Ceux qui traversent la mer reviennent toujours à pied
Auteur
- Marine Veith (Écrivain)
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Classement en biblio - 6 lecteurs
extrait
Exaucée. Plus je la regardais, plus je trouvais qu'elle le portait bien son prénom. Exaucée, c'était parfait pour elle. Même abattue, même affalée sur la banquette, elle avait tout d'un vœu, d'un truc qu'on doit voir avant de mourir. Elle était surnaturelle et incontrôlée. Une obstination, une persévérance.
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Une lecture assez décevante.
Malgré sa brièveté, le roman n'a pas du tout réussi à m'emporter. Pourtant, il y a beaucoup d'action et de rebondissements, mais je n'ai pas forcément accroché à la trame un peu trop simple.
Je ne me suis pas non plu attachée aux personnages. Julien est très niais et Exaucée, un peu trop clichée avec une histoire personnelle trop peu exploitée. Quand à Bardu, ce personnage qui paraissait haut en couleurs, il paraît en fait très effacé.
Cependant, le roman aborde des thématiques assez intéressantes comme la pollution ou encore l'accueil des migrants. Dommage donc que le reste ne soit pas à la hauteur...
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Une assez bonne lecture, tout en rebondissements et en situations plus loufoques les unes que les autres. Alors même si certaines choses sont prévisibles (le moment où Spoiler(cliquez pour révéler)la mafia arrive d'un coté, le Russe de l'autre, et la douane par derrière,Edmond et Exaucée, ou une happy end d'une certaine manière, etc) l'ensemble reste complètement extravagant et on ne sait (presque) jamais ce qu'il va arriver d'un chapitre à l'autre.
Les personnages sont attachants, et même si le personnage d'Exaucée est un peu caricatural, on ne tombe jamais dans l'apitoiement du sort des migrants, c'est finalement assez pudique (son histoire nous est contée en à peine un paragraphe et elle n'en reparle pas vraiment durant la suite de l'histoire). Elle est tournée vers l'avenir en vivant à fond le présent, ce qui en fait un personnage intéressant que j'ai bien aimé.
En somme je crois que je ne m'attendais pas à une histoire aussi mouvementée, mais j'ai quand même apprécié :)
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Un roman qui navigue entre deux eaux, entre ses personnages loufoques (et souvent attachants) et la dureté du monde qu’ils traversent. On passe d’une scène de bain de minuit avec des nudistes bobo ex-Parisiens au meurtre d’un trafiquant de drogue, comme un grand huit émotionnel à l’image de la vie (en encore plus marqué). Les personnages sont contrastés, pas « d’apitoiement supérieur » sur le sort des migrants, mais un cri de colère et de dégoût porté par Exaucée : les gens savent et ne font rien. Et malgré tout, derrière toute cette horreur et ce monde en différentes teintes de gris, il y a ce message d’espoir porté par ces cabossés de la vie. Et pour conclure, l’écriture est belle, parfois rude et souvent poétique.
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Date de sortie
Ceux qui traversent la mer reviennent toujours à pied
- France : 2020-06-10 (Français)
Activité récente
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- 95ème Collection Exprim' aux Éditions Sarbacane (3 participants)
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Résumé
Bardu, c’est un peu le papi misanthrope qui commence à ressentir la solitude.
Un jour, il prend Julien en stop. Julien a 18 ans, il est orphelin et ne sait pas où aller. Bardu lui propose de l’accompagner sur le Meursault, un voilier sur lequel il transporte du cannabis, « sans consommer, c’est dégueulasse ».
Mais pendant une escale, une clandestine à la chevelure aussi explosive que son prénom, Exaucée, va contrarier tous leurs plans.
Exaucée est congolaise, elle n’a que sa vie, qu’elle veut vivre en France : elle les oblige à quitter la Sicile sans payer leur bakchich aux mafias. Ils s’engagent alors dans une course à la vie ponctuée de rencontres loufoques et inquiétantes…
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