Commentaires de livres faits par Donatella54
Extraits de livres par Donatella54
Commentaires de livres appréciés par Donatella54
Extraits de livres appréciés par Donatella54
- Exactement, rigola t'elle.
-Tu es incroyable, conclus-je en secouant le menton.
Je ne vois rien de fou là-dedans. Socialement inacceptable certainement, mais pas fou.
Un murmure nerveux a parcouru l'assistance.
- Si vous connaissez la réponse, n'hésitez pas à la donner. Prêts ? Dans quelles circonstances est-il acceptable de poser la main sur moi sans ma permission ?
Je les ai dévisagés, impassible. J'en mettais un seul au défi de rire. Ils ont échangés des regards et seul Hale a eu le courage de répondre.
- Aucune.
- Exact.Vous feriez bien de vos en souvenir. Jack Ranger s'en est tiré à bon compte, il n'a eu droit qu'à un coup de poing de mon frère et une éviction honteuse. Si l'un d'entre vous lève la main sur moi sans mon consentement, il sera fouetté, voire pire. Compris?
La pièce était silencieuse.
- Je prends ça comme un assentiment.
Je t'aime, ma puce. Au-delà de ce que les mots peuvent exprimer. Je pourrais peut-être peindre mon amour, mais une toile ne rentrerait pas dans cette enveloppe.
De toute façon je t'aime au-delà de la peinture, au-delà de la musique, au-delà des mots. Et j'espère que tu sentiras toujours cet amour, même quand je ne serai plus à tes côtés.
Ton papa qui t'aime.
- Comment ça?
- Eh bien, pour avoir besoin d'écouter une musique aussi violente, il faut que tu sois sacrément en pétard au fond de toi, sinon elle n'aurait aucun écho, tu n'entendrais que ce que c'est réellement : du bruit.
[...]
C'était une question qu'il se posait souvent. Son amour adolescent immodéré pour cette musique puissante, sombre, parfois agressive ou mélancolique, n'avait jamais cessé d'interroger l'adulte qu'il était devenu, car cette passion ne s'était pas ventilée à mesure que sa personnalité s'affirmait. Au contraire, il en savourait désormais les subtilités, la technique, la profondeur.
- Pour tout vous dire, oui. Je surveille la banque en face pour un hold-up.
La fille éclata de rire.
- Si c'était le cas, vous ne me le diriez pas.
- Pourquoi ?
- Parce que ces choses-là, on ne les dit pas, c'est tout.
- Vous ne me croyez pas?
- Pas le moins du monde.
- Donc, si j'étais vraiment un gangster, la meilleure façon de surveiller cette banque serait alors de vous le dire. Votre incrédulité ôterait vos soupçons et diminuerait mon niveau de risque.
- Ouh! C'est compliqué ! Vous devez être psy ou un truc comme ça, vous.
- Non, je suis juste un peu philosophe, répondis-je.
Zobrist s'approcha encore, comme s'il voulait murmurer à l'oreille de l'être cher à son cœur.
"Mon amour, mon ange. Tu es mon absolution, le pourfendeur de mes vives, le porte-drapeau de ma vertu, le bâton de mon salut. Tu es l'être fidèle et sans fards à mon côté qui m'a aidé à traverser les abysses, et qui m'a donné la force d'accomplir mon œuvre."
Sinskey eu un haut le cœur.
"Mon amour, continua le scientifique d'une voix triste, amplifiée par l'écho de la caverne, tu es mon inspiration et mon guide, mon Virgile et ma Béatrice réunis, et mon chef-d'œuvre est aussi le tien. Si toi et moi, tels des amants maudits, ne nous touchons plus jamais, je pars en paix, sachant que l'avenir repose entre tes tendres mains. Mon œuvre ici-bas est achevée. L'heure a sonné. Il est temps pour moi de rejoindre les cieux...et revoir les étoiles".