Commentaires de livres faits par Orybanane
Extraits de livres par Orybanane
Commentaires de livres appréciés par Orybanane
Extraits de livres appréciés par Orybanane
" Qu'est-ce que je fais ?
-Marche arrière, conseille Zoé. Ils ne vont sûrement pas bouger." Je descends ma fenêtre:
"Hé ! Vous vous maniez le cul, oui?"
Ils se retournent nonchalamment, s'écartent paresseusement et sourient quand je leur envoie des baisers au passage.
Zoé semble médusée :
"Qu'est-ce qui t'a pris ?
-Rien. Je ne sais pas faire marche arrière, c'est tout."
Je ne sais pas combien de temps elle reste sur mon lit. Ca me semble durer des heures. Je finis même par me demander si elle n'est pas endormie. J'ai mal partout mais je m'interdis de bouger. J'ai envie de me relever d'un bon en hurlant, fracasser ce lit qui m'écrase, tout balancé autour de moi comme un petit Godzilla.
- Le plâtre sert à fabriquer les murs.
L'examinateur attendit patiemment. Puis comme rien ne venait, il me demanda:
- C'est tout?
Je lui jetait un regard hautain et, me tournant vers le public, je le pris à témoin.
- Comment est-ce tout? C'est déjà énorme! Monsieur le Professeur, enlever les murs, et quatre-vingt-dix-neuf pour cent de notre civilisation par terre!
-Eh! Vous avez vu comme il est rouge? On dirait une pastèque!
- Les pastèques...sont...vertes, imbécile, murmure Adrien, la gorge serrée.
-Ce n'est pas pour me moquer! Rétorqua-t-il. Je suis flatté, c'est tout.
Ça ne fait que m'horrifier davantage.
- Il n'y a pas de quoi!
- Très bien. Je ne suis pas flatté.
Tu as hoché la tête d'un air absent.
-Evidemment.
-La terre raconte des histoires, elle chante.
-Je préfère la radio.
-Hum... Il me semblait que la formule était: "Je ne suis rien sans toi".
-Eh bien, oui, c'est exactement ce que je viens de dire: tu n'es rien sans moi.
Kylie se mordit la lèvre. Burnett avança d'un pas et carra les épaules; l'empathie emplit ses yeux. Il inspira profondément, ce qui lui semblait plus que nécessaire, et regarda Kylie. Elle lui adressa un signe de tête, comme si elle le mettait sur la voie. Il reposa les yeux sur Holiday et, lança:
-Kylie a quelque chose à te dire.
La bouche de la jeune fille s'ouvrit en grand, et alors, elle comprit que c'était officiel: les hommes étaient nuls en communication, surtout quand une émotion était en jeu.
Tu sras ché toi ce soir?
Il m'a répondu à la vitesse de l'éclair.
Ouais. Ta des plans pr moi?
Moi: Si pas de Z à combattre. J terminerai la soirée ché toi.
Cole: Bonne idée. J t'attendrai.
Moi: Au fait, G 1 surpriz pr toi?
Cole: Tu sras tte nue?
Moi: Mieux.
Cole: Impossible.
Moi: C ce K tu crois. Ma surpriz dépasse tt ce ke tu peux imaginer.
Cole: LOL. Pas sûr. G boucou d'imagination.
J'ai range mon téléphone.
-De quoi tu parles ? demande Warner, qui ne semble plus respirer.
-De justice, fiston, répond Anderson en me regardant à présent. Je parle de justice. J'aime l'idée de mettre les choses au clair. De remettre de l'ordre dans le monde. Et j'attendais ton arrivée pour te montrer ce que je veux dire. Voilà, dit-il, ce que tu aurais du faire la première fois.(Il lance un regard à Warner.) Tu m'écoute ? Regarde bien maintenant. Tu regardes ?
Il sort un pistolet.
Et me tire une balle dans la poitrine.
- Mais j'adore le vintage! J'ai le droit quand même! Ca na rien à voir avec les robes de Clara.
Evidement ce n'est pas tout à fait vrai.
- Et pourquoi pas un thème "saint-valentin vintage"? intervient maman. Au moins, ce serait vraiment original! Trouver un compromis,les filles. C'est votre fête à toutes les deux, alors chacune à son mot à dire.
Summer à l'air de réfléchir.
- OK, accepte-t-elle enfin.
- Je pourrais préparer des invitations rétro, je suggère. Et pour les tenues, on a qu'a laisser les gens choisir s'ils veulent se déguiser.
- Non, non, je suis d'accord, insiste Summer, visiblement de plus en plus séduite par l'idée. Tu pourrais m'aider à transformer ma barrette en bandeau style années vingt. Et je vais chercher une robe qui fasse un peu ancienne...sans être vraiment vieille!
Je bondis en l'apercevant.
Honey. Elle est assise au bout du plan de travail, les jambes ballantes, les cheveux ébouriffés. Son mascara a coulé et elle a les cils humides, comme si elle avait pleuré.
-Shay? souffle-t-elle d'une petite voix. J'ai besoin de toi. J'ai des ennuis - de gros ennuis.
-Laquelle?
-Que tu te déguises en fille!
-En fille? Beurk!
Mon frère esquisse une mimique dégoutée.
[...]
"- tu veux quelque chose? demande Papa.
-Je veux écouter
-Désolé, mais c'est une conversation entre grandes personnes.
-Alors je voudrais quelque chose à manger.
-Tu viens d'avaler un demi paquet de biscuits.
-J'ai du chewing-gum, propose Maman en le sortant de sa poche. Tu en veux ?"
Cal enfourne de chewing-gum dans sa bouche, mâchonne pensivement et finit par dire:
"Quand Tessa sera morte, on pourra partir en vacances?
-Tu n'as pas honte de dire une chose pareille! dit Papa, l'air en même temps stupéfait et hargneux.
-Je me souviens même pas du voyage en Espagne. C'est la seule fois où j'ai pris l'avion et c'était il y a longtemps que ça pourrait aussi bien n'être jamais arrivé.
-Ca suffit!"
Papa se lève mais maman l'arrête.
"Laisse-le parler! Tessa est malade depuis très longtemps. Parfois, tu dois te sentir un peu abandonné, Cal. C'est ça?
-Ouais, réponds Cal avec un large sourire. Il y a des matins où je peux à peine ouvrir les yeux."