu dans la solitude et ne la laisse plus gagner. Malgré la terreur que lui inspire son fiancé, elle combat cette émotion, car elle ne veut pas la ressentir. Car il y a quelque chose au-delà de la terreur. C'est une personne attentionnée, qui donne aux autres. Positive et pétillante, elle apporte la vie qui manque à Deimos, et c'est agréable de suivre le cheminement de ses pensées. C'est un personnage que j'ai beaucoup apprécié.

Et Deimos aussi. Lui, le Dieu de la Terreur terrifié par son propre pouvoir. En quelque sorte. On peut dire qu'il a choisi la bonne pour pimenter sa vie. C'est un homme droit et bien éduqué, qui n'est pas un bad boy, mais juste un homme tourmenté par son passé et sa trop longue existence. J'ai apprécié de le découvrir au travers du regard d'Ella, de le voir évoluer et changer, s'ouvrir, surtout. Sa carapace se fissure peu à peu, et j'ai aimé découvrir son mode de vie, ses relations compliquées avec sa famille, et surtout ses sentiments qu'il refoule.

Les sorcières et les dieux ont également des personnages intéressants et bien écrits, qui gravitent autour de notre petit couple. J'ai bien sûr mes préférences. La guerre qui oppose les deux camps n'est pas près de s'arrêter malgré ce mariage. Car au-delà de la romance, il y a la politique et les machinations de chaque camp pour obtenir la victoire, et non la paix.

En bref, j'ai adoré ce premier tome et j'ai hâte de lire les 2 suites concernant les deux sœurs d'Ella (même si j'ai encore un peu de rancoeur envers elles grrrrr !), rien que pour retrouver cet univers et, je l'espère, Ella et Deimos !

Béatrice n'obtient pas toujours ce qu'elle veut. En effet, alors qu'elle rêve d'épouser son beau duc le plus rapidement possible, leur entourage en décide autrement. Qu'à cela ne tienne, la jeune femme se trouve une occupation : une nouvelle enquête. Mais ce qui ne devait être que la quête d'un bijou se transforme en meurtre.

Et voilà Béa et Damien engagés ensemble dans une nouvelle enquête !

J'ai beaucoup apprécié ce tome. Le duc et sa belle continuent de se découvrir et de se dévoiler l'un à l'autre. La tension augmente entre eux, pour notre plus grand plaisir. On les sent aussi impatients que nous d'être enfin unis par les liens du mariage.

J'ai adoré les suivre dans cette nouvelle enquête, même si j'ai trouvé celle-ci un peu plus longue que d'habitude. En tout cas, la suite promet d'être intéressante et j'ai hâte de voir quelle nouvelle enquête va leur tomber dessus !

Un roman nécessaire et encore d'actualité malgré l'époque à laquelle il se déroule. Cette pépite est un énorme coup de cœur rédigé avec style et émotions qui nous plonge au cœur de l'hôpital de La Salpêtrière, à l'époque exclusivement réservé à l'internement de femmes considérées comme folles. Le Docteur Charcot, figure à la fois très présente et en même temps presque invisible a fait de ces femmes des bêtes de foire qu'il montre lors de son fameux Bal des Folles auquel Tout-Paris est invité.

Bien qu'il cherche à les soigner, il les expose en place public, profitant de leurs faiblesses, s'appuyant sur des femmes trop fortes, telles que Geneviève, l'intendante en cheffe qui s'occupe du dortoirs et de celles qui y vivent.

C'est au milieu de tout ça que débarque Eugénie, une bourgeoise qui voit et parle avec les défunts. Internée de force par son père, elle est bien décidée à quitter ce lieu le plus vite possible. Car en vérité, elle n'est pas folle et tout ce qu'elle voit est bien réelle.

Et j'ai adoré l'incursion du fantastique dans ce roman. Celui-ci pose de nombreuses questions, et c'est à nous de trouver les réponses. Il nous parle d'une société où le Père, la figure Paternelle au sens large, domine. Cette société dans laquelle la femme effraie et fascine a tenté d'en faire une marionnette docile. Dès qu'une fille, une sœur, une mère, ne rentre pas dans le cadre imposé, elle est considérée comme folle et envoyée à la Salpêtrière.

L'hôpital n'est pas l'enfer que l'on imagine. Certaines internées le considèrent même comme un refuge, et refuse d'en sortir. Après tout, qu'est-ce qui les attend dehors ? Les hommes les ont tant maltraités qu'elles se sentent en sécurité uniquement au milieu d'autres femmes.

Ce roman nous parle donc de féminisme et de révolte. Il nous agace et réveille notre colère face aux traitements que subissent ces femmes qui, pour la plupart, ne sont pas malades. Mais elles gênent les hommes, et pour ça, elles doivent être cachées. Et cela nous pose donc une question essentielle : lesquelles ont développé des troubles à cause de cet internement ? Car celles a qui on répète si souvent qu'elles sont folles finissent parfois par le penser.

Ces traitements, d'ailleurs, mettent aussi en colère. Ils sont violents. Ces pauvres filles rejetées par la sociétés subissent des agressions par les médecins qui tentent de les comprendre. Qui sont, en réalité, effrayés par elles. Ils sont effrayés par les femmes qui lisent, et par celles qui se révoltent. Celles qui parlent forts. Celles qui gênent. Comment être sûr, alors, que ces femmes ont vraiment des troubles ? Comment ne pas se demander si ces fameux troubles ne sont pas survenus à cause des traitements ? À cause des horreurs qu'elles ont vécu avant d'arriver ici ?

Bref, ce roman nous laisse beaucoup de questions et une pagaille d'émotions. Il nous parle de féminisme, mais pas que. Car derrière tout ça, il y a un récit. Celui pour la liberté de choix, la liberté d'être, la liberté d'exister. On y suit plusieurs personnages très différents, mais qui nous touchent chacun à leur échelle. On voit Geneviève évoluer et changer d'opinion sur celles qu'elle considère comme des folles. On voit ces folles et leur histoire nous touche également. Car la folie ne semble pas se cacher dans leur esprit, mais dans celui de ceux qui cherchent à les "guérir"...

Je crois que j'ai encore un million de choses à dire tant ce roman m'a marqué, mais j'en perds mes mots. Lisez-le !

Avec ce dernier tome, on peut dire que la boucle est bouclée. C’est la fin d’un cycle qui nous aura proposé de suivre pendant près 50 ans le clan Caskey depuis l’apparition - qu’on pourrait presque appeler « naissance » - d’Elinor.

J’ai apprécié cette saga familiale aux relents fantastiques dans laquelle on ne s’ennuie jamais. Les Caskey sont sans cesse surprenant et le style nous invite au voyage. Tout est simple, mécanique, mais sans être dénué d’émotions. On se prend au jeu, on se laisse guider par le clan jusqu’à avoir l’impression d’en faire partie. L’autorité naturelle des femmes Caskey est impressionnante, même si cette saga n’a pas été écrite dans un but féministe.

En conclusion, j’ai adoré ces 6 tomes et je quitte à regret le clan Caskey.

Que de surprises dans ce tome, et surtout la fin qui me laisse dubitative et en attente de la suite ! Le clan Caskey prospère, certes, mais cela suffira-t-il à le protéger ? La fin de la saga familiale se rapproche et je suis impatiente de savoir et de comprendre comment tout cela va se terminer.

Je suis en plus en plus amoureuse du style froid et chirurgical de Michael McDowell ! C'est facile à lire, sans perdre d'émotions, et très descriptif. Tout est simple à comprendre, malgré une histoire complexe et l'on suit l'évolution de cette famille avec grand plaisir !

La saga familiale continue, mais tout ne se passe pas comme prévu pour le clan Caskey. Même si Elinor le gère d'une main de maître, les membres ne sont pas à l'abri et les décisions de chacun influent sur leur quotidien, malgré la guerre qui, au contraire, leur rapporte gros.

J'apprécie vraiment l'incursion toujours plus prononcée du fantastique dans ce récit au style froid et incisif, très facile à lire et auquel on s'attache.

Merci Booknode pour l’envoi de ce roman. Sans ça, je ne me serais probablement jamais plongée dans ce roman, et quelle erreur ça aurait été !

J’ai dévoré ce roman. C’est simple, j’ai tout aimé, c’est une véritable pépite à mes yeux.

On y suit donc Imogen, surnommée Gemma, jeune femme riche, belle, et assurée. Cadette d’une sororité de trois, issue d’une grande famille, tout son monde semble organisé entre bals et beauté. Mais si tout ça n’était qu’une illusion ?

Car Gemma ne supporte pas la magie. Alors que sa famille a pourtant hérité d’un pouvoir des dieux, elle souffre chaque fois qu’elle entre en contact avec. Une douleur terrible qui fait d’elle la honte de sa famille. Et c’est ça qui fait que j’ai adoré ce personnage : elle n’est pas ce qu’elle paraît être.

Je me suis beaucoup identifiée à Gemma. Elle qui confond la force et la faiblesse, qui fait tout pour paraître forte, l’est sans le savoir. Elle cache au fond de son coeur la réelle souffrance qu’est le rejet de son père, la haine de ce corps qui ne supporte pas la magie, de ce que cela fait de sa personne… Gemma souffre, et c’est tout.

Et voilà pourquoi ce roman est génial : parce que Gemma évolue. Ce n’est pas un personnage figé qui s’apitoie sur son sort et que l’on a envie de secouer tout le long du roman parce qu’elle nous gave. Au contraire, elle se bat et se débat pour rester à la surface, pour sa famille et ses amis, celui qu’elle aime.

L’arrivée de Talan est un véritable tournant dans sa vie. J’ai beaucoup aimé ce personnage et ce qu’il apporte à Gemma. Il est tout ce dont on peut rêver et tout ce dont elle a besoin. C’est d’ailleurs grâce à lui que son processus de guérison commence, mais on comprend très vite que le reste vient d’elle. Gemma n’est pas une princesse en détresse dont tous les problèmes sont réglés avec l’arrivée d’un prince charmant. Il l’aide et la soutien, mais elle seule peut y arriver et c’est en cela que le message est magnifique.

D’ailleurs, Gemma est entouré par une armée de personnages que j’ai adoré, tous autant qu’ils sont ! Outre Talan et sa douceur incroyable, il y a les sœurs : Mara et Firin. Elles comptent énormément dans le récit et j’ai beaucoup aimé les voir évoluer toutes les trois, leur lien se tisser à mesure que les rancœurs ou les peurs étaient oubliées. Elles forment une famille soudée qui est si agréable à lire ! C’est rare de voir les familles aussi attachée et c’est plaisant.

Il y a également sa meilleure amie, Ilaria. Rien ne pourra jamais changer le regard qu’elle porte sur Gemma. C’est le genre de femme que l’on veut avoir dans son entourage.

Et puis, il y a les Bask. Ce clan rival à qui la famille de Gemma fait la guerre. Ils sont l’opposé, et j’ai beaucoup aimé les découvrir petit à petit.

L’histoire en elle-même nous propose quelque chose d’original et surtout pleins de rebondissements. Et je dois avouer avoir été surprise par la grande majorité d’entre eux. J’ai été transporté dans toutes les aventures de Gemma, ses réflexions et ses découvertes. C’est cela qui m’a autant accroché tout au long de ce récit. On ne s’ennuie jamais, même les moments calmes étant ponctués par les réflexions de Gemma.

Lorsqu’elle rencontre Talan, elle n’espère plus rien. Mais il lui donne le goût de la vie… et surtout, il lui propose un marché. Il sera peut-être capable de la soigner, de changer ce corps qui ne supporte pas la magie. Et si cela paraît un pitch simple, croyez-moi que de nombreuses surprises vous attendent.

Gemma sait nous tenir en haleine, et la voir évoluer est aussi gratifiant que s’il s’ agissait d’un enfant. On se réjouit de ses victoires et on pleure ses défaites.

Seul bémol : le style que je mets sur le compte de la traduction. La conjugaison au passé composé peut empêcher parfois d’être vraiment dans le récit et de le vivre à fond.

Pour autant, ce roman est un coup de coeur. Gemma est une perle rare à laquelle je me suis attachée, et la quitter me laisse un vide, une tristesse latente. J’attends la suite avec impatience.

Un troisième tome plein de surprises et encore une fois agréable à lire. J’aime beaucoup le style mécanique et détaché de l’auteur, ainsi que son univers fantastique bien construit qu’on devine petit à petit.

J’aime le mystère qui entoure encore Elinor. On comprend lentement ce qu’il se passe, mais on n’a pas tous les tenants et aboutissants, et j’adore.

J’espère que l’on aura les réponses petit à petit.

Un second tome qui nous propose de suivre les travaux de la digue... et pour le coup, j'ai trouvé que les machinations étaient encore plus intéressantes ici. Notamment ce qui tourne autour du personnage de Sister, que j'ai beaucoup apprécié.

Un roman qui m’a prise au dépourvu.
Je ne savais pas ce que j’allais lire avant de plonger dans ce roman, et je suis vraiment ravie de ce que j’ai découvert.

Dans cette saga familiale, nous suivons le clan Caskey, dirigé par Mary-Love et son beau-frère James, dans la ville d’apparence tranquille de Perdido. Cette riche famille est connu de tous en ville, et chacun sait que la matriarche peut se montrer impitoyable. Personne ne peut rien lui refuser, elle gagne chaque combat.

Mais ça, c’était avant la crue qui ravage la ville. Avant l’arrivée d’Elinor Dammert, une jeune femme mystérieuse dont le seul but semble être d’infiltrer le clan Caskey… et ça, Mary-Love ne peut pas le supporter.

J’ai beaucoup apprécié ce premier tome qui nous plante le décor et les personnages d’un univers riche et travaillé. Le clan Caskey est très bien articulé et l’on ressent sans mal les jeux de pouvoirs qui courent au sein de cette riche famille. Mary-Love est dépeinte comme une femme qui impose son point de vue et ses idées. Personne n’ose la contredire, ni son propre fils, ni son beau-frère qui devrait pourtant être celui qui dirige la famille. C’est elle qui fait la loi, et son opinion devient celle de ceux qui l’entourent. Si elle n’aime pas une personne, alors les autres non plus.

Tous les personnages qui gravitent autour, mais sans appartenir à la famille, sont également bien dépeints, et l’on sait faire la différence entre eux.

Elinor Dammert, notre élément perturbateur, s’érige comme une rebelle. Elle apporte une touche de mystère. Ses intentions nébuleuses nous amènent à nous interroger, et ces petits événements qui l’entourent nous font poser plusieurs questions : est-ce vrai ? A-t-elle des dons que l’on ignore ?

La lecture est très facile. Je suis tout de suite rentrée dans l’histoire, grâce à un style froid et presque mécanique. L’auteur nous énoncent des faits, on croirait presque qu’il n’y a pas d’émotions, et pourtant, on s’attache aux personnages. Petit à petit, on les comprend et on les suit dans ce récit fantastique en cherchant à comprendre où l’on va aller.

Mais le vrai mystère c’est : qui est Elinor Dammert et que veut-elle réellement ?

Un premier tome qui m’a conquise et j’ai hâte de connaître la suite !

Salut Booksta ! Aujourd’hui, on parle des « Dragons de Paragon » Tome 1 : Gabriel Blackemore, traduit en français chez Alter Real Editions.

Un roman que j'ai dévoré en quelques jours !

Les dragons sont vraiment mal exploités dans l'urban fantasy, mais c'était sans compter sur Genevieve Jack pour relever le niveau. Cette saga, c'est totalement mon style de lecture, et c'est d'une originalité folle !

Au cœur de la Nouvelle-Orléans, Gabriel Blackemore lutte pour trouver un remède à la malédiction qui pèse sur lui. La sorcière vaudou qui l'a ensorcelé l'estime assez sot revenir la voir et lui donner ce qu'elle souhaite. Mais Gabriel a une dernière chance... et elle s'appelle Raven ! Celle-ci ne le sait pas encore, mais l'homme mystérieux qui se présente dans sa chambre d'hôpital en pleine nuit, n'est pas la Mort, comme elle l'espérait, mais son sauveur. Celui qui lui permettra de survivre au cancer qui la tue... si elle-même le sauve ensuite.

Déjà, le fait que le roman se déroule à la Nouvelle-Orléans me parle énormément. Si vous me suivez, vous n’êtes pas sans savoir que j’ai moi-même un roman qui se déroule dans cette ville… mais il est tellement loin du roman de Genevieve Jack ! Car la capitale du vaudou est presque un personnage à part entière dans ce roman, tant elle prend de la place dans le récit. Tout ce qui s’y déroule, que ce soit les fêtes ou simplement les lieux visités par nos personnages lui donne une dimension réelle.

Les personnages, d’ailleurs, sont attachants et biens écrits. Gabriel et Raven ne tombent pas dans le clichés de l’alpha qui sauve l’oméga et c’est tout, bien au contraire. Il s’avère finalement que si Gabriel est le dernier espoir de Raven, c’est réciproque ! Et celle-ci pourrait même s’avérer plus puissante que lui. On donne la part belle à notre héroïne dans cette histoire, qui s’émancipe petit à petit. Elle revendique sa liberté après avoir été enfermée dans son propre corps par le cancer, et elle revendique également Gabriel. Le “tu es à moi” avec lequel j’ai parfois du mal va dans les deux sens ici.

Et Gabriel, ce vieux dragon de 300 ans, se montre bourru et sensible. Il a vécu plusieurs tragédies qui l’ont poussées à se renfermer, mais aux côtés de Raven, il retrouve une part d’humanité. Elle le complète, elle est son tout, et il n’aurait jamais pu trouver meilleure alliée contre la sorcière vaudou.

J’ai d’ailleurs aimé cette antagoniste originale qui, même si elle n’est pas souvent physiquement mise en scène, est omniprésente. C’est l’épée de Damoclès et cela se ressent.

Vous l’aurez compris, c’est un roman que j’ai adoré, et j’ai hâte de découvrir les tomes suivants. Car Gabriel n’est pas seul… il a des frères et une sœur, et ceux-ci ont droit, également, à leur tome !

J’adore les histoires qui se passent dans une école de magie ! C’est une trope qui me parle énormément en tant que fan d’Harry Potter. Alors j’étais ravie de plonger dans « Light & Shadow ». Mais rapidement, j’ai eu du mal.

Le début est un peu long à se mettre en place, avec une présentation de l’univers et des deux écoles qui ne m’a pas paru naturelle. Ça aurait pu être intéressant de découvrir tout ça en même temps que Kali, mais non.

D’ailleurs, tout au long du roman, on alterne entre deux points de vue : celui de Kali qui découvre ce monde, et celui de Jonah, le recruteur. J’ai plus apprécié celui de Kali, même si j’ai énormément de mal avec son caractère toujours en colère et bougon qui ne semble pas vraiment évoluer.

J’ai également eu du mal à apprécier la relation entre Jonah et Kali qui semble tomber comme un cheveux sur la soupe. Ça a été très brouillon pour moi, pas toujours bien amené et sans cesse à hésiter. Ça tournait un peu en rond. On est vraiment sur le cliché des personnages qui sont attirés l’un par l’autre au premier regard. Même s’il y a une explication, ça a été difficile de s’attacher à leur relation.

J’ai bien aimé que le roman se passe en France, ça change. C’est un bon point. Et pour en rajouter un autre, le twist final est top et inattendu ! Je ne sais pas encore si ça va me décider à lire la suite, mais ça se réfléchit en tout cas.

En conclusion, un roman en demi-teinte, un peu trop brouillon, mais qui a de bonnes idées.

Une suite qui continue semble-t-il de poser les bases d’un univers riche. Marie n’a toujours pas pris sa décision et je trouve que cela traîne un peu en longueur, mais on peut la comprendre. J’ai beaucoup aimé la dernière partie du roman !

Est-ce une surprise si je dis que j'ai adoré ce tome ? Clairement, non. Béatrice Hyde-Clare continue de me captiver à chaque nouvelle enquête, et celle-ci est on ne peut plus personnelle.

Béa enquête sur la mort de ses parents. Et si l'accident n'en était pas un ? Après tout ce qu'elle a traversé, on pourrait souhaiter à Béatrice de simplement être heureuse dans sa relation avec le duc, mais non. Elle a besoin de se changer les idées, et quoi de mieux qu'un bon mystère pour cela ? Même si celui-ci risque de la pousser dans ses retranchements.

J'aime toujours autant ce personnage qui continue de se dévoiler et d'évoluer tome après tome. On peut facilement s'identifier à elle, à son physique banal et sa personnalité considérée comme effacée. En réalité, elle n'est rien de tout ça. Comme nous tous, elle possède de nombreuses facettes.

J'ai trouvé que ce tome changeait un peu des précédents et de la façon dont l'enquête est menée. Béatrice utilise les mêmes stratagèmes, mais à des niveaux différents. De plus, on parle d'égalité homme-femme et dans les relations, et ça nous donne une autre vision de cette société anglaise qui cherche déjà à s'émanciper de la monarchie et de la misogynie. De plus, nous sommes en empathie totale avec Béatrice qui a enfin l'occasion d'en apprendre plus sur ses parents.

Mon seul regret, c'est qu'on ne voit pas beaucoup le duc... mais pour une bonne raison ! Et j'ai adoré cette raison. Je ne veux pas vous spoiler, mais je peux vous dire que ça change du mec qui coure après la fille !

A quand la suite en français ?

Il m'a fallut un peu plus de temps pour terminer ces deux tomes là, et pour cause, Colin et Pénélope avaient déjà remporté mon cœur ! De plus, la fin du tome 4 nous enlevait ce petit quelque chose qui rendait l'histoire croustillante.

Spoiler(cliquez pour révéler)

Après tout, comment faire maintenant que Lady Whistledown n'est plus là ?

Mais parlons plus en détails de chacun de ces tomes.

Sur les deux, j'ai préféré le tome sur Éloïse. C'est un personnage très intéressant et très moderne. Sans prévenir qui que ce soit, elle s'enfuit pour rencontrer l'homme avec qui elle correspond depuis plusieurs mois. Eh oui, même avant internet, certaines personnes se rencontraient déjà par correspondance ! Bon, Éloïse a la chance de ne pas tomber sur un psychopathe... mais sur l'amour de sa vie. Même si ce n'est pas évident de s'en rendre compte.

Leur relation se créé vraiment doucement, et on se demande bien comment ils vont faire pour réussir à surmonter tous les obstacles qui les attendent. D'ailleurs, le clan Bridgerton au grand complet n'est pas ravi que leur sœur ait fui sans les aviser ! On découvre dans ce tome une Éloïse toujours aussi vindicative, mais aussi très douce et proche des enfants. Quant à Sir Crane, derrière ses airs bourrus et inadapté à la société se cache un homme bon et maladroit. Il aime ses fleurs autant que sa famille, même s'il sort mieux avec les premières qu'avec les deuxième !

Le tome 6 nous propose une nouvelle romance également. Fransceca vivait le parfait amour avec son mari... jusqu'à ce qu'il trépasse. Dès lors, ce tome nous proposes un chemin vers la reconstruction et l'acceptation de son statut de veuve, mais aussi de jeune femme qui a encore la vie devant elle. Le sujet est traité avec délicatesse, mais la fin m'a paru incroyablement longue. J'ai d'ailleurs eu énormément de mal à accepter le personnage de Michael. Je vraiment désolée pour lui, mais je n'avais aucune empathie pour ce qu'il vivait car ses actes me répugnaient vraiment.

En revanche, je ne peux pas retirer à Julia Quinn le renouvellement de chaque romance. La structure change à chaque tome, et j'ai l'impression que la série est en réalité une invitation au voyage à travers les sous-genres de la romance. Mais ça, je crois que je vous en parlerai quand j'aurais terminé la saga !

Je peux assurer sans l'ombre d'un doute (sous réserve de la lecture des tomes suivants, évidemment), que le quatrième tome est mon préféré. Il faut dire que je m'en doutais un peu. Chacune des apparitions de Colin lui a permis de gagner mon cœur dans les tomes précédents, et celui centré sur lui n'a fait que renforcer cet amour !

Mais chaque chose en son temps ! Le troisième tome centré sur Benedict nous propose une enquête. Une inconnue masquée paraît à un bal et ravit le cœur de Benedict. Il met alors tout en œuvre pour la retrouver. Je dois avouer que j'ai apprécié ce tome et sa romance à la Cendrillon. J'ai aimé l'enquête, mais surtout que l'histoire se déroule sur plusieurs années. Cela me rappelle un peu les romans de Jane Austen, et notamment "Orgueil et préjugé". Tout ne se déroule pas sur un laps de temps très court !

En revanche, j'ai été moins conquise par les personnages. Sophie m'a énormément peiné, tant par son statut de bâtarde, servante esclave pour le compte des autres, mais aussi parce qu'elle méritait mieux. Benedict, quant à lui, m'a surtout agacé.

Alors que Colin et Penelope... Ah ! Le quatrième tome est devenu mon préféré. Colin est un personnage adorable et attachant. Comme tous les Bridgerton, il est loyal à sa famille, gentil et charmeur, mais surtout attentionné. La romance se fait sur plusieurs années et découle d'une longue amitié entre les deux personnages. J'ai aimé Colin, son charme ravageur, son humour et sa douceur. Mais j'ai encore plus apprécié Pénélope. Je me suis énormément reconnue en elle, dans son rapport à elle-même, à son corps, aux petits secrets qu'elle cache... Je me suis retrouvée en elle et ça m'a touché bien plus que je ne l'imaginais. Ces deux-là ont des failles, mais ensemble, ils sont plus forts que tout. Ils se complètent parfaitement et j'ai adoré les suivre.

Cela faisait un moment que je traversais une panne de lecture, et j'ai décidé de commencer la saga des Bridgerton. Comme beaucoup, je suppose, j'ai d'abord découvert la série, et j'ai donc plongé dans le roman ensuite.

Il y a d'énormes différences entre les deux médias, et je ne suis pas là pour en faire l'étalage. Je vais me concentrer sur le roman, qui véhicule parfois des valeurs bancales et des messages qu'il faut prendre avec des pincettes. Cette saga s'adresse clairement à un public averti qui sait faire la part des choses entre le fictionnel et la réalité, entre ce qui est acceptable dans un roman et ce qui ne l'est pas en vrai.

Daphné et Simon ont su me conquérir. Touchant, chacun à leur manière, j'ai apprécié de les voir évoluer côte à côte, et développer cette relation étrange. J'aime la naïveté de Daphné qui, sans avoir un esprit trop acéré, sait pourtant se montrer impertinente et pleine d'intelligence quand il s'agit de ses émotions. Simon, de son côté, est vulnérable derrière sa carapace que l'autrice nous fait très vite percer. C'est pour cela qu'on veut le meilleur pour lui.

Kate et Anthony forment un couple bien différent. J'ai trouvé les deux romances différentes, car entre des personnages différents, et je pense que la force de Julia Quinn réside dans sa façon de nous créer tout un panel de personnages hétéroclite. C'est agréable de lire deux tomes à suivre et de s'attacher de manière vraiment différentes aux personnages. Je me suis énormément retrouvée dans Kate, dans son fonctionnement et ses réactions. Ce qui me rebutait aux premiers abords m'a par la suite touchée, quand j'ai compris qu'elle m'énerverait car je suis pareille. Quant à Anthony, les démons qui le tourmentent lui offrent une sensibilité délicate et touchante. Il prend soin de sa famille et les scènes où il se trouve avec elle le rendent encore plus attachant.

J'ai apprécié la lecture de ces deux tomes, que j'ai dévoré en quelques jours, et j'ai hâte de pouvoir lire la suite !

Je ne pensais pas un jour parler d'un livre sur la chasse... mais tout arrive ! Je ne suis pas chasseuse, juste passionnée du chien, et c'est exactement ce dont parle ce bouquin : de chien. De chien de vénerie, très précisément.

Dès le départ, Henry Séchet transpire d'amour pour ses chiens. La passion qu'il leur porte est tangible tout au long de ce qui devient à la fois un manuel pour s'occuper de son chien en vénerie, et en même temps un récit de la vie de ses chiens. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, ils sont très bien traités !

L'auteur est humble. Il ne prétend pas avoir plus de connaissances que les observations qu'il peut faire tout au long de ses journées passées avec ses chiens. Nul doute qu'il les aime, et il est d'ailleurs capable de citer les noms de chacun d'entre eux, ce qui rend les anecdotes encore plus savoureuses. Il aime positivement les chiens, et cela se voit. C'est un fin connaisseur de cette espèce qui nous propose ce qui ressemble presque à un traité sur le chien de vénerie.

On y retrouve en effet à la fois la réglementation nécessaire qui entoure la construction d'un chenil et sa tenue, le nombre de chien dans la meute, l'élevage... mais également les métiers qui entourent cette vie qui ne s'arrête pas en dehors de la période de chasse. L'auteur nous dépeint d'ailleurs cette existence qui est bien plus longue en dehors de la chasse qu'en période.

On découvre le portrait du « meilleur ami de l'homme », sous toutes ses facettes. Son histoire et sa biologie y sont dépeints, ainsi que son caractère. Au fil des mots, on sent la passion qui étreint Henry Séchet pour cet animal. Son respect transparait dans les lignes, un respect tant pour le chien que pour les hommes qui s'en occupent si bien, ses amis veneurs, et les équipages avec lesquels il chasse.

Car on parle bien de vénerie, et ce livre nous en apprend donc énormément sur ce qu'elle est, ce qu'elle représente pour le chien, mais également sa diversité de fonctionnement. Chaque équipage est différent, mais se retrouve parfois ensemble pour chasser.

Ce livre s'adresse donc aussi aux néophytes qui peuvent découvrir tout un monde nouveau et bienveillant pour les animaux, quoi qu'on puisse en penser. On y découvre tout un univers, mais on y découvre surtout le chien, décrit et dépeint par un passionné.

Dévorée en 2h, cette autobiographie nous raconte la passion d’une jeune femme dans un milieu profondément marqué par la misogynie : le jeu vidéo. A notre époque où les femmes sont encore stigmatisées et moquées par rapport à leur sexe, c’est un bouquin important.

Kayane nous relate son parcours tumultueux, depuis l’âge de 9 ans, et la manière dont elle a acquis sa liberté et ses titres de noblesse dans ce milieux.

C’est un livre qui se lit vite, on se laisse emporter par la passion de son autrice pour le jeu vidéo et les sports de combats, pour l’e-sport précisément. On admire sa force mentale, sa détermination et la confiance en elle qui lui a permis de clouer le bec de plus d’un homme. On vit avec elle, car elle raconte avec des mots simples, ses premiers pas face à la misogynie, son incompréhension, puis les blessures qui découlent des trahisons, mais également ses victoires, ses joies, sa liberté chèrement acquise !

Bref, c’est un livre qui me paraît important pour le jeu vidéo, pour les femmes, et pour notre société en générale qui tend à devenir de plus en plus sexiste… Merci à Kayane pour sa sincérité sur son parcours, son naturel, et son authenticité.

L’histoire de Bloom et Liam ne laisse pas indemne, c’est certain.

Elle, jeune femme au début de sa vie, est brutalement arrachée à sa famille et achetée par un milliardaire.

Lui, tatoueur qui a déjà tout perdu une fois, survit tant bien que mal du haut de son phare.

Elle ne voulait pas être tatouée, il n’aurait pas dû la marquer.

« Bloom » c’est l’histoire d’une rencontre qui n’aurait jamais dû avoir lieu, mais qui a été forcée par le destin. C’est un amour entre deux écorchés vifs qui mettront du temps avant de comprendre ce qu’ils ressentent.

J’ai été touchée par Bloom, sa douceur et sa résilience m’ont beaucoup impressionnée. J’ai cependant parfois eu du mal à croire à ses traumatismes, tant elle est forte et se relève de tout. Liam qui n’a rien d’un bad boy, est un personnage travaillé. On sent que sa vie est mécanique, qu’il existe et c’est tout.

J’ai également trouvé tous les personnages qui entourent ce duo très touchants et réalistes. Chacun a sa personnalité, sa manière d’être, et ce petit truc en plus qui fait qu’on l’aime… ou non.

C’est un roman complet qui s’offre à nous, avec un univers travaillé autour de ces personnages, et qui ne laisse aucune intrigue sans fin. On obtient finalement les réponses à tout, et c’est agréable de voir que l’autrice a été au bout des choses avec Bloom et Liam.

J’ai apprécié la lecture de ce roman parfois dur, mais qui, a mon sens, se montre peut-être un peu léger sur certains sujets où survol le traumatisme qu’ils ont pu causer chez l’héroïne. J’ai bien conscience qu’on ne réagit pas tous pareil, mais ça m’a semblé un peu oublié parfois, comme si on passait trop vite dessus.

Attention en revanche, ce roman n’est pas à mettre entres toutes les mains car il traite de sujets sensibles. J’ai cependant apprécié ma lecture et dévoré très rapidement ce roman !

Alors... je n'ai absolument aucune idée de par où commencer ! Je peux juste dire que j'ai un immense coup de cœur pour ce roman que j'ai eu du mal à lâcher.

Bri et Raul m'ont entraîné dans leur vie sans me demander mon avis. Ils m'ont bousculé, littéralement. Je suis passée par toutes les émotions, attendant à chaque page que le destin leur permette de se rejoindre, de découvrir la vérité, de vivre enfin leur amour.

Mais pour ça, il y a des étapes. Bri m'a énormément touchée. Entre la mort de son mari et le harcèlement subi par son fils, cette battante a toujours su se relever. Raul, lui, est un personnage un peu plus classique, avec son ex-femme, son plan cul, et son fils. J'ai tout de même réussi à m'attacher à lui grâce à ses petits défauts et ses relations avec son fils et l'étudiante qu'il héberge. C'est un type bien.

Évidemment, d'autres personnages tournent autour d'eux. Les voisines de Bri sont excellentes, et son fils, qui a dû grandir trop vite, m'a interpellé. Son nouvel ami, Peter, le fils de Raul, est plus discret, mais un soutien indéfectible. Il aide Thomas dans sa reconstruction, et ça fait du bien de les voir évoluer ensemble.

Et que dire du chat ? Étant moi-même propriétaire d'un félin, j'avoue que je n'aurais pas eu la patience de Bri en sachant qu'il découchait. Son petit jeu, avec les mots accrochés à son collier, m'ont perturbé. Je lui ai mentalement hurlé plus d'une fois de garder son chat à la maison si elle était tant vexée qu'il aille dans une autre famille. En tout cas, c'est ce que j'aurais fait à sa place. Et c'est l'histoire autour du chat, cet échange de petit mot sur son collier qui a déterminé mon avis sur ce roman.

Je n'aimais pas ça. Clairement, je n'aimais pas cette intrigue. Elle me frustrait. Et finalement, c'est elle qui a fait passer ce roman de « génial » à « coup de cœur ».

Les thèmes abordés sont parfois durs. On y évoque la perte d'un être cher, le harcèlement, la solitude... mais le tout est saupoudré par la magie de Noël qui rend ce bouquin exceptionnel. Les personnages sont bien travaillés et prennent le temps d'évoluer à leur rythme. L'autrice nous amène tranquillement vers un final où toutes les vérités et les situations se recoupent, où tout est dévoilé, et ça fait du bien. Je suis passée par de nombreuses émotions au fil de ma lecture, et j'ai adoré ça.

Ce premier tome nous emmène dans une petite ville française, là où rien n'est censé arriver... enfin, normalement. Marie, étudiante en psychologie, tente de se remettre de la mort de son frère jumeau, survenu 10 ans plus tôt dans des conditions étranges. Les cauchemars la hantent, sa mère est en dépression, et le village préfère esquiver les questions concernant cet événement.

Jusqu'au jour où son voisin décède. À cet instant exact, un voile se lève, et le monde se pare de couleurs jusqu'alors terne. Soudain, sa mère sort de dépression, les gens sont disposés à se souvenir de son frère, et Marie voit des auras autour des gens. Rien de rassurant... Et l'étrange attraction qu'elle ressent pour Tristan, le fils du voisin décédé, n'arrange pas ses affaires !

J'ai apprécié ma lecture et passé un bon moment dans les pensées de Marie. Les choses prennent leur temps pour se mettre en place, et les révélations (un peu attendues parfois, certes), ne surviennent vraiment qu'à la fin. Ce premier tome a vocation à poser les bases d'un univers riches, et ça promet pour les tomes suivants, que j'ai très envie de découvrir également.

Marie est un personnage assez atypique dans sa personnalité, en grand manque de confiance en elle, et se questionnant sans cesse sur sa santé mentale. On la suite donc avec appréhension, désireux de l'aider dans son cheminement intérieur et dans son deuil. Je dois cependant avouer avoir eu envie de lui mettre des gifles plus d'une fois lorsqu'elle passait l'éponge trop rapidement sur le comportement de Tristan. Oh, meuf, tu te rends compte de ce que tu pardonnes là ? Trop vite, à mon goût.

Les personnages secondaires sont intéressants et bien construits, même ceux que l'on ne voit pas souvent. Il y en a quelques uns qui semblent être un peu "fonction", mais j'espère qu'on les reverra dans la suite pour démentir ça !

Si vous aimez la magie, le mystère, et la tension amoureuse, plongez dans ce roman !

Ce roman nous entraîne dans un monde où se mêlent magie et monde parallèle. Tout commence quand Zoé, journaliste en herbe (ou plutôt pigiste), entend parler d'une étrange inconnue recueillie à l'hôpital où travaille sa sœur. Et les mystères, Zoé adore ! Alors quand en plus, elle y croire un inconnu entouré d'une aura sombre, elle n'a plus qu'une idée en tête : élucider ce mystère !

Liam, lui, rejette tout ce qu'il est. Il rejette sa famille, et surtout son père, mais également son héritage. Il navigue dans des eaux tortueuses, tentant de mener une vie tranquille. Donc quand une journaliste bien déterminée à mettre son nez dans ses affaires débarque, il doit la neutraliser. Et la tâche s'annonce ardue.

J'ai beaucoup aimé ce roman. On y découvre deux personnages à l'opposé l'un de l'autre, mais qui se complète parfaitement. Zoé et sa passion pour le jaune s'accordent avec le sombre Liam. L'histoire se met en place doucement. Nous sommes face à un roman qui prend son temps. Le décors se plante à son rythme, et les deux personnages se tournent autour un bon moment avant d'oser franchir le pas. Car il y a des démons qui les entoure et il faut les vaincre pour avancer.

J'avoue avoir été refroidie par la tension sexuelle persistante tout au long du roman. Ils ne se connaissent pas, mais se désirent ardemment à chaque page, on y fait mention. C'était peut-être un poil trop lourd pour moi, trop répétitif. Genre, on a compris que vous avez envie de coucher ensemble, c'est bon, stop ! Y a des problèmes plus urgents là !

Mis à part ce point, j'ai apprécié ma lecture, et je dois avouer que les personnages sont bien écrits, et que l'histoire est bien menée. Chacun de leur côté, Zoé et Liam peuvent compter sur un entourage éclectique. Elle a sa jumelle, Inès, infirmière prête à tout pour elle. Lui a son meilleur ami, mais aussi sa famille, même s'il la rejette. Ce ne sont pas des personnages fonctions, mais de vrais intérêts pour le récit, mentionné à plus d'un titre et naturellement.

J'ai été séduite par ce roman, notamment par Zoé (j'aime le jaune !) et son impertinence, son entêtement et sa détermination. C'est un personnage plaisant à suivre.

Le roman se raconte à deux voix. On oscille donc entre les deux points de vue, et cela nous permet de suivre chacun des deux personnages, de plonger au plus près de leur psyché pour vraiment nous rendre compte que leur différence est ce qui les rapproche.

C'est une lecture que j'ai apprécié, et qui me donne presque envie d'avoir une suite pour retrouver Liam et Zoé, mais aussi pour les accompagner dans la suite de leur aventure.

Abby Cooper est la touche de magie parfaite des enquêtes policières !

J’ai découvert le cosy crime récemment, avec une autre saga, et j’ai décidé de continuer dans la lignée… mais un autre genre ! Et je ne suis pas déçue !

Abby Cooper est médium. Alors quand une de ses clientes décède, elle se senti investie du devoir de trouver le coupable. Et c’est cela qui va la pousser avec l’inspecteur Dutch, un flic aussi sceptique que séduisant…

J’ai adoré ce roman et j’attends la suite avec impatience ! La manière dont est traitée la médiumnité est douce et réaliste. Cela se fait vraiment de façon intuitive pour Abby et c’est très bien raconté. On sent que c’est naturel pour elle, mais qu’il y a des sceptiques. Nous ne sommes pas dans un monde où la magie et les créatures existent. C’est donc à la fois une anomalie et quelque chose de très normal, au moins pour Abby.

Nous suivons donc cette jeune femme au travers d’une enquête périlleuse, entre meurtre et… romance ? Eh oui, car Dutch se tient en embuscade pour séduire notre héroïne ! Nous sommes indéniablement sur un slow-burn agréable à lire et bien mené. Les deux se tournent autour, entre tension, secrets et attirance.

Leur romance se construit délicatement, par petites touches à mesure qu’ils résolvent cette enquête et se rendent compte qu’ils ont besoin l’un de l’autre.

Et bien sûr, il y a les personnages secondaires. Abby peut compter sur Cat, sa sœur au caractère bien trempé, tandis que Dutch a Milo, son partenaire plein d’humour. Ce ne sont évidemment pas les seuls, et ce sont tous ces personnages qui apportent de la consistance à cet univers.

J’ai hâte de retrouver Abby pour la suite de ses aventures, car j’ai vraiment accroché à son caractère, sa personnalité et son talent !

Comment c’est possible d’écrire ça ?

Bon, reprenons depuis le début. J’étais plutôt intriguée par le personnage qu’on nous présente à l’origine. Cet homme bien installé dans sa vie et qui n’en attend plus rien avait quelque chose d’intrigant. Pourtant, j’ai eu du mal à accrocher.

Tout me paraissait trop lisse. Superficiel. Les personnages sont tous pareils, le style est trop simpliste pour qu’on s’identifie ou s’attache aux personnages, et l’histoire va parfois bien trop vite.

Alors bon, je pensais mettre un avis « Sympa mais sans plus », dans la liste « j’ai lu aussi », mais il y a cette scène qui a tout fait basculer.

TW viol

Spoiler(cliquez pour révéler)

Dans une ses vies antérieures, le personnage viol son épouse. L’acte n’est jamais nommé. La femme reste à ses côtés et lui… il s’en veut, mais ça ne fait pas réel. Son geste passe pour normal, car il a des pulsions et besoins de les assouvir. PARDON ??

Le pire ? Il revient à lui, s’en veut, et un ange, soit un être DIVIN, l’excuse ! C’est du passé ! Et même la femme qui a été violee dans cette vie antérieure et le soutien dans celle actuelle ne lui en veut pas. Mais on est où ?? Comment c’est possible de banaliser le viol de la sorte en sachant que des jeunes vont lire ça ?

Pas aimé, je recommande pas. Ne lisez pas. Ne partagez pas ce message.

J'ai été ravie de retrouver Teagan et Eléna. En effet, les quitter m'avait donné l'impression qu'il manquait encore un bout de leur histoire, et pour cause, c'était le cas !

Leurs tourments ne sont pas encore terminés, mais ce dernier tome leur permet d'évoluer dans le bon sens. On voit vraiment la manière dont ils s'affirment, chacun de leur côté, et ensemble dans leur amour. J'ai été contente de constater que leur romance ne se disloque pas. Ils continuent de marcher côte à côte, s'éloignent pour mieux se retrouver. J'ai adoré !