Le Meilleur des pères

Un récit touchant et percutant malgré son nombre de pages très limité. J'ai trouvé l'angle choisi plutôt intéressant. C'est une bonne entrée dans la matière, avec une jolie écriture.

Le résumé m'a intrigué donc je me suis lancée. Le début m'a happé, l'auteur décrit de façon poignante les violences d'un père sur sa femme et sa fille. J'ai pourtant été déçue par le bond dans le passé, que j'ai trouvé inintéressant et qui gâchait l'émotion du début.

Enfin, le récit était trop court, la fin "bâclée" selon moi; il aurait mieux fallut la détailler quitte à écrire plus de pages...

"Le meilleur des pères", Benjamin Desmares.

J'ai lu cet ouvrage dans le cadre d'une lecture commune organisée par (@mes_écrits_d'un_jour) et je l'en remercie beaucoup pour ce partage sur @lecturecommune 📖

Récit relativement court, mais ô combien bouleversant !

Le narrateur n'est autre que la jeune fille 👩🏻 violentée par son père, Constance, alors qu'en apparence, il semble bon et correct sur tout rapport. On y ressent une détresse absolue d'une maman complètement sous emprise et dans l'incapacité de défendre et mettre a l'abri sa fille.

Comment pourraient elles se sortir de là ? Si tant est que cela soit possible...

Ce sera sans compter sur le courage 💪🏻 et l'envie de s'en sortir de Constance, qui un jour pousse une porte, cette fois ci, c'est la bonne !

Détresse, violence familiale, manipulations, mais aussi, espoir et survie sont au rendez-vous.

Une très belle leçon de vie et de courage !

Note 4/5

Bonu : Transmettre notre courage à Constance par la lecture de son histoire.

Sur le papier, ce roman avait l'air intéressant, dans les faits, nettement moins.

L'auteur sait happer notre attention quand il évoque les faits de violence familiales dont son victimes Constance et sa maman par contre le bémol intervient quand Constance fait un bond dans le passé. Le roman y perd tout son intérêt. Je trouve que même l'écriture en pâti. Dommage.

"Le meilleur des pères" est un petit livre que j'ai acheté hier en librairie sur un coup de tête alors que je flânais parmi les rayonnages de la section jeunesse.

Ce récit a le mérite d'aborder un sujet extrêmement important : celui des violences conjugales et intra-familiales.

Les 6 premiers chapitres de ce très court ouvrage relatent avec justesse l'impact destructeur de tels actes.

La pointe d'imaginaire (voyage à travers le temps) imaginé par l'auteur m'a rappelé le mécanisme narratif de "Voyage vers le futur"

(c'était sans doute voulu :) ) mais en dehors de ça je ne lui ai pas trouvé un grand intérêt... Spoiler(cliquez pour révéler)Oui les parents de Constance étaient fous amoureux dans leur jeunesse...

J'ai également regretté que le phénomène d'emprise ne soit que peu abordé (pas facile en 59 pages, il faut le reconnaître) mais l'histoire se termine bien.

Ayant 22 ans je pose évidemment un regard critique sur ce livre qui est destiné à un public plus jeune que moi et qui partant de ce postulat est un très bon levier pour aborder cette question sociétale avec les plus jeunes.

J'ai reçu le livre via la #massecritique jeunesse de @babelio_ .

Je suis assez surprise car le livre commence fort en émotion et vu le résumé et le titre du livre je ne m'attendais pas du tout à ça. 👍🏻

J'ai passé un bon moment, j'me suis laissé porté par ma lecture, c'est très bien écrit, facile à lire et approprié aux enfants.

Le seul "bémol" qui ma un peu titiller mais c'est mon coté adulte qui doit faire ça, je comprends la démarche de vouloir finir sur une touche "positive" mais là je trouve ça trop léger, oui c'est un petit livre, il faut que ce soit simple etc mais le sujet au début est tellement fort je trouve que pour la fin je voulais une petite morale sur quelques lignes dans la dernière discussion 🤷🏻‍♀️

TW : ce livre parle en douceur de la violence faite aux enfants et à la femme, mais c'est un bon livre à lire avec les enfants et leur expliquer l'importance de ne pas se taire etc.

N'oubliez pas que c'est mon avis et je vous invite à vous faire le votre, restez curieux(ses). 🌸

(La photo rassemble ma vie en ce moment, diablo VI et la lecture 🩷)

Tu as lu ce livre ? Il te donne envie?

Une jolie découverte prise un peu au hasard dans le rayon nouveauté de la bibliothèque. On y retrouve Constance qui nous parle de son quotidien avec son père, et surtout des violences conjugales. C'est un roman TRES court, mais percutant.

Membre de la sympathique fratrie Épik des éditions Rouergue, ce tout petit roman, ou plutôt cette nouvelle, propose le récit court de Constance, adolescente française qui vit un amour monstrueux. Son père et sa mère forment le couple en apparence idéal , mais comme cela arrive bien plus souvent que l'on croit, derrière la façade se trouve un homme qui n'arrive pas à gérer sa colère et déplace ses insécurité et son sentiment d'échec sur ses plus proches personnes, à savoir sa femme et sa fille. Constance elle-même ne joue pas de la meilleure des réputations, passant pour une personne froide et snob, mais comment créer des liens avec les autres quand les siens sont si souffrants à vivre au quotidien? Voilà qu'au hasard d'une classe abandonnée, Constance se retrouve projetée en arrière, en 1989, alors que ses parents sont le jeune couple qui s'est formée il y a des décennies. Et si s'était l'occasion d'empêcher ce couple d'avoir leur fille?

Un amour souffrant est-il un amour tout-de-même? Que sommes nous prêt à croire pour survivre à cette violence? Peut-on vivre un amour-haine avec ses propres parents? La violence domestique est un enjeu complexe, car si on peut parvenir à dénoncer ses ennemis, quand est-il pour une personne qu'on aime réellement? Avec cette courte histoire, l'auteur nous invite à se questionner sur le sujet, de manière survolée. Les réponses sont souvent dans le passé, mais les solutions demandent plutôt une action présente. La question est de trouver le courage de poser ces actions.

J'apprécie aussi la présence de cette nuance entre le "meilleur parent" et le "monstre", parce que contrairement à la croyance populaire, un parent violent a aussi une part "aimante" et "normale". Cette d'ailleurs cette part qui convainc l'autre parent et ses enfants de lui "donner une chance", parce qu'"il ou elle n'est pas toujours comme ça" [ violent].

Enfin, le début de ce roman illustre bien la tendance des gens, incluant les ados, de juger les autres sur leur apparence ou leur statut. Quand on ignore le vécu des gens autours de nous, il est facile de tomber dans le jugement. Par contre, c'est ce même jugement qui peut causer l'isolement social et la détresse psychologique. Dans l'absolu, quand on ne sait point, on ne juge point.

**Aussi, il est bon de voir que personne ne mérite de vivre un "amour souffrant". Néanmoins, je mentionne une chose cruciale: Dans la violence domestique, il serait bon d'enfin commencer à parler des hommes, de leur difficultés à faire face à leur émotions , parce que des générations d'hommes n'ont pas apprit à le faire. En outre, la détresse émotive au masculin est encore mal comprise et encore considérée comme une faiblesse" par les sociétés occidentales. Il serait bon aussi de rappeler que la source de cette violence peut être prise en charge par des intervenants, mais que ces ressources sont sous-financées. Bref, s'il faut sensibiliser face à la violence domestique, il faudrait aussi penser à parler de ses sources.

Le français qu'emploie les personnages est très "français de France", avec de vieilles expressions que j'ai pu croiser dans le film "Retours vers le futur" ( tient, était-ce voulu?) avec "Tu veux ma photo?" ou "Banane".

À voir

Pour un lectorat adolescent, premier cycle secondaire, 12-15 ans+