- Tu crois qu'on peut y arriver cette fois ? A être toi plus moi pour de bon ?
- Je suis fait pour ça. Pour être avec toi...

C'est ce moment qui risque de me donner le plus de regrets.

Parce que je sais qu'en cet instant, elle m'offre l'une de ses si rares parcelles de bonheur.

- Je préfère te prévenir... dis-je. Quand je tombe amoureux, c'est pour la vie.

Ce moment où je comprends que je ne veux pas la laisser filer.

- Qu'est-ce qu'on va faire, Loan ?
Je n'en sais foutre rien.

C'est la première fois que Loan Millet me brise le cœur.

Mon amour, reste loin de l'eau.

"Je te l'a racontée. Tu me l'as racontée. Seul le vent sait ce qui vient réellement en premier."

- Non, c'est Joana. Joana Mancini, rectifié-je.
L'agent qui me prend doucement dans ses bras hoche la tête.
- C'est ma préférée des deux...

- On n'est pas dans une romance anglaise, mais cours la retrouver, putain.

Je ne sais pas si c'est ça, l'amour, ni même s'il existe, mais ce que je ressens quand Henri me pose cette question, je ne veux pas que ça s'arrête.

- Bébé, j'ai beau bien aimer ton père, je ne pense pas que ce serait une bonne idée de le laisser avec nos enfants sans supervision.

- Tu es mienne, lui murmura-t-il à l'oreille. Tu es ma compagne. Tu es à moi, 'est-ce pas ?

Là, entourée de mon mari et de mon père, accompagnée de mes proches et portant mon fils dans un cocon d'amour, je suis parfaitement à ma place.

Merde ! Je crois que... qu'il me manque.

Finalement, Erynn n'a pas tort. Rester éloignée de moi est la meilleure chose qu'elle puisse faire.
Reste le plus loin possible, mon cœur...

Glacial.
Presque sauvage.
Il me déteste.
Cette pensée tourbillonne en moi.

Son âme sœur. Son amour. Son ami. LA lumière qui brillait dans son cœur resplendit comme un soleil.

Je l'ai dit sous le coup de la colère et je le regrette, reprit Nesta, le cœur battant.

C'était ainsi qu'elle allait mourir, sans pourvoir se défendre, sans personne pour la secourir.

Les silences étaient encore difficiles, mais ils avaient aussi parfois du bon. Un sourire comblé étira mes lèvres. Oui. Les silences comme celui-ci avaient un goût de paradis.

Un petit sourire étira lentement mes lèvres, puis s'élargit - un vrai grand sourire authentique, et avant que je comprenne ce qui m'arrivait, j'éclatai d'un rire joyeux, et j'avais l'impression de rire vraiment pour la première fois depuis très longtemps.

L'avenir lui appartenait, à elle de le concevoir à son goût.

Cependant, elle devait bien reconnaître que les chances de passer un Noël heureux s'amenuisaient un peu plus à chaque instant.

Comment pouvait-on avoir une relation digne de ce nom avec quelqu'un dont on ne savait rien ?