Memorial Drive

Bien mais sans grand intérêt

Je remercie chaleureusement les Editions Points, pour l'envoi en service presse version poche ce livre.

C'est avec un pincement au cœur que je termine ce roman.

Ce récit est une autobiographie, de Nathasha Trethewel, écrit avec une grande pudeur. Elle vit depuis des années avec le meurtre de sa mère en tête, elle est toujours dans le questionnement., elle n'arrive pas à faire son deuil. L'auteure nous raconte, sa naissance, entre un père blanc et une mère afro-américaine , dans les années 1960. Un mariage inacceptable, dans le Mississipi , où le peuple noir, n'a pas sa place ,une ère où le KKK ,joue un rôle primordial, et influent de cette haine, de ce racisme .Elle revit cette enfance , entourée de parents aimants jusqu'à leur divorce. Sa mère décide de quitter le Mississipi, pour Atlanta. Un Univers lumineux qui lui donne une chance de trouver une vie sereine, auprés de sa mère, un amour fusionnel. Gwen croise sur son chemin , Joel. Elle est encore une jeune femme est décide de refaire sa vie,. Un remariage, un conte de fées qui part en vrille, et devient un vrai cauchemar., de leur union né un fils Joel.. Elle a fait sa vie loin de cette Amérique ségrégationniste, et elle devient le pushing ball de son mari, cet être détestable, ignoble, ancien vétéran de la guerre du Vietnam qui la fera tomber dans les méandres de destruction physique et psychologique.

L'auteure commence son récit par le meurtre de sa mère en 1985. Elle raconte au fur et a mesure son histoire, son vécu. Elle récent un sentiment de culpabilité, elle savait ce que sa mère subissait, mais elle s'est tue . Cette vie de violence, qui aurait pu changer, si elle avait pu mettre au grand jour cette vérité.

L'issue fatale ne pouvait être autrement, à 19 ans , elle apprend la tragédie.

Trente ans plutard, elle arrive à mettre par écrit son histoire. Elle fait revivre sa mère , à travers ses souvenirs,. Ses souvenirs enfouis au plus profond de sa mémoire , cette personne qu'elle idolâtrait sa Mére. Son vécu de bonheur malgré la chasse "aux noirs", avec toute sa famille, à la déchéance de l' être le plus précieux celle de sa maman à Atlanta.

Ce récit est une sorte d' exécutoire , lui permettant de crier, de hurler , tous les maux , les démons qui l'habitent depuis 30 ans.

Par son écriture, l'auteur m'a fait passer par plusieurs émotions, des larmes, de la haine de la honte, de la colère. Un roman profond écrit avec toute la sensibilité, avec tout le réalisme, son ressenti de sa propre vie. Une écriture fluide, percutante, subtile saupoudrée d'un brin de poésie.

La lecture est prenante, bouleversante, aucun voyeurisme de la part de Natasha

Un moment tragique de sa vie, un moment traumatisant. Elle rend un hommage majestueux de sa mère. Ces événements de racisme, des femmes battues perdurent malheureusement. Pourquoi autant de haine?

La lecture de ce récit a renforcé mon amour pour mes parents. Natasha a t'elle peu retrouver une vie sereine. A vous de le découvrir.

Un livre à lire absolument , un véritable coup de cœur.

Un sujet difficile mais traité délicatement. Le livre sert d'exutoire à l'auteure, une manière de renouer avec ce drame et essayer de continuer à vivre avec. Le livre est autant l'histoire du féminicide que de la vie de l'auteure avant et après. Une explication, une mise en forme littéraire de tous les états que peuvent traverser les proches de femmes tuées. Les scènes violentes sont décrites avec tant de pudeur que l'imagination les rend peut-être pires.

L'auteur dans ce roman nous parles de sa mère et de sont deuil après le décès de cette dernière. Que de jeune fille elle dois grandir d'un coup pour surmonté cette lourde épreuve. Son roman est un belle hommage à sa mère.

merci pour ce partenariat entre @editions de l'Olivier et le Picabo River Book Club et merci @leatouchbook d'être à l'origine de tout ça.

Ce livre nous raconte le deuil, la perte de sa maman. Ce deuil impossible en temps normal, devenu pire selon les circonstances. Comment on devient adulte brutalement alors même que la vie s'effondre.

Natasha Trethewey, métisse née en 1966, époque où le mariage interracial était interdit dans vingt et un états, retrace l'histoire de sa mère, noire, et de son père, blanc, qui pensaient que l'amour peut vaincre tous les tabous, et de son statut, ni noire ni blanche et pourtant les deux.

Son enfance, qui paraît être idyllique est néanmoins émaillée de jugements racistes sur le couple que forment ses parents, par des blancs qui s'arrogent ce droit.

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Un jour le couple parental se sépare, et plus tard un autre homme arrive, qui aura le visage de la mort.

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C'est fascinant la façon dont l'autrice retrace ce passé qu'elle avait voulu gommer et que, du présent, elle ait cette impression que tout était déjà joué, que leur destin funeste les attendait alors que tous les signaux d'alarme étaient là pour empêcher la tragédie d'arriver.

À travers ses rêves et ses souvenirs enfouis, elle nous parle de sa mère et du coup de toutes les mamans, omniprésentes, qui nous tiennent la main tout au long de nos vies, encore bien après qu'elles aient dû nous laisser continuer le chemin sans elles... nous ne sommes jamais sans Elle.

C'est une histoire poignante, un long cri silencieux rempli de douleur. C'est révoltant et douloureux à lire. Ça nous raconte l'abus de certains hommes qui se croient détenteurs de la vie de leur compagne, c'est la chronique d'une mort annoncée et la chute dans un gouffre sans fond pour ceux qui restent.

Hélas, les uxoricides perdurent, donnant le sentiment que quelque chose échappe à la société qui ne parvient pas à juguler cette abomination.

Ce récit d'une mort qui semblait évitable mais ne l'a pas été m'a fait revenir en mémoire une phrase d'Arthur Rimbaud à sa sœur : J'irai sous la terre et toi tu marcheras dans le soleil.

La tristesse m'a submergée car une Maman c'est l'univers tout entier.

Les années et les décennies passent, le manque reste. C'est aussi ce que nous dit Natasha Trethewey.