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Commentaires de livres faits par lianne80

Extraits de livres par lianne80

Commentaires de livres appréciés par lianne80

Extraits de livres appréciés par lianne80

Cette série est en cours de parution en VF chez Infinity, mais j'ai décidé de la continuer en VO pour avancer plus vite.

Gaspard Lacroix a comploté et fini par prendre Savannah en en chassant tout les Nécromanciens.
Dans ce tome Grier est bien déterminé à reprendre sa ville, et pour cela elle a un plan ...

Ce tome ne m'a pas déplu (je précise que je dis ça parce que j'avais moins apprécié certains tomes de la série, mais pas ici).
J'ai passé un bon moment et je ne me suis pas ennuyé.

La Grier de ce tome n'a plus grand chose à voir avec celle des premiers tomes. La jeune femme a pris en confiance, elle sait même utiliser ses pouvoirs maintenant ce qui est une grosse avancée.
Elle est sure d'elle même et elle ne se laisse plus faire.

C'est la qu'on se rend compte de l'évolution progressive du personnage au fil des tomes qui l'a mené bien loin.

Par contre je trouve bizarre le fait que ce tome ne soit pas le dernier car on a vraiment sur la fin de l'intrigue principale qui avait commencé dans le premier tome.
Il clôture vraiment toutes les intrigues secondaire aussi.

Du coup j'ai décidé de ne pas lire la suite de la série. Je ne suis pas suffisamment fan de la série en général pour avoir envie de lire 2 tomes en plus juste pour voir Grier se marier. Parce que c'est vraiment la seule chose qu'il reste et qu'on nous annonce pour la suite.

En plus je ne suis pas trop fan des mariages et je préfère commencer d'autres séries ou la magie sera mise en avant et pas juste la romance.


https://www.facebook.com/DeLivresenLivres/photos/a.936518146455638/3095713800536051/?type=3&theater
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Vanyel est devenu un homme. Cela fait 12 ans qu’il travaille comme Héraut-mage et ne vit plus que pour son métier. Mais voila, sa hiérarchie décide qu’il va s’épuiser de façon précoce si il continue sur ce rythme. Il n’a que 28 ans et déjà il se sent comme un vieil homme.
Du coup quand son père demande à ce que son fils lui rende un peu visite après tant d’année sans le voir, il est obligé d’y aller. Et ce même si il n’a pas vraiment envie de retourner la bas, et que la situation dans la région est un peu chaotique car des seigneurs proches se déchirent …

C’est de la fantasy très classique mais j’aime beaucoup le personnage principal. C’est vrai qu’il n’est pas une boule de bonne humeur car il est seul, il a perdu l’amour de sa vie et ne vit plus que pour son travail et son honneur, mais c’est un personnage complexe auquel on s’identifie très facilement. Dans ce tome ci on dit au revoir au gamin de 16 ans impulsif du premier tome pour le retrouver à 28 ans, usé jusqu’à la moelle.

C’est un personnage adulte et plus sage, mais marqué par la vie. Il en a marre de lutter pour se faire une place. Il aimerait vivre anonymement, tranquillement, avec des amis. Mais il en a de moins en moins car la fonction d’Hérault est très difficile et entraîne souvent une mort prématuré. De tout les amis qu’il c’est fait en arrivant, il n’en reste qu’une poignée.
Et le problème c’est qu’il est maintenant tout en haut de la hiérarchie, donc pas vraiment la place idéale pour rencontrer des gens dans le cadre de l’amitié. Tout ceux qu’il rencontre ont soit peur de lui soit sont fascinés par son statut. Sans parler de sa famille qui le voit toujours comme une honte car il est homosexuel …

Il se sent très seul, mais ça fait plus de 5 ans qu’il n’a pas été visiter le fief familial donc il est obligé d’y faire un tour, même si il sort tout juste d’un an de bataille à protéger la frontière.

Il retrouve la bas tout ce qu’il détestait et qui a le don de faire ressortir en lui l’adolescent très peu sur de lui même qu’il était à l’époque ou il a quitté les lieux.

Il ne sait plus ou donner de la tête, entre son père qui surveille tout ses mouvements par peur qu’il « corrompe » d’innocents jeunes hommes, même les enfants, et qui refuse de croise que son fils est droit et ne ferait jamais ça, sa mère qui essaye de le « soigner » en lui imposant toutes les jeunes femmes à marier de la région ou le maître d’arme du château qui a prit comme défi de faire de lui « un homme » et qui le harcèle pour qu’il s’entraîne avec lui comme tout les autres …

Il sort d’une mission d’un an épuisante et il est totalement à plat, ce n’est pas l’environnement idéal pour se remettre et reprendre face humaine. Il est épuisé aussi bien physiquement que mentalement et ça ne l’aide pas à y faire face.

Malgré tout certains éléments le poussent à ne pas sombrer comme tout d’abord la découverte d’un de ses neveux bâtard de 12 ans qui n’a aucun avenir au château alors qu’il a le don des bardes. Il prend le jeune homme sous son aile, malgré les peurs et les regards de son père qui est persuadé du pire.

Jusqu’au jour ou il est réveillé en sursaut la nuit car un compagnon (on parle ici des chevaux, qui peuvent communiquer par la pensée) appel à l’aide car son Héraut est en train de mourir … Cet événement va entraîner notre héraut-mage dans une tonne de soucis de la politique locale qui est en ébullition …

En dehors du coté politique locale de l’intrigue, on est vraiment sur un tome bien plus centré sur le personnage principal qu’autre chose. Et je pense que c’est ce qui m’a particulièrement plu sur ce tome. On n’est pas sur des missions hyper dangereuses où on doit sauver le monde, rien de tout ça.
C’est certes moins basé sur l’action sur certains tomes (notamment le précédent), mais on a plus le temps de vraiment s’intéresser au personnage et à ce qu’il est devenu.

Avec ce tome cette trilogie du grand cycle des Hérauts de Valdemar prend une tournure plus mature, et ce n’est pas pour me déplaire. Pour l’instant c’est vraiment la série qui me plait le plus du cycle, j’ai hâte de la continuer.


https://delivreenlivres.home.blog/2020/06/30/le-dernier-heraut-mage-tome-2-les-promesses-de-la-magie-de-mercedes-lackey/
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Un régal ! Le passage au format long est définitivement un succès.
Une intrigue plus touffue, un personnage qui évolue vraiment entre le début et la fin, un rythme régulier plus lent (moins d’action à la page) que dans les novella mais tout à fait agréable, rien ne m’a déplu dedans.

Alors, dans ce tome SecUnit (qui se surnomme lui même Murderbot, AssaSynth en VF) accompagne la fille de son humaine, ainsi que d’autres membres de la famille étendu et des amis, lorsque ceux ci se dirigent vers un centre de recherche sur une planète lointaine.
Mais lors du voyage, le vaisseau de transport est attaqué par des inconnus qui ne semblent faire parti d’aucune corporation et qui ont la peau grise très bizarre. ils prennent des humains et SecUnit en otage …

SecUnit se rend bien vite compte que le vaisseau avec lequel ces personnes les attaquent est celui de son ami ART (EVE en français) qui l’avait aidé lors de ses voyages dans les tomes précédents.
Mais une fois dedans il s’aperçoit qu’il n’y a plus aucune trace de lui car les pirates l’ont effacé lors de leur prise du vaisseau pour installer leur propre AI. Il sombre alors dans une fureur mélangé d’une énorme tristesse et décide de se retourner sauvagement contre les pirates qui ne savent pas ce qu’ils ont inconsciemment déclenché …

Quel plaisir de retrouver Murderbot !

Dans ce tome il est encore plus émotionnel que dans les novella précédentes. En fait il est même limite constamment en colère sur la première partie du roman. Il a bien l’intention de faire payer très cher aux pirates pour avoir supprimé son ami sans même se poser de question. C’est un changement énorme pour notre secunit qui était en général calme et sarcastique malgré le danger dans les livres précédents.

Pour autant l’humour n’est pas en reste, il y a des passages qui m’ont fait éxploser de rire et une fois que l’ambiance lourde du début retombe ça retrouve un peu son coté leger habituel. J’adore les dialogues dans cette série, ils sont excellents, et particulièrement dans ce tome ci qui joue limite plus sur les dialogues que les monologues !

Bref, j’ai passé un excellent moment.

C’est vrai que si je devais faire une remarque c’est le fait que sur un roman plus long, c’est peut être un peu plus technique sur le long terme.
La plupart des « batailles » que Murderbot subit sont de type informatiques et donc ça parle beaucoup de programme, de code, de killware, on a donc plein de vocabulaire qui est assez technique. Sans être obscur pour autant, je vous rassure, car tout a un nom « imagé » qui fait qu’on se représente bien visuellement ce qu’il se passe. Justement je trouve que l’autrice a vraiment trouvé un bon moyen de nous décrire des scènes totalement informatique sans perdre une personne qui n’y connaîtrait rien du tout.

Je n’ai jamais été perdue mais ça m’a demandé quand même une certains concentration. Mais je pense que c’était surtout qu’en VO les abréviations ne sont pas forcement hyper évidente au premier coup d’œil du genre TargetSysControl. Sans doute qu’en VF ça serait passé sans le moindre souci en fait, ici la VO a rajouté un peu de complexité.

Pour en revenir aux points forts, il y a vraiment des scènes d’exception à certains moment qui m’ont fait exploser de rire ou m’ont bien ému. Je me retiens de vous en sortir des citations, parce que ça va spoiler, mais c’est difficile.
Je l’ai lu en trois jours, j’ai voulu vraiment savourer ce tome que j’attendais depuis longtemps.

Je me suis régalée ! Martha Wells arrive une fois de plus à me donner exactement la lecture que j’attendais et réussi pleinement le passage au format plus long !


https://delivreenlivres.home.blog/2020/06/25/journal-dun-assasynth-the-murderbot-diaries-book-5-network-effect-de-martha-wells/
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Malgré un concept original et une intrigue intéressante, j’avoue que je n’ai pas été emballée plus que ça. Aficionados de musiques indé de la fin du 20ième siècle, ce livre vous est destiné.

J’avoue que celui ci n’était absolument pas dans ma liste d’envies actuelle. Le thème aurait pu me plaire quand il est sorti, à l’époque ou je l’ai acheté en fait, mais la ça fait au moins 15 ans que j’ai arrêté d’écouter régulièrement de la musique, du coup je ne me suis pas sentie intéressée. Je l’ai sorti pour un challenge. On ne peux pas dire que je regrette, parce que je ne me suis pas ennuyé, juste que ce livre n’était pas vraiment pour moi.

On est sur de l’Urban fantasy « old school », la série datant de début des années 2000 (la même époque que les débuts des Kate Daniels ou des Mercy Thompson)

Alors comment décrire cette série. Si vous cherchez du vampire genre Anne Rice, flamboyant, gothique, séduisant, voir effrayant … passez votre tour. Ici on est sur les vampires les plus ordinaires qu’il soit possible d’imaginer, même si ça reste violent.

Ils ne sont pas des prédateurs de la nuit, ni des démons, juste exactement la personne qu’ils étaient avant d’être transformée. Pas de super pouvoirs non plus, pas de morsure qui ne fait pas mal (ou carrément du bien), ou de vol dans la nuit, de transformation en chauve souri ou autre.

Sur le principe on est sur un peu un anti Anne Rice vu que c’est le même thème mais pris de façon inversée. Dans Lestat on assiste à la montée en puissance d’un vampire ancien qui découvre le Rock et qui devient une star car il transcende le style avec ses manière de vampire et son image gothique.

Ici c’est l’inverse : les vampires sont « bloqués » mentalement dans le contexte qui les a vu mourir. En gros le principe c’est qu’étant morts, ils ne peuvent plus assimiler de nouvelles données, ou très peu, très lentement. Du coup les nouveaux genres de musique par exemple, les nouvelles technologies, ça leur passe par dessus la tête, ils ne comprennent pas.
Plus un vampire s’éloigne de sa période, plus il se vide de son essence, plus il a du mal psychologiquement parlant. Ils développent des dépressions, des épisodes violents, des troubles du comportement, des tocs excessifs …

En gros pour survivre longtemps ils ont besoin d’un environnement rassurant pour eux, en lien avec eux, pour vivre longtemps. En moyenne vivre 80 ans après sa mort est déjà une longue vie pour un vampire, ensuite ils ont tendance à s’étioler (et même souvent avant).

C’est la qu’intervient la radio WVMP (c’est d’ailleurs le nom de la série en VO). Celle ci propose chaque nuit une série de programme lié au Rock, mais sa particularité est que chaque DJ est un vampire, et donc qu’il passe la musique qui lui est familière.

On a le rockeur des années 50 avec sa banane, le rasta des années 70 avec son Reggae, le jazzman noir des années 20-30 ou les grunge/rock des années 80/90 …

Cette radio en plus de les faire vivre est un peu leur cocon, leur façon de ne pas se déconnecter avec leur période de vie.
Elle les maintient vraiment en vie.

Mais voila la radio est menacée, la propriétaire a eu une bonne offre d’un gros groupe qui veut standardiser la radio pour la rendre rentable. Si elle est reprise adieu donc la particularité de celle ci, bienvenue dans la pop bateau qui passe de partout.

Pour cela le directeur commercial décide d’engager une stagiaire pour l’été, Ciara, une jeune étudiante en marketing.
Celle ci vient d’une grande famille d’arnaqueurs qui c’est fait prendre, ses parents sont donc encore en prison. Mais elle a besoin d’argent pour terminer ses études et donc besoin du salaire de son stage.

Elle a une super idée : rendre la radio populaire en lançant une grande campagne de pub centrée sur le fait que les DJ sont effectivement des vampires (exactement comme dans Lestat en fait). Bien sur tout les humains seront persuadés que c’est du faux mais ça enverra du rêve et du coup reboostera l’audience.

Mais bien sur, certains vampires ne sont pas du tout contents de cette publicité et prennent peur. Les menaces commencent à fleurir autours de WVMP de la part d’anciens vampires qui ont peur pour leur vie et leur secret … (exactement aussi comme Lestat)

On est vraiment sur une histoire hyper classique mais ce qui lui donne aussi une image vraiment propre à elle.
Je pense que si vous aimez la musique du 20ième siècle, le rock indé, les différents courants musicaux. Si vous avez envie d’un livre dont les chapitres ont des noms de chansons, ou on cite des paroles comme exemple régulièrement et vraiment centrée la dessus, cette série pourra tout à fait vous plaire. On y parle de lutte de la vrai musique contre la daube commerciale, de l’authenticité indé vis à vis du grand public …

Comme je le disais au tout début, de mon coté j’ai arrêté d’écouter de la musique depuis longtemps, mais je pense que si je l’avais lu à sa sortie, je l’aurais vraiment adoré parce que c’est totalement ça.
Ça me donne une ambiance nostalgique aussi, parce qu’on ne fait plus trop ce genre d’histoires de nos jours. Nostalgie de l’époque ou il fallait un lecteur MP3 pour écouter sa musique, ou il n’y avait pas encore de smartphones, ou internet était une nouveauté, ou les radio avaient limite le monopole sur la musique …

Bref, ce livre a vraiment une ambiance qu’on pourrait qualifier de rétro maintenant, tout en restant sexy (ça va avec le Rock) et violent (pour le coté vampire sans édulcorant).

Sinon pour mesurer un peu mes propos, si il y a de nombreux parallèles avec les Anne Rice, on ne part finalement pas du tout dans la même finalité ce qui fait que les deux oeuvres sont clairement totalement différentes. Surtout au niveau de l’ambiance. Sur la fin j’ai trouvé que le tome partait plus vers de l’urban fantasy classique de nos jours, gros combats contre un ennemi bien plus fort qu’eux, mais ensemble ils luttent …

Au final je ne dirais pas ce que le livre était mauvais, il n’a juste pas su accaparer mon attention. Le thème de départ ne me plaisait pas plus que ça du coup je n’ai pas su entrer dedans. Pour autant il propose une revisite du vampire originale qui plaira aux amateurs du genre.


https://delivreenlivres.home.blog/2020/06/24/le-sang-du-rock-tome-1-wicked-game-de-jeri-smith-ready/
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Ceux qui me suivent depuis un certain temps savent que j’aime découvrir des séries de space opera oubliées ou non traduites. En voici donc une nouvelle. Celle ci date des années 90 et on sent vraiment les influences de Star Wars dedans.
Malgré un univers un peu confus par moment, j’ai bien aimé l’aventure. Et même si ce n’est pas le livre du siècle j’ai suffisamment apprécié pour avoir envie de tenter la suite, car il reste pas mal de mystères à éclaircir dans la suite.

Plein de races extraterrestres différentes, un ordre d’adeptes qui utilise la force le pouvoir pour le bien qui s’opposent au terrifiants mages, une héroïne héritière, des aventures nombreuses … Autant vous dire que si vous n’avez pas envie de lire un star-wars like, vous allez être déçus.

Le personnage principal est une jeune héritière, Beka.
Son père était un hors-la-loi célèbre qui a aidé sa mère, la « Domina » (titre suprême, équivalent de reine) dans sa guerre contre les mages, il y a de cela de nombreuses années, et a fini par l’épouser et être promu général de guerre.

L’histoire commence quand la mère de Beka, meurt. Celle ci n’a pas envie du pouvoir, elle c’est déjà échappé depuis longtemps du monde de la politique pour suivre la voie de son père, en prenant son envol. Elle c’est fait un nom dans la zone et travaille comme navigatrice pour un grand marchand quand la nouvelle arrive.

Elle ne veux bien sur pas entendre parler du trône, même si elle est la nouvelle Domina qu’elle le veuille ou non. Son père vient la retrouver et est d’accord pour dire qu’elle ne serait pas du tout à sa place en tant que Domina. Il veut le bonheur de sa fille, et a trouvé un moyen de l’aider.
En échange d’une dernière mission pour son compte, il lui offre son vaisseau car il est bien sur évident que plus personne ne voudra l’embaucher désormais vu son nouveau titre et la peur qu’ils en auront.

Cette mission ? Trouver qui a assassiné sa mère. Car oui, il lui explique que tout les éléments tendraient à prouver que ce n’était pas un terrible accident mais que quelqu’un l’a provoqué …

Voici la jeune femme embarqué dans plus d’aventures qu’elle ne s’imagine, sur la piste d’une conspiration qui a décidé que sa famille était devenu encombrante … Elle aussi, ainsi que ses frères sont très vite visés par des tentatives plus ou moins ouvertes d’assassinat !

On ne suis pas que Beka, mais aussi d’autres personnages ensuite parmi lesquels ses deux frères et pas mal d’acolytes qui vont se retrouver embarqués dans l’aventure par association.

On est vraiment dans de l’aventure typique de ce genre d’univers, pleine de rebondissements. Les personnages sont souvent énigmatiques et pourtant très sympathiques. Et si on peut retrouver quelques archétypes de Star wars, les auteurs s’en écartent quand même pas mal aussi. On ne peux pas dire que ce monde manque totalement d’originalité.
On est aussi sur un livre assez long, frôlant les 500 pages suivant ses éditions, et ça se ressent dans l’intrigue qui est assez complexe. Je pense que les auteurs ont justement voulu sortir du coté pulp de Star wars pour donner un ensemble plus construit.

Le point qui rendait cette lecture un peu plus difficile que j’imaginais a été le fait qu’on est vraiment largué dans le monde, surtout au début. A de nombreuses reprises les personnages font référence à des personnages ou des situations dont on ne connait rien et sans nous donner suffisamment d’indices pour deviner de quoi on parle vraiment et si c’est important pour l’intrigue ou pas.

Je vous rassure, ça reste du secondaire. La situation principale n’est pas impactée et on n’a pas de problème pour la suivre. Mais par exemple à la fin de ce tome ci on ne sait toujours pas vraiment pourquoi les mages font si peur, quelles sont leurs motivations ou même pourquoi était-on en guerre contre eux avant (j’espèce que ça sera quelque chose de mieux que juste « ce sont les grands méchants, donc ils font le mal juste parce que » façon sith des films).

Je ne doute pas qu’on finira par comprendre au fur et à mesure des tomes mais pour l’instant j’avoue que pas mal de points restent très flous.
Après c’est vrai que c’est une façon de faire que j’ai souvent relevé dans les livres des années 80-90, cette impression au début qu’on ne comprend pas tout ou qu’on a limite loupé un épisode. Donc je pense que c’était quelque chose d’habituel à l’époque de commencer comme ça et que ça ne choquait pas les lecteurs. Mais c’est vrai que je n’ai pas relevé ce genre d’effet dans des livres plus récents.

Bref, malgré ces quelques difficultés j’ai passé un bon moment dans ce tome et je compte donner sa chance à l’univers. Après tout il reste vraiment pas mal de choses à éclaircir et j’ai envie d’en savoir plus !


https://delivreenlivres.home.blog/2020/06/23/mageworlds-book-1-the-price-of-the-stars-de-debra-doyle-et-james-d-macdonald/
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Je ne m’attendais pas à autant apprécier ce premier tome. J’étais un peu refroidie par mes échecs sur les derniers essais que j’avais fais dans le genre et qui étaient mal tombés.
Mais celui ci est vraiment passé tout seul. Je l’ai terminé dans la soirée, bien plus rapidement que j’imaginais.

On suit Vérity Long, jeune femme du sud des états unis, venant d’une vieille famille ruinée. Tout ce qu’il lui reste c’est le manoir familial que lui a légué sa grand mère (mais sans les terres autour, qui ont été vendues et transformées en lotissement).
Vérity a besoin d’argent, elle c’est séparé de son ancien fiancé la veille de leur mariage après que celui ci ai agressé sa sœur lors des répétitions du mariage (et pour d’autres raisons qu’on n’apprend que bien plus tard dans le tome).

Celui ci vient aussi d’une vieille famille mais la sienne est très riche. Il lui a attenté un procès pour avoir gâché la fête et a refusé de payer les frais du mariage grandiose qui avait été organisé, qu’il avait refusé d’annuler malgré leur séparation de la veille. Du coup elle doit vraiment beaucoup d’argent à plein de monde, que ça soit pour son avocat, le traiteur, la location de la salle …

Quand le tome commence elle vient de vendre tout les meubles antiques de sa maison, et il ne lui reste plus rien en dehors d’un futon dans le salon.
L’autre problème est sur son ex fiancé a sali son nom, la traitant de croqueuse de diamant, et du coup tout les clients de son agence de design ont annulé leurs commandes. Elle se retrouve donc sans revenu.

C’est sans ses circonstance que Vérity se retrouve avec le seul objet qui n’a pas été vendu lors de la vente des meubles, un vieux vase. Elle décide de lui rendre un peu de son lustre histoire de voir si il peut lui rapporter un peu d’argent aussi. Elle le vide et le nettoie.

Mais ce qu’elle ne savait pas, c’est que ce n’était pas un vase, mais une vieille urne funéraire. Et voila qu’elle a déversé les cendres dans ses rosiers, pensant que c’était juste de la poussière accumulées avec les années.

Et il se trouve que le fantôme du défunt n’est pas du tout content qu’on ai détruit ses cendres. Il se retrouve lié à la maison et aux rosiers au lieu du vase. Et il le fait savoir à Vérity.
Celle ci n’avait jamais vu ou sentit un fantôme avant. Elle est vraiment surprise au départ mais doit bien se rendre à l’évidence qu’il y a bien quelqu’un qui lui parle et qui apparaît en transparence devant elle.

Celui ci fini par lui dévoiler qu’il s’appelle Francky et qu’il est l’arrière grand oncle de son ex fiancé. Il faisait parti d’un gang lors de la prohibition et il sait ou est enterré un magot qui n’a jamais été découvert. Il propose de guider Verity vers ce magot en échange de son aide pour remettre les cendres dans l’urne …

Verity n’a rien à y perdre si ça lui permet de garder ensuite sa maison. Elle décide de le suivre … mais elle ne se doutait pas qu’elle allait découvrir une demeure ancienne hantée, seulement pas par un gentil fantôme qui ne fait que parler et être transparent …

C’est vraiment le tout début des aventure du duo formé de Vérity et Francky. De l’humour, un mystère, de l’action, franchement je n’ai pas été déçue. J’ai trouvé l’ensemble vraiment très sympa.

Déjà les histoires de fantômes on n’en voit pas tant que ça en urban fantasy. Et ici ils n’ont pas de pouvoirs spéciaux, en dehors de ce qu’ils se souviennent et de ce qu’ils ont pu voir dans leur vie et « non vie ».
Ils ne sont pas non plus surpuissants, ils ne peuvent pas s’éloigner des lieux qui ont été forts pour eux, lieu de vie, de mort ou qu’ils fréquentaient étant vivants.

Le reste part sur une enquête sur le passé de la ville, pour découvrir ce qui a pu énerver des fantômes dans un lieu qui était paisible avant.
J’ai bien aimé l’enquête, les relations entre les personnages. Il y a de nombreux personnages sympathique, agréable à suivre dans le tome, et j’ai bien envie de continuer à les suivre, notamment les amis et les alliés de Vérity …

Après ce n’est pas non plus LA série, ça n’a rien de très très original dans l’enquête par exemple, mais le reste suffit je trouve a donner une âme à l’ensemble et a en faire une lecture très plaisante et prenante.
L’ensemble fait plus penser à un mélange entre un « cozy mystery » et de l’urban fantasy, avec une ambiance décontractée et fun.

Bref, je lirais la suite avec grand plaisir !


https://delivreenlivres.home.blog/2020/06/21/verity-long-tome-1-esprits-du-sud-de-angie-fox/
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J’ai retrouvé cette ambiance très brute, animale, qui me plaisait tant dans le premier tome de la série et qui avait été un peu moins présente dans le second. J’ai préféré ce tome au précédent.

Dans ce tome on suit un seul personnage, Varya. Celle ci est une rescapée d’une meute du grand nord Russe, qui a été décimée. Mais juste avant elle avait été bannie de sa meute, pour une faute qu’elle laisse secrète. En fait Varya n’y a réchappé que parce qu’elle a été exclue juste avant.

Elle a été recueillie par la meute de l’intrigue, qui est très progressiste et moins traditionnelle, malgré ses marques infamantes d’exilée. Depuis elle est monté dans la hiérarchie mais reste à l’écart de tout le monde. Ils ont peur d’elle, renforcé par le fait qu’elle est très stricte et ne laisse rien passer. Même celui qui est son bouclier, l’Alpha de sa tranche d’age, la 12ième, n’ose jamais la regarder en face.

Mais un jour, alors qu’elle est en patrouille en train d’éviter des hélicoptères qui sillonnent la zone depuis quelques temps, elle tombe sur un loup étranger grièvement blessé dans une grotte. Ce loup provient de la même zone qu’elle à l’origine.
Elle lui prodige les premiers soins et ce n’est qu’un fois que celui ci peut ouvrir les yeux qu’elle comprend pourquoi celui ci est un solitaire, fait très rare parmi les loups qui ont besoin instinctivement d’une meute.
En effet, celui ci est un loup blanc avec les yeux vairons. Hors dans la mythologie des loups, celui dont l’arrivée annoncera le début de la fin du monde est également un loup blanc avec les yeux vairons.

Malgré tout elle ne peux pas le laisser tomber, surtout quand elle apprend son histoire : il a été abandonné quand il était un tout jeune chiot, en sachant pas encore se transformer en humain, dans la nature, surement par sa propre meute qui ne voulait pas d’un porteur de malheur parmi eux.

Depuis il est resté parmi les humains, se croyant le dernier de son espèce. Il n’a donc jamais été éduqué aux manières de loups, il a toujours tout fait à l’instinct. Il a réussi à survivre malgré tout, sans se faire prendre, ce qui est déjà un fait extraordinaire en soit.

Varya décide de lui accorder une lune, le temps qu’il soit suffisamment remis, pour lui apprendre à mieux se conduire en loup et lui enseigner tout ce qu’elle peut sur leur peuple.
Les deux loups se rapprochent car ils ont tout les deux une histoire similaire et un lieu d’origine proche. Surtout que Varya a perdu son ami/amour d’enfance qui était aussi un loups blanc …

J’ai adoré cette histoire. La fin m’a fait pleurer dans mélange d’espoir et de tristesse.
Le personnage principal est tellement fort. Elle ne montre rien à l’extérieur, tout le monde a peur d’elle et elle n’a pas vraiment d’amis. Mais pourtant c’est la personne la plus dévouée, celle qui a besoin le plus d’amitié et d’amour qu’il soit. Elle sacrifie tout au quotidien pour une meute qui ne l’apprécie pas et dont une partie des membres aimeraient bien qu’elle soit exilée.

Franchement ce tome est au top niveau émotionnel. Je n’avais pas ressentit ça depuis très longtemps dans ce genre. Fiou j’en suis ressortie lessivée.
On est loin de la romance ou tout fini bien et où les personnages arrivent à mettre de coté leurs différences pour être ensemble. C’est un final de série à la fois terriblement dramatique mais aussi plein d’espoir pour les autres. Et en ça il était excellent !


https://delivreenlivres.home.blog/2020/06/21/sauvages-tome-3-le-chant-du-loup-de-maria-vale/
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De la science-fiction que je qualifierais de « tranquille ». (et oui, la couverture est immonde)
Malgré mon semi échec sur la fin de sa série Vatta’s War qui devenait peu intéressante, j’ai quand même voulu tenter d’autres œuvres de l’autrice. Pour l’instant ce tome ci m’a convaincu, donc j’ai espoir que ça puisse fonctionner.

On suit Heris Serrano qui, après un problème dans l’armée, a du abandonner son ancien poste de commandant de vaisseau. Elle retrouve un emploi dans le Yacht d’une riche héritière. Celle ci, vieille fille d’une 60ène d’années, ne vit que pour l’équitation et prévoit de se rendre au printemps de chasse à la courre prévu chez un de ses amis et qui commence bientôt.

Cet événement a lieu sur la planète privée de ce riche milliardaire qui est devenu l’une des références dans le domaine de l’équitation et de l’élevage de chevaux pour cette activité. Toute la noblesse et la haute bourgeoisie s’y retrouve tout les ans, dans ce qui est devenu limite plus une parade qu’une chasse.
Malheureusement, sur le chemin les deux femmes et l’équipages du Yacht vont se retrouver dans les problèmes jusqu’au cou quand Heris se rend compte que l’ancien commandant de bord qu’elle a remplacé utilisait le vaisseau pour faire de la contrebande. Malgré tout il n’est pas question pour l’héritière de louper son événement mondain de la saison …

En dehors du fait que j’ai trouvé que ce livre manquait un peu de background au niveau politique – apparemment il y a une noblesse mais on ne sait pas vraiment comment le tout fonctionne vraiment, surtout que c’est un peu le contexte de l’intrigue – je n’ai pas vraiment de défaut à donner à ce premier tome.
Le coté équitation fait un peu anachronique mais est expliqué dans le contexte d’une activité de la haute bourgeoisie/noblesse. On aime ou on n’aime pas, mais Heris n’est pas la pour juger, elle est la pour son métier ce qui laisse au lecteur le choix de ses convictions sur le sujet.

Je retrouve le ton de l’autre série de l’autrice que j’ai lu l’an passé (Vatta’s War), Surtout que le pitch de départ (une jeune femme exclue de l’armée qui se retrouve commandante de son propre vaisseaux civil et va au delà des ennuis) est très similaire. Les deux séries sont heureusement très différentes pour l’instant.

En dehors du final qui réveille un peu le coté aventure ou thriller, tout le reste est plutôt consacré au quotidien du personnage principal et aux différents liens qu’elle développe avec d’autres personnages. Du coup on est très loin d’un livre nerveux.
En fait pendant ma lecture j’ai trouvé que ce rythme de lecture me rappelait un peu les tomes de la série Pern de Anne McCaffrey. On est rarement dans l’action, plus dans l’évolution des personnages dans leur quotidien. On retrouve vraiment ça ici, c’est un genre de SF similaire.

Je pense que sur Vatta’s War ce qui ne me convenait pas était justement le fait que l’autrice essaye d’aller dans un genre de SF différent, plus basé sur l’action. Et ça n’allait pas avec le ton qui restait trop tranquille et qui rendait l’ensemble ennuyeux.
Ici on n’a pas l’air d’aller dans cette direction, mais plus du coté politique avec un peu d’aventure. Donc j’ai quand même espoir de mieux apprécier cette série sur le long terme que les Vatta’s War. L’avenir me dira si j’ai raison, j’ai déjà le second tome dans ma PAL.

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J’ai sorti ce livre du fin fond de ma PAL, ou il c’était retrouvé enterré pendant pas mal d’années. Et ça a été une belle découverte même si j’avais quelques réserves au début, le temps que la « magie » se fasse et que j’arrive à rentrer dedans.

Dans ce monde ci les mages existent. Depuis toujours.
Du coup la société c’est développée comme la notre quasiment, sauf que la chimie a été remplacée par l’Alchimie. Par exemple « Big Pharma » c’est transformé en « Big Magic ». Des gangs se sont formés qui procurent des potions magiques qui font le même effet que des drogues sur le corps humain, auquel les gens deviennent aussi accro. On appelle ça la « Dirty magic » (magie sale) à l’opposé de la magie saine qui est sanctionnée par le gouvernement et les « Big Magic »)

L’héroïne, Kate Prospero, est une policière. Le genre patrouilleuse. Pourtant depuis 5 ans elle fait tout son possible pour qu’on la sorte de la. Elle se donne à fond, elle ne fait jamais de faute, elle est vraiment la patrouilleuse modèle.
Mais son premier problème est qu’elle est une mage, et dans les forces de l’ordre on a tendance à considérer que tout les mages qui ne font pas parti des labos sont associés au crime organisé, du coup elle est assez mal vu pour ça. D’autant plus qu’elle est la nièce d’un des grands chefs de gangs qui a été arrêté et qui purge une grosse peine de prison depuis.
Du coup la pauvre végète à son poste.

Mais la elle flaire le bon coup. Alors qu’elle est en patrouille elle tombe sur un être qui n’est plus totalement humain. Il est totalement fou et attaque tout ce qui bouge. Elle fini par devoir le tuer quand il décide qu’elle est plus appétissante que dangereuse.
De retour au commissariat elle apprend que cette personne était en fait un informateur de la Magic Enforcement Agency (MEA), la police magique d’état. Celui ci était chargé de se renseigner sur des chargements de contrebande qui auraient pu être liés à une nouvelle drogue très dangereuse …

En gros si vous retirez les mots magie et potion et que vous les remplacez par chimie et drogue, vous obtenez un policier classique.
Ce n’est pas un défaut en soi vu que j’aime le genre. Le petit plus vient du fait que certaines potions donnent des effets bien plus puissants que les drogues actuelles, des fois à la limite du super pouvoir si on veut.

J’ai bien aimé le personnage principal, ses failles qui la rendent bien humaine, ses peurs, son combat. Ce n’est pas un personnage parfait, mais elle fait de son mieux avec son passé pour gérer les éléments qui arrivent dans le présent.

Elle a la garde de son petit frère depuis qu’elle c’est enfuit de son ancienne vie, ou elle était l’héritière choyée d’une des gans les plus puissants de la ville. Elle a abandonné toute sa magie avec, refusant tout contact avec elle. Du coup quand elle trouve son petit frère en possession de son ancien manuel de magie (dirty magic) que lui avait offert son oncle, le grand maître, elle pète un câble !

Malgré son entrée dans la police, sa distanciation avec son passé, il semble que celui ci n’ai pas l’intention de la laisser tranquille …

Bref, on n’est pas sur un coup de cœur, mais une bonne lecture, solide et qui a su faire son effet. J’ai aimé l’évolution du personnage principal dans ce tome et tout ce que ça peut impliquer pour la suite. En ça on sent bien qu’on est sur un tome d’introduction dans l’univers, en gros l’affaire qui va propulser Kate au delà de sa petite routine, vers son sombre passé.
Je lirais la suite avec plaisir.


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J’en ressort un peu plus mitigée que les tomes précédents, notamment parce que j’ai eu l’impression d’être perdue pendant certains passages et du coup je me suis un peu détachée de l’intrigue et des personnages.

Dans ce troisième tome on est sur une intrigue concernant les fae. D’un coté un enfant changeling est découvert dans l’une des familles les plus influentes de la ville qui réclame donc à corps et a cri le retour de leur vrai enfant. D’un autre la fille de l’été, l’héritière d’une faction fae, a été capturée par la secte qui est l’objet de l’intrigue principale de la série. Et une troisième intrigue concerne la reine Medb (Mab, Maeve, …) qui possède un certain sceptre (qui est aussi partie importante de l’intrigue principale des tomes précédents donc je ne peux pas trop en parler en détail ici non plus) qui intéresse fortement nos héros qui vont essayer de le récupérer.

Vola pour ce qui est de l’intrigue globalement sans entrer dans les détails spoilants. Tout ces éléments s’entrecroisent et se combinent/compliquent les uns avec les autres pour donner un beau chaos. Chaque partie tente de ramener la couverture à eux en piégeant les autres.

Ceux qui me connaissent savant que j’aime la mythologie fae. J’ai lu des dizaines de séries sur le sujet, certaines très proches de la mythologie d’origine, d’autres beaucoup moins.
Mais jusqu’ici je n’avais jamais eu l’impression d’être totalement perdue.

En fait pour expliquer on découvre la véritable identité d’un personnage secondaire, qui se révèle être un « être mythique » des contes et légendes. Mais personnellement, je n’avais jamais entendu parler de ce personnage (qui existe vraiment dans la mythologie, ce n’est pas un être inventé pour le roman).
Et dans le roman tout le monde avait l’air de savoir de qui on parlait. Cet élément les amène logiquement à faire plein de liens vis à vis de son histoire personnelle qui m’ont semblé totalement obscurs vu que je ne connaissais pas ce mythe.

Ça m’a perdu, et un peu refroidit.
Pas que ça soit mauvais en soi, j’aime bien découvrir des mythes et légendes que je ne connaissais pas, surtout en rapport avec les fae. (d’ailleurs ça m’a étonné de ne jamais en avoir entendu parler avant)
Mais je pense que ce qui a eu du mal à passer ici c’était le fait que ce n’était pas du tout expliqué, notamment les liens dont je parlais au dessus. On nous balance plein de noms compliqués (Cú Chulainn, Táin Bó Cúailng, Gáe Bulg …) sans background associé, et on doit se démerder avec, comme si on était déjà censé les connaitre, pour comprendre de quoi il retourne.

Bref, un petit point négatif qui m’a un peu freiné dans mon élan de lecture.

Au final j’ai tout de même moins apprécié ce tome ce qui est un peu dommage. Peut être que c’était juste parce que j’ai eu du mal à re-rentrer dedans après le passage difficile. Surement même, je pense.
Les 100 dernières pages étaient 100 pages de batailles successives et j’avoue que j’en avait un peu marre au bout d’un moment, chose qui ne m’avait pas du tout dérangé dans les tomes précédents. Disons qu’il m’a fallu un peu de patience pour ne pas le mettre de coté et faire autre chose à certains moments.

Ceci dit j’ai bien aimé l’avancement de l’ensemble et des personnages principaux. J’aime toujours le ton général de cette série et je lirais la suite même je me jetterais avec moins d’enthousiaste dedans.


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Une vallée retirée au passé trouble, un hôpital psychiatrique, une enquête sur des meurtres horribles … Autant dire que ce sont des sujets vus et revus dans le genre, mais des sujets qui fonctionnent bien ici sous la plume de Minier.

En dehors d’un point qui ne m’a pasdu tout convaincu sur le début, ce livre était un bon page-turner. On a envie de savoir le fin mot de l’intrigue et le tout est bien amené.

Commençons par le point qui coince : Je n’aime pas du tout la façon dont l’auteur traite de la psychiatrie. Pas forcement dans le fond, mais sur la façon donc c’est présenté comme faisant peur, le collègue psy qui dés ses premières phrases est limite pire fanatique que ceux qu’ils « garde ». Le fait qu’on appuie toujours sur le fait que le personnage frissonne (et ça arrive toutes les deux pages …). Le tout vis à vis d’un personnage peu sur d’elle qu’elle prend peur pour un rien, alors que c’est son métier. Ça m’énerve déjà.

Jamais ce n’est traité comme une matière médicalement sérieuse, par exemple avec du recul et sans vouloir dés le début en mettre des tonnes pour faire une ambiance sombre et pesante. Surtout qu’on a l’impression qu’ils sont limite seuls dans l’asile/prison alors que dans la réalité il y a plein de monde qui travaille dedans, c’est juste fait pour ajouter au sentiment forcé de frayeur.

Cette façon d’amplifier les choses pour donner une ambiance ne fonctionne pas avec moi, le tout m’a paru forcé et peu crédible. Au lieu de me faire frissonner ça m’a exaspéré et m’a fait plus lever les yeux au ciel qu’autre chose.

Heureusement, ce n’est vraiment que dans la première centaine de page. Ensuite l’auteur diminue la note et du coup ça passe mieux, mais ça m’a quand même donné un mauvais départ sur l’ensemble.

Au final c’est un thriller très classique. Comme je le disais juste au dessus il coche toutes les cases : l’hôpital psychiatrique qui donne des frissons à tout le monde, des meurtres horribles, une colonie de vacances abandonnée ou se sont peut être passé des trucs horribles dans le passé …
En dehors de ça c’est un bon page turner. On n’a pas le temps de s’ennuyer même si l’enquête n’avance au final pas vite, ni de façon précipitée. J’ai trouvé le rythme bon, et une fois le début dépassé j’avais du mal à le lâcher, ce qui est un bon point pour un thriller.

Je ne peux pas dire que c’était une très bonne lecture, mais je ne regrette pas de l’avoir sorti et d’avoir persévéré après le mauvais départ. Je l’ai lu rapidement et sans ennui. J’en étais même étonnée.

Je pense que la prochaine fois que je prend un thriller, je ferais attention à ce qu’il ne coche pas la case « hôpital psychiatrique », ça n’a pas l’air de fonctionner avec moi.


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Une petite fantasy sympathique et agréable à lire qui m’a fait passer un bon moment, mais qui ne restera pas dans mes annales car je me suis aperçu en le lisant que je commence sérieusement à me lasser de ce genre de livres. Les Salauds Gentilshommes, Frey, Dark Run, Le Magicien quantique … que ça soit en fantasy ou en science-fiction, ils abondent et ça devient de moins en moins mon truc de suivre des criminels sympathiques qui tentent des arnaques ou des vols.

Comme son nom l’indique, ce tome commence une nouvelle série dans l’univers Maradaine de Marshall Ryan Maresca. Univers toujours en pleine activité car l’auteur rajoute encore des tomes intermédiaires dans l’ordre chronologique (ce qui complique l’ordre de lecture, j’avoue).
Le principe est qu’on suit différents personnages dans la ville qui nous offrent une tapisserie de ce qu’il s’y passe, des nobles aux gangs des rues, en passant par les mages, ou la police. Toutes les sous-séries ont plus ou moins un lien en commun qui se dévoile petit à petit au fil de la découverte de cette ville et de ce qu’il s’y passe en secret.

Dans cette série ci, on va suivre les deux frères Rynax. Ceux sont sont d’anciens voleurs qui avaient raccroché pour reprendre une vie normale. L’un des deux c’est même marié et a maintenant un enfant.
Mais un incendie détruit l’entièreté de la Holver Alley et met à mal l’avenir qu’ils s’étaient fabriqués. En effet leur maison et leur nouvelle boutique étaient toutes les deux dans cette rue, et donc toutes leurs économies ont disparu en fumée alors qu’ils avaient à peine commencé à rembourser leur emprunt à l’un des boss de le la mafia locale.

Les deux frères n’ont pas d’autre choix que de reprendre leur anciennes habitudes histoire de survivre. Justement on leur propose un gros coup qui leur permettrait de passer le cap en attendant de pouvoir essayer de reprendre une vie différente à nouveau.
Surtout qu’ils commencent à soupçonner le fait que cet incendie ai été criminel et ce coup leur permettrait de farfouiller un peu partout pour pour enquêter …

Les personnages sont très sympathiques. Tous ont leur petite personnalité qui donne un piquant à l’ensemble. Certains dialogues étaient délicieux et m’ont bien fait sourire. J’ai apprécié de les suivre et de les voir tenter de survivre dans la jungle qu’est devenu leur vie depuis l’incendie.

Mais comme je l’ai dis au dessus, l’intrigue m’est passée un peu au dessus de la tête.
Je l’ai terminé sans problème car il s’agit d’une lecture très fluide et qui se lit limite toute seule. C’est juste qu’elle n’a pas su vraiment attirer mon attention.
Je suis consciente que le problème vient de moi et pas du fait que le livre était mauvais. D’ailleurs j’aurais même tendance à dire que si ça n’avait pas été aussi fluide à lire je ne l’aurais surement pas terminé.
Il est juste très mal tombé.

Je n’abandonne pas l’univers, bien sur, surtout que la très grande majorité de l’ensemble ne suis pas ces personnages la, on est sur d’autres types de fantasy que j’apprécie plus. J’attendrais juste un peu plus longtemps avant de lire la suite de celle ci en particulier.


https://delivreenlivres.home.blog/2020/06/11/the-streets-of-maradaine-book-1-the-holver-alley-crew-de-marshall-ryan-maresca/
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Avant que l’autrice décide récemment de reprendre la série, ce tome ci en était le dernier. Je lirais bien sur les ajouts, car cette série a été l’une de mes meilleures découvertes de ces dernières années, malgré le fait qu’elle soit différente et sur le papier pas trop dans le style de mes lectures habituelles.
Ce tome ci est un tome plus ou moins indépendant, suivant un autre personnage que celui qui était au cœur de tout dans les tomes précédents, tout en rejoignant l’intrigue principale sur sa fin.

J’ai déjà bien encensé cette série en général, notamment dans ma chronique du tome précédent. Je vais donc être plus légère dans celle ci et ne parler que de ce tome ci sans m’étendre sur la globalité.

Dans ce tome nous suivons donc Sophro, héritier de Sounis, un des quelques pays de l’intrigue principale (trois sur la péninsule de l’action, plus deux de leurs voisins).
Sophro est un jeune homme qui ne se sent pas à sa place.
Plus érudit que guerrier, et encore moins génie politique, il souffre sous l’éducation que tente de lui imposer son père, le frère du roi actuel, qui veut en faire un futur souverain dur et froid comme lui même l’est.

Un jour, la villa ou lui et sa famille s’étaient réfugiés pendant la rébellion des barrons du royaume, lassés des frais incessants de la guerre perpétuelle que leur souverain mène contre leurs voisins, est attaquée.
Tout le personnel est assassiné, mais pas avant que ceux ci aient dénoncé leur maître. Sophro se fait donc capturer et la maison est incendiée alors que sa mère et ses sœurs sont enfermées à l’intérieur.

Sophro résiste du mieux qu’il peux, mais ne peux pas faire grand chose pas grand chose. Il va jusqu’à mettre à de nombreuse reprise sa propre vie en danger. Les kidnappeurs ne savent plus quoi faire de lui et il fini par être vendu comme esclave dans la propriété d’un des barons responsables de la rébellion, sans que celui ci sache qui il est …

Mais contrairement à ce qu’on pourrait penser, Sophro s’adapte très bien à la vie d’esclave. Ses nouveaux collègues de travail ont plus de respect pour lui (sans connaitre son identité) que les nobles qu’il fréquentait avant et les nombreux professeurs que lui a imposé son père qui le considérait comme un moins que rien.
Les soirées remplies de poésie et de philosophie après des journées de dur travail physique lui sont bien agréable, sans parler de ce sentiment de vraiment faire parti d’un groupe soudé.

Bien vite il se demande si il ne ferait pas mieux de rester ici ou la vie est dure mais belle, plutôt que de retourner dans son ancien monde rempli de trahison et d’intrigue qui ne lui convenait décidément pas du tout …

Franchement très sympa, ce tome rassemble tout ce qu’on avait vu dans les tomes précédents. Comme toujours, l’autrice préfère la subtilité à l’épique, et ça marche toujours aussi bien pour moi.

On change à nouveau de personnage principal pour suivre cette fois ci un personnage qu’on avait déjà rencontré quand il était enfant dans le tout premier tome de la série. On nous raconte sa vie depuis l’époque du premier tome jusqu’au moment ou il rejoint la ligne temporelle du présent des autres tomes. En gros c’est une intrigue parallèle qui n’a que sa conclusion qui est en rapport avec le reste de la série.

C’est marrant de retrouver le type d’intrigue à la fois aventure et politique des tomes précédents en suivant un personnage bien différent du premier. Le ton général de la série est vraiment le même malgré tout, on reconnait bien la plume de l’autrice qui arrive à garder son « truc » qui la distingue des autres.

Il y a vraiment une atmosphère spéciale dans ce tome qui est unique et que j’ai vraiment du mal à expliquer en mots. On est sur de la fantasy jeunesse tout en étant sur de la fantasy calme, plus philosophique qu’épique. Par de précipitation dans ces livres, pas d’action en permanence, on est loin des habitudes du YA actuel. Et pourtant il s’en passe des choses !

J’ai adoré.


https://delivreenlivres.home.blog/2020/06/10/the-queens-thief-book-4-a-conspiracy-of-kings-de-megan-whalen-turner/
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Changement de décor dans le second tome de cette série de Flintlock fantasy (Fantasy à poudre). Fini le coté colonial, bienvenue dans la capitale. On voit donc un autre coté de l’intrigue, plus politique. Ce coté ci aussi a été infiltré par les ennemis et la révolte populaire gronde …

Quelques semaines après la fin du précédent, nous continuons donc à suivre le Capitaine Marcus d’Ivoire et le Lieutenant Winter Ihernglass, comme dans le tome précédent. Les deux soldats sont dans la branche coloniale de l’armée du royaume.
L’histoire commence lors qu’ils arrivent enfin dans la capitale, ou leur grand chef, le colonel Janus bet Vhalnich, héros de guerre, se retrouve propulsé ministre de la justice.

Pour rappel Winter est en fait une femme qui se cache sous une identité masculine dans l’armée et qui a fini Lieutenant lors du tome précédent.

Les temps sont troublés pour le royaume, le roi se meurt.
Le dernier Duc, Orlanko, ministre du renseignement, a la mainmise totale sur ce qu’il reste de l’administration. Il est à la solde des ennemis du royaume et compte bien utiliser la mort du roi pour prendre le pouvoir. Pour cela il a un plan.

Le dernier héritier du roi est une jeune femme, Résinifia. A sa mort elle deviendra la première reine depuis des siècles. Mais la jeune femme cache un secret : elle est en fait déjà morte et a été ressuscitée par un démon qui l’habite maintenant. Un très lourd secret car les démons sont bien entendu très mal vus et personne n’accepterai de se faire gouverner par l’un d’eux.
Information que le Duc connait bien car c’est lui qui a organisé la survie de la princesse en l’offrant aux prêtres noirs. Il compte bien entendu en profiter pour faire un chantage permanent sur Raesinia et gouverner dans l’ombre à sa place.

Mais la jeune femme n’est pas sans ressources. Elle a une identité secrète sous laquelle elle arpente les rues populaires et dont elle se sert pour faire bouger les choses.
Lors qu’elle met la main sur un homme avec un don étrange, capable de rallier à lui tout ceux qui l’entendent, elle décide de passer à l’offensive ! Elle ne comptait peut être pas aller si loin, mais ses actions vont déclencher une révolution populaire …

De leur coté, les deux personnages du tome précédent font leur vie. Janus a des plans pour contrer le Duc, car en fait il est au service du roi mourant depuis le début. La lutte entre les deux est le fond de ce tome. Marcus est nommé chef de la branche civile (police) de l’armée de la capitale et il devra tenter d’intervenir sans trop de dommages lors des manifestations, alors que Winter est envoyé espionner les révolutionnaires en reprenant son allure de femme … Le duc Orlanko compte bien réprimer la révolution dans le sang pour continuer à faire régner sa terreur.

Bref, une intrigue complexe, sur plusieurs fronts, très intéressante.

J’ai bien aimé l’ensemble.
Nos personnages sont tous du même cotés, mais chacun sera amené à prendre quelque fois des décisions qui iront à l’encontre des autres sans même s’en rendre compte (ou en étant contraint et forcé). Du coup la situation devient vite très chaotique dans la capitale. En fait les personnages sont vraiment emportés par le courant et ne peuvent que réagir pour essayer de survivre aux événements qui se précipitent.

Il y a une ambiance assez tendu durant tout le tome, des moments bien tragiques, mais rien qui pourrait faire basculer le tome vers la dark fantasy. Et j’aime bien ça, l’auteur arrive bien à nous faire ressortir tout ça sans que ça tombe dans le déprimant, on reste sur de la high fantasy. J’ai trouvé que l’ensemble était un bon page-turner au final.

L’ajout de Raesinia rajoute du piquant et une nouvelle façon de voir l’ensemble. J’ai trouvé son personnage intéressant et j’ai hâte de savoir ou la suite va pouvoir nous mener avec les différentes menaces et la révolution qui est maintenant plus qu’en marche.

Une belle réussite !


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Une fin de série très attendue. Je ne sais pas si on peut vraiment dire que j’ai moins aimé ce tome, mais il y a eu quelques passages ou j’ai un peu décroché. La fin était très forte émotionnellement, mais sans grosse surprise vu qu’elle était amenée depuis quelques tomes donc on se doute bien que ça finira un peu comme ça depuis longtemps.

Je suis contente d’avoir terminer cette série, surtout vu le mal que j’avais à lire les tomes au début. C’est aussi comme ça que je mesure mes progrès « invisibles » en anglais. D’une année sur l’autre (je lisais environ un tome par an) je trouvais la lecture de plus en plus facile, jusqu’à ce dernier tome qui est le seul que j’ai lu a un rythme normal, au même rythme que mes autres lectures.

Pour résumer grossièrement le principe de la série : Nous suivons Ia (ia) une jeune femme qui peut voir dans le futur très lointain. Elle sait donc depuis longtemps que dans environ 500 ans la quasi totalité de la vie dans la galaxie va être anéantie. Elle a longtemps cherché et finalement elle a réussi a trouver un chemin qui sauvera l’humanité (et ses alliés).
Mais ce chemin requiert qu’elle fasse ses preuves et devienne le héros d’une génération pour que sa parole soit toujours vénérée 500 ans dans le futur et que les humains suivent toujours ses instructions même si sur le coup ça pourrait sembler bizarre, illogique ou contre productif. (d’ou le titre de la série « Theirs Not to Reason Why », ils doivent pouvoir suivre ses ordres sans se questionner)
Elle se forge donc au fur et à mesure des tomes une réputation et un surnom « la prophète des temps lointains ».

Mais elle ne peux pas tout contrôler, les humains restent maîtres de leurs décisions quoi qu’elle fasse. Elle doit donc toujours lutter contre des personnes qui ne sont pas convaincues de son pouvoir, ou pour qui ses décisions ne sont pas bonnes, par exemple si ils ont quelque chose à perdre, ou si ça ne leur permet pas de gagner autant d’argent qu’ils aimeraient … (un peu comme les industriels/financiers actuels et le changement climatique actuel, si on devait faire une parallèle).

*****

Cette série est un peu spéciale, je comprend qu’elle ne plaise pas à tout le monde.

Déjà elle n’est pas du tout linéaire. Pas dans le sens ou les passages ne se suivent pas (ils sont bien dans l’ordre chronologique), mais dans le sens ou entre chaque chapitre il peut se passer aussi bien une minute que plusieurs années.

On ne suis que les passages importants dans l’intrigue générale, et du coup on zappe quasiment toute l’action. Ou disons qu’on en a des miettes, juste un passage au milieu, ou juste la fin, ou le début … En gros juste le passage qui a fait basculer la situation, pas l’ensemble.
L’intrigue principale progresse donc par à-coup, sautant les passages ou tout se déroule comme prévu avant, qui ne nous sont que vaguement racontés ou qu’on devine au vu de ce qu’il se passe après.

La structure du livre pendant sa quasi totalité (sauf le final) est en fait basée sur une interview que le personnage principal fait aux reporters. On commence donc chaque chapitre par une partie de la réponse du personnage principal à la question du journaliste, et ensuite on passe à la description de la scène en question.

Dans l’ensemble le ton est très posé, limite clinique. On n’est pas sur un livre basé sur les personnages. Ia(ia) n’est pas une personne sentimentale ou émotionnelle. Au contraire c’est une personne méthodique et obsessionnelle avec son plan. Tout est prévu à l’avance, rien n’est laissé au hasard. Elle prévoit à chaque fois les différentes possibilités et se lance donc à l’avance dans ce qui sera peut être nécessaire pour les différents futurs possibles, en abandonnant à chaque fois ceux qui ne se réalisent pas.
Ia a prévu toutes ses phrases à l’avance, elle connait les résultats possibles de tout ses mouvements, … du coup elle ne se relâche jamais, son temps est chronométré à la seconde et elle ne dévie jamais de son chemin malgré des passages difficile et les personnes stupides qui encombrent son passage.

Dans ce tome on voit bien qu’elle est à bout, ça fait 11 ans qu’elle a commencé son plan, 11 ans ou elle n’est plus vraiment elle-même et ou elle s’est transformée en une machine qui n’a qu’un but unique et qui doit absolument réussir.

Ce tome diffère des précédents, car on est clairement plus sur de la SF politique/diplomatique que sur de la SF militaire. Ce qui est logique vu qu’on entame la dernière partie qui rend les choses plus globales qu’avant ou Ia n’avait qu’a gérer son propre vaisseau. Les passages importants sont ceux ou Ia se retrouve à devoir expliquer ses plans à toute sorte de gouvernements et de peuples. Avec à chaque fois une démonstration de ses capacités …

J’avoue que je suis quand même moins fans de ce genre de passages. Non seulement je suis un peu perdue, parce qu’il y a plein de peuples et autres qu’on n’avait que vaguement entendu parler avant, mais à chaque fois on a un passage de 30 pages à nous raconter la façon dont Ia utilise leurs mœurs pour se faire accepter et les faire rentrer dans son alliance est des fois un peu de trop pour moi.
Du moins disons que j’ai eu du mal des fois à en trouver vraiment l’utilité. Surtout que ça amène pas mal de répétitions au final. Toujours des gens divers et variés qui doutent pour diverses raison, et Ia qui tente de les convaincre.

Heureusement, dans ce tome, une grosse partie de son plan consistera à éliminer les Salik. Du coup on repart un peu plus dans de l’action sur le dernier tiers.

Ce peuple de prédateurs est un ennemi immuable des humains et de leurs alliés. C’est un peu comme des moustiques, on a beau s’en débarrasser chaque année, il en revient toujours. Non pas qu’ils soient particulièrement avancés ou puissant en comparaison des autres, non, mais ils ont un instinct prédateur qui les empêche de se lier et d’imaginer la paix (la paix n’existe pas pour eux, même dans la défaite, c’est pour ça qu’ils reviennent encore et toujours).

Hors pour pouvoir avancer dans son plan et empêcher la destruction de tout lors de l’arrivée des ennemis lointains (500 ans dans le futur), il ne faut pas qu’ils soient en guerre contre un autre ennemi à ce moment la.
Ia a tout tenté, étudié des millions de possibilités. Mais quoi qu’on fasse si les Salik survivent, la galaxie ne résistera pas aux ennemis qui arriveront. Les Salik doivent donc disparaître, définitivement.

C’est donc une guerre totale d’anéantissement dans laquelle se lancent les humains et leurs alliés.

Si je devais avoir un petit regret sur la fin, je dirais que je l’ai peut etre trouvé un peu trop courte. Elle est à l’image du personnage principal : sans chichi, efficace, et très peu sentimentale.
D’ailleurs la série se termine sur la dernière action de cette guerre. Il n’y a pas « d’après », pas de vue du futur ensuite, donc finalement on ne sait même pas si ça a vraiment réussi comme elle l’avait vu, même si on se doute que oui.

Au final j’ai bien aimé cette série dans son ensemble, elle change de mes habitudes. Je n’avais jamais lu une série aussi peu basé sur les personnages, aussi clinique dans l’avancement de l’intrigue et dans son ton sans que ça ne gâche l’intérêt de l’ensemble.


https://delivreenlivres.home.blog/2020/06/06/theirs-not-to-reason-why-book-5-damnation-de-jean-johnson/
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Je suis entré dans cette novella sans en attendre grand chose. En effet je n’avais que moyennement apprécié le premier, trouvant que le format court ne permettait pas vraiment un approfondissement de l’univers, ce qui était dommage.
Mais j’avais tout de même envie de voir si ce développement pouvait arriver dans les tomes suivants, du coup j’ai pris le second tome quand il est sorti.

Et j’ai été totalement exaucée. Je l’ai trouvé excellent !
Sans doute une de mes meilleures lectures en urban fantasy de ces dernières années.

Il fait tout juste 200 pages mais on ne le sens pas du tout.
Le rythme est bon, l’intrigue aussi, on ne s’ennuie pas sans que ça soit basé sur l’action. Le ton mêle bien humour, enquête et action, sans que l’un prenne le dessus sur les autres. J’étais vraiment prise dedans du début à la fin.

Une très belle réussite je trouve. Ça faisait longtemps que je n’avais pas été aussi enthousiaste sur un tome d’urban fantasy (autre que le premier, pour la découverte, je suis toujours bien plus sensible à la découverte en général).

Dans cette série nous suivons Alek.
Alek travaille pour la société Valkyrie Collections, ou plutôt est possédé par la boss de Valkyrie Collections, Ada. Il est son esclave, elle est sa maîtresse. De par l’action de son tatouage magique, elle peut le forcer à faire ce qu’elle veut, elle peut aussi lui infliger une douleur aveuglante si il la déçoit.

Il est un esclave illégal, il aurait du être libéré quand les forces de police ont démantelé le réseau de trafiquants d’enfants qui l’a vendu à sa maîtresse quand il avait 6 ans.
Mais seuls ceux dont on a retrouvé le contrat magique lors du raid ont été libéré, pas les autres. Et malheureusement Alek est un de ces autres.

Depuis il cherche un moyen de se libérer de son attachement à Valkyrie Collections, et pour cela il veut retrouver ses parents, vu que ce sont probablement eux qui ont le contrat original, l’ayant vendu.

Dans tout cela je n’ai pas expliqué que Valkyrie Collections est une boite chargée de faire respecter des contrats magiques ou l’un des participants a décidé de ne plus faire son travail.
Ça peut vraiment être très varié, du grimoire maléfique/enchanté que la sorcière du coin n’a pas rendu à la bibliothèque magique de prêt au serviteur du vampire qui ne veut plus donne son sang …

Dans ce tome Alek se retrouve dans une situation difficile, d’un coté son client principal, un vampire, veut qu’on retrouve son serviteur qui c’est enfuit, de l’autre il a aussi un grand maître vampire veut qu’Alek enquête justement sur ce vampire ci pour prouver qu’il n’a pas suivi les règles et pouvoir s’en débarrasser.

Se doutant que les deux affaire sont liées, Alek va avoir fort à faire pour savoir quelle affaire est prioritaire et dans quel « camp » il préfère se trouver …

Bref, j’ai adoré !
Le personnage d’Alek est très attachant, surtout ses interactions avec les autres personnages. Ada devient très mystérieuse, tout est fait pour nous faire comprendre qu’il y a plus entre eux que juste une relation esclave/propriétaire (sans qu’elle en devienne plus sympathique ou que ça excuse sa position).
Les relations entre Alek et plein d’autres personnages sont vraiment au cœur de l’intrigue et évoluent durant ce tome.

J’espère vraiment que l’auteur a pu s’y retrouver dans l’écriture de cette série en auto-édition car maintenant je veux la suite !


https://delivreenlivres.home.blog/2020/06/05/valkyrie-collections-book-2-blood-tally-de-brian-mcclellan/
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De la fantasy française dans un contexte inspiré de la colonisation de l’Amérique du sud, très original. J’ai trouvé que ce livre avait de nombreuses qualités, mais aussi de nombreux petits défauts.
Mais ça ne m’a pas empêché de passer un bon moment, heureusement.

Malheureusement pour moi, ces défauts ont été amplifiés par la manière dont j’ai lu ce livre, différente de mes habitudes. En effet j’ai lu ce livre dans le cadre d’une lecture commune et nous voulions garder le même rythme pour pouvoir en discuter chaque soir. Il a donc été décidé de ne lire que 50 pages par jour.

C’est ainsi que la première semaine de lecture a été très morne, car c’est clairement l’exposition du roman et celle ci prend énormément de temps. C’est le premier reproche. Il a fallu dépasser la page 400 pour que l’intrigue commence enfin ! Chaque soir une même constatation : « il ne c’est rien passé de plus, nous n’avons rien à en dire. En fait on s’ennuie un peu à la longue ».

Je pense que cette semaine d’attente interminable a été trop longue pour moi et m’a empêché de m’attacher aux personnages. (normalement je termine un livre en 2-3 jours, et si c’est plus j’ai tendance à m’en désintéresser si ça n’avance pas) Du coup j’ai pris du recul et j’étais plus dans l’analyse froide que dans l’émotionnel les concernant.

Je pense donc aussi que si j’avais lu ce livre dans un rythme normal ça m’aurais bien moins dérangé car je suis une amatrice de fantasy à l’ancienne, donc les livres qui prennent leur temps ne me dérangent en général pas du tout. Même au contraire, en temps normal je préfère les livre lents qui exposent bien leur monde, c’est encore mieux si c’est une série en un maximum de tomes.

Du coup je ne compte pas ça comme un vrai défaut, plus comme une mauvaise expérience de lecture due à de conditions défavorables.

*****

Mais revenons à nos moutons, de quoi parle ce livre?
Le royaume du Coronado sort d’une longue campagne dans laquelle il a conquis la péninsule de la Lune d’Or. Toute? Non, car l’empire du Leopard lui résiste encore, caché dans ses montagnes inaccessibles. Le colonel Cérès Orkatz est l’une de responsable de cette grande victoire, et la puissance du royaume est représenté par un vice-roi, Philomé.

Malheureusement, aux pays on pense que toute cette histoire n’a vraiment servi à rien, car la péninsule est très pauvre. Ses sols sont infertiles, produisent très peu et le pays subit régulièrement des grosses catastrophes météorologiques. Il ne recèle non plus aucun métaux rares ou pierres précieuses.

Il faut donc continuer la conquête, surtout que de l’or a été retrouvé et on ne sait encore pas d’où il vient. Les rumeurs disent que toute la richesse se trouve dans le fameux empire du Léopard …

*****

Une colonie basée sur l’Amérique du sud, plein de parallèles avec notre monde, fantasy à poudre (Flintlock Fantasy), tout ces éléments donnent un contexte vraiment original pour de la fantasy. Et ça fait du bien.
Le fait que ça soit un one-shot plaira aussi sans doute à pas mal de monde.

On n’est pas non plus ici dans de la high fantasy classique. Pas de bons qui se battent contre les mauvais, pas d’happy ending. D’ailleurs si vous recherchez un livre ou les héros se battent contre les effets pervers de la colonisation, passez votre chemin, car c’est l’inverse ici.
Ça n’empêche pas d’en dénoncer les dérives, mais ce n’est juste pas le but du roman.

L’histoire est portée par de nombreux personnages en plus des deux cités dans le résumé, de l’indigène qui c’est engagée contre les siens à l’apprenti alchimiste de l’armée, en passant par un personnage de la famille royal qui débarque à la tête d’une compagnie de mercenaires.
Trahisons, complots, plein de choses se trament par derrière, tout ne sera pas de tout repos.

Le ton général est sombre, à la limite du désabusé. J’ai trouvé Cérès, le personnage principal, assez passive au final. Elle voit ce qui se passe, les indigènes réduits à l’esclavage, les abus des grands propriétaires terriens, mais ne lutte pas contre activement. Limite elle s’en lave les mains, ça n’est pas son problème et on sent bien qu’elle a baissé les bras sur ce sujet. Elle sait que c’est un combat perdu d’avance, et que tout ce que ça lui apportera si elle réagit sera des problèmes. Du coup elle laisse faire et elle a une vision très cynique de l’ensemble.

Philomé, le vice roi est vraiment son opposé. Très vif, à la limite de la naïveté en comparaison, il voit la ou il se trouve et met tout son cœur dans ce qu’il fait.
C’est vraiment un vice roi très étrange, car on a vraiment l’impression qu’il ne sert à rien, qu’il n’a pas de pouvoirs réels. En quelque sorte il n’est la que pour suivre les ordre de la couronne qui arrivent régulièrement par bateau.
On a une espèce de dichotomie entre ce « souverain » qui semble si bon, si gentil, qui veut faire le bien, et la noirceur de la situation qui ne va pas en s’améliorant.

Sur ce coté la j’avoue que j’ai aussi eu un petit problème de crédibilité. Au delà du personnage naïf et positif, j’ai trouvé qu’il lui manquait quand même une base de gouvernement. En effet on n’en parle tellement peu qu’on a l’impression qu’il est tout seul, qu’il n’y a aucun autre noble sur place, aucun conseillers, aucun entourage, ou même aucun serviteur, et que finalement son seul interlocuteur est l’armée.
L’ensemble m’a semblé un peu vide, j’aurais aimé un peut plus de descriptions de ce qu’il s’y passait en global.

En fait peut-être est-ce du au fait qu’il y a certains sujets qui sont abordés très en détails (je me serais vraiment passé des rêves érotiques de Cérès par exemple) alors que le reste est survolé. Ça manquait peut être un peu d’équilibre la dessus.

Dans le même ordre d’idée j’ai aussi trouvé que par mal de personnages secondaires étaient un peu trop figés. Ils n’évoluent pas, et ont des caractères un peu trop tranchés des fois.
D’un coté c’est bien parce qu’on n’a aucun problème à différencier les personnages, on ne peux pas dire qu’ils se ressemblent ou qu’on peut les confondre, un défaut assez fréquent dans les livres, mais malheureusement ça n’a pas vraiment fonctionné avec moi.

Sur un autre sujet c’est vrai que j’y ai vu quelques parallèles de surface avec Les mille Noms de Django Wexler (fantasy à poudre dans le même contexte colonial du coté de l’armée du colonisateur et contre les indigènes, magie indigène qu’un colon aimerait se procurer, personnage lesbienne haute placée dans l’armée, …) dans la première partie. Mais niveau ambiance, finalité, et types de personnages on est vraiment très différent donc ce parallèle a vite été effacé.

Pour en revenir au problème de rythme, après la lenteur du début du roman, la seconde moitié est un condensé d’action et de rebondissement, certains vraiment incroyables. Limite trop des fois, car tout se passe en même temps. Pas que ça soit trop compliqué, mais on a l’impression de ne plus pouvoir reprendre notre souffle car à chaque page il se passe un nouvel élément qui est souvent très dramatique d’ailleurs.

J’ai eu l’impression d’une accumulation toujours plus forte de drames les uns après les autres. Alors qu’on croyait avoir atteint le fond, on se trompait, et ce plusieurs fois à la suite.
Je pense que si à ce moment la on se sent attaché aux personnages, ça doit bien fonctionner. Mais la première longue partie m’avait fait prendre pas mal de recul vis à vis des personnages et du coup elle n’a pas eu l’impact que j’aurais voulu. En fait j’ai ressentit cette seconde moitié comme étant trop exagérés par moment, certains passage étant à la limite de la crédibilités à cause de ça.

Ça ne m’a pas empêcher de l’apprécier, d’un point de vue intellectuel, mais je n’étais pas aussi attachées émotionnellement que j’aurais voulu.

*****

J’espérais faire une chronique un peu nuancée, mais difficile quand on a un grand nombre de petits défauts à citer. On est obligé de s’y attarder et ça prend la plus grosse partie de la chronique.

Je le répète donc, on n’est pas sur un mauvais livre. On ne peux pas dire que je ne l’ai pas aimé, malgré un nombre importants de points successifs qui m’ont un peu refroidi et un mode de lecture qui n’a pas aidé. D’autant plus que j’ai l’impression que si je n’avais peu tant de temps pour y penser, je serais surement passé à coter de pas mal de ces points sans même les remarquer.

D’ailleurs je le recommanderais pour les gens cherchant autre chose que des longues séries car il est très agréable à lire et change de la fantasy médiévale, sans parler du fait qu’on est sur de la fantasy française.


https://delivreenlivres.home.blog/2020/06/04/lempire-du-leopard-de-emmanuel-chastelliere/
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Comme sur les tomes précédents, j’ai passé un excellent moment dans ce tome.

Cette série se déroule dans un univers qui est d’inspiration d’époque de la révolution française/napoléonienne. On est donc sur de la fantasy « poudre à canon » ou « à mousquet ».
On suis deux intrigue imbriquées. D’un coté celle du coté politique du pays en question, qui est dans une phase révolutionnaire qui change tout, et de l’autre l’enquête sur les « mille noms » , un manuscrit magique qui donne les nom de 1000 démons. En prononçant leur nom ces démons arrivent et vous possèdent. C’est une magie très recherchée, notamment par un ordre secret (les pénitents maudits) de l’église, car chaque démon donne un espèce de « super pouvoir » à son porteur. Les pénitents s’en servent pour manipuler la politique à leur guise et les personnages de l’histoire tentent de les en empêcher.

Dans ce tome nos trois personnages principaux sont à deux endroits différents.
Winter a encore gagné du grade et se bat dans l’armée régulière pour empêcher les puissances à coté d’envahir leur pays en profitant de la situation politique très dégradée par la révolution.
D’un autre coté Marcus d’Ivoire et Raesinia sont à la capitale. Quelqu’un a tenté d’assassiner cette dernière et donc elle fait semblant de partir alors qu’en fait elle reste sur place déguisée et les deux enquêtent pour tenter de savoir si cette tentative était liée aux pénitents ou à la situation politique…

Ce qui est un peu bizarre avec cette série, c’est que je n’ai jamais ce réflexe d’être enthousiaste rien qu’à l’idée d’ouvrir un tome. A chaque fois c’est presque « par défaut » parce que ça fait longtemps que j’ai lu le précédent et que j’aime bien avancer régulièrement mes séries en cour.
Mais une fois dedans je prend toujours beaucoup de plaisir à lire et j’ai même du mal à lâcher le livre.

Et ce tome ci n’y a pas coupé, je trouve qu’il est bien réussi.
Bon, j’avoue que je commence à avoir du mal à trouver de nouvelles choses à vous en dire, étant donné que j’ai déjà bien développé le tout dans mes avis des tomes précédents.

C’est un tome ou on n’a pas le temps de s’ennuyer, les événements s’enchaînent pour tout les personnages.

Une partie qui m’a particulièrement plu est le retour du coté militaire, qui était bien moins présent dans le tome précédent. En fait ce tome 3 est un parfait mélange entre les intrigues de cour et le coté révolution du second, et le coté militaire historique du premier.
Et quel plaisir de retrouver Winter dans son élément. J’adore la façon dont l’auteur met en avant le génie stratégique de Janus, couplé au commandement de Winter qui est vraiment son point fort.

Raesinia et Marcus ne sont évidemment pas du reste. Leur association forcée donne du peps à leur partie de l’histoire. J’ai bien aimé le fait de retrouver celle ci dans une position autre que celle de Reine.

Au final on n’a que peu d’éléments concernant le coté magie dans ce tome mais le peu qu’on en a est vraiment intriguant. On a par contre de gros changements concernant les autres sujets et la place de nos personnages. En fait ce tome est un tournant de l’intrigue. On se pose de plus en plus de questions concernant Janus et son but. Est-il vraiment du bon coté? On en est de moins en moins certain et j’ai trouvé ce questionnement excellent.

Du coup j’ai vraiment hâte de lire la suite, rien que avoir possiblement des réponses à cette question.


https://delivreenlivres.home.blog/2020/05/27/la-campagne-des-ombres-tome-3-the-price-of-valor-de-django-wexler/
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Ce second tome d’une série d’aventure SF très classique, comme on en faisait tant dans les années 90 (comme je le dis plus bas, on retrouve de nombreux éléments qui me font penser à la Saga Vorkosigan), n’a pas autant fonctionné avec moi que le premier, malgré un gros approfondissement de thèmes qui nous parlent et des personnages qui évoluent.

La ou le premier tome de la série m’avait semblé un peu court, ne faisant même pas 300 pages, celui ci double la mise avec ces 650 pages !

Pour rappel dans cette série on suivait une colonie humaine agraire tellement éloignée de la Terre qu’ils n’en ont plus aucun contact.
Alors qu’ils sont installés sur place depuis quelques années, ils sont attaqués par des extraterrestres, les Valtegans et le premier contact se termine par la victoire absolue de ceux ci qui trouvent les humains tellement pathétiques et amusants qu’ils en laissent une bonne partie en vie sur place pour leur faciliter la vie comme servants/esclaves.

Après quelques années de ce régime et malgré une résistance organisée, la situation des humains sur place n’a guère évolué.
Jusqu’au jour ou un vaisseau s’écrase dans la jungle par loin d’un village humain. Dans ce vaisseau se trouve des Sholan, une autre race extraterrestre. Ceux ci ont été attaqués gratuitement récemment par les Valtegans mais ceux ci ont totalement rasés la planète en ne laissant aucun survivants. Ils sont une race de prédateurs de type un peu félins et ont dans leur rang des télépathes.

Quelle n’est pas la surprise des Sholans de s’apercevoir que certains humains sur place ont aussi le don de télépathie même si celui ci est totalement ignoré et pas entraîné, un peu endormi. Un des Sholans du vaisseau, Kusac se retrouve accidentellement lié a une jeune humaine, Carrie.

En gros c’est une histoire de premier et second contact. Les humains de la résistance vont essayer de faire alliance avec les Sholan histoire de combattre les Valtegans.

Mais les différences entre les peuples sont énorme et pas sur qu’ils arrivent à trouver de quoi s’entendre. Surtout que les humains n’apportent pas grand chose aux Sholans qui sont bien plus évolués technologiquement.
En fait le seul « espoir » de cette alliance est dans l’existence des télépathes qui sont l’élite des Sholans mais encore faut-il que les humains croient en ce fait …

Bref, le second tome commence directement après la fin du premier, on suis les conséquences de l’attaque de la base Valtegane par la résistance, juste au moment ou les vaisseaux Sholans (au secours de celui qui c’était écrasé au début) arrivent enfin dans le système pour leur prêter main forte.

L’intrigue de ce tome est vraiment très différente du précédent. Point de Valtegans ici, mais une visite du monde Sholans. Du coup tout tourne autour des xenophobies des différents peuple.
Un groupe de radical Sholan pense que les humains collaborent forcement avec les Valtegans, sinon pourquoi les aurait-ils épargné alors qu’ils ont désintégré leur colonie à eux? Ils tentent de faire échouer les négociations pour le traité entre les humains et les Sholans de diverses façon (en exacerbant les problèmes ou en tentant d’assassiner certains dignitaires par exemple).

D’un autre coté il y a la télépathie. Le lien entre les deux personnages principaux est mis à rude épreuve.
En fait le gros problème vient de l’histoire du peuple Sholan. Dans le passé ils ont vécu une catastrophe qui a failli signaler la fin de leur espèce. Les gens se sont mis à avoir peur de leurs télépathes et à les massacrer.

Histoire de sauvegarder ce qui pouvait l’être, les télépathes ont inséré une barrière mentale permanente chez tout les télépathes qui fait que ceux ci ne peuvent pas supporter la violence. Ils ne peuvent pas combattre, même pour se défendre, ils sont pris de nausée dés qu’ils sont en contact avec une scène violente… etc ..

Hors le lien « extra espèce » que les deux télépathes ont développé a cassé cette barrière chez le Kusak. Il peut se battre, Carrie aussi. Du coup les hautes instances ont peur d’eux et tentent de les briser. Tout le monde en parle alors qu’il faudrait que ça reste un secret.

La situation va forcement finir de façon chaotique avec nos deux personnes au centre de tout.

On a donc un tome bien plus social et bien moins aventure et danger (même si le danger existe, il ne vient pas de l’extérieur). Ce qui nous donne l’occasion de voir le point de vue d’étranger vis à vis des humains et ainsi de pouvoir analyser leur comportement et leurs défauts.
Ce coté la était vraiment intéressant, il permet notamment une bonne critique de la condition des femmes par exemple ou de la peur de la différence qui n’apporte que le malheur.

Mais malgré ces bons cotés, le personnage principal humain, Carrie, l’humaine télépathe m’a vraiment énervé.

Je me suis demandé ou était passé la jeune femme aventurière du premier tome, qui n’hésitait pas à partir dans la jungle pour échapper à son père. Elle passe son temps à être en mode panique. Elle a constamment peur, ou est triste, ou autre sentiment négatif. Kusac et les Sholans qui sont devenus ses amis doivent trouver des moyens de la « faire revenir ».
Elle met bêtement sa vie en danger à de nombreuses reprise juste pour fuir ce qu’elle n’arrive plus à supporter.
Du coup elle m’a énervé, ou plutôt son développement m’a énervé pour être plus précise.

J’aurais aimé la voir se prendre en main, redevenir maîtresse de son destin au lieu de se laisser couler tout au long du livre (surtout que c’est en général pour pas grand chose, si on peut dire ça, rien qui mérite qu’on mette sa vie en danger en tout cas, par exemple elle ne supporte pas les regards que les sholans lancent sur elle, elle se sent étrangère -en même temps elle l’est, seule humaine sur un monde extraterrestre-, elle a peur de ce que les humains vont dire de sa relation avec les sholans …).

En gros elle n’est vraiment pas bien du tout dans sa peau dans ce tome, tout du long. Et c’était fatiguant. Si encore son état d’esprit était constant, ça aurait peut être été mieux mais même pas. Elle oscille constamment entre les moments ou elle a un éclair de courage et de volonté grâce à ses amis, et ceux ou elle sombre au plus bas. Et ce au moins 15/20 fois dans l’ensemble du livre.

Bref, une lecture intéressante, un univers bien développé, mais j’ai trouvé les personnages un peu lourd dans ce tome.

Le pire c’est que si on prend les éléments un par un, j’ai trouvé que sur le principe ce tome ressemblait pas mal à un de mes livres préféré, à savoir Barrayar de Lois McMaster Bujold, le second tome de la Saga Vorkosigan.
Dans les deux on a une jeune femme qui se retrouve dans un « autre monde » de par sa relation improbable avec une personne très différente d’elle. Dans les deux cas on a une intrigue très politique qui fini par mettre en danger la vie de la jeune femme. etc …
Seulement dans Barrayar la force venait de Cordelia qui ne se laissait pas faire et qui résistait de façon intelligente, l’inverse d’ici ou Carrie se laisse sombrer dans la déprime et la peur.


https://delivreenlivres.home.blog/2020/05/23/sholan-alliance-book-2-fortunes-wheel-de-lisanne-norman/
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date : 21-05-2020
L’univers Polity de Neal Asher se compose de nombreux romans, dont plusieurs séries. J’ai décidé de commencer à l’explorer grâce à la série sur l’agent Cormac, dont ce livre est le premier tome.

Si la lecture n’a pas été désagréable, j’en ressors quand même mitigée. Il y avait pas mal de points qui m’ont semblé trop nébuleux et que je ne comprenais pas (je déteste cette impression d’avoir loupé des éléments, surtout si on n’a aucune explication à la fin non plus), sans parler du second point de vue qui à mon avis était totalement inutile et gâchait même un peu le suspense.

Cette sous série (ou série on va dire, ça sera plus simple) est dans le genre Cyberpunk dans un univers space-opera, (je crois qu’on appelle ça du postcyberpunk, mais je ne m’y connais pas assez sur ce point pour confirmer).
En gros on a une enquête qui implique des personnes très connectés à une AI générale, le tout dans un univers relié par des « portes » qui permettent des trajets instantanées mais demandant une machinerie infernale pour les faire fonctionner.

Dans ce tome l’agent Cormac est chargé par l’AI en charge de découvrir pourquoi l’une des stations du runcible (le système de porte) du système de Samarkand a explosé en emportant avec elle des milliers de personnes et détruisant en même temps tout l’effort de terraformation de la planète sur laquelle elle était. Cormac est un argent habituellement chargé d’infiltrer les cellules terroristes, et ici on soupçonne un sabotage de la station.

Mais le truc est qu’il va devoir faire cette enquête difficile en étant déconnecté. En effet ça fait des années qu’il l’était et il en a développé une addiction. Normalement les agents ne sont jamais laissés connectés si longtemps, mais on a fait une exception pour lui jusqu’ici, car il avait de très bon résultat. Le retours à la vie « normale » ne va pas être de tout repos.

En plus de tout ça, il a du avorter sa mission d’infiltration en cours, avant d’avoir pu attraper le dernier terroriste du réseau qu’il avait infiltré. Et celui ci a décidé qu’il ferait tout pour se venger. Il va donc poursuivre l’agent Cormac dans toutes la galaxie …

Je ne suis pas aussi convaincu que j’aurais voulu l’être. En fait c’est aussi vrai que j’avais beaucoup d’attentes. Je voulais un roman prenant, surtout que j’adore les enquêtes en général et mes espoirs ont été déçus.

Le point qui m’a le moins plu était le fait que pendant toute l’intrigue on suis en parallèle les agissements du héros et du garde du corps/homme de main de son antagoniste, un fou furieux qui va tout faire jusqu’à ruiner sa propre vie pour se venger du héros.

Mais pour moi le second point de vue était vraiment dispensable. Au final ça n’a servi à rien d’avoir ces infos ci surtout qu’on a pas ce points de vue dans la scène finale donc l’avoir avant n’apporte pas grand chose. Il y a certes un point ou on reste « sans réponse » concernant un des personnages et qui, j’espère, sera utile dans les tomes suivants, mais franchement dans ce tome ci, pas vraiment.

Pour le second point est peut être du au fait que j’avais d’autres attentes. Vu que c’était une enquête je m’imaginais qu’on aurait une fin dans ce tome … mais en fait pas tant que ça. Un point est bien réglé mais on a encore tellement de questions sans réponses. Sans parler de l’explication concrète concernant les décisions finales du héros qui étaient à la limite de l’incompréhensible (comme si le héros avait trouvé/compris quelque chose qui nous échappe à nous lecteur). Je trouve qu’il manquait un quelque chose à l’ensemble.
J’ai l’impression d’avoir été un peu laissé sur le carreau sur certains points, trop cryptiques, et c’est frustrant.

En fait voila, frustrant, ce mot résume parfaitement mon état d’esprit à la fin de ce livre. Surtout combiné au fait que j’ai eu l’impression de perdre mon temps sur le second point de vu, du coup ça fait combo.

Malgré tout l’univers global est intriguant, suffisamment pour que j’ai envie de tenter la suite, voir surtout d’autres séries ou one-shot dans l’ensemble.


https://delivreenlivres.home.blog/2020/05/21/gridlinked-de-neal-asher/
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Nouveau roman d’un autrice que j’apprécie beaucoup, c’est avec enthousiasme que j’ai acquis ce livre dés sa sortie.
Malheureusement, si je me suis bien attachée aux personnages, je ne l’ai pas apprécié autant que j’aurais voulu, du coup j’en ressort un peu déçue.

Dans ce roman nous suivons une équipe de la patrouille à la frontière du système solaire. Chaque année ont lieux des jeux (genre compétition) qui déterminent les meilleurs d’entre eux (parmi tout les militaires spatiaux). Alors que l’équipe se prépare et s’entraîne pour essayer de les remporter cette année (ils ont frôlé la première place l’an passé) ils commencent à se poser des questions concernant une mission qu’ils ont réalisé il y a peu.

En effet ils ont réussi à retrouver un des vaisseaux perdus du début de l’exploration spatiale. Ceux ci, appelés Jumpers, transportaient un grand nombre d’humains congelés et devaient mettre des centaines d’années à arriver à leur destination.
De nombreux Jumpers ont disparus, mais le principal problème a été avec ceux de la toute dernière génération. Sur 30 vaisseaux partis, 27 ne sont jamais arrivés à destination.
On en a retrouvés quelques uns petit à petit avec le temps.

L’équipe de nos héros tombe sur un Jumper de la dernière génération alors que celui ci est en train d’être pillé par des pirates qui sont arrivés sur place un peu avant eux.
Mais chose bizarre, le vaisseau est entièrement vide. Aucun des pods contenant les humains n’étaient sur place.
Certes ce n’est pas bien grave parce que de toute façon ces pods avaient une durée de vie limitée et donc les personnes dedans étaient mortes depuis des lustres. Mais c’est tout de même très curieux.

En se renseignant par curiosité, le capitaine s’aperçoit qu’en fait c’est loin d’être le seul à avoir été retrouvé comme ça. En fait quasiment tout ceux qu’on a retrouvé, en général, et tout ceux de la dernière génération, étaient vides.

L’enquête se poursuis de façon encore plus bizarre quand ils finissent par trouver un rapport mis de coté car supposé impossible, comme quoi on aurait retrouvé une personne qui aurait du être dans l’un de ces vaisseaux (il était dans le listing génétique) morte par noyade sur terre … Et ce il y a peu de temps ! Hors ces vaisseaux sont partis depuis bien trop longtemps pour que des passagers de leur bords puisse normalement être encore vivants à l’heure actuelle …

*****

Je ne l’ai pas autant aimé que j’aurais voulu. Non pas que je ne l’ai pas aimé, mais il y a une partie de l’intrigue qui m’a semblé longuette et sans grand intérêt au final dans l’intrigue général.

Premièrement j’ai trouvé curieux que malgré le fait que les protagonistes soient dans un patrouilleur officiel, on ne ressent absolument pas le coté « militaire ». Ça m’a un peu étonné en fait, vu que ce livre est classé SF militaire un peu de partout. Si ils avaient été dans un vaisseau civil on n’aurais presque pas vu de différence tellement ils sont lâche sur les règles à ce niveau la. Les règles de vie et l’ambiance est plus comme une famille que strictes.
Du coup pour moi on peut facilement classer ce livre plutôt en space opera plus classique (ce qui n’est pas une mauvaise chose en soi, juste une clarification).

Le coté qui m’a le moins plu a été le coté « Jeux », compétition. Au final c’est totalement en parallèle avec le reste, ça n’a aucun rapport avec l’intrigue principale en dehors d’un vague besoin pour le commandant du vaisseaux d’obtenir plus de moyens pour son service. En effet ils ont toujours le pire matériel, celui qui a plus de 10 ans, qui lâche au pire moment, et qui les empêche de bien faire leur boulot. Le fait de gagner les Jeux pourrait les faire entrer sous les projecteurs, montrer aux autres forces qu’il faut compter sur eux et qu’ils ont de bons éléments. Et donc ça ne peut qu’être positif pour le futur.
Mais encore faut-il faire autre chose que d’échouer systématiquement pas loin du podium.

Pour moi toute cette partie casse un peu le rythme de l’intrigue principale. A un moment j’ai même zappé des pages parce que je ne me sentais pas d’attendre pour avoir un indice qui est en suspend juste pour voir nos héros gagner des épreuves (nos héros l’ont, juste ils ne peuvent pas l’exploiter à cause du planning serré des Jeux).

Le seul avantage des jeux au final était de nous présenter d’autres branches de l’armée, leurs différences, ainsi que plusieurs personnages qui vont se révéler importants pour la suite (plus les familles des héros, qu’ils ne voient que 2 fois par an vu qu’ils sont seuls sur une base militaire loin dans le système solaire)

J’ai aussi un petit « mouais » concernant les temps de trajet.
A un moment ils vont au secours d’un vaisseau qui a perdu son moteur (et donc ses systèmes de survie) et a qui il reste 10 minutes avant de tomber en rade. Et franchement … 10 minutes pour sortir de la station, s’harnacher, voyager vers le vaisseau, l’accoster, ouvrir la porte qui ne s’ouvre plus et faire sortir tout le monde (qui n’a jamais été dans le vide)… c’est beaucoup trop peu non?

Pour le reste, niveau background un point que j’ai bien apprécié c’est l’idée qu’une nouvelle branche du catholicisme c’est développé avec l’expansion de l’homme dans l’espace, une qui prétend que seule la Terre est « sacrée » et que tout ceux qui s’en éloignent perdent leur lien avec le sacré.
Les patrouilleurs ont une dérogation pour rester dans le système solaire comme ils sont la protection de la Terre par rapport à l’au-delà. C’est d’ailleurs pour cette raison que le capitaine du vaisseau de nos héros reste dans ce service alors qu’elle aurait pu faire une grande carrière dans l’armée, elle est respectée et pourrait aller très haut. Mais sa foi lui interdit de s’engager dans la flotte qui allait plus loin que le système solaire.

Sinon point le plus positif de l’ensemble, l’intrigue principale était très sympa, .
Il n’y aurait eu qu’elle j’aurais surement été bien plus enthousiaste sur l’ensemble. J’avais envie de savoir le fin mot de l’histoire, j’étais bien prise dedans.
Je crois que j’ai ressentit les jeux comme une perte de temps vis à vis de cette partie la qui me plaisait énormément. D’autant plus qu’avec le nombre de pages réduites par ces activités secondaire, du coup ce n’est pas l’intrigue la plus complexe et tordue qui soit.

Les personnages sont attachants, ils sont assez nombreux au final et la petite équipe fait chaud au cœur. Je comprend la comparaison avec Becky Chambers sur ce point. C’est très ouvert, divers, et leurs interactions sont très agréable à suivre. L’avantage c’est qu’ici on a une vrai intrigue en parallèle, ça donne un gros plus quand même.

Au final j’ai passé un bon moment … sur une partie de l’ensemble, le reste étant plus oubliable.
Mais ça n’en reste pas moins une lecture agréable. J’ai envie lire la suite maintenant que les Jeux sont terminés et qu’on n’aura donc plus ce problème la dans le futur (du moins j’espère).


https://delivreenlivres.home.blog/2020/05/16/neog-book-1-a-pale-light-in-the-black-de-k-b-wagers/
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Contexte plus original que d'habitude dans cette série basée sur l'age de bronze.
Le ton plein d'humour, ajouté à des personnages auxquels on s'attache rapidement est vraiment la marque de fabrique de l'auteur et ça fonctionne à merveille ici.

Ce livre se déroule plusieurs millénaires avant celle de la série dont il est le spin off, Les Révélations de Riyria.
Il se passe pendant l’age primitif de la création du premier empire humain dans un monde à l’époque dominé par les Fhrey – des créatures qui sont proche des elfes mais en moins mystiques et en plus humains (si on veut). Les humains sont persuadés que les Fhreys sont des dieux, qu’ils vénèrent, et qu’ils ne peuvent pas mourir.

Tout commence quand un humain, Raithe, et son père traversent la rivière interdite. Ils font parti d’un clan humain allié aux Fhrey donc ont traversé plusieurs fois la rivière précédemment pour participer aux conflits armés de ceux ci (qui se font toujours par l’intermédiaire des humains, les Fhrey ne se battent jamais entre eux directement).
Ils pensent donc avoir le droit de la traverser pour chasser.

Mais en fait non. Non seulement ils n’avaient pas le droit, mais en plus ils ont amené avec eux leurs armes (pour chasser). Le Fhrey qui les découvre leur donne le choix : soit ils rendent leurs armes et s’en retournent chez eux désarmés, soit ils sont morts.
Mais le père ne peux pas abandonner son épée, c’est sa seule richesse, la seule arme en bronze du village, une épée transmise de génération en génération depuis des années.
Le Fhrey n’attend pas un second « non » de l’humain, il le tue sous les yeux de Raithe.

C’est à ce moment la que les choses se compliquent. Le Fhrey est accompagné par deux de ses esclaves, humains. L’un d’entre eux profite du fait que son maître est occupé par les deux chasseurs pour l’assommer en arrivant dans son dos. Et Raithe profite du fait que le Fhrey est assommé pour lui trancher la gorge …

Mais dans son esprit le dieu n’est pas mort, il pense juste gagner du temps. Pour lui il est évident que celui ci va se relever et se venger ensuite. Il n ‘a fait ça que par colère parce que son père a été assassiné sous ses yeux, sans penser que ça puisse avoir d’autre conséquence qu’un temps plus long pour que le dieu se relève.

Alors que les deux humains, l’ancien esclave et le chasseur, s’enfuient pour leur vie, les Fhrey ne vont pas laisser passer cette provocation, la première mort de l’un d’entre eux de la main d’un humain. Ils commencent à attaquer sans sommation tout les clans proches de la frontière, sans laisser le moindre survivant …

*****

Comme toujours dans les romans de l’auteur, les personnages sont le point fort de ce livre,.
Le duo humain me fait bien rire avec Raithe, ce faux guerrier pacifiste -il était le seul de son clan à avoir toujours refusé de participer à la moindre bataille et le voici élevé au rang de tueur de dieu- et l’ex-esclave érudit, conteur de génie qui embelli leur aventure au fur et à mesure en faisant grandir la légende du tueur de dieu à chaque fois qu’il la raconte, alors que Raithe aurait bien aimé rester dans l’anonymat.

Leurs interactions m’ont bien fait rire, elles sont le piment de cette intrigue.

Mais bien sur ce n’est pas le seul point positif de ce tome.
Déjà le fait qu’on soit ici sur une fantasy basée sur l’age de bronze est original. Les humains vivent dans des villages/communautés très centrés sur aux même, entourés de palissades en bois. Ils vivent sur le mode chasseur-cueilleur. Ils connaissent les localités les plus proches, mais ils voient peu d’étrangers, ou alors toujours les même familles de marchants qui sillonnent le pays.
Leur plus précieux métal est le bronze, qu’on ne trouve que très rarement. Les techniques ou l’art sont très primitifs.

Ce tome ci est bien évidemment la mise en place de l’histoire, ainsi que la découverte des différents protagonistes. Nos différents héros – on suis plein de personnages différents en plus du duo principal – se rencontrent dans des circonstances difficiles et devront lutter pour survivre dans cette période de changements.
L’ère des Fhrey touche à sa fin, les humains commencent à comprendre qu’ils ne sont pas invincibles et qu’ils vont pouvoir essayer d’enfin prendre leur place après une éternité sous leur joug …

J’ai passé un excellent moment.
J’ai trouvé ce tome vraiment page-turner. Le rythme est bon, on n’a pas de temps morts ni de longueurs. Et, comme d’habitude, le ton avec des touches d’humour de l’auteur fonctionne à merveille.
J’en redemande !


https://delivreenlivres.home.blog/2020/05/14/the-legends-of-the-first-empire-book-1-age-of-myth-de-michael-j-sullivan/
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Excellent !
J’avoue que le premier tome de cette série ne m’avait pas particulièrement impressionné, je le trouvais bien mais sans plus. Du coup j’ai laissé passer un peu de temps avant de le commencer. Ce sont les avis très positifs des blogueurs que je voyais fleurir de partout qui m’ont poussé à enfin l’ouvrir.
Et je ne regrette absolument pas, ce tome était vraiment tout ce qui fait un bon Scalzi, plein d’humour et avec une intrigue vraiment intéressante.

Pour ceux qui ne connaîtraient pas cette série suis plusieurs personnages alors que le « Flux » qui est une espèce de vague qui permet de voyager très rapidement d’un endroit à un autre de l’empire, véritable lien entre toutes les zones habitées qui ne sont pas auto-suffisantes (il n’y a que deux planètes dans l’empire, dont une pas vraiment viable pour les humains), est en train de se disloquer …

Le problème de ce début de tome est de convaincre les scientifiques, les grand dirigeants que le problème est réel. Même avec le flux les vaisseaux peuvent mettre plusieurs mois à venir des points les plus éloignés donc tout le monde est persuadé qu’ils ne sont qu’un peu en retard au moment ou débute l’intrigue.
Le tout est suffisamment critique pour nécessiter des mesures rapides donc il y a urgence !

Je ne vous en dévoilerais pas plus les éléments de ce tome pour ne pas vous spoiler.

J’avoue que le début m’a fait un peu peur. J’avais l’impression de relire le premier tellement l’intrigue était identique et sans approfondissement. Mais heureusement un déclic c’est fait, un tournant important, et on est parti vers autre chose.

A partir de la, que du plaisir. Je ressors de ce tome avec un grand sourire et surtout une envie pressante de sortir le prochain (heureusement il est déjà la, ouf, je n’aurais pas à attendre trop longtemps).
Comme toujours c’est un plaisir de lire du Scalzi. Son ton humoristique (sans être drôle non plus, un peu à la Dresden) marche toujours aussi bien et l’écriture est vraiment fluide.

L’auteur a vraiment su amener cette série du niveau sympa mais sans plus à un niveau nettement supérieur. D’autant plus qu’il fait ça sur le second tome de la trilogie, qui est souvent le tome le plus creux dans ce format.
Ce qui est bizarre c’est qu’il m’était arrivé exactement la même chose pour son autre série Le vieil homme et la guerre, ou je n’avais que moyennement apprécié le premier pour avoir un quasi coup de cœur sur le second.

En bref ce tome est une totale réussite, je suis ravie d’avoir persévéré et je me jetterais sur la suite bientôt !

https://delivreenlivres.home.blog/2020/05/08/linterdependance-tome-2-les-flammes-de-lempire-de-john-scalzi/
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date : 07-05-2020
Ce tome est le second tome dans l’univers de Planetfall. Pourtant on est sur un tome très différent du précédent et qui peut se lire indépendamment.
Différent mais pas moins bon, au contraire. J’ai préféré ce tome d’ailleurs, je l’ai trouvé plus dynamique et prenant.

Planetfall était un planète-opera avec un mystère, alors que celui ci est du cyberpunk policier. En fait le seul lien entre les deux tomes est le fait que le personnage principal de celui ci, Carlos, est l’un des enfants abandonnés par un de leur parents pour embarquer sur l’Atlas (le vaisseau du premier tome).
Mais ce lien est très ténu donc il n’est pas nécessaire d’avoir lu le premier pour comprendre ce tome ci, toutes les explications nécessaires sont données.

Dans ce tome on suis donc Carlos qui devenu adulte est maintenant inspecteur de policer. Il est même l’élite des inspecteurs, celui qu’on envoie sur les cas les plus difficile et ayant besoin d’être résolu le plus rapidement possible.

Mais en fait Carlos est un esclave. Un ancien migrant qui a été recueilli et qui doit rembourser sa dette à l’état (qui l’a logé, nourri et instruit) en travaillant toute sa vie. Une fois qu’il aura remboursé cette dette il deviendra un citoyen, un homme libre.
Il y a plein de restrictions du à son statut. Par exemple il ne peux pas cohabiter avec quelqu’un, ni faire du sport, ni conduire des engins non réglementés, ni avoir des enfants … En plus chaque fois qu’il fait une erreur ou qu’il déplaît à ses supérieurs, une marque noire apparaît dans son dossier, et 3 marques signifient une année en plus de service.

Carlos est très intelligent mais il est aussi totalement blasé et on sent souvent le désespoir pointer dans ses paroles, le spectre du « sans espoir ».

Il est appelé sur un cas très spécial. En effet c’est le gourou de la secte dans laquelle il a passé toute son enfance qui est mort assassiné. Evidemment il est sous le choc, même si il a quitté cette secte il y a longtemps, cet homme a été limite plus un père pour lui que son vrai père biologique.
Cette secte est une secte de type « retour à la nature ». Ils refusent de se faire pucer, de faire imprimer de la nourriture, ils fabriquent eux même leurs vêtements et leurs habituations, ils cultivent leur légumes …

L’affaire est très lourde, car la secte est devenu très riche et influente, et en plus l’intrigue se déroulé à Londres alors il s’agit d’une ressortissant américain. Une armée d’avocat représentant les différents partis fait le pied de grue pour en savoir plus.

Il y a plein de thèmes intéressants comme le fait que dans une société ultra capitaliste on appartient toujours à quelqu’un. Carlos avait fuit la secte pour ne plus se soumettre à l’autorité de quelqu’un et c’est retrouvé dans une situation identique une fois ailleurs, même pire.
J’ai bien aimé le fait qu’en plus de l’enquête on en apprend de plus en plus sur le monde et le passé de Carlos au fur et à mesure. On comprend la complexité du personnage.

Bref, pour ceux qui connaissent un peu le genre Cyberpunk, on est totalement dedans. Les humains sont quasiment tous pucés, et la VR a prit une place prépondérante dans toutes les relations entre personnes.

L’enquête en elle même est typique d’un policier, avec indices, interview des personnes présentes, fausses pistes …
Le rythme est assez rapide, on n’a pas le temps de s’ennuyer mais on n’est pas sur un livre d’action pour autant, ce qui est un bon point.

J’ai passé un excellent moment ! Pour du cyberpunk je l’ai trouvé facile d’accès (j’ai toujours du mal à me mettre dans ce genre d’univers en temps normal, même si j’aime bien), les éléments arrivent petit à petit et ne rendent pas la chose obscure.
J’ai aussi bien apprécié le fait que l’enjeu n’est pas uniquement l’enquête, ça donne un plus à l’ensemble.

Au final une bonne lecture, je continuerais la série avec plaisir.

https://delivreenlivres.home.blog/2020/05/07/planetfall-tome-2-after-atlas-de-emma-newman/
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Encore un tome atypique, plein de subtilité, avec des personnages complexes qu’on ne peux pas s’empêcher d’aimer. Il m’en faut toujours plus, vite, le suivant !

J’ai vu le terme « Hopepunk » utilisé récemment, et en fait cette série se positionne totalement dans ce genre. Les temps sont durs pour les personnages mais ceux ci vont toujours dans le coté positif des choses, sans pour autant que ça en devienne gentillet.

Cette série est une série classée jeunesse/YA, mais elle est en fait plus un « classique » que vraiment uniquement destinée à la jeunesse. je dirais que c’est limite uniquement son coté « hopepunk », qui pousse la série du coté positif, qui a motivé ce classement à notre époque ou le grimdark est considéré comme le coté adulte de la fantasy.
En général j’ai du mal à m’écarter de la fantasy adulte, mais cette série est vraiment une très belle exception.

Pour expliquer le contexte on est dans une partie du monde qui est de type méditerranéen. Je dirais un peu comme une Grèce médiévale, avec ses oliviers, ses figues, ses pâtisseries très sucrée, ses poissons, son climat très chaud et sec qui a tendance à devenir désertique … Ça change un peu de l’Europe centrale ou du nord qu’on retrouve bien plus souvent en fantasy.

Dans ce monde on suis plusieurs petits pays et la politique qui les lie. Eddis, le pays d’ou viens le héros est un petit pays enclavé et montagnard. A l’inverse de Attolia qui est un grand pays fertile et sur la cote.

Suite aux événements du tome précédent, Attolia a perdu une guerre qu’elle menait contre Eddis. Mais Eddis ne peux pas se permettre de vraiment l’intégrer directement, car le pays est trop massif en comparaison. Ils n’ont ni le personnel, ni les moyens pour. La révolte arriverait vite, réduisant à néant les efforts de guerre.
Du coup pour trouver une solution intermédiaire, on décide de marier le personnage principal à la reine d’Attolia.

Celui ci s’appelle Eugenides et porte le titre de « The Thief », un titre qui fait de lui l’espion/voleur du trône d’Eddis. Sous les ordre de sa reine (dont il est l’un des cousins d’une branche secondaire et fait parti des héritiers – lointains), il est envoyé dans les différents autres pays pour récolter des informations ou autre.
Le coté fantasy de la chose fait qu’en fait il est lié par son titre à une déesse qui l’aide (ou pas …) suivant les occasions.

Vous vous demandez peut être : pourquoi le marier lui?
La réponse tient à deux facteurs : – la famille de la reine était en première ligne durant la guerre et a été décimée, il ne reste plus grand monde dedans. – Et Eugenides a été capturé, torturé et a fini avec une main en moins. Du coup ce fait combiné aux traumatismes dont il a du mal à se remettre fait qu’il ne peux plus de toute façon assurer son ancien rôle, il est devenu inutile. Du moins il se sent inutile, et sa cousine sent qu’il a besoin de se trouver un autre but pour survivre.
Lui trouver une fonction politique le rend à nouveau utile pour son pays, voila pourquoi il fini par accepter ce nouveau rôle.

Mais une chose importante à prendre en compte : c’est même la reine d’Attolia, sa futur femme, qui a fait couper la main d’Eugenides quand la situation était bloquée pour l’empêcher de reprendre son espionnage et détruire l’avantage d’Eddis sur son pays.

Le voici donc marié à son pire cauchemars … Au sens propre du terme car depuis il ne dort plu et revit sa torture dés qu’il tombe de sommeil.
Enfin, ça c’est sur le papier, parce qu’en vrai les deux ont bien plus en commun qu’on ne pense.

En fait, ils se sont vraiment rapprochés lors de sa captivité, et The Thief a bien compris que la décision de la reine était politique pas personnelle. Elle aussi a été choquée par ce qu’elle a été obligé de lui faire. Elle était prise entre plein de feux, retranchée contre un mur et sa vie ne tenait qu’au fil qui faisait que ses propres barons ne remettaient pas son pouvoir en cause. Du coup elle ne pouvait pas épargner un espion ennemi, même si celui ci était le célèbre Thief, cousin de la reine d’Eddis, ils n’auraient pas compris et en plus de la guerre c’est une coup d’état qu’elle avait peur de subir.

Les événements les ont plus soudés que séparés finalement même si Eugenides est toujours traumatisé et Attolia très sévère et froide, ne montrant jamais ses sentiments.


Cette série à la particularité de ne jamais suivre l’action principale, mais de nous la faire découvrir au travers d’autre chose. De nombreux éléments sont cachés ou sous-entendus, l’autrice nous laisse vraiment nous faire notre propre opinion sur les faits et ne laisse pas celle d’un des personnages prendre le dessus.
Dans ce tome c’est encore plus marqué sur ce point : on ne suis pas Eugenides personnellement comme dans les tomes précédents, mais son garde personnel.

Celui ci commence en le détestant, mais sa loyauté l’oblige a bien faire son travail.
Et heureusement car il aura fort à faire ! Il n’est pas le seul à le détester et à comploter contre lui …

J’aime bien cette série parce qu’elle ne va jamais la ou on l’attends. Elle reste dans le coté positif, malgré tout les cotés sombres.

Le personnage d’Eugenides est excellent ! Tout repose la dessus en fait.
Malgré le fait qu’en tant que lecteur on le connaisse, on est tout de même surpris par le développement de ce tome. En fait c’est un personnage qui cache une intelligence et plein d’idées derrière un masque « je m’en foutiste ».
Une des raisons qui font que les gardes ne l’aiment pas est d’ailleurs le fait qu’il ne « fait pas roi », en plus d’être l’ennemi du royaume. Mais il est bien plus fin que ça justement. Par derrière il manœuvre pour arriver à ses fins alors que tout le monde le sous estime et ne le prend pas au sérieux.

Le problème c’est que si cette tactique fonctionne bien pour un espion, c’est ce qu’il a toujours connu toute sa vie d’avant, elle marche beaucoup moins pour un roi qui est sur le devant de la scène en permanence et qui doit avoir l’aval du peuple pour pouvoir vraiment faire un travail de fond et éviter les conspirations ouvertes à son égard.
En plus il déteste être au centre de l’attention donc ça ne rend pas son nouveau poste très attractif à ses yeux.

Tout l’intérêt de ce tome tourne autour du fait que les alliés d’Eugenides essayent de faire de lui un vrai roi, tout en ne détruisant pas ses plans et ses manœuvres souterraines.

J’ai aussi beaucoup aimé sa relation avec Attolia (la reine, dont on ne connait pas le prénom). Au début on croit vraiment qu’ils ne se parlent jamais en dehors de l’exercice du pouvoir mais plus le temps passe plus on se rend compte que ça aussi c’est une façade. Les deux ont continué leur rapprochement et sont bien plus proche que tout le monde n’imagine.
Elle a beau être bien plus âgée que lui et bien plus dure en façade, elle va tout faire pour qu’il arrive à prendre sa place à ses cotés plutôt que derrière elle en la laissant seule sous le feu des projecteurs.

Finalement c’est une relation bien plus complexe et subtile que que tout ce qu’on imaginais au début qui se dévoile au fur et à mesure, sous la vision du garde.
Encore une fois cette façon de découvrir la profondeur des personnages de façon détournée la rend précieuse, j’avais l’impression d’avoir découvert un secret bien gardé et j’adore cette sensation.

Par contre comme les autres tomes on est très loin d’être dans un livre d’action. Niveau rythme on se rapproche plus de l’assassin royal par exemple. On parle beaucoup de la vie de tout les jours, des moments ou il ne se passe pas grand chose.
Le métier de garde est composé de beaucoup d’attentes en faction dans les couloirs devant une porte, de conversations entendues des gens qui passent sans se soucier d’eux, ce genre la. Du coup c’est le terrain idéal pour tout les bruits de couloirs, les rumeurs sur ce qu’il se passe vraiment dans le palais …

Bref, une bonne lecture, comme les autres tomes de la série. Je ne peux que la conseiller, même pour commencer la lecture Vo, car son style très fluide la rend facile à lire.
Je ne comprend vraiment pas pourquoi cette série n’a jamais été traduite. Elle a eu un bon succès du coté des pays anglophones et elle change un peu de ce qui est classique dans le genre. J’ai d’ailleurs du mal à vraiment expliquer ce qui fait son intérêt, j’ai toujours l’impression de ne pas réussir à exprimer mes sentiments.
En tout cas j’en ressort très satisfaite et je vais lire le suivant rapidement.


https://delivreenlivres.home.blog/2020/05/05/the-queens-thief-book-3-the-king-of-attolia-de-megan-whalen-turner/
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date : 30-04-2020
Une belle histoire dans le temps, que j’ai bien apprécié !

Luna avait été l’une de mes meilleures découvertes en SF de ces dernières années, donc quand j’ai vu que l’auteur sortait une novella à propos des livres, je n’ai pas hésité une seule seconde à la prendre. Du coup j’avais cette novella dans ma PAL bien avant de savoir que la traduction allait arriver. Mais j’ai attendu qu’elle arrive pour le lire, histoire de partager un peu avec les premiers lecteurs VF.

Dans ce livre on suit Emmett, un bouquiniste de livres anciens qui découvre par hasard dans le stocks d’une librairie qui ferme un recueil de poésies appelé « Le temps fut ». Dans ce livre il trouve comme marque page une lettre manuscrite d’une homme à un autre pendant la seconde guerre mondiale.

Collectionneur d’histoires liées au livres, il a envie d’en savoir plus.
Il se renseigne sur ses hommes, fait plein de recherches et c’est la que les choses bizarres arrivent : il semble que les dates des photos qu’on retrouve du couple ne correspondent vraiment pas avec l’age que les hommes semblent avoir dessus …

Emmett devient obsédé par cette histoire, il met toute sa vie de coté petit à petit dans le but de reconstituer l’histoire et savoir ce qu’il est arrivé à ces hommes qui s’envoient des lettres dans le temps. Et il a réussi à me fasciner avec lui, je voulais vraiment en savoir plus.

Franchement j’ai trouvé ce texte court vraiment intéressant. Pas extraordinaire dans le sens waou mais pour ses personnages, son mystère et surtout pour l’ambiance générale.
C’est vraiment une belle histoire qui est reconstituée au fur et à mesure de l’intrigue. En plus le style accompagne parfaitement cette histoire, je me suis vraiment sentir transportée.

On n’est pas du tout sur un livre d’action, tout est dans l’atmosphère que l’auteur arrive à nous retranscrire, entre les odeurs de livres anciens et les témoignages des guerres passées …

Une belle découverte !


https://delivreenlivres.home.blog/2020/04/30/le-temps-fut-de-ian-mcdonald/
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