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Commentaires de livres faits par L_Ame_Fantasy

Extraits de livres par L_Ame_Fantasy

Commentaires de livres appréciés par L_Ame_Fantasy

Extraits de livres appréciés par L_Ame_Fantasy

Un véritable joyau, à l’instar de la poésie de l’écriture de son autrice et son maniement des mots et des émotions. Vous connaissez mon amour pour les livres d’Elodie, comme le premier jour où j’ai lu sa première duologie mais je suis toujours subjuguée. Cœurs glacés est un hymne à la libération de soi, à la confiance, à l’amitié, à l’amour et au combat contre l’intolérance.
Ce livre m’a littéralement transporté et bien qu’on penserait qu’il pourrait s’agir d’un livre uniquement romantique, non il n’y a pas que cela. Il est bien plus. Quand un jeune patineur ne croit plus en lui et est poursuivi par ses démons, se cache derrière lui un entraîneur qui va le révéler. De toutes les manières. Voilà la danse d’Hoshi, l’étoile et d’Hélios, « son nuage », qui feront pâlir ce cher soleil.
Leur relation est explosive, intense comme leurs personnalités.
J’ai adoré Hoshi, sa candeur, j’ai souffert par ses combats intérieurs. Mais j’ai encore plus aimé Hélios. Le sombre Hélios, qui au contraire de son nom, est l’ombre d’Hoshi. Mais il est aussi son pilier, celui qui croit le plus en lui et celui qui se révèle le plus selon moi.
Je ne dirais pas que j’ai été fan des scènes +18, j’ai été plus que fan ! (Oui oui je n’ai pas perdu mon statut auprès d’Elodie…!). Elle a manié les scènes avec délicatesse sur ces moments pour ne pas les faire passer pour de simples scènes de sexe.
Les scènes de patinage, parlons-en… j’ai cru les voir évoluer devant mes yeux. Je sais les recherches qu’il y a eu sur ce sujet, les heures passées, les contacts, mais tout y est avec une rigueur incroyable ! Les techniques, les jours de compétition, tout. Et encore une fois je félicite Elodie pour son travail minutieux mais qui rend tellement hommage à cette discipline. Je dirais qu’il n’y a pas plus belle image à Yuri On Ice !
En dehors de la romance, sont traités des sujets importants et qui ont été maniés avec brio encore une fois : le combat contre l’intolérance et le combat intérieur, quand on ouvre enfin les yeux sur ce qu’on a subi. La psychologie est encore une fois la patte d’Elodie.
Je concluerais en disant que cela faisait longtemps que je n’avais pas relu un MM, mais que celui-ci dépasse tous ce que j’avais précédemment lus, en tout point : humour, amour, psycho, destin, famille et pincée de poudre de fée. Je vous conseille plus que tout sa lecture, si vous souhaitez plonger sur la glace sur les traces d’Hoshi et d’Hélios et poursuivi par un petit corgi et une glace à la fraise…!
Je finirais par un : « Il suffira d’un signe…! »
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date : 19-12-2023
J’étais impatiente de découvrir leurs plumes mêlées, de les voir se magnifier l’une et l’autre. Et c’est chose faite. Dites bonjour à Dis Pater et vous n’en ressortirez pas indemnes. Je vous parle aujourd’hui de Dis Pater des génialissimes, brilliantissimes Anna Wendell et Elodie Faiderbe !

En premier lieu, vous êtes sommés de lire tous les trigger warning. C’est la première règle qui s’impose avant de décider d’ouvrir la première page. Et les autrices les ont bien mis, noir sur blanc vous ne pouvez pas les louper et faire semblant de ne pas les avoir vus. Violences physiques et mentales, tortures, meurtres, violences sexuelles (pas entre les deux protagonistes où il y a que du CONSENTEMENT), automutilation. Et également si vous ne l’avez pas encore compris, il s’agit d’une fiction. Oui oui, une fiction, car si vous croisez la route de Dis Pater un jour, un conseil fuyez.

Pour en revenir à l’histoire, nous suivons Evangeline et Dis Pater, qui par le biais d’une messagerie électronique, se connaissent déjà et ont un lien bien particulier. Mais c’est seulement un soir qu’Evangeline sera en détresse physique que la rencontre se fera. Les révélations ne font que commencer. L’ange et son prince.

Si je devais résumer ma lecture ce serait : sombre, dérangeante, sanglante, perturbante. Mais qu’est-ce que j’ai aimé. J’ai oublié tout ce que j’avais pu lire avant et pourtant Elodie m’avait habitué à de nouveaux genres de lecture, mais ce fut l’explosion avec cette histoire. Aucun est un enfant de coeur et vous allez vite vous en rendre compte.
Je ne suis pas sensible comme vous le savez et il m’en faut beaucoup, mais le cœur bien accroché j’ai été.
C’est vraiment dans cette oeuvre qu’on sent les ravages que peuvent faire des traumatismes d’enfance.
Anna et Elodie ont réussi à me transporter dans cette ode aux vices humains, où se révèle le plus noir de l’Homme mais où deux êtres plus liés qu’ils ne le pensent règnent.
Roi et Reine du macabre, Ange et Démon de la Mort, Bonnie and Clyde.
Si vous ne connaissez pas ce couple mythique qui a réellement existé (oui oui), je vous laisserais vous renseigner. Ils en sont la personnification parfaite.

Evangeline n’est pas innocente. Consciente de chacun de ces gestes et de ces actes, elle est la tentatrice et celle qui prend le contrôle. C’est ce que j’ai beaucoup apprécié, bien changeant d’autres dark romance. Bien que totalement dépendante à sa « drogue », elle tient les ficelles de son âme sœur, telle une marionnette. Elle le fait plonger pour mieux le rattraper ou plonger avec lui. La violence ne lui fait pas peur, elle aime prendre comme elle lui en redonne. Elle est vraiment LA Bonnie par excellence.
Et que serait-elle sans son Clyde ? J’ai déjà dit que pour certains autres personnages, même pas j’envisagerais une vie avec eux, mais alors avec Dis Pater encore moins, voir encore pire. Un nouveau trait de la sociopathie, ne vous attendez pas à un homme qui va devenir tendre. Jamais. Il ne va pas devenir l’homme de la maison. Non mais c’est cela qui m’a plu. Il est torturé, sombre, dérangeant, perturbant. Mais il est lui. On ne comprend pas ses actes, on ne sait pas toujours ce qui le motive. Mais il a trouvé en Evangeline un moteur, une âme à laquelle se lier.

Les plumes mêlées d’Anna et Elodie ont magnifié l’histoire, ne connaissant pas celle d’Anna j’ai beaucoup apprécié la découvrir et je pense lire d’autres de ses histoires, bien que les 4 mains entre les deux autrices ne sont qu’un commencement avec Dis Pater. Et oui j’ai deviné qui avait écrit quel personnage…!

Je finirais cet avis avec un oui ce n’est pas l’histoire d’amour qui se finit avec un « ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants », ce n’est pas le livre que vous allez lire en vous disant « oh bah il y a Casimir, on va passer un bon moment ! ». Préparez-vous mentalement à ce que vous allez lire, plongez dans un univers où les désirs sont torture et où les 7 péchés capitaux ne sont qu’une notion abstraite.
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C’est l’heure. L’heure de rencontrer deux nouveaux personnages sortis tous droit de l’imagination de notre chère Elodie Faiderbe. Etes-vous prêts à rencontrer Mads, infirmier au bloc opératoire mais également cannibale ou encore Elena, professeure de danse classique, accroc aux bubble tea ? Vous aurez 42 jours, et pas un jour de plus. Et ce nombre n’est pas un hasard… Par une rencontre fortuite (ou bien ficelée par une certaine Judith), cette chère Elena va se retrouver entre les griffes (ou entre la fourchette) d’un cher Mads, qui dans un huit clos infernal, va enflammer désirs, sens mais aussi pensées délirantes. Comme Elena, vous perdrez repères, espaces temps.

La poésie, symbole même de la plume d’Elodie, sublime un one-shot traitant du sujet controversé du cannibalisme. Sujet traité dans l’œuvre magnifique d’Hannibal, j’ai ressenti une profonde admiration pour faire vivre au travers de Mads et d’Elena une des plus belles histoires d’amour selon moi (Hannibal et Clarice). Sujet qui m’a toujours fasciné, il est traité avec brio et justesse, avec une élégance digne de Mads. Pas de gore, pas de macabre, que de la classe, du bon assaisonnement et de la bonne musique. Du métal. Rien ne pouvait ravir mon cœur pieux de métalleuse. J’ai déjà dit ô combien de fois à Elodie combien ses œuvres nous transportent, bien que le terrain soit plus que glissant tout au long des 42 jours, mais les pages défilent, ne ressemblent pas, et l’intensité, la pression augmentent au fur et à mesure, jusqu’à l’apothéose.

Vous croyez en avoir suffisamment eu avec Dorian et Emilia ? Détrompez-vous, vous redemanderez encore du Mads et Elena. Elodie a tout réuni en un seul livre : contrainte, intimidation, passion, désir, peur, emballement, humour, sarcasme, délire, confusion, frénésie. Pas une seule page ne vous fera rien ressentir (je m’en porte garante !).

Elena n’est pas celle à laquelle je m’attendais (et à laquelle vous vous attendrez). Elle est tellement plus. Je ne pourrais pas m’étendre de peur de vous spoiler, mais c’est l’héroïne que j’attendais pour cette dark romance explosive. Elle est une part d’Elodie (oui oui, je sais que tu aurais bien aimé être à la merci de Mads toi aussi !!) mais elle est l’héroïne qui sombre, qui se relève, qui y croit, qui imagine, qui se bat, qui tente le tout pour le tout, qui replonge, mais qui cache un lourd secret. Mads ne choisit jamais rien au hasard.

En parlant de lui. Je n’arrive pas à parler de Mads, sans voir le sourire du double qu’Elodie lui a accordé. Tellement lui. Comme je l’avais déjà précisé pour Vila Emilia, il me serait impossible d’aimer Dorian. C’est également le cas ici, je ne pourrais aimer Mads. Mais je l’ai adoré. Il est machiavélique, calculateur, manipulateur, passionné, passionnant. Il est l’anti-héros par excellence. Certaines le détesteront peut-être, mais regardez plus loin que ce qu’il veut faire paraître. Vous découvrirez de nombreuses choses sur notre cher protagoniste…

Coup de cœur pour Nicolas, que vous rencontrerez. Vous dire pourquoi serait vous spoiler, mais c’est quand le pire vous arrive que l’on se rend compte que nous sommes peu de choses, et la folie est la plus douce des tortures.

A la lumière de son autre couple phare, notre chère autrice a sur-perfectionné la psychologie de ces personnages. Pour moi, c’est là que la vraie dark romance se joue. Il ne s’agit pas que de violence ou de torture physique, mais c’est dans le psychologie que réside les vraies œuvres. Nous n’avons pas affaire ici à deux personnages qui se détestent, puis après une partie communément dite de jambes en l’air, vont finir par s’aimer. Non c’est bien plus profond que cela. C’est le royaume du syndrome de Stockholm, propre à tout captif. C’est une bataille de sang chaud, d’humeur froide, de pensées perverses et de gaieté malsaine. Ils sont leur propre perte, dans leur royaume des merveilles. Souris et lièvre. Vous vous sentirez oppressé, prisonnier et votre esprit ne s’en relèvera peut-être pas. Tel est le jeu du huit clos. Mais en conséquence, vous aurez des personnages dignes des plus œuvres littéraires, parfaits par la plume de l’autrice et accompagnés du génie des révélations. Vous n’en manquerez pas, soyez-en certains. Soyez attentifs, ne vous laissez pas croquer, ce serait dommage…

Vous ai-je assez convaincu de lire Eat Me, Drink Me ? Fan de dark romance ou prêt à vous risquer à quelques gourmandises, curieux de découvrir des secrets et prêt à faire face à des révélations, prêt à prier un des Dieux de la musique métal, ou encore de parfaire vos recettes de cuisine, de rire à des noms bien trouvés pour des cochons (on aime l’humour noir ici). Eat Me, Drink Me est fait pour vous. Ne vous faites pas prier, vous ne vous ferez pas manger (quoi que…). Et même en étant contre l’idée du cannibalisme (dites vous que c’est juste de la viande… !), vous ne verrez aucun détail gore, glauque. Mais une vengeance ne se mange pas froide et ne s’arrose pas de sauce blanche comme les autres…

Lisez bien les épilogues. Je n’en dirais pas plus. Ils m’ont ravi à un point que je ne peux expliquer et il me faudrait encore 3 avis pour vous le dire.

PS : Préparez des petits encas, vous aurez drôlement faim…
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Quelle lecture. Elle m’a bouleversé, elle m’a remué, elle m’a aussi ouvert les yeux, elle m’a éclairé, elle m’a donné un autre sens. Cela faisait des années que je n’avais pas lu un contemporain du genre, moi c’est fantasy, romantasy, dark et autres livres du genre. Mais le contemporain ce n’est pas ma « came » je dirais (hormis ceux d’Amélie Nothomb dont je possède chaque roman mais c’est hors catégorie !). Cependant, avec la « propagande » sur ce livre, j’ai voulu me lancer, lire autre chose en été. Et je ne regrette pas, mais absolument pas cette lecture. Au contraire, je suis heureuse d’avoir croisée sa route. Je vous parle aujourd’hui de Tout le bleu du ciel de Mélissa Da Costa.

Le speech : Emile, atteint d’un Alzheimer précoce, dépose sur Internet une petite annonce pour un départ en camping-car dans un road trip « sans fin ». A qui voudra bien l’accompagner. Ce sera Joanne…

Je vais me répéter : quelle lecture. Leur rencontre est particulière, leurs caractères sont opposés, leurs vies sont différentes. Mais au fil des pages, leur fragilité les rassemble. Emile, bien qu’insouciant dans sa vie et je m’en foutiste, se révèle au fil des pages. On pourrait penser qu’il est égoïste de vouloir finir sa vie loin de sa famille, mais je pense qu’on doit être libre de vivre nos derniers instants comme on le souhaite. Mais sa rencontre avec Joanne va le faire grandir, s’émerveiller d’un rien et surtout ouvrir les yeux sur des faits de sa vie et sur lui-même. Contrairement à d’habitude, c’est le personnage féminin qui m’a le plus conquise. Joanne. Son histoire m’a bouleversé, jamais je n’aurais deviné un quart. Sa fragilité tout en étant forte, elle a un tel état d’esprit qui force l’admiration, elle voit toujours le beau dans n’importe quel objet ou situation. Quand elle parle à Emile, quand elle le guide dans ses méditations, j’avais presque l’impression qu’elle s’exprime au lecteur et je suis rentrée dans le jeu de cette relaxation et de cette ouverture de l’esprit. Leur histoire est adorable, leurs aventures sont un ravissement de paysages, leurs péripéties un enchantement, leur rencontre fortuite mais comme dit Emile, « ça ne pouvait être qu’elle ».

La fin est bouleversante mais renversante à bien des égards. Et à nouveau ça ne pouvait qu’être cela. Gros coup de cœur pour l’ensemble des personnages secondaires qui apportent un plus à l’histoire (Myrtille…et Pok, petit chat !).
Et énorme ravissement avec l’ensemble des citations de Joanne, je n’en aurais pas assez d’une chronique pour toutes les citer, mais elles étaient précises, bien amenées, un vrai régal !

Ce livre a été un vrai coup de cœur, un bonheur simple mais à la fois compliqué. J’ai beaucoup souri, ri, mais aussi pleuré. Ayant eu moi-même un membre de ma famille atteint d’Alzheimer, Emile m’a beaucoup ému, j’ai reconnu des similitudes et j’ai compris la douleur et l’impuissance de Joanne. Mais il m’a surtout ouvert les yeux sur les petits bonheurs de la vie, sur les choses simples, qu’on ne profite souvent pas assez et qu’on ne prend souvent pas assez le temps de faire. Il m’a donné envie de voyager, l’action se passant principalement en Occitanie, paysage de mon enfance, j’avais l’impression d’y être, mais j’ai aussi découvert des noms que je ne connaissais pas forcément et que j’ai envie de découvrir.
Je ne pourrais que trop vous conseiller cette lecture, bien qu’elle puisse vous être difficile. Je ne dirais pas qu’elle est simple, mais elle n’est pas complexe. Elle vous apportera du dépaysement, du bonheur, de la joie mais aussi de l’introspection. Si vous êtes comme moi dans une période charnière de votre vie, je pense sincèrement qu’elle pourra vous aider.
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Quel troisième tome ! J’avais trouvé que le premier tome était très introductif, que le caractère d’Auren était parfois insupportable et que le deuxième tome malgré des longueurs, commençait à travailler la psychologie des personnages et un en particulier ressortait. Je peux vous dire que les incertitudes sur le potentiel de la saga se sont envolées avec ce tome 3 : Gleam. Quel tome, que de rebondissements, que d’actions, on retient son souffle à de nombreuses reprises, on a des passages très croustillants, d’autres où on tuerait n’importe qui, ça n’a pas été de tout repos.

Pour l’histoire, on reprend où on a laissé Auren à la fin du tome 2. Et ça s’enchaîne ! Des revirements de situation, des « combats », des retrouvailles bienvenues, de la haine, du désespoir et du désir. Au contraire des autres tomes, où j’avais du mal à imaginer parfois l’univers, le worldbuilding est bien décrit, je voyais chaque lieu, j’imaginais chaque personnage.

L’évolution de la psychologie des personnages est décrite avec brio, c’est ce que je note principalement de ce tome. Au contraire d’autres romantasy où seule prime la relation intime, la saga Auren signe une nouveauté du genre, avec une finesse et une précision, où on se sent vraiment à la place d’Auren. Après avoir passée son temps avec les membres du Quatrième Royaume dont Rip et ses acolytes dans le tome 2, elle avait commencé à douter de Midas. Mais son arrivée au Cinquième Royaume et les premières actions du Roi Doré ont fait exploser sa coquille. Elle s’émancipe, se bat, elle sait ce qu’elle veut. Elle est certes brisée, déçue mais elle a compris les manipulations, les arrangements et le coup de poignard qui fait voler en éclats ce qu’il pouvait rester d’elle-même. J’ai apprécié les retours en arrière qui font comprendre comment elle en est arrivée-là et comment une personne a pu abuser de sa confiance, la faire se sentir belle et désirée, pour finalement ne servir que d’objet d’intérêt et de vengeance. En tournant les pages on ressent ses oppressions, sa rage, sa transformation, c’est vraiment un tome excellent !

Mais je dois dire que tout cela n’aurait pas été rendu possible sans ce cher Rip et sa « révélation ». Je l’ai beaucoup comparé à Rhysand d’ACOTAR, bien que sa « domination » envers Auren fût moindre comparé parfois aux actes du Seigneur de la Cour de la Nuit. Il lui fait comprendre de nombreuses choses sur sa condition, la révèle, tout en lui laissant le libre arbitre. La phrase que j’ai mi en illustration m’a d’ailleurs brisé le cœur, il est une véritable révélation dans cette saga pour moi. Il sait qu’elle ne voit que par Midas, et il est prêt à tout faire pour elle en raison de ses sentiments. A l’heure où beaucoup de livres ne traite que de « possession » masculine envers les femmes, cette liberté de choix qu’il lui exprime, malgré le désir qu’il sait qu’elle ressent, m’a vraiment donné foi en de nouvelles lectures et genres littéraires. Bien sûr il y a eu des passages croustillants, nous n’allions pas dire non, mais ils étaient très bien ficelés et emmenés (attention certains termes sont très crus mais ce n’est absolument pas négatif et cela dessert bien l’histoire). Ils arrivent sans qu’on ne les ait désirés car avant tout, la saga est une histoire de transformation, de libération et de liberté. La liberté de choisir, la liberté de vivre pour soi.

Midas a été comme à son habitude une véritable ordure, je ne le sentais pas au début et je ne le sentais toujours pas à la fin de ce tome. Les quelques chapitres de son point de vue ont cependant apporté des éclaircissements sur ses propres pensées et sa manière de traiter Auren. Mais il reste le personnage le plus détesté des sagas que j’ai lues.

Nous avons toujours l’histoire de la Reine Malina en parallèle, pour moi cela n’a rien apporté de plus (quoi que… ! Mais no spoilers). Elle est tout aussi infâme que son mari. Finalement ils vont bien ensemble.

Une joie de retrouver certains personnages, même si déchirures il y a pu avoir.

En résumé, ce tome a été extraordinaire, il a fait rentrer cette saga en coup de cœur magistral et la fin qui nous a été donné promet encore un quatrième tome magistral, tout en couleurs et plus éclairci que jamais (comprendront ce qui auront lu la saga). Nous devons encore attendre 3 mois, contre un initialement… Un cinquième tome est paru il y a peu aux USA, nous attendons également sa sortie avec impatience. Je crois que nous sommes pas prêts pour ce que nous promet Raven Kennedy.
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Placé encore une fois pendant très longtemps dans ma wishlist, les trouver lors de la Journée de la Romance Historique qui a eu lieu en Octobre dernier, a été mon plus grand bonheur (d’autant que j’ai eu les deux derniers !). Je vous parle aujourd’hui de 200 jours pour s’aimer de Victoria Deveraux (écrit en 2 parties). Une très jolie romance historique à la Cour de France. Comme il est mentionné en début du livre, il s’agit de personnages fictifs introduits à l’époque des rois et des reines de l’Histoire. Mais cela n’enlève en rien le charme du roman.

Nous suivons la princesse d’Autriche, Constance, dont le mariage arrangé a été conclu par son père avec le dauphin de France, Henri. Mais autant vous dire, qu’avec leurs caractères bien trempés et leurs animosités respectives, ils ne sont pas du tout d’accord avec ce plan. Mais le roi ne leur laisse pas le choix : 200 jours et pas un de plus, avant que le mariage ne soit prononcé.

Et de l’émotion, vous allez en avoir au cours des pages. Joie, tristesse, révolte, colère. Vous allez passer par toutes à la fois et en même temps. Et ça a été un vrai ravissement. Un parfait slow burn historique comme on les aime. En même temps, avec Constance, princesse formée aux traditions mais impétueuse et qui sait s’imposer face à son futur mari, et Henri, coureur de jupons, et dont la fougue de sa future femme le met hors de lui, ça ne peut faire qu’une explosion. Leurs joutes verbales sont un délice à lire, le combat entre deux coutumes et deux langues différentes et la psychologie des personnages sont tellement bien menés, que cette lecture n’a pu qu’être un joli coup de cœur. Bien que l’histoire et les personnages soient fictifs, Victoria a emmené un contexte historique hyper bien ficelé, avec complots, assassinats mais aussi la réalité sur les conditions des femmes à cette époque. On en oublie complètement qu’Henri et Constance ne sont que dans notre esprit.
Nous rencontrons de nombreux personnages au fil de l’histoire, mais j’ai tout particulièrement apprécié le caractère de Constance, une femme battante, contre les injustices mais qui connait son devoir. Au fur et à mesure de ma lecture, j’arrivais très bien à l’imaginer, avec un menton fièrement levé, une légère arrogance mais qui camoufle une véritable douceur et un amour de son prochain. Par contre, qu’est-ce qu’Henri a pu m’agacer au début… coureur de jupons, fier de lui, méprisant ! Mais quand on passe les pages, on découvre une fragilité et des secrets, car ils sont nombreux, comme très certainement dans les cours royales. C’est un nouveau Henri qui nous apparaît et qui est bien loin de la première image qu’on se fait de lui, soumis au charme de sa future femme qui est loin de le laisser indifférent. J’ai beaucoup aimé également les personnages de Marie-Zoé, Adam ou encore Léonard, de jolis personnages secondaires, mais qui ont toutes leurs places dans ce roman.

Les derniers chapitres m’ont complètement tenu hors d’haleine, je n’ai pas vu défiler les pages tellement je les ai dévorées, quel final ! Mais bien heureuse de cette fin, qui conclut un roman tout en douceur, mais tout en intrigue également et avec une poésie d’écriture romantique et historique parfaitement exécutée.

En conclusion, si vous cherchez une jolie romance historique, avec un slow burn comme on les aime, des réparties entre les deux protagonistes et une évolution psychologique bien ficelée, vous serez le public idéal pour 200 jours pour s’aimer. Je ne regrette pas mon choix, Victoria a été adorable lorsque l’on s’est rencontrées, et je ne manquerais pas de lire ses prochains romans.
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Lorsque Lisa a proposé le service presse pour le tome 3 “Sceau Libéré” de La Porte du Roi, je n’ai pas hésité une seule seconde. Car c’était une évidence après avoir lu les deux premiers tomes. Je me suis proposée et quelle n’a pas été ma joie lorsque j’ai eu une réponse favorable de la part de Lisa. J’étais comme une dingue. J’ai tenté de résister, de me laisser le temps de lire, pour savourer… mais je n’ai pas pu ! Après une journée, j’ai refermé les pages de la Porte du Roi. Même si je vais développer mon ressenti de lecture, mon cœur est serré à l’idée de laisser ses personnages dans leurs livres et de les poser sur mon étagère. Il y a des livres comme cela qu’on aimerait n’avoir jamais lu pour toujours avoir l’émotion de les découvrir. C’est ce sentiment que j’ai envers la Porte du Roi. Même s’ils sont annotés de post-it à presque chaque page, je les relirais à chaque moment de ma vie où j’ai envie de me rappeler ce que j’ai ressenti en plongeant en Elôn.

Pour se recentrer sur le tome 3, dont le titre a été dévoilé il y a peu et dont la sortie est prévue pour Septembre prochain (je veux ma version reliéeeeeee !), c’est à nouveau un véritable chef d'œuvre, rempli de couleurs, de personnages incroyables, de paysages et de morales. Il y a des livres où le récit n’apporte pas de pédagogie ou bien n’apporte pas de conclusions que l’on peut ramener à la vie courante, mais ici par la relation entre les personnages, les complots, les amitiés et les amours, chacun des dialogues et des gestes sont des enseignements forts. En cela aussi, la Porte du Roi n’est pas qu’un simple livre.

La structure du récit n’a pas changé, Lisa continue de nous émerveiller avec des introductions de chapitres toujours aussi “documentées”. C’est vraiment un aspect qui m’a beaucoup marqué et que j’ai énormément apprécié, je vais devoir faire sans dans mes autres lectures, ça va me manquer…! Les points de vue des différents personnages qui se succèdent sont un bonheur pour les amateurs de lecture dynamique, il n’y a pas de moment de latence et je trouve cela génial.

Ce qui m’a le plus plu dans ce tome, ce sont les relations entre les personnages et leur psychologie. Je pense que c’est le maître mot pour le dernier livre de la saga, car c’est lui qui conclut tout. Lui qui conclut les complots, lui qui conclut les alliances, lui qui conclut les amitiés, lui qui protège et renforce les amours. Cela a parfois été une torture de lire certains mots forts, qui prennent à nouveau du sens sur ce que l’on peut traverser dans une vie. Parfois cela a été un soulagement. Tellement d’émotions contraires qui amènent à un tome 3 riche en bouleversements.

Mais ces relations ne sont pas possibles sans ses personnages : Ehsan, bien qu’elle avait grandi au travers des deux premiers tomes, semblait tellement changée dans ce début de tome 3, il y a des moments où je n’ai pas reconnu ses décisions. Jusqu’à cette fin. Et c’est là que pour moi, elle était la plus forte.
Zakaria. Les personnages masculins ont toujours mes préférences. Même si Shahin avait conquis mon cœur sur les deux tomes précédents, son comportement et ses décisions dans ce dernier tome ont fait pencher mon cœur de l’autre côté. Mais Zakaria, tout au long de l’histoire, s’est révélé. Quel homme, quel confident, quel ami. Cette chronique étant garantie no spoilers, je ne dirais absolument rien. Mais à la lecture des différents passages, j’avais confirmation sur tout ce que j’avais pu imaginer. Et mon coeur a été comblé.
Concernant Benyamin et Jihane, chacun de leur comportement traduit parfaitement ce qu’ils ressentent, par rapport aux propres agissements d’Ehsan. Lorsqu’ils parlaient ou faisaient un geste, j’avais l’impression d’avoir un miroir devant moi et de refléter ma propre image honteuse de leur faire subir cela.
Faraz et Morteza. Bien qu’ils soient plus que détestables, leur relation est tellement… je n’ai même pas les mots pour le décrire. Et ce chapitre 30. J’en ai eu le souffle coupé. Vous le saurez à la lecture.

La fin…cette fin ! Elle est tout simplement parfaite et elle correspond en tout point à mes espérances sur le fil de l’histoire. Cela ne pouvait pas finir autrement. Et ce que m’en a dit Lisa sur des petits indices ravive mon cœur de lectrice. Parce qu’il y a des livres qui finissent comme ça, par une fin. Mais quand dans le récit, il y a des indices sur ce qu’il a pu arriver derrière, c’est que c’est là que l’auteur a fait tout le travail. Tout pensé et tout écrit. Et pour ça chapeau.

En résumé, la Porte du Roi a été un véritable coup de coeur (je crois que le mot “coeur” a beaucoup trop été cité dans cette chronique…!), c’est une pure merveille livresque que je recommande à chaque fan de world building, de personnages travaillés avec soin et qui vont vous émouvoir et vous faire verser la larme comme je l’ai fait, c’est que tout a été réussi. Je ne regrette absolument pas le jour où j’ai cliqué sur La Porte du Roi et que le tome 1 s’est inscrit naturellement dans ma wishlist, car la saga fait à présent partie de mes livres favoris de tous les temps. Et je peux vous dire que la liste n’est pas extrêmement longue.

Je répète encore mes mots, mais j’ai hâte de lire les prochaines œuvres de Lisa car ce n’est pas que la Porte du Roi que j’ai aimé, mais sa plume, son incroyable travail de réalisme et de world building m’ont conquise et ont marqué mon coeur (encore !) à jamais.
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Il était temps pour moi de retrouver l’univers de Vila Emilia. Et quoi de mieux que de discuter avec ce cher Dorian ? Bienvenue dans le spin-off de Vila Emilia, pour une rencontre au sommet, dans Entretien avec un Serpent d’Elodie Faiderbe. Le titre vous semble sûrement évocateur, et je dois dire que cet hommage à l’œuvre d’Anne Rice est particulièrement bien trouvé, tant la richesse du récit, la poésie du langage, les faits historiques valent le même chef d’œuvre.

Tout au long de ce spin-off, vous allez accompagner Dorian dans les épisodes cruciaux de sa vie : son enfance, sa rencontre avec Thomas, son enlèvement par Develton et les actes affreux qu’il a subi, son apprentissage avec son oncle et sa rencontre avec Emilia. Mais vous n’allez pas le faire seul, le docteur MacGrath, que Dorian va consulter pour des troubles du sommeil, vous accompagnera et vous livrera ses propres analyses au fil des chapitres.

Ce n’est plus une surprise, Elodie manie les mots à la perfection, et alors les émotions on parle… nombre de chapitres m’ont encore torturés, émus, emballés, révoltés. J’ai eu très peu dans ma vie de lectrice autant d’émotions en un même livre, et même je dirais d’un chapitre à l’autre. On peut clairement dire que Dorian a vécu plusieurs vies en une, et quelles vies ! Égal à lui-même par son humour, sa répartie et son bistouri à tout épreuve, on est encore plus proches de lui, malgré des points de vue de sa part dans Vila Emilia. Cela permet d’appréhender différemment des évènements déjà connus et surtout Elodie a ajouté des compléments à certaines révélations, ce qui fait de ce tome un vrai complément à Vila Emilia.

Ce tome confirme mon “amour” pour ce personnage hors du commun. La première fois que j’ai croisé la route de Dorian, je savais que la route serait semée d'embûches, de détours, mais je ne savais pas à quel point je m’attacherais à lui, qu’il me serait indispensable. Il est de ces personnages qui entrent dans votre cœur et qui ne veulent pas partir. Il est loin d’être celui que je voudrais pour ma vie (non merci…, une nuit à la rigueur et sauve qui peut avant de rencontrer le Purgatoire !), mais dans ma vie de lectrice, j’ai besoin de lui. Pour me rappeler combien la psychologie d’un personnage change une histoire et la sublime. Merci Elodie d’avoir apporté ce soin et cette intensité pour la création d’un personnage tel que Dorian.

Cette fin nous fait revenir au commencement de Vila Emilia, rien n’est dû au hasard, le choix de certaines personnes peut parfois nous échapper… Et c’est plus qu’appréciable. On change la routine, on bouscule les habitudes. Mais est-ce vraiment la fin…? (Je n’en dirais pas plus…!). Vous l’aurez compris…Coup de cœur sidéral encore une fois !

Vous qui avez aimé Vila Emilia, qui avez appris à connaître Emilia et Dorian, qui vous êtes épris de leur histoire d’amour atypique, revenez aux origines, apprenez là où tout a commencé… et émerveillez-vous de la suite de leur histoire, et encore plus…!

(Petite précision : dans la version reliée, vous aurez le droit à de belles illustrations (certaines osées…), mais toujours dans le thème du chapitre, vous serez donc plongés au cœur même de l’histoire, et vous pourrez mettre une image sur des mots… )
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Nous revoilà plongés dans l’univers d’Auren, qui à la fin du tome 1 était en fâcheuse posture et sous le joug d’un certain commandant. Nous reprenons ce tome, avec une Auren capturée. Mais bien loin d’être un tome où sa condition est affligeante, digne d’une prisonnière, il est un tome où sa psychologie va évoluer. Bien qu’elle soit toujours convaincue que Midas est sa seule destinée, elle va faire face à de nombreuses vérités et surtout elle devra répondre aux étonnantes questions de ce cher Rip. Se tromperait-elle sur son sort ? Sur le Sixième Royaume ? Sur Midas ? Et qui sont ces personnes du Quatrième Royaume ? Sont-ils aussi barbares et cruels qu’on le dit ? Le commandant est-il bien celui que l’on décrit : un tortionnaire, un faucheur de têtes ?

Vous le comprendrez, ce tome 2 est plein de révélations, mais surtout est un vrai tournant psychologique pour Auren. Malgré des décisions toujours incompréhensibles, mais toujours en lien avec sa profonde adoration envers Midas, elle va évoluer par ses rencontres avec les membres du Quatrième Royaume : Rip, Osrik, Judd ou encore Lu.

J’ai profondément aimé ce tome sur cette évolution psychologique et surtout l’angoisse ou le dérangement qu’on pouvait ressentir dans le tome 1 avec cette espèce d’appartenance entre elle et Midas, comme un animal je dirais, est balayée par la liberté, le choix, l’envie de se battre que lui offre ses compagnons de voyage. Je pourrais très bien comparer cet aspect à ACOTAR, entre Tamlin qui voulait garder Feyre pour lui tout seul, quitte à l’enchainer et Rhysand, qui lui a montré les autres possibilités qui s’offraient à elle.

Le roman est classé comme une romantasy. Je dirais que comme pour le tome 1, la fantasy n’est pas assez présente notamment sur le world building, mais la romance n'est qu'à ses débuts (très très légers débuts…!). Le slowburn est bien en place, et on ne comprend d’ailleurs pas trop l’attirance entre les deux (bien qu’évidente !), mais il manque des cases à cocher. Contrairement à d’autres romantasy, qui foncent dans le tas, ici la construction est plus centrée sur les personnages et leurs propres évolutions.

En parallèle, nous avons un point de vue de la Reine Malina, seule au Sixième Royaume après le départ de Midas, tente de reprendre la main et de devenir la seule reine, de reprendre ce qui lui revient de droit. Cependant, ses actes sont très maladroits, voire cruels. Certes, une rencontre va peut-être tout changer, mais je trouve néanmoins qu’elle n’est pas aussi bienveillante qu’elle veut le faire croire, et que le pouvoir peut peut-être lui monter au nez…

Je pourrais dire que ce livre m’a vraiment secoué sur les émotions, je voulais secouer Auren par moments, je déteste toujours autant Midas, et puis Rip quoi… Cette fin ! (Je n’en dirais pas plus, mais vous allez être sur le cul !).

En tout cas, le ressenti sur le tome 1 assez introductif s’est confirmé, bien que le tome 2 comporte des passages longs et sans vraiment de rebondissements, il présente de nombreuses révélations et fait évoluer le personnage d’Auren et nous présente des personnages de prime abord, cruels, mais pourtant bienveillants et solidaires.

Pour ceux qui n’avaient pas été convaincus par le tome 1, trop long et sans rebondissements, bien que vous pourrez trouver encore des longueurs, mais appréciez la psychologique qui évolue, appréciez les révélations, appréciez le slowburn, appréciez les personnages humains (dans le sens humainement !), appréciez les stratégies et appréciez le choix. LIBERTE (comme dirait un certain William Wallace !).
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Celui-ci, on en a aussi beaucoup entendu parler… Le Pont des tempêtes de Danielle L. Jensen. Et je peux vous dire que je l’attendais, je l’ai vu beaucoup passé en VO, il était même dans ma wishlist. Quand les éditions Bragelonne ont annoncé sa sortie, j’ai foncé. Et je n’en suis pas ressortie déçue, ça a même été un coup de cœur !

Enfin de la fantasy avec de la romance ! Les descriptions des lieux, des décors, des personnages, des costume sont incroyables. On s’y croirait vraiment, entre les détails sur le pont, sur les différentes îles d’Ithicana. Et la mer. On pourrait même la sentir. Vraiment j’ai été bluffée. Et cela faisait bien longtemps que je n’avais pas lu de la fantasy avec de la romance, avec autant de descriptions, et sans que la romance ne prenne le pas sur l’histoire.

D’ailleurs, parlons-en de l’histoire. Lara est mariée au roi d’Ithicana, Auren, à cause d’un vieux contrat de paix entre Maridrina, sa contrée, et Ithicana. Mais Lara n’est pas qu’une simple mariée. Elle a été éduquée à l’art de la guerre et de l’espionnage. Est en jeu le pont d’Ithicana, la seule voie commerciale et que le père de Lara veut revendiquer. Mais ce qu’elle va découvrir dans ses nouvelles contrées et chez son nouveau peuple (et Auren…) va tout remettre en question. Qui a tort ? Qui a raison ?

Et pour être espionne et préparée à la guerre, Lara ne manque pas de piquant ! C’est une vraie « tueuse ». Franchement j’ai adoré son caractère, elle est parfois entêtée, mais il ne faut pas oublier que son premier but est de venger Maridrina. Le reste explique cela (je n’en dirais pas plus pour ne pas spoiler). Son évolution psychologique est relativement bien emmenée même si ça aurait pu mériter encore plus, mais on sent que des lumières s’allument dans son esprit, avec les révélations, et que son attachement à Ithicana devient de plus en plus fort. Bref, je n’en dirais pas plus, sinon ça serait tout vous dévoiler mais ce personnage féminin est très bien construit, et son évolution est en accord avec les histoires, les émotions qu’elle vit et les personnages qu’elle rencontre.

Auren. On pourrait penser quand ils se rencontent lors de son mariage, que c’est le personnage le plus détestable qui soit et que ça sera encore un de ces rois qui n’en a rien à faire de son peuple, qui vit pour lui, et dont sa femme passera au second plan. Détrompez-vous !!! Il est le roi proche de son peuple, qui se soucie de son peuple et qui est prêt à aller à la guerre et à se battre pour lui. Et même s’il sait que son mariage est arrangé, mais dès le début il parle de « sa reine » et de « sa femme ». Et je pense que c’est assez marquant pour le souligner. Il est certes beau, et tout le reste (sinon c’est pas drôle…) mais son humanité est vraiment ce qui m’a le plus marqué.

Les personnages secondaires sont aussi hauts en couleur : Ahnna, la sœur d’Auren, Vitex, le chat d’Auren (et oui il y a un chat, ça ne pouvait que me ravir… !), Jor ou encore Tarynn, et même la grand-mère d’Auren ! Franchement, on ne s’ennuie pas avec ces personnalités multiples et ces personnages au caractère bien trempé !

Et cette fin. A la fois déchirante, à la fois stupéfiante, à la fois révoltante, enfin tout ce que vous voulez en « ante » ! Je n’ai qu’une hâte, c’est que le tome 2 sorte, rien qu’en lisant le résumé, je sais que mon cœur va tomber en miettes… Si vous aimez la fantasy, avec de la romance, avec de beaux paysages, des enjeux politiques et de belles descriptions, je ne peux que vous conseiller ce livre !!
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Je crois que je vais commencer cette chronique en disant qu’heureusement que c’était une lecture commune avec une amie, sinon le livre aurait été très vite abandonné. Mais on s’est donné du courage mutuellement. Bienvenue au Manoir de Lakesedge, de Lyndall Clipstone. Ce livre n’est absolument pas problématique, mais ça ne l’a pas fait avec moi. Il y a deux seuls points forts : c’est la poésie de la plume, couplé à l’ambiance du livre très « Tim Burton ». Et heureusement !

Pour le contexte, Violeta et Arien sont frères et sœurs et vivent chez « leur mère » qui est bien loin de la mère aimante. Arien subit de violents cauchemars et est entouré dans ces moments, d’ombres. Violeta, en tant que grande sœur, le protège. Lors du jour de la dîme, où chaque famille doit faire une offrande pour le seigneur Sylvanan. Mais pèse sur ce seigneur, une étrange rumeur. Le jeune seigneur Rowan Sylvanan aurait assassiné toute sa famille. Mais quand il s’intéresse au jeune Arien et à ses ombres, Violeta n’a pas le choix de le suivre jusqu’au Manoir de Lakesedge, et de faire face à de nombreuses vérités.

Les deux gros points forts de cette histoire, comme je le disais en introduction, c’est la poésie de la plume. Elle nous plonge dans l’ambiance, elle décrit parfaitement les émotions et la psychologie des personnages. C’est le gros gros plus que je dois souligner. Et cette ambiance à la Tim Burton : inquiétante, sombre, mystérieuse. Grand fan de l’univers du réalisateur, j’ai été comblé sur ce point-là. Mais ça s’est arrêté bien vite. Je n’ai pas été conquise plus que ça par l’histoire, l’arrivée du personnage de Rowan, pourtant décrit comme hyper mystérieux et énigmatique, ne m’a pas plus surprise que cela. De plus, pour combattre La Corruption, le phénomène que combattent nos protagonistes, les cycles se répètent encore et encore et on n’a pas l’impression d’avoir une évolution. Le seul point intriguant, c’est l’univers du Dessous. Mais encore une fois pas assez développé et montré, alors qu’il y aurait énormément à faire !

Le nombre de personnages est vraiment limité : Violeta, Arien, Rowan, Clover, Florence, le Seigneur d’En Dessous. Et si vraiment je ne devrais en retenir qu’un, c’est bien celui-ci. J’ai été beaucoup dérangé par le caractère de Violeta. Je ne veux bien de la protection envers son frère Arien, mais là ça en est trop et surtout elle est complètement lunatique. Elle en est même agaçante. Elle déteste Rowan pour ce qu’il fait subir à son frère et derrière, elle l’aime… Vraiment trop incompréhensible pour moi. Arien se prend pour le grand frère alors qu’il est censé avoir 12 ou 13 ans. Et Rowan, bien qu’énigmatique, n’est pas tellement charismatique. Un grand « enfant » en soi. Pas un seigneur de ses terres. Sa relation avec Violeta est même un peu dérangeante par moments, ça a voulu tourner une histoire d’amour, mais j’avais l’impression de deux enfants qui faisaient des choses, alors que nous sommes sur des presque adultes… Seule Clover a un certain humour qui apporte de la légèreté à ce livre assez « lourd ». Le Seigneur d’En Dessous est le seul qui a vraiment attiré mon attention, mais encore une fois beaucoup trop centré sur Violeta, et ça en est trop.

Pour finir, je pense que vous avez compris que ce livre ne l’a pas fait avec moi, hormis les points que j’ai soulevés, mais je ne peux pas dire qu’il ne vous plaira pas. Peut-être trop young adult pour moi. Trop de mystères qui n’ont peut être pas lieu d’être. Trop de décisions et indécisions de la part des personnages. Un tout combiné, qui fait que je ne lirais surement pas le deuxième et dernier tome de la saga.
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Déjà l’objet livre est magnifique, il aurait même mérité un beau relié !

Pour l’histoire, le village de Capton doit fournir une jeune fille, qui deviendra la Reine Humaine chez les Elfes, sans presque aucun contact avec le monde des humains, pour maintenir la paix avec le peuple magique. Mais cette année, aucune jeune fille n’a démontrée être capable de magie, et pourtant les Elfes vont arriver pour la réclamer. Luella, jeune guérisseuse, fière de son travail et de l’aide qu’elle apporte à ses patients, n’est pas très inquiète de cette situation. Mais tout va changer, dès lors que le Roi Elfe va arriver à Capton. C’est elle qui est choisie pour être la Reine Humaine. Mais elle va découvrir que le royaume des Elfes n’est pas celui qu’elle croyait et surtout qu’elle va jouer un rôle crucial, pour éviter sa disparition.

Le worldbuilding est un peu plus développé qu’un livre comme Gild, mais il manque encore de nombreux détails pour le classer plus en fantasy qu’en romantasy. Cependant, de jolies descriptions nous permettent de nous plonger assez facilement dans l’univers. Beaucoup de péripéties sont un peu trop rapides et bien sûr prévisibles, mais je n’aurais pas forcément penser à certaines révélations.

Les personnages sont peu nombreux pour l’univers, en dehors de Luella et du roi Eldas, nous retrouvons principalement Rinni, le bras droit du roi, Willow, un des guérisseurs, ou encore Harrow, le jeune frère du roi. Quelques autres personnages font partis de l’histoire mais ils ne sont pas du tout centraux.

Luella, cette jeune fille humaine, qui devient Reine Humaine contre son gré, est un peu entêtée par moment et surtout cherche parfois à se mettre le monde à dos ou à attirer les ennuis, mais je pense que dans son cas, et de nous retrouver dans un monde que l’on ne connait pas, nous rendrait tous et toutes plus ou moins obstinés. Mais par sa relation avec le Roi Elfe et avec le royaume, on trouve une femme avec beaucoup de convictions, de volonté et qui est prête à donner de sa personne.

Le Roi Eldas. Avant ma lecture, je m’attendais à ce qu’il soit cruel, sévère, sans pitié. Bien que des passages prouvent cela, mais il est tout aussi sensible, et peu sûr de lui. Et je trouve que cela change laaaargement de certains livres, et de certains mâles alpha… Et sa prévention envers Luella est magnifique. Je dois dire que c’est son caractère, son histoire et son côté protecteur (sans trop !) envers notre héroïne qui m’a conquise.

En conclusion, j’ai beaucoup apprécié ma lecture, bien que la plume soit assez simple et que le worldbuilding aurait mérité d’être encore plus développé, mais la relation entre les deux protagonistes est bien amenée, pas trop vite, pas trop lente et elle est même touchante. Nous sommes loin de ces clichés de la romantasy avec beaucoup de spicy. L’issue est bien entendu prévisible, mais elle m’a permis de déconnecter le temps d’un week-end. Si vous cherchez une jolie romantasy, sans trop prise de tête, avec des personnages attachants, ce livre est fait pour vous.
J’ai bien envie de lire les autres tomes de la série, qui se concentrent sur les autres peuples de l’univers (faes, vampires, sirènes, etc.).

Par contre, avant de terminer cette chronique et je pense qu’il est important de le souligner, gros point noir sur la traduction… beaucoup de fautes, et des mots parfois qui ne veulent rien dire. Ca fait bien longtemps que je n’ai pas lu un livre avec une traduction vraiment limite, j’espère que cela sera rattrapé sur les autres tomes à venir.
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Il est passé partout. Il y a tous les avis dessus, positifs comme négatifs. Mais je voulais me faire mon propre avis. C’est parti pour une lecture de Gild de Raven Kennedy, le premier tome de La Saga D’Auren, publié chez Hugo Roman dans leur nouvelle collection Romantasy.

Je pense tout d’abord qu’il est important de dire que ce n’est pas un livre à mettre entre toutes les mains (pas moins de 18 ans déjà !), de très gros triggers warnings sont présents et pas du tout ou pas assez explicités en début de roman. La condition de la femme y est complètement déplorable, je pense qu’il est important aussi de le souligner, le terme de « pouliche royale » le relève assez bien je crois, et il est très très (trop ?) présent… je ne connais pas le mot original en anglais pour savoir s’il s’agit d’un problème de traduction ou si c’était une volonté de la part de l’auteure d’accentuer la condition catastrophique des femmes dans ce monde, pour une quelconque dénonciation. A ce jour encore, je ne connais pas la « signification » de l’intensité de ce terme. L’entrée en matière de cette chronique n’est pas la meilleure, mais je me dois de vous avertir avant votre lecture.

Sur un ton plus joyeux, nous sommes sur une réécriture du mythe du Roi Midas. Mais pour moi, seul le héros en porte le nom. Car nous ne suivons pas Midas, mais Auren, sa Précieuse. En effet, Auren est la seule concubine royale qui est entièrement recouverte d’or, en dehors du royaume en lui-même.

Que dire sur l’histoire ? Midas, roi du Sixième Royaume, en dehors de ses nuits dans son harem, est un fin stratège politique. Et c’est le cœur central de l’intrigue de Gild. Un évènement va tout faire basculer et notamment la vie d’Auren, qui va partir d’Highbell vers un nouveau lieu, pour retrouver Midas. Mais la route ne va pas se passer comme prévu, que ce soit sur de nouvelles amitiés, mais aussi sur des chamboulements tristes ou révoltants.

Le worldbuilding n’est à mon sens pas assez développé, quand on connaît l’univers lié au roi Midas, on s’imagine tellement plus. Et le trajet qu’effectue Auren aurait mérité encore plus de descriptions et d’ambiance.

Midas ? Pour un personnage masculin, je n’ai pas du tout été emballée (tiens ça change !). Auren ? Complètement agaçante au début avec son amour pour Midas, sa nonchalance et son je m’en foutisme. Mais au fil des pages, et surtout d’une certaine rencontre avec son garde Sail, on voit apparaître un nouveau visage de notre héroïne et c’est là que j’ai commencé à entrevoir ce que son caractère pourrait apporter à l’histoire. Elle n’est pas que la seule concubine royale ultime, elle est plus que cela. Son évolution tout au long de ce premier tome n’est pas terminé. Ce sont plus les personnages secondaires comme Sail, qui m’ont totalement conquises, ou ce cher commandant, qui m’a donné quelques frissons… !

Je pense que la suite promet de grandes choses, sur le point politique, qui sera au cœur de l’histoire et surement sur la romantasy qui va prendre un tout autre tournant…

Je rejoins certains avis, sur un tome assez introductif, mais qui dans les 100 dernières pages, commence à s’intensifier et à gagner en action et en rebondissement. En conclusion, j’ai beaucoup apprécié ma lecture, même si je suis restée sur ma faim, notamment sur le worldbuilding, qui pourrait mériter tellement plus. J’ai déjà précommandé la suite, car quand même ce fameux commandant m’intrigue beaucoup… et je pense qu’il aura un rôle central dans les prochains tomes !
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La trilogie n’est pas achevée, mais l’histoire de Sergueï et Ekaterina se termine ici pour The Curse : Tome 2 – L’Héritage de Mélanie Germain. Attention, si vous n’avez pas lu le tome 1, risques de quelques spoilers (mais minimes !).

Reprenons le cours des choses. Je n’étais pas prête pour cette lecture et pour cette fin, que nous attendions tous. Rappel rapide : Sergueï est un vampire, Ekaterina est humaine. Leur rencontre a été explosive dans le premier tome de la saga (plus qu’explosive d’ailleurs, je me rappelle encore ce chapitre… !). Mais une étrange prophétie dit que le Diable vient chercher sa descendance à l’aube du nouveau millénaire et Ekaterina, qui est aveugle (important de le préciser) se retrouve traquée par l’Eglise et même par le Mal en personne. Nous nous sommes quittés sur un Sergueï qui a lâchement versé toute sa rage égoïste sur la pauvre Ekaterina, après en plus une scène – 18 (non mais gars franchement !), et leur séparation était donc inévitable.

On revient donc à ce tome 2. Premier chapitre… on commence par Sergueï. Autant vous dire que j’étais à fond. Et autant dire que j’ai été servi pendant tout le livre, bien plus axé sur Sergueï, et j’ai d’ailleurs souligné ce point à Mélanie. Je trouvais que cela changeait des livres où il y a de la romance, bien plus tourné côté féminin que masculin. D’autant plus que ce tome est une véritable remise en question pour notre héros. Torturé par son passé, torturé par son présent, ce qu’il a pu faire subir à Ekaterina, qui lui est revenu en pleine face faut pas se le cacher, et son futur, complètement incertain.
Ce tome 2 est donc très centré sur le psychologique des personnages, leur relation toujours aussi explosive et une partie liée aux révélations. Et des révélations, ça n’en manque pas ! On en apprend plus sur le passé de Sergueï, sur la prophétie, sur le destin et à la fois le passé d’Ekaterina. Niveau révélations vous êtes servis !

Et cette fin… je ne suis pas encore remise. Et je m’en remettrais pas. J’ai été tenue en haleine d’une force. Même si j’aurais aimé 100, 200 pages de plus, pour ****************** (no spoils, vous êtes déçus hein… 😉), elle conclut parfaitement ce tome 2 (*danse de la joie*).

Je vais revenir sur les personnages un petit peu, même si ce tome est uniquement centré sur Sergueï et Ekaterina.
Ekaterina reste fidèle à elle-même, et comme pour le premier tome, j’avais souligné que Mélanie avait très bien fait ressentir sa cécité et qu’on avait l’impression nous-même d’avancer à l’aveugle. Pour ça un réel chapeau bas. On ressent sa fragilité, mais malgré tout sa détermination et sa force, ce n’est pas une de ces héroïnes qui se lamentent sur leur sort et qui attendent à tout prix l’aide de ce cher héros.
Pour Sergueï, en revanche… il y a pas de « en revanche » Marie. C’est Sergueï quoi. Un vampire. Il est parfait. Comme j’imaginais le héros, le vampire pas cliché. Enfin un livre qui leur rend hommage comme il faut dans la littérature contemporaine !! Bref, comme pour le premier tome, il est dangereux mais sensible, il est impulsif mais protecteur, il est vengeur mais aimant. Je pourrais continuer des heures à parler de lui, mais je soulignerais juste que le fait que le tome soit d’autant plus tourné vers lui que vers l’héroïne a ravi mon cœur.

En conclusion, ce tome 2 était à la hauteur de mes espérances, une fin à me ravir avec une tension palpable. Si vous cherchez une saga non clichée sur les vampires, avec une vraie psychologie des personnages, foncez ! Encore bravo à Mélanie !

En attendant, on se retrouve pour le tome 3, avec en personnages Garrett le loup et Héléna, l’oracle. Et là ça promet aussi des étincelles, tant on sent leur relation tendue dans le tome 2 de The Curse.
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Premier coup de cœur 2023 : le premier tome d’Atlanteä, La Prophétie des Etoiles, de Julianna Hartcourt.
Pendant de longs mois, il a été dans ma wishlist, de nombreuses fois il a atterri dans mon panier, mais je n’avais pas sauté le pas…

Bienvenue à Zamoryä, royaume d’Atlanteä, où le soleil et la Non-Nuit règnent. En cause, une guerre menée contre le peuple d’Astéria. Pour récupérer leur nuit, ils ont ouvert la brèche et ont libéré Asphobia, la ténébreuse, une déesse des ténèbres qui dévore terres et hommes. Le monarque, Zellon de Teä, se bat pour son peuple. Une certaine prophétie pourrait tout changer…
Quand un beau jour, une inconnue tombe du ciel. Qui est-elle ? Son arrivée en Atlanteä est-elle liée au prochain réveil d’Asphobia ?

L’univers m’a tout bonnement conquis. De la vraie fantasy. De nouveaux peuples. Des guerres. Des malédictions. Des prophéties. Ça ne pouvait qu’être pour moi. Un nouveau langage n’aurait pas été de trop, mais il n’y a qu’un seul Tolkien… ;) Quand j’ai lu les remerciements, j’ai vu qu’à la base il s’agissait d’une fanfiction dans l’univers du Seigneur des Anneaux. Grande fan (le mot est faible), cela m’a encore plus conquise et m’a fait comprendre pourquoi j’avais tant aimé ma lecture.
Je dois également tirer mon chapeau à Julianna pour la création des monstres et autres atrocités d’Asphobia, ce n’est certainement la partie la plus facile pour l’imagination, mais les descriptions nous ont renvoyé l’image de ces bêtes assoiffées de sang, sans même avoir à fermer les yeux.

En plus de l’univers, ce n’est pas le nombre de péripéties qui manquent, de bourdes ou encore d’humour. Vous allez passer par toutes les émotions. Et cette fin… on en parle ? J’étais prise dedans, j’avais le cœur qui battait la chamade… et rendez-vous au prochain tome ! Sur le cul j’étais ! Donc il me tarde de lire le tome 2 !!
A ma lecture aussi, je pourrais dire avoir ressenti des vibes à la Avatar, sauf qu’il ne s’agissait pas d’une guerre entre les humains et les zamoryäns. Mais l’univers et l’apprentissage de Cerise m’ont beaucoup fait penser à Jake Sully.

Parlons maintenant des personnages. Il n’en manque pas, mais comme tout bonne fan de fantasy que vous serez, cela ne devrait pas poser de problème. Cerise, Zellon, Finlenn, Tamril, Laimarë, Epeios, Astiell, Solas, Moe-Jan, Hildegarde, Yvane, Induil, Maeiell, sire Gildor, Estorr. Autant vous dire que vous serez servis. Cependant, parmi tous ces personnages, vous avez tout caractère, tout style et surtout tout niveau de fourberie… !
Cerise, héroïne de l’histoire, a un caractère bien trempé. Bien qu’elle ait pu au tout début m’énerver par moments, par ses choix et sa désinvolture, elle gagne en force, en maturité mais aussi en profondeur d’âme dans la suite de l’histoire. Il est facile de s’identifier à elle, et j’ai apprécié qu’elle ne soit pas l’héroïne parfaite, et stéréotypée (grande, belle et tout cela…!). Cela la rend plus humaine à mes yeux.
Quand de l’autre côté nous avons Zellon. Le grand roi Zamoryän. Il est certes très droit, très à cheval sur les traditions, très juste. Mais il cache de nombreuses faiblesses, mais qu’il ne doit pas montrer, car c’est le monarque. Sa sensibilité m’a touché, enfin un héros qui ne saute pas les étapes avec l’héroïne et qui se laisse guider par ses sentiments. La fin m’a beaucoup émue, on ressent sa détresse et on espère de tout coeur que leur histoire, qui ne devait pas prendre place dans leurs coeurs, perdurera.

Mes autres petits coups de cœur ont été pour Tamril et Solas, mais aussi Finlenn. Oui oui, le taciturne Finlenn. Son cœur de pierre, sous couvert d’une extrême tendresse et générosité, m'a conquise. J’ai adoré sa relation conflictuelle mais respectueuse avec Cerise, je dois dire que sur son côté protecteur il m’a beaucoup fait penser à Cassian d’ACOTAR et je pense que c’est le plus beau compliment qu’on peut lui faire. J’ai hâte de voir l’évolution de son personnage. J’ai même lu qu’un spin-off lui serait réservé…!

En résumé, ce livre a été un véritable coup de cœur, tant pour les personnages, que pour l’univers créé de toute part. Je ne regrette pas mon choix de m’être positionnée dessus et de l’avoir mis un jour dans ma wishlist. Je savais déjà quelle place il prendrait dans mon cœur et dans mon esprit. Je frémis déjà d’impatience de lire le tome 2 et cette fois-ci je ne lui laisserais pas le temps de dire ouf !

Si vous êtes fans de fantasy avec une belle romance respectueuse et digne, alors ce livre est fait pour vous. Plongez en Atlanteä, à la découverte du peuple Zamoryän.
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Encore des vampires me direz-vous. Mais pas n’importe quel vampire : Dracula lui-même. Et là mon cœur a été ravi.
Je me suis laissée tenter par “De notre sang” d’Adeline Debreuve-Theresette.

Dracula, Prince des Vampires, voit sa descendance décliner et a peur de la voir s’éteindre à tout jamais s’il venait à disparaître. Et sur ce point, une étrange prophétie refait surface.
“Au crépuscule le soleil sanglant se couchera.
Pour que l’aube renaisse après la nuit tombée,
La dernière héritière du traître apparaîtra
Et offrira amour, salut et pureté.
Alors, un nouvel astre apparaîtra.”
De son côté, Marie est assaillie par des cauchemars, par un cauchemar, qui revient sans cesse. Son hébergeuse va voir en ces prémonitions un signe de Dieu, pour une certaine quête.
Leur rencontre va être explosive. Car Dracula ne voit pas une proie en Marie, mais une future mère.

Déjà peut-on parler du prénom de l’héroïne ? Il a été bien plus facile pour moi de m’identifier à elle, quand elle porte le même prénom que moi. Alors autant vous dire que mon cœur a été chamboulé. Et complètement in love !!

J’ai beaucoup aimé ma lecture, j’ai apprécié voler jusqu’en Transylvanie, sous l’égide d’un Prince des Vampires, froid, cruel et impitoyable, mais fragile et sensible au fond. L’approche de la conception d’un enfant pour un vampire m’a souvent fascinée, je me suis souvent demandée quelles réactions ils pourraient avoir, en dehors des vampires créés par leurs propres soins. Il m’a peut-être manqué de sang et de morsures, mais j’en ai fait facilement abstraction.

Marie est une battante, elle ne se laisse pas entraîner dans le plan du Prince, jusqu’à ce qu’offerte à Dracula, elle finisse par succomber à tout son être, il n’y a plus de retour en arrière possible sur ses sentiments.
Une fois n’est pas coutume, pour Dracula, belle révélation. Malgré le côté tyrannique et sûr de lui qu’on lui connaît, il apparaît humainement sensible et son amour a des allures d’éternité. Son rapport à la paternité m’a beaucoup touché.

Je dois dire qu’un certain moment de ma lecture (je ne dirais rien !) m’a complètement bouleversé, l’amour que se portent les deux personnages ressort d’autant plus, même si la déchirure est plus forte à ce moment-là.

La lecture a été simple mais efficace et pleine d’émotions. Il aurait fallu encore plus de pages pour développer les relations dans le temps. Même si les étapes n’ont pas été bafouées, la notion du temps et les sauts temporels ont parfois manqué de me déstabiliser. Si l’autrice venait à écrire une suite ou bien d’autres livres du genre, je pense que je me laisserais facilement tenter.
La maison d’éditions qui publie De Notre Sang, Le Petit Caveau, propose de très belles lectures pour cette période d’Halloween je trouve, je me laisserais bien tenter pour la saison prochaine…!
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date : 26-10-2022
Solstices de Laetitia Arnould aux Twinkle Editions. Ce joli roman nous permet de suivre la princesse Gemma, livrée à elle-même et fuyant une guerre anti-aristocratique. Mais elle ne veut pas rester cachée, elle rêve de liberté, malgré sa terrible malédiction. Sa vie va changer quand elle va faire une certaine rencontre avec un “étranger aux yeux couleur de pierre”.

Sans date précise et malgré le royaume inventé et le fantastique du roman, on peut penser à croire que l’histoire se passe dans des temps anciens et on ressent l’historique sans même une indication. Je dois dire que c’est une belle prouesse selon moi.

A la lecture de “Solstices”, on pourrait faire un recoupement avec des contes déjà connus, comme la Belle au Bois Dormant pour le principe de malédiction ou encore Cendrillon pour le combat entre la richesse et la pauvreté, où la plus belle qualité est celle du cœur, et bien d’autres encore. Le combat vers la liberté, l’indépendance est également bien évoqué, dans ce monde “historique” par une femme volontaire, malgré qu’elle s’en réfère parfois trop à l’étiquette, de par son éducation.

Gemma est une belle héroïne, peut-être trop parfaite, mais cela n’aurait pas le même charme sinon. Certes elle se laisse parfois trop guider par son éducation ou des choix trop simples, et n’accepte pas de voir la vérité en face mais sa répartie de langage montre qu’elle est bien plus censée qu’une simple princesse écervelée.
Notre cher Laurent est un beau personnage masculin, impétueux, fragile, combatif, protecteur, sanguin, mais avec beaucoup de charme et de classe. Je dois dire qu’il m’a beaucoup captivé, et que ses retenues envers Gemma ont dû lui coûter nombre de cheveux blancs. Même si j’aurais adoré que leur relation enemies-to-lovers dure encore plus longtemps, mais leur amour et leur tendresse en est indéniable. Sur un point que je ne dirais pas pour ne pas spoiler, leur relation m’a fait penser à Dimitri et Anastasia, du film éponyme.
Peu d’autres personnages m’ont marqué dans le récit, Edmond d’Alincourt est certes un gentilhomme mais il ne m’a pas conquise.

La malédiction évoquée dans le résumé aurait mérité encore plus de place dans le roman, comparé à la guerre menée contre les aristocrates selon moi, mais elle est une belle touche de fantaisie au roman et à l’histoire d’amour. Parfois, les malédictions viennent des plus proches que nous, et l’amour reste toujours la plus belle des vengeances.

J’ai beaucoup aimé ce roman très romanesque, cela faisait bien longtemps que je n’avais pas lu un roman du genre, avec une belle histoire d’amour, sous fond d’une morale vieille comme le monde je dirais, entre les riches et les pauvres si on devait parler rapidement.
Dans Solstices, j’ai retrouvé la belle plume de Laetitia, que j’avais adoré dans “Le Bois-Sans-Songe”, j’ai retrouvé d’ailleurs des petits détails qui m’y ont fait beaucoup pensé. Laetitia fait donc partie des auteures que je vais suivre assidûment pour d’autres romans, notamment dans les univers fantastiques.
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Aujourd’hui, chronique sur “Anatomy : love story” de Dana Schwartz que j’ai lu pendant mes vacances d’été.
Nous suivons Hazel, jeune aristocrate écossaise en 1817 qui s’éprend d’amour pour l’anatomie à travers la chirurgie, dans un monde où les femmes ne sont qu’à cette époque des femmes au foyer. Jack lui déterre les cadavres pour survivre dans Edimbourg. C’est par hasard que leurs vies vont se croiser.

La lecture a été plaisante, j’ai beaucoup aimé le caractère de Hazel, elle est battante, elle sait ce qu’elle veut et elle n’abandonne pas, quitte à en être outrageante à cette époque. Ce genre d’héroïne me plait.
J’aurais aimé que le personnage de Jack, qui est quand même mentionné comme personnage principal dans le résumé, soit plus présent. Des pages s'enchaînent parfois sans avoir aucune nouvelle de Jack. Mais il est un personnage touchant, protecteur envers l’héroïne.
Leur romance est tout en douceur, et ça fait du bien à lire, car passe avant leur histoire, leurs propres ambitions.

Le côté historique a bien été établi, on ressent l'Écosse des années 1800 ainsi que l’ambiance très tragique et sombre qui plane sur cette ville, soumis à une terrible maladie

J’aurais aimé cependant un peu plus de détails anatomiques et sanglants, au vu du titre, mais il est un bel exemple du combat des femmes pour se faire reconnaître dans un métier réservé aux hommes à ce moment-là, qui parfois ne montrent que peu d’intérêt à la pratique.

Je n’avais pas sondé le cliffhanger, donc j’ai été très surprise de ce retournement de situation mais qui apporte un plus à l’histoire qui parfois semble redondante sur les journées d’Hazel.

En conclusion, j’ai bien aimé ce livre, même si l’histoire d’amour a mis du temps à s’installer et que l’amour d’Hazel pour la chirurgie a pris plus de place que le reste dans l’histoire, l’ambiance, le combat d’Hazel pour être celle qu’elle souhaite être et sa volonté d’aider les gens m’ont conquise. J’aurais largement aimé avoir une suite à cette histoire, mais parfois il faut se contenter d’arrêter quand il le faut !
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Des vampires et des humains. Une guerre, une révolte, des vengeances en pleine apocalypse. Bienvenue dans Ashes, duologie, de Stéphanie Delecroix.

Era, humaine, mais on sent qu’elle est plus que cela. Midas, vampire, mais on sent aussi qu’il est bien plus que cela. Les humains font la guerre aux vampires et les tue principalement par l’or et par un mystérieux gène que porte les femmes. Les vampires font la guerre aux humains, les tue et se reproduisent avec les femmes “les femelles” pour engendrer des hybrides. C’est dans ce décor apocalyptique qu’on rentre dans Ashes et qu’on finira également aussi d’ailleurs.

Sans aucune vraie indication de date, on plonge dans un contexte qui semble hors du temps. Vampires et humains sont d’une terrible cruauté de chaque part. Tout le récit est une série de révélations qui s’enchaînent, notamment sur la deuxième moitié du tome 1 et sur presque tout le tome 2. Le tome 2 je l’ai littéralement gobé.

Si je reprends mon ressenti tome par tome, le premier tome a mis un peu de temps à s’installer selon moi, j’avais de nombreuses questions, mais au fil de la lecture, tout s’est éclairé. On fait la rencontre des différents personnages, des différents “clans”. Et vient le moment de la rencontre entre nos deux protagonistes principaux. Et là piou explosion. C’est intense, explosif, le désir est à son apogée même si les deux personnages se détestent. Mais qu’est-ce qu’il y a réellement derrière cette attirance ? Je ne pourrais pas en dire plus au risque d’en dire trop et de vous gâcher le bonheur à la lecture ainsi que la surprise. Et cette fin de tome 1. Autant dire qu’elle m’a bousillé le coeur, et que tant que je n’avais pas eu le tome 2 dans mes mains (qui sortait par chance peu de temps après ma lecture du tome 1), j’ai pensé tout et n’importe quoi sur ce qu’il pouvait advenir dans cette suite.

Pour le tome 2, sur lequel je me suis littéralement jetée, il y aurait beaucoup de choses à raconter, mais ce serait encore un trop gros risque de vous spoiler. Je peux juste vous dire que j’étais heureuse de retrouver Midas… de redécouvrir l’univers, d’avoir encore de trèèèèès nombreuses révélations (à gogo pour ce tome-ci), et de faire également la découverte de nouveaux personnages très attachants (dixit Vladimir). Je suis restée plus ou moins sur ma fin et avec encore de multiples questions. Mais il est impossible de dire que la fin n’est pas à la hauteur de nos attentes, bien au contraire. Cependant, pour des pages supplémentaires, on n’aura pas dit non du tout.
Le bonus est un gros plus après avoir fini en beauté, et mériterait pourquoi pas un livre à lui tout seul. Je pense que l’univers d’Ashes mérite encore des histoires parallèles, avant, pendant ou après les aventures de Midas et Era.

Concernant les personnages, chez les humains, seule Era en vaut la peine. C’est une femme forte, mais avec beaucoup de fragilité, notamment par rapport à son histoire avec sa mère que vous découvrirez. Mais parfois ses décisions ou son comportement nous donnent un peu envie de la secouer. Par contre son attirance envers Midas est bien notable et leur relation est exceptionnelle.

Comme à mon habitude, je vais vraiment arrêter de me répéter…! mais gros coup de cœur pour le personnage masculin : Midas. Certes, il est le vampire, tandis qu’Era est l’humaine. Je ne dirais pas que cela a influencé mon jugement… non, à peine. Hormis cela, il est le vampire comme je l’imaginais, bestial, sanguinaire, primitif en tant que vampire, mais à la fois attachant, protecteur et captivant.

Je retiens également les autres vampires tels qu’Hermès, Hadès ou encore Vladimir. Plus attachants les uns que les autres, à leur manière.

Si je devais mettre un seul “point négatif” que je mets bien entre guillemets, c’est le langage cru. Je dois préciser que dans le fil du récit, cela va avec le reste et n’a pas été embêtant pour moi. Mais pour le coup, les livres ne sont pas à mettre dans toutes les mains.

Ce que j’ai le plus apprécié dans ma lecture de la duologie, c’est le côté bestial des vampires. Cela me manque toujours énormément dans les romans modernes sur les vampires. Et les détails ici des morsures ou encore de l’état “primitif” de Midas ont été superbement écrits.

En résumé, si vous cherchez une très bonne série de livres où la guerre entre vampires et humaines est omniprésente et surtout où les vampires sont tel qu’on se les imagine, bien bestiaux, sans peur, protecteurs et sanguins au possible, la lecture d’Ashes est faite pour vous !
Si Stéphanie vient à écrire d’autres livres fantastiques, avec de beaux vampires, le genre en “long manteau sombre, tee-shirt, jean noir”, je dirais volontiers oui !!!!
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Des vampires et des humains. Une guerre, une révolte, des vengeances en pleine apocalypse. Bienvenue dans Ashes, duologie, de Stéphanie Delecroix.

Era, humaine, mais on sent qu’elle est plus que cela. Midas, vampire, mais on sent aussi qu’il est bien plus que cela. Les humains font la guerre aux vampires et les tue principalement par l’or et par un mystérieux gène que porte les femmes. Les vampires font la guerre aux humains, les tue et se reproduisent avec les femmes “les femelles” pour engendrer des hybrides. C’est dans ce décor apocalyptique qu’on rentre dans Ashes et qu’on finira également aussi d’ailleurs.

Sans aucune vraie indication de date, on plonge dans un contexte qui semble hors du temps. Vampires et humains sont d’une terrible cruauté de chaque part. Tout le récit est une série de révélations qui s’enchaînent, notamment sur la deuxième moitié du tome 1 et sur presque tout le tome 2.

Si je reprends mon ressenti tome par tome, le premier tome a mis un peu de temps à s’installer selon moi, j’avais de nombreuses questions, mais au fil de la lecture, tout s’est éclairé. On fait la rencontre des différents personnages, des différents “clans”. Et vient le moment de la rencontre entre nos deux protagonistes principaux. Et là piou explosion. C’est intense, explosif, le désir est à son apogée même si les deux personnages se détestent. Mais qu’est-ce qu’il y a réellement derrière cette attirance ? Je ne pourrais pas en dire plus au risque d’en dire trop et de vous gâcher le bonheur à la lecture ainsi que la surprise. Et cette fin de tome 1. Autant dire qu’elle m’a bousillé le coeur, et que tant que je n’avais pas eu le tome 2 dans mes mains (qui sortait par chance peu de temps après ma lecture du tome 1), j’ai pensé tout et n’importe quoi sur ce qu’il pouvait advenir dans cette suite.

Concernant les personnages, chez les humains, seule Era en vaut la peine. C’est une femme forte, mais avec beaucoup de fragilité, notamment par rapport à son histoire avec sa mère que vous découvrirez. Mais parfois ses décisions ou son comportement nous donnent un peu envie de la secouer. Par contre son attirance envers Midas est bien notable et leur relation est exceptionnelle.

Comme à mon habitude, je vais vraiment arrêter de me répéter…! mais gros coup de cœur pour le personnage masculin : Midas. Certes, il est le vampire, tandis qu’Era est l’humaine. Je ne dirais pas que cela a influencé mon jugement… non, à peine. Hormis cela, il est le vampire comme je l’imaginais, bestial, sanguinaire, primitif en tant que vampire, mais à la fois attachant, protecteur et captivant.

Je retiens également les autres vampires tels qu’Hermès ou encore Hadès. Plus attachants les uns que les autres, à leur manière.

Si je devais mettre un seul “point négatif” que je mets bien entre guillemets, c’est le langage cru. Je dois préciser que dans le fil du récit, cela va avec le reste et n’a pas été embêtant pour moi. Mais pour le coup, les livres ne sont pas à mettre dans toutes les mains.

Ce que j’ai le plus apprécié dans ma lecture de la duologie, c’est le côté bestial des vampires. Cela me manque toujours énormément dans les romans modernes sur les vampires. Et les détails ici des morsures ou encore de l’état “primitif” de Midas ont été superbement écrits.

En résumé, si vous cherchez une très bonne série de livres où la guerre entre vampires et humaines est omniprésente et surtout où les vampires sont tel qu’on se les imagine, bien bestiaux, sans peur, protecteurs et sanguins au possible, la lecture d’Ashes est faite pour vous !
Si Stéphanie vient à écrire d’autres livres fantastiques, avec de beaux vampires, le genre en “long manteau sombre, tee-shirt, jean noir”, je dirais volontiers oui !!!!
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Il est temps. Il est temps de tourner la dernière page de Vila Emilia. Et qu’est-ce que ce fut dur. Je ne parviens pas à me dire que je l’ai fini et même à l’écrire. Car cette lecture a été plus que chamboulements pour moi, elle a été rires, joies, peines, souffrances, coup de cœurs, ascenseurs émotionnels… Je n’ai jamais connu, je crois, autant d’émotions en un seul livre. En une saga pourquoi pas, mais pas en un SEUL livre. Et Vila Emilia Tome 4 l’a fait. J’ai mis cependant plus de temps à lire ce tome, pas par sa longueur, mais car chaque moment se vit et nécessite de comprendre, savourer et appréhender les mots qui nous sont donnés.

Cette fin de tome 3 m’avait littéralement laissé sur les fesses, et ce début de tome 4 reprend parfaitement dans la lignée des sentiments de l’un et de l’autre. La possession ne fait pas bon ménage avec la jalousie Mr Dorian… Et l’alcool n’aide pas, chère Emilia, même si les pâtisseries sont un péché non réprimandable (quoi que…). Et le reste du tome m’a embarqué sans me libérer jusqu’à la dernière page.

La recherche historique, check. La recherche anatomique, check. Le Purgatoire, check. Comme pour chaque tome précédent, le travail fabuleux d’Elodie (et de son mari) est sublimé par leurs recherches sans précédents. Encore une fois, je leur tire mon chapeau. La plume de l’auteure est restée parfaite, du début à la fin, dans toute sa magnificence pour nous offrir une saga poétiquement macabre, sur fond de romance aux êtres torturés, saupoudrée d’humour caustique et de réparties jacobsiennes.

Je ne vais surement pas reparler de chacun des personnages de Vila Emilia. Je dirais juste qu’Emilia semble avoir pris encore en maturité sur ce dernier tome, sa position prise de maîtresse de maison dans un des chapitres est un ravissement de lecture.
Pour Dorian, j’y reviens juste après…
Gros coup de cœur pour un certain renard, “Ma Mie”...
Mais il n’est pas aussi important que celui de Mr “Zig et Zig et Zag”. Ce cher Duc de Lambai a ravi mon coeur, par son dialecte imparfait mais tout à lui. Il est effrayant et attirant par bien des manières. Je ne pourrais pas en dire plus sur lui sous risque de spoiler des détails importants, mais son esprit plane depuis bien plus longtemps qu’on ne le croit.
Dorian. Il est ma révélation. Une révélation entêtante, son être torturé n’est pas pour moi, mais il est le cœur de Vila Emilia. C’est lui qui dirige l’orchestre des mots, la symphonie des lettres. Il est LE PERSONNAGE. Et il restera pour moi l’illustration du protagoniste à la psychologie la plus parfaite.

Ce tome est un tome de révélations. Encore plus que le tome 2 et le tome 3. Tout va s’éclairer (et encore, je ne suis pas sûre qu’Elodie ne nous ait pas dissimulé une ou deux choses…). Je n’ai pas tout deviné, pauvre détective que je fais, mais cela a été justement un véritable bonheur d’ouvrir les portes qu’Elodie voulait bien entrouvrir pour nous. Un voyage non pas en 4ème dimension, mais en aventure jacobsienne. Je n’ai rien vu venir.

Elodie ne nous offre pas un, mais 3 épilogues. Et ils ont été plus que nécessaires pour moi, pour ne pas lire le mot fin. Non pas que j’avais une quelconque appréhension ou une quelconque attente, car quelque soit ce qu’elle nous aurait offert j’aurais accepté, mais ces 3 épilogues ont ravi mon cœur de lectrice. Ils ne sont pas dépendants l’un de l’autre, mais si j’ai un seul conseil à vous donner, vous devez les lire. Car encore une fois, vous n’êtes pas prêts.

Vila Emilia, en dehors d’être un coup de cœur 2021-2022, restera un coup de cœur de vie de lectrice. La saga a été une partie de moi pendant un an, mais est gravé sur ma peau, sur mes yeux et dans mon cœur à jamais. En écrivant ces quelques mots, les larmes remontent. Car ils ont été un accompagnement dans une période sombre de ma vie. Alors ils font partis de moi. Comme j’espère ils feront partis de vous.

En conclusion, vous vous devez de lire chaque mot, chaque lettre, car chaque passage est important et si vous êtes aussi piètre détective comme moi, je suis sûre que vous laisserez passer quelques informations cruciales… Vous n’avez pas encore tout lu… Il n’y a pas d’attente à avoir, il y a juste des mots qui n’attendent que vous.

“Dans la folie comme dans la mort.
Pour toujours et à jamais.”
Adieu (pour un temps que j’espère le plus court) Lord et Lady Jacobson.
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Présente depuis un moment dans ma wishlist, quand l’occasion s’est présentée, j’ai sauté dessus et je ne regrette absolument pas. Et on tombe pour moi, sur un beau coup de cœur, pour les deux premiers tomes de la saga.

La Porte du Roi raconte l’histoire du point de vue de nombreux personnages, mais on suit principalement Ehsan, servante au Palais de la Reine et Shahin, prince héritier. Un événement qui survient dans le début du premier livre, entraîne un rapprochement entre les deux protagonistes que tout oppose. Et c’est là qu’on est embarqué. Embarqué dans Antarxes, la capitale d’Elôn, où les manipulations, les tentations et la survie font partie des règles du jeu. Suivez les pas de Ehsan, Shahin, Zakaria, Faraz ou encore Benyamin.

J’ai plongé littéralement dans la Porte du Roi, qui a un world building exceptionnel, digne des plus grands romans de fantasy. Lisa Schneider nous porte une histoire haute en couleurs par ces décors royaux, par ces paysages et par ces personnages. Lors de la lecture de ces tomes, je suis tombée sous le charme de ces provinces colorées, sous fond musical arabique. Sans même avoir d’écouteurs ou de casques, la musique résonnait en moi et accompagnait ce magnifique récit. Je suis complètement tombée dans le panneau, sur le plan historique de l’histoire, car la volonté de réalisme de Lisa Schneider est telle que nous imaginons parfaitement que tous ces peuples, toutes ces contrées ont pu exister. Pour cela, je lui tire mon chapeau !

Les personnages de la Porte du Roi sont incroyables, et aucun ne peut être classé en tant que personnage secondaire. Au fil de l’histoire, les points de vue s’enchaînent dans les chapitres, avec fluidité et permet de suivre la trame sans se perdre ou devoir revenir en arrière.
Ehsan est une jeune fille forte, déterminée, prête à tout pour ceux qu’elle aime et chacun de ses actes s’en ressent. Les douleurs et les actes qu’elle a subi laissent admiratifs. Mais son implication et sa jeunesse fougueuse peuvent parfois lui jouer des tours. Elle est l’héroïne comme je l’imagine. Forte, indépendante, mais à la fois fragile.
Shahin a bien le rôle du prince héritier, déchiré entre le pouvoir et sa compréhension du monde extérieur à la Porte du Roi, au travers des yeux d’Ehsan notamment. Tout au long des deux tomes, leur relation qui évolue est une belle ode à la confiance, à l’amour, à l’ouverture d’esprit et à l’espérance.
Pour moi la vraie révélation est le Général Zakaria. Sa peur panique face aux femmes est une intrigue, mais je suis sûre que tout sera expliqué dans le dernier tome. Mais sa relation, à la fois avec Shahin comme des frères ou avec Ehsan comme un protecteur, est merveilleuse. J’attends chaque passage pour voir son évolution. Malgré sa force incommensurable, sa fragilité et sa tendresse l’amènent à se livrer et à foncer tête baissée dans ses actes.
Benyamin et Jihane sont des personnages que l’on peut qualifier de secondaires, cependant ils sont essentiels à l’histoire. Benyamin par son amour pour Ehsan, est comme son frère, Jihane par son dynamisme, apporte de la fraîcheur au récit.
Faraz est détestable en tout point et elle fait tout pour mettre des bâtons dans les roues à nos héros, avec Morteza… Je crois que son image me fait le plus peur, il est terrifiant et son esprit tordu !

Une autre chose qui est incroyable dans chacun des tomes, ce sont les introductions de chapitres. Et une nouvelle fois, Lisa Schneider m’a conquise et laissé pantoise. Chaque début de chapitre commence par la mise en situation de ce qu’il contient au travers d’un extrait d’une encyclopédie, de mémoires ou encore des proverbes. Et la magie de ces extraits, c’est que c’est uniquement l’imagination de l’auteure. Et pour cela… c’est du génie, du véritable génie. Encore une fois Lisa a voulu faire part de réalisme et son travail de veille a dû être incommensurable pour produire de pareilles introductions. C’était un bonheur à lire.

Je pense que mon coup de cœur pour ce début de saga est confirmé. Sa lecture a été un véritable bonheur, le travail qu’a fait Lisa Schneider est inconsidérable. Je relirai cette saga avec plaisir, pour replonger en Elôn, à la Porte du Roi.

Lisa Schneider est une auteure, en plus d’avoir un grand talent, dotée d’un incroyable sens de l’humour. Sa simplicité, sa générosité et sa gentillesse se ressentent dans ses écrits mais aussi dans nos échanges que nous avons pu avoir. C’est un véritable plaisir pour moi d’avoir décidé d’ouvrir un jour la Porte du Roi. Et chaque futur livre ou saga qu'elle écrira, ce sera pour moi ! Elle mérite que son premier chef d'œuvre conquiert encore plus de lecteurs qu’aujourd’hui.
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Présente depuis un moment dans ma wishlist, quand l’occasion s’est présentée, j’ai sauté dessus et je ne regrette absolument pas. Et on tombe pour moi, sur un beau coup de cœur, pour les deux premiers tomes de la saga.

La Porte du Roi raconte l’histoire du point de vue de nombreux personnages, mais on suit principalement Ehsan, servante au Palais de la Reine et Shahin, prince héritier. Un événement qui survient dans le début du premier livre, entraîne un rapprochement entre les deux protagonistes que tout oppose. Et c’est là qu’on est embarqué. Embarqué dans Antarxes, la capitale d’Elôn, où les manipulations, les tentations et la survie font partie des règles du jeu. Suivez les pas de Ehsan, Shahin, Zakaria, Faraz ou encore Benyamin.

J’ai plongé littéralement dans la Porte du Roi, qui a un world building exceptionnel, digne des plus grands romans de fantasy. Lisa Schneider nous porte une histoire haute en couleurs par ces décors royaux, par ces paysages et par ces personnages. Lors de la lecture de ces tomes, je suis tombée sous le charme de ces provinces colorées, sous fond musical arabique. Sans même avoir d’écouteurs ou de casques, la musique résonnait en moi et accompagnait ce magnifique récit. Je suis complètement tombée dans le panneau, sur le plan historique de l’histoire, car la volonté de réalisme de Lisa Schneider est telle que nous imaginons parfaitement que tous ces peuples, toutes ces contrées ont pu exister. Pour cela, je lui tire mon chapeau !

Les personnages de la Porte du Roi sont incroyables, et aucun ne peut être classé en tant que personnage secondaire. Au fil de l’histoire, les points de vue s’enchaînent dans les chapitres, avec fluidité et permet de suivre la trame sans se perdre ou devoir revenir en arrière.
Ehsan est une jeune fille forte, déterminée, prête à tout pour ceux qu’elle aime et chacun de ses actes s’en ressent. Les douleurs et les actes qu’elle a subi laissent admiratifs. Mais son implication et sa jeunesse fougueuse peuvent parfois lui jouer des tours. Elle est l’héroïne comme je l’imagine. Forte, indépendante, mais à la fois fragile.
Shahin a bien le rôle du prince héritier, déchiré entre le pouvoir et sa compréhension du monde extérieur à la Porte du Roi, au travers des yeux d’Ehsan notamment. Tout au long des deux tomes, leur relation qui évolue est une belle ode à la confiance, à l’amour, à l’ouverture d’esprit et à l’espérance.
Pour moi la vraie révélation est le Général Zakaria. Sa peur panique face aux femmes est une intrigue, mais je suis sûre que tout sera expliqué dans le dernier tome. Mais sa relation, à la fois avec Shahin comme des frères ou avec Ehsan comme un protecteur, est merveilleuse. J’attends chaque passage pour voir son évolution. Malgré sa force incommensurable, sa fragilité et sa tendresse l’amènent à se livrer et à foncer tête baissée dans ses actes.
Benyamin et Jihane sont des personnages que l’on peut qualifier de secondaires, cependant ils sont essentiels à l’histoire. Benyamin par son amour pour Ehsan, est comme son frère, Jihane par son dynamisme, apporte de la fraîcheur au récit.
Faraz est détestable en tout point et elle fait tout pour mettre des bâtons dans les roues à nos héros, avec Morteza… Je crois que son image me fait le plus peur, il est terrifiant et son esprit tordu !

Une autre chose qui est incroyable dans chacun des tomes, ce sont les introductions de chapitres. Et une nouvelle fois, Lisa Schneider m’a conquise et laissé pantoise. Chaque début de chapitre commence par la mise en situation de ce qu’il contient au travers d’un extrait d’une encyclopédie, de mémoires ou encore des proverbes. Et la magie de ces extraits, c’est que c’est uniquement l’imagination de l’auteure. Et pour cela… c’est du génie, du véritable génie. Encore une fois Lisa a voulu faire part de réalisme et son travail de veille a dû être incommensurable pour produire de pareilles introductions. C’était un bonheur à lire.

Je pense que mon coup de cœur pour ce début de saga est confirmé. Sa lecture a été un véritable bonheur, le travail qu’a fait Lisa Schneider est inconsidérable. Je relirai cette saga avec plaisir, pour replonger en Elôn, à la Porte du Roi.

Lisa Schneider est une auteure, en plus d’avoir un grand talent, dotée d’un incroyable sens de l’humour. Sa simplicité, sa générosité et sa gentillesse se ressentent dans ses écrits mais aussi dans nos échanges que nous avons pu avoir. C’est un véritable plaisir pour moi d’avoir décidé d’ouvrir un jour la Porte du Roi. Et chaque futur livre ou saga qu'elle écrira, ce sera pour moi ! Elle mérite que son premier chef d'œuvre conquiert encore plus de lecteurs qu’aujourd’hui.
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Quel tome. Quelles émotions. Quels rebondissements. Ce tome 3 a encore plus surpassé le tome 2, qui était mon préféré. En tout point. Lu en 9 heures pour ma part, je devrais même dire dévoré. Je ne lui ai laissé aucun répit. Ce tome risque de vous laisser le cœur en miettes, le cerveau retourné et les poumons vidés.

Le prologue pour commencer. Nous revenons sur le passé de Dorian et Emilia. Emilia souffre d’angoisses nocturnes et Dorian nous sert une berceuse, qu’on aimerait bien tous et toutes entendre prononcée par la voix que j’imagine suave et tendre, de Dorian.

L’ensemble du récit est une succession de rebondissements, de joutes verbales que nous devons encore à nos deux protagonistes favoris. Un nouveau tueur sème des corps et fait frémir Whitechapel. Le Manoir Soulridge n’est également pas aussi sûr qu’il n’y paraît et Emilia va devoir garder son sang froid. La demeure des Jacobson va être le théâtre de bien des vérités.

Et que dire de ce chapitre 31 ? Je n’ai même pas les mots pour dire chaque émotion que j’ai ressenti. J’ai eu la chance de lire le passage tant attendu, mais le reste du chapitre (intro et fin du chapitre), je n’étais absolument pas prête. Ce fut un émerveillement, ce fut un soulagement, ce fut des doutes, ce fut de la colère, ce fut de l’emportement, ce fut de l’extase et du désir. Les descriptions ont été magnifiées par l’écriture d’Elodie, et les ressentiments de notre couple ont été exprimés avec brio, justesse et tellement d’émotions. Je n’en suis pas du tout ressortie indemne. Je dois dire qu’avec le chapitre “Météores” du tome 2, il rentre dans mes chapitres favoris et que je relirai encore et encore.

Emilia. Emilia a tellement grandi dans ce tome. Pour celles et ceux qui pouvaient la trouver encore timide ou naïve peut-être, vous allez la voir s’affirmer, et donner du fil à retordre à notre serpent. De plus, le chemin qui va la conduire vers la vérité ne va pas être de tout repos, certaines révélations pourront peut-être vous surprendre…

Dorian. Toujours fidèle à lui-même. Mais la présence d’Emilia le fait de plus en plus basculer dans son côté sombre, et les sentiments penchent vers son désir envers Emilia, qui se dévoile de plus en plus. Fan de personnages masculins, je dois dire qu’il est au-delà de toutes mes attentes plus les tomes avancent. Je le déteste autant que je l’aime.

J’ai beaucoup aimé l’arrivée de l’Américain, ce cher Tobias. Mais son engouement auprès d’Emilia ne me semble pas complètement innocent, peut-être y trouve-t-il quelconque intérêt… Le tome 4 répondra à nos questions. Comme certains comportements de certains domestiques… je crois que les énigmes n’ont pas fini de nous laisser pantois.

Comme à l’accoutumée, Elodie travaille magnifiquement bien les détails de l’Histoire, que ce soit les décors, les personnages, les costumes, cela nous plonge dans un 19ème siècle à la fois sombre, lumineux, pauvre et riche. Lire Vila Emilia, c’est s’évader dans un autre monde, une autre époque, on est complètement plongé dedans et chaque détail montre l’incroyable richesse du récit. Chapeau bas, l’artiste !

Le problème actuellement, c’est que lire le tome 3 signifie que la fin de l’histoire est proche… Mais je crois que mon cœur n’est absolument pas prêt à cette fin, qui se prolonge vers une certaine disparition. Une chose est sûre : la fin sera à la hauteur de la saga Vila Emilia et à la hauteur du talent d’Elodie.
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Aujourd’hui, je vous parle du génialissime, du gigantisme, du super “The Curse : Tome 1 : l’Elue” de Mélanie Germain (réédition du tome 1 de The Curse : Le prédateur”).

Si je vous dis prophétie, diable, vampires, vous me dites ? Bah rien, vu qu’il y a que moi qui écris… Mais c’est tout ce qu’on retrouve dans cette saga.
Bienvenue à Saint-Pétersbourg, en 1999, à l’approche du nouveau millénaire. Sergueï, vampire de nature, “fils originel” du Diable, va faire la rencontre par hasard au détour d’une ruelle d’une humaine, Ekaterina Wolski. Mais semble-t-il que celle-ci soit de très près liée à une prophétie, qu’elle soit poursuivie par des hommes d’église ou par le Diable en personne et qu’elle doive mourir… C’est là que Sergueï entre en jeu. Il se sent obligé de la protéger, de la sauver. Malgré sa propre âme qu’il a déjà donné à son Père et qu’il a pour contrat de lui livrer l’humaine… Qui triomphera ? Sergueï révèlera-t-il le secret à Ekaterina, qui ignore tout de son rôle ?

Le livre n’est pas écrit sous forme de chapitres, mais sous forme de point de vue, ce qui est très intéressant. D’autant plus, que nombreux points de vue sont ceux de Sergueï donc je ne dirais jamais non…!
Chaque “chapitre” donne envie de lire le suivant, il n’y a pas de répit dans l’action et dans l’émotion. Tout au long du récit, les relations entre les deux héros évoluent et jusqu’à la fin, notre coeur n’en est pas en reste.
J’ai adoré et je l’ai beaucoup dit à l'auteure, mais ses descriptions sont décrites à la perfection, notamment les meurtres, quand Sergueï se nourrit et pour une fan de vampire comme moi, je peux vous dire que j’étais toute chose !! Et la scène muy caliente, ça a été un régal pour les yeux et l’imagination <3 cela faisait longtemps que je n’avais pas relu une telle scène avec des vampires et mon coeur de lectrice a été plus que satisfaite !

Parlons un peu des personnages, qui sont peu nombreux à être nommés. Ekaterina. Une petite bulle de fraîcheur, avec une force de caractère, une sensibilité et des sens surdéveloppés car elle est devenue aveugle par maladie. Ses points de vue en sont que plus intéressants car nous avons en tant que lecteur, l’impression d’être privé de ce sens également. Parfois, selon les expressions, il semble également que son regard puisse se poser sur Sergueï, mais peut-être qu’avec son sens de l’ouïe développé, celle-ci peut deviner où est Sergueï. Mais cela ne reste pas gênant cependant pour la lecture.
Avant de parler du meilleur… il y a également Héléna, qui est une Oracle. Elle aussi a pactisé avec le Diable, mais cela lui a confié un don de voyance. La relation “frère-soeur” qu’elle a avec Sergueï est magnifique, j’aime son côté protecteur avec elle, mais j’aime aussi quand elle le remet à sa place et tente de lui ouvrir les yeux.
Bon… vous l’attendiez tous j’imagine. On va parler de Sergueï. Vampire emblématique. Un originel. Il est puissant, intimidant, protecteur, dévastateur, sans coeur, irascible. Mais c’est Sergueï. Et c’est définitif. Je l’aime. Il est en tout point le héros torturé, qui veut protéger Ekaterina, envers et contre tout, qu’il en oublie ses principes mais qu’il s’en refuse à chaque minute qui passe. Je veux vite le retrouver, car un passé sombre plane au-dessus de lui et je pense qu’on est pas prêts pour ce qui va être révélé.
On rencontre également le Diable et Andrei, l’Ange Déchu et le “frère” de Sergueï. Mais leurs apparitions sont furtives. Certainement que nous les verrons un peu plus dans le tome suivant.

Par contre, cette fin. Je ne la citerais pas bien sûr, car pas de spoilers. Mais je suis encore sur le cul… J’ai été dubitative au départ, en me disant “c’est peut-être trop simple que cela finisse comme ça”, mais en discutant avec l’auteure, ce n’est pas aussi simple…! C’était trop facile ! On a pas fini d’en voir et d’en apprendre encore sur nos deux héros. Mais du coup j’en étais encore plus frustrée !!!

Cette lecture a été géniale. J’ai hâte d’avoir mon petit exemplaire relié pour mettre celui-ci dans ma bibliothèque et le relire pour mettre mes petits post-it sur les passages croustiiillants !
Je pense que du coup, vous l’aurez compris, je suis plus qu’impatiente de lire le tome 2, mais je vais essayer d’être patiente…
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Retour en Ecosse avec l’Insoumise des Highlands, le premier tome du Clan MacLeod écrit par Ava Król. Romance historique sous fond de guerre de clans des Highlands.

Elisabeth MacDonald, nièce du laird du clan MacDonald, après décision de celui-ci de la marier avec une brute épaisse, s’enfuit, emportant au passage un voleur. Ce voleur lui ment sur son identité, il n’est autre que le petit frère d’Alexander MacLeod, seigneur des terres des MacLeod. L’arrivée de Lizzie est une opportunité pour lui de se venger de la dernière guerre, qui a ravagé le clan, tant par la mort de son peuple dont son père, que par la dévastation de ses terres. Mais Lizzie n’est pas femme à se laisser faire, croyez-moi. C’est là que tout commence, entre opportunité et désir, entre revendication et tentation.

La description de l’Ecosse, notamment des paysages, y est peu faite, car nous nous concentrons surtout sur le domaine MacLeod, cependant les us et coutumes de l’époque et l’aspect historique des clans sont bien documentés. Pour certains, la romance entre les deux personnages pourrait être vue comme trop rapide, elle aurait mérité plus de slowburn, mais cela ne m’a pas dérangé ici, car il s’agit en premier lieu de désir entre Lizzie et Alexander. J’ai adoré cependant le respect entre les deux amants, le vouvoiement qui était de mise et qui respecte l’historique. Les quelques mots en gaélique m’ont conquise. L’aspect famille décrit tout au long du récit correspond à l’idée que je me fais des clans écossais et m’a ravie.

Les personnages sont tous plus attachants les uns que les autres. Lizzie, par sa force de caractère, son opiniâtreté, son désir d’aider et de participer, Alexander, malgré son côté rustre, montre une fragilité par son passé et j’ai adoré son côté protecteur (chose que j’aime toujours chez les héros…!). Les frères MacLeod, Craig et Ewen, bien qu’ils soient des personnages secondaires à l’histoire, sont très liés à celle-ci. J’ai beaucoup aimé les passages entre eux et Lizzie, notamment la jolie relation entre Ewen et sa belle-soeur. On n’oublie pas Katel et sa grand-mère Térésa et leur attachement à Lizzie.

J’ai beaucoup aimé cette lecture, quoi qu’un peu trop rapide à mon goût car j’aurais aimé plein de pages supplémentaires. Mais cette romance historique a ravi mon petit cœur de lectrice. Le désir incommensurable entre les deux personnages, qui se mêle à un amour infini et à un respect mutuel, est magnifique et admirable (à l’heure actuelle où dans la vie réelle, ce sont les réseaux sociaux qui régissent les relations).

Deux autres tomes composent la série et sont centrés sur les deux autres frères d’Alexander, Craig et Ewen. Ils sont dès à présent dans ma wishlist, car j’ai hâte de continuer à lire leurs aventures et peut-être retrouver Lizzie et Alexander.
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