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Commentaires de livres faits par PageDixHuit

Extraits de livres par PageDixHuit

Commentaires de livres appréciés par PageDixHuit

Extraits de livres appréciés par PageDixHuit

date : 12-05-2019
https://pagedixhuit.wordpress.com/2019/05/10/par-le-feu-will-hill-un-sujet-rare-traite-avec-justesse/

Tout d’abord, j’ai beaucoup aimé le format d’écriture. Le livre est construit sur une alternance entre présent, après la destruction de la secte, et des flash-back qui présentent la vie de la secte. Tout cela est narré du point de vue de Moonbeam, une jeune fille de 17 ans réchappée de la catastrophe de la secte. Point de vue interne donc, mon préféré, d’autant que l’on apprend très vite de Moonbeam détient de lourds secrets qu’elle refuse de révéler, ce qui laisse place à un suspens qui donne envie de lire la fin pour savoir ce qu’il en est !

En parlant de Moonbean, j’ai vraiment éprouvé de la tendresse pour ce personnage. Ses tiraillements intérieurs sont vraiment touchants, même si j’ai trouvé que son « ouverture au monde réel » (Moonbeam n’ayant connu que la vie en secte jusqu’à sa destruction) et sa guérison étaient un peu rapides et faciles. En tout cas, elle est un véritable exemple de courage et de lucidité, et fait preuve d’une grande maturité malgré le lavage de cerveau subi au sein de la secte. Elle a un côté très maternel et se donne pour objectif, dans la Base ou en dehors, de protéger les plus petits de l’influence néfaste du gourou. L’amitié qu’elle noue avec un Lieutenant qui l’aidera à se remettre une fois sauvée de la secte m’a émue. En plus de faire avancer l’histoire, elle démontre un véritable exemple d’humanité et de compassion.

Le personnage le plus représentatif des dangers de la secte est, pour moi, Luke, un garçon un peu plus vieux que Moonbeam et visiblement complètement aveuglé par l’influence de la secte et de son leader. Il est dévoué à cette cause qu’il croit juste, et même si je dois dire qu’il m’a plutôt énervé au début, je me suis finalement prise d’une grande empathie pour lui et son sort m’a beaucoup touché. Il incarne vraiment tous les dégâts que peut faire une mauvais influence sur un esprit un peu trop malléable. Je pourrais citer d’autres personnages, comme celui de Nath Childress que j’ai adoré et qui m’a aussi presque tiré la larme à l’oeil, ou encore celui, inévitable, du Père John, gourou de la secte, aussi paradoxalement répugnant que charismatique, mais je veux vous laisser découvrir ces personnages par vous même !

En ce qui concerne la secte elle-même, elle est évidemment très néfaste et malsaine, néanmoins ce n’est pas l’histoire de secte la plus horrible que j’ai jamais lu. Je l’ai finalement trouvé assez « soft », même si elle n’en restait pas moins un véritable danger et une source d’angoisse permanente pour ses membres privés de libertés. Son dénouement tragique en fait définitivement un exemple, si besoin est, de la nécessité de prévention concernant les sectes afin que ce genre d’histoire ne se reproduise plus.

Comme dit plus haut, l’histoire en elle-même est passionnante. Moonbeam nous révèle petit à petit les secrets de la secte et nous présente un monde tellement dépaysant et différent de celui que nous connaissons que je ne pouvais pas m’arrêter de lire. J’avoue, une sorte de curiosité perverse m’a habité au long de cette lecture et je vouais découvrir toutes les atrocités commises au sein de la Base, pour pouvoir prendre la pleine mesure du drame qui s’était déroulé. Je ne me suis pas ennuyée une seconde dans ma lecture, il n’y a jamais de temps morts et des secrets subsistent jusqu’à la fin du roman, en faisant un véritable page-turner !

Le roman est, je trouve, assez cinématographique et je n’ai pas pu m’empêcher de faire un parallèle avec le film Colonia avec Emma Watson (si vous ne l’avez pas vu, je vous le conseille vivement, il est poignant !). Ce n’est pas la même secte ni le même pays mais les deux présentent des similitudes, même si la secte de Colonie (tiré de la secte colonia dignidad ayant réellement existé dans les 60’s au Chili) est un cran au dessus en termes de sévérité de la secte. En tout cas, Par le feu est un livre que je verrai bien adapté en film ou en mini-série.
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date : 10-02-2019
J’ai acheté ce livre lors de ma commande saisonnière chez France Loisirs. Je connaissais Sarah Lark de nom notamment pour sa saga Le pays du nuage blanc mais n’avait jamais lu aucun de ses livres, c’était donc l’occasion de la découvrir. Je n’attendais à vrai dire pas grand chose de ce roman donc j’ai été plutôt agréablement surprise par sa plume, même si le livre comporte quelques attraits qui m’ont un peu dérangés.
Donc, effectivement, le décor jamaïquain, présent dans 80 % du livre (le reste de passant en Angleterre) nous fait voyager ! Qui plus est dans un pays exotique, et au milieu du 18e siècle pour un dépaysement complet. Je suis très friande des romans historiques, j’ai donc naturellement bien accroché avec l’époque. Malheureusement, le roman manque pour moi parfois de description. En effet, je fais partie des lectrices qui aiment les descriptions assez fournies, surtout dans un contexte historique et géographique si différent de celui que nous connaissons. Pour moi, quelques lignes supplémentaires sur les intérieurs, les costumes et les villages n’auraient pas été de trop pour une meilleure immersion. Ceci dit, j’ai quand même réussi sans mal à m’imaginer les scènes, mais la précision manquait.

Pour ce qui est des personnages, pour cette fois je n’ai pas grand chose à dire. Je ne me suis pas vraiment identifié à qui que ce soit. Si je devais en choisir une je dirai certainement Nora, puisque sa situation de femme blanche libre ressemble le plus à la mienne (en tout cas à ce qu’elle aurait été à l’époque de l’Esclavage) mais je ne me suis pas attachée à elle pour autant. Les personnages sont assez manichéens et c’est quelque chose qui m’empêche souvent de m’attacher à eux. Ma préférence ira sans doute à Maanu, une esclave noire qui se rebelle contre sa condition et qui a une psychologie plus travaillée et plus complexe que les autres. Cependant je n’ai pas aimé sa fin, en opposition selon moi avec son portrait dépeint tout le long du roman. Le point de vue omniscient (*le narrateur qui sait tout) est probablement l’une des autres raisons qui ne m’ont pas aidé à apprécier les personnages, puisque je trouve que cela les rend trop superficiels, nous n’avons pas assez accès à leurs émotions et cela donne parfois l’impression de simplement lire une succession d’événements de manière mécanique.

Pour ce qui est de l’histoire, elle est globalement intéressante et bien ficelée. Elle contient plusieurs rebondissements qui vous donneront envie de le lire jusqu’à la fin, notamment aux 3/4 du livres ou un événement vient tout changer, nous forçant à lire la suite pour connaître le dénouement qui est selon moi, impossible à deviner, ce qui est plutôt un bon point ! Ce rebondissement arrive d’ailleurs à point nommé après une looongue traversée du désert qui jalonne le milieu du livre sur plus de 200 pages, ou la narration du « train train » quotidien n’en fini plus, ce qui n’est pas une mauvaise chose en soi mais comme je ne me suis pas attachée aux personnages, cela m’a paru assez long. De plus, la temporalité est assez maladroitement traitée selon moi. En effet l’histoire se déroule sur plus d’une décennie mais ce n’est pas du tout l’impression qui ressors car les ellipses sont faites un peu n’importe où et pas toujours de manière claire. Dommage, car j’adore les histoires qui s’étalent dans le temps, mais là ça m’a juste perdue. D’ailleurs, les personnages n’évoluent pas tellement mentalement durant ce laps de temps, ce qui rend encore plus brouillonne la temporalité. Enfin, dernier point, l’histoire d’amour, ou devrais-je dire LES histoires d’amours (finissent mal…). J’ai plutôt accrocher avec la première relation de Nora, avec Simon. Le couple est déjà installé au début du roman donc j’y ai cru, et je me suis vraiment prise de tendresse pour eux et pour ce pauvre Simon que la vie n’épargne pas. C’est d’ailleurs dans cette partie que j’ai préféré Nora, qui a révélé son côté battante et courageuse. En revanche, j’ai beaucoup moins aimé la deuxième histoire d’amour majeure du roman, qui pour moi semblait tombée du ciel et très peu crédible. D’ailleurs, les coups de foudres instantanés semblent pleuvoir tout au long du livre et j’avoue ne pas particulièrement être fan de ce procédé.

En résumé, un livre globalement agréable, qui m’a fait passer un bon moment malgré une grosse longueur à mi-parcours. Ses personnages trop creux et sa temporalité floue me font passer à côté d’une immersion totale et ses histoires d’amours peu convaincantes font que je ne garderai pas un souvenir mémorable de ce livre. Ses quelques rebondissements très surprenants me feront quand même aller jusqu’au bout et avoir quelques sursauts. Bon point !

https://pagedixhuit.wordpress.com/2019/02/05/lile-des-mille-douceurs-sarah-lark-un-roman-sans-eclat-mais-agreable/
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Première lecture 2019, et je doit dire que je ne suis pas déçue par ce roman dont j'attendais beaucoup.
Premièrement l’atmosphère. Le monde du rêve me fascine assez. Dans ce premier tome, il est très largement exploité puisque Sarai, le personnage principal féminin, à la pouvoir de s’introduire dans les rêves et de les modifier. Ils nous offrent de magnifiques balades oniriques et des descriptions de paysages à couper le souffle. Mais ce n’est pas tout. Les personnages évoluent également dans le monde « réel » (car il s’agit de pays fictifs, avec une temporalité assez floue). Cet univers-ci se rapproche d’un paysage oriental, avec sa traversée du désert sous un soleil cuisant, et son village que l’on imagine facilement planté en plein milieu de l’Arabie que nous connaissons.
Le livre est construit sur la base de deux fils conducteurs qui interrogent aussi bien les personnages que le lecteur :

1. Qui est Lazlo, d’où vient-il ?

2. Comment mener à bien la mission confiée aux scientifiques ?

Autour de ces deux thèmes (dont l’un sera plus ou moins résolu à la fin du tome un, l’autre non), d’autres mystères viennent se greffer à l’histoire et sont résolus au compte goutte, par de petits indices disséminés par-ci par-là, ce qui rend le livre palpitant et en fait un véritable page-turner ! Cependant, j’ai trouvé que le livre comportait un vrai coup de mou aux alentours de la page 400 (sur 600), et qui dure sur près de 150 pages. Concernant les personnages, je n’ai pas eu devrai coup de coeur mais j’ai quand même beaucoup apprécié Lazlo et Sarai, lui pour son amour des livres dan lequel je me suis reconnu, ainsi que pour sa gentillesse, et Sarai pour son atypie et son caractère anticonformiste, elle ne se laisse pas dicter sa conduite et je me suis également reconnue dans ce trait là.
RDV sur mon blog pour en savoir un peu plus sur ce qui m'a déplu dans ce roman.

https://pagedixhuit.wordpress.com/2019/01/02/le-faiseur-de-reves-laini-taylor-premiere-lecture-2019/
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date : 14-11-2018
Une lecture qui de prime abord ne répondait pas à toutes mes attentes mais qui as su me capter par les émotions inattendues qui m’ont été offertes et des personnages très attachants malgré des longueurs qui alourdissent parfois la lecture. Une bonne entrée en matière pour aborder l’Iliade avec des bases acquises de manière fluide et agréable.

critique complète : https://pagedixhuit.wordpress.com/2018/10/04/le-chant-dachille-madeline-miller-une-lecture-deroutante/
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Ce tome d’exposition d’une saga au concept très prometteur offre une lecture très rafraîchissante avec des personnages attachants et un univers que j’ai hâte de découvrir plus en détail. Même si il présente des caractéristiques purement jeunesse qu’on ne peux lui reprocher puisque adapté au public cible, il n’en reste pas moins développé et aborde des thèmes qui parlerons même aux plus grands, pour peu qu’on se laisse emporter dans la magie un peu naïve de ce récit. J’espère que les tomes suivants gagnerons en maturité et j’ai hâte de découvrir la suite !

critique complète : https://pagedixhuit.wordpress.com/2018/11/03/gardiens-des-cites-perdues-t1-shannon-messenger-un-roman-jeunesse-rafraichissant/
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J'ai beaucoup aimé cette saga, pas addictive au point d'y penser nuit et jour mais assez bien pour me faire enchaîner les trois tomes d'affiler avec plaisir. Si les personnages ne resterons pas gravé dans ma mémoire, j'ai quand même apprécié la psychologie d'America et son sens du devoir familial. Malgré une dystopie un peu faiblarde et un univers qui manque d'originalité, le monde de strass et paillettes dans lequel évolue les personnages m'a mis des étoiles dans les yeux et c'est avec plaisir que je retrouvais le palais royal à chaque nouveau tome. Une saga à lire donc, pour les amateurs de robes de soirées et d'intrigues amoureuses, tout en ayant conscience de ses quelques petits défauts afin de ne pas les laisser gâcher votre lecture.
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Disons le une fois pour toute, le deuxième tome est toujours aussi bien que le premier. Voir mieux. Encore plus de rebondissements (si si c’est possible) et surtout beaucoup de nouveaux personnages nous sont présentés, et je les ai tout de suite aimés. Nous faisons notamment connaissance avec les peuples tribaux et la famille adoptive d’Elias. J’ai eu un vrai coup de coeur pour sa mère adoptive, une femme au tempérament de feu prête à tous les sacrifices pour protéger celui qu’elle considère comme sont fils, quitte à mettre sa propre vie en danger. Ce deuxième tome aborde également plus en profondeur un personnage vaguement rencontré dans le tome 1, Afya Ara Nur, qui avait donné un jeton de faveur à Elias après leur danse partagée à la fête de la lune. Celle-ci se révèle avoir un caractère bien trempée et être une chef de clan digne de son rang,avec un esprit stratège et un sens de l’honneur à tout épreuve. Si au début elle m’était peu sympathique, j’ai appris à la connaître au fil de la lecture et elle se révèle bien plus subtile qu’elle n’en a l’air à la première rencontre.

Pour ce qui est des nouveautés de ce tome, si Une braise sous la cendre était un récit à deux voix, une troisième personne nous offre désormais son point de vue, vous l’avez deviné : Hélène. C’est avec grand plaisir que j’ai accueilli les chapitres qui lui étaient dédiés. Si elle pouvait sembler tenir le rôle du personnage un peu cliché (mais juste un peu) dans le premier tome avec ses tergiversations amoureuses, l’accès à ses pensées nous permet de dépeindre un portait beaucoup plus précis, et aussi plus juste de la psychologie d’Hélène qui se révèle finalement être l’un des plus complexe de la saga, devant faire face à des choix cornéliens cruels et machiavéliques.

Du côté de nos deux héros principaux, Elias développe son bon côté dans ce tome. Nous n’avons plus affaire au Mask, mais bien à l’homme, et quel homme ! Les qualités fleurissent en lui comme les fleurs au printemps, sans jamais pour autant tourner dans le cliché et le manichéen. Vous l’avez compris donc, pas touche, c’est MON bookboyfriend ! Laia aussi subit un développement positif, elle devient plus déterminée, et elle va définitivement grandir dans ce tome. Elle sera aussi marquée par ses actions, qui feront d’elle une guerrière plus que jamais.

Ce tome se révèle donc encore plus mature et poussé que le premier. Une nouvelle énergie s’en dégage, avec plus d’action, plus de paysages et plus de personnages. Tout comme le premier tome, il y aura des morts, des sacrifiés, des trahisons et le sang coulera. La fin également m’a laissé sans voix, un rebondissement à vous faire tomber le livre des mains (bon, pour être honnête je m’en doutais mais je ne voulais vraiment pas y croire). Âmes sensibles donc, vous êtes avertis.
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date : 31-08-2018
J’ai récemment terminé ma lecture de Geisha d’Arthur Golden. Si ce nom ne vous est pas inconnu, il est possible que vous ayez vu son adaptation cinématographique sous le nom de Mémoire d’une Geisha réalisé par Rob Marshall sorti en 2005. C’est d’ailleurs comme ça que je me suis tournée vers ce livre. J’ai vu le film il y a très longtemps. Je ne me souvenais ni de l’histoire, ni des différents rebondissements mais il m’avait laissé un souvenir très positif, assez envoûtant à vrai dire. Quand je l’ai trouvé d’occasion pour une somme dérisoire je n’ai donc pas hésité à me le procurer, heureuse de redécouvrir cette histoire dans un pays dont je connais mal les traditions et coutumes. Sans être un coup de coeur absolu, ce fut néanmoins une très belle lecture, enrichissante et touchante également. Décortiquons ça.

Dans ce livre, nous suivons donc l’histoire de Chiyo, petite fille d’un village de modestes pêcheurs qui se voit vendue comme Geisha dans le quartier de Gion à Kyoto, toujours célèbre pour ses geishas aujourd’hui, bien que cette tradition japonaise tende à disparaître avec le temps. Le lecteur suit l’évolution de cette petite fille de l’âge de 9 ans jusqu’à l’âge adulte. Le récit est écrit à travers les yeux de Chiyo (qui se nommera plus tard Sayuri, son nom de Geisha), et j’ai vraiment apprécié d’observer sa transformation mentale, d’une fillette naïve et apeurée à une jeune femme sûre de ses choix et de son ambition. Le monde des Geisha quand à lui, nous est dépeint en détail. J’ai pu en apprendre beaucoup (compte tenu que je ne savais rien avant d’entamer ma lecture) sur leurs pratiques et leur place dans la société japonaise du début XXe. Soyons clair, cet univers est impitoyable, et parait d’autant plus cruel qu’il est décrit par une enfant. Y règne une véritable guerre des clans entre les okiyas et leurs geisha respectives à qui sera la meilleure, la plus adulée, la plus demandée et autant vous dire que les geishas ne sont pas tendres entres elles. Ce conflit est développé dans le livre à travers Mameha et Hatsumomo, deux geishas ennemies se battant pour la première place à Gion.

Hatsumomo est un personnage détestable. Admirée pour sa grande beauté, elle est jalouse, manipulatrice et égoïste. Le combo idéal du parfait « méchant de l’histoire » qu’on adore détester. Elle enchaîne les crasses envers la pauvre Chiyo, en qui elle voit une rivale à éliminer, et j’en devenais presque curieuse de savoir qu’elle stratagème elle allait encore pouvoir inventer pour parvenir à ses fins. Outre son détestable caractère, j’ai trouvé la psychologie du personnage assez poussé, on est loin des méchants manichéens qui ont la malchance d’être juste « mauvais par nature ». J’aurais juste aimé en savoir plus sur son passé, pour essayer de la comprendre vraiment et pourquoi pas ressentir de l’empathie à son égard. Mais l’histoire est écrite du point de vue de Chiyo, et Hatsumomo ne se livre pas à Chiyo. Dommage.

Mameha en revanche fut l’un de mes personnages coup de coeur. Si de prime abord elle semble assez fermée et inaccessible, elle se révèle plus attentionnée et humaine qu’il n’y paraît, même si sa malice la pousse parfois à monter des stratégies dignes de la CIA pour parvenir à ses fins ! Avec le personnage de Tatie, l’une des gérantes de l’okiya (les maisons de geishas) où évolue Chiyo, Mameha représente sans doute la figure maternelle à laquelle se raccroche Chiyo, livrée à elle même dans ce monde calculateur et fourbe.

Le personnage de Chiyo elle même m’a beaucoup touché. Si ce roman est une histoire fictive, il est fort à parier qu’elle correspond sûrement à ce qu’ont réellement vécues certaines petites japonaises formées à être geishas au XXe siècle, et cette idée nous rend Chiyo d’autant plus sympathique. Je crois d’ailleurs que l’auteur s’est inspiré de ses échanges avec l’ancienne geisha Mineko Iwasaki pour écrire son roman, bien que la véracité du récit est été controversé par Mineko plus tard. Enfant, Chiyo fait rire, notamment avec les surnoms qu’elle donne à certains personnages, comme « Monsieur Chute de Neige » ironiquement caractérisé par ses pellicules chevelues. Adulte, Sayuri inspire, de par sa détermination à devenir ce qu’elle a décidé, à prendre son destin en main malgré les vautours essayant de la manipuler pour en tirer le meilleur profit.

Ma critique complète sur mon blog : https://pagedixhuit.wordpress.com/2018/08/28/geisha-arthur-golden-plongee-dans-le-pays-du-soleil-levant/
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J'avais vraiment hâte de débuter cette nouvelle saga. Après en avoir lu un extrait sur internet, je pensais que l'univers que correspondrais. Et finalement... grosse déception !

Déjà, ça a mal commencé entre Kestrel et moi. Dès le début on sent qu’on aura affaire à une héroïne cliché, un peu cul-cul sur les bords, du genre à tomber amoureuse de l’homme qu’il ne faut pas, et à nous rabattre les oreilles avec ses tergiversations amoureuses pendant 400 pages. Et BAM, dans le mille. Elle est exactement ce genre d’héroïne, et autant vous dire que je les déteste. Je les trouve mièvre à souhait et très peu crédibles, limite un peu pathétiques. On oublie l’identification donc. Et moi, si je m’identifie pas, ça passe pas (et ouai, je suis comme ça) ! La goutte d’eau qui fait déborder le vase ? Le second (oui, je n’en ai trouvé que deux, pour les personnages développés on repassera) trait de caractère de Kestrel : la rebelle-attitude. Mais pas la rebelle honorable, intelligente et qui sait se fixer des limites quand besoin est, non. La rebelle type crise-d’ado-j’adore-contrarier-mes-parents. Elle veut changer le monde, échapper à son destin, transgresse toutes les demandes de son père et n’écoute les conseils de personne. Elle est tellement rebelle qu’elle finit même par aller contre ses propres principes (genre acheter un esclave quand on méprise cette pratique). Maturité, zéro pointé ! Vous l’aurez compris, j’ai détesté ce personnage de bout en bout.

Le deuxième personnage principal, Arin, est tout aussi plat. Premièrement, il est très prétentieux. Du genre Monsieur je sais tout mieux que tout le monde tellement je suis trop intelligent, très énervant. Il ne cesse de titiller Kestrel, d’exiger, de poser ses conditions, bref, il pousse le bouchon un peu trop loin Arin ! Pas très malin quand on souhaite cacher sa véritable identité, où la discrétion serait plutôt de mise.

Le seul personnage qui pour moi méritait attention, c’est la nourrice de Kestrel, Enai. Cette esclave affranchie semblait être l’oasis de sagesse dans cet océan de puérilité, et je pense que j’aurai pu m’y attacher. Malheureusement, elle est beaucoup trop peu exploitée.

Concernant la narration, pas vraiment mieux. Les dialogues sonnent incroyablement faux et sont très superficiels, à l’image de leurs personnages. Cette impression est renforcée par la narration à la troisième personne. Je trouve que le point de vue externe sert rarement les personnages et ralenti l’immersion du lecteur.

Autre déception (encore), l’univers où se déroule l’histoire est très peu développé, voir un peu bâclé. Pour résumé : Guerre – Un général arrive et détruit tout – Il prend le pouvoir -fin de la guerre. Aucun détail sur le pourquoi du comment de cette guerre. Une fois de plus, dommage, cela rend le contexte peu crédible, et dieu sait qu’on en aurait besoin !

Pour l’instant, rien de très reluisant en ce qui concerne ce roman, ET POURTANT ! Arrivé à la fin du livre, j’ai regagné un peu d’intérêt pour l’histoire. Enfin je sentais une légère évolution des personnages, notamment Kestrel qui semble gagner un peu en sagesse et devient plus responsable. De plus, je ne savais pas du tout à quoi l’attendre concernant la suite des événements, et j’avoue que j’aime bien ne pas pouvoir deviner, être surprise.

Pour autant, je n’ai pas trouvé le cliffhanger de fin assez déroutant pour me donner envie d’en savoir plus. Pour moi, l’histoire pourrait s’arrêter là. Pas bon signe, quand on sait qu’il reste encore deux tomes...
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Coup de coeur !

Je désespérais de trouver LE livre qui me ferait à nouveau vibrer, sensation que je n’avais pas ressentie depuis pas mal de temps avec une lecture. Puis Une Braise sous la Cendre (UBSLC pour les intimes) est arrivé. Honnêtement, ça fait du bien de voir un YA aussi abouti et développé, sortant un peu des sentiers battus du genre que l’on retrouve habituellement et qui, à force, me lassent. Ce livre s’est avéré être un vrai bonheur pour plusieurs raisons qui selon moi, le rendent unique! Décortiquons ça.

Tout d’abord, c’est le contexte qui m’a attiré. Mélange de paysage oriental aux dunes de sable doré dans un contexte qui rappelle plus celui de la Rome Antique, le décors change des habituels palais luxueux que l’on retrouve si souvent dans le YA. Ici, point de châteaux ni de beaux et grands jardins, c’est l’école de Blackcliff qui nous sert de toile de fond. Et laissez moi vous dire que ça fait froid dans le dos. Blackcliff est une école (enfin, plutôt une prison, dans la mesure où les élèves sont amenés de force et tués si ils tentent de s’enfuir) qui forme des soldats d’élite, appelés Mask. Immense bâtisse de grès noir, c’est un peu le Poudlard du côté obscur. Sa directrice, la mère d’Elias, est à l’image de son établissement, glaciale. Elle est l’archétype de l’anti-héros sans cœur, méchant au possible et au tempérament imprévisible. En somme, très manichéenne. C’est un trait que je n’aime pas d’ordinaire. Mais cette fois, ça ne m’a pas dérangé. Vous savez pourquoi ? Parce que c’est le genre de personnage qu’on adore détester. On se surprend même à avoir cette petite curiosité perverse, qui nous donne irrésistiblement envie de savoir quel coup tordu elle nous prépare.

Les autres personnages sont tout aussi intéressants. Elias, l’apprenti Mask en fin de formation, est magnifiquement caractérisé par sa dualité. Dualité de caractère, dualité dans ses envies. En effet, il rêve de liberté mais doit rentrer dans les rangs de Blackcliff pour y arriver. Il veut quitter un monde de violence qu’il rejette, et doit pour cela en devenir le maître. Il a pitié des plus faibles, et doit se délecter de leur mort pour rester en vie. Telle est l’univers d’Une Braise Sous la Cendre, impitoyable. Dans le lot des personnages masculins, j’appelle Keenan. Ce rebelle érudit fut un petit coup de coeur pour moi, en particulier parce qu’il est roux. Vous me direz, ce n’est qu’une couleur de cheveux, mais je trouve que les héros masculins roux sont extrêmement sous représentés dans les romans, surtout dans le YA. Keenan est l’expemple parfait qu’il n’y a pas que les beaux bruns ténébreux ou les blondinets type surfeurs hawaïens qui peuvent jouer les héros et nous faire craquer.

Le personnage principal féminin de la saga , Laia, est également une réussite. Je me suis totalement identifiée à elle.

Pour en savoir plus sur mon avis, RDV sur mon blog Page Dix-Huit > https://pagedixhuit.wordpress.com/2018/08/07/une-braise-sous-la-cendre-sabaa-tahir-coup-de-coeur/
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date : 06-08-2018
Pas un coup de coeur, mais une découverte bouleversante...

L'histoire s'axe autour de quatre personnages principaux. Florian et Alfred sont allemand, Joana lituanienne et Emilia, la plus jeune, est polonaise. Tandis que Florian, Joana et Emilia essayent de fuir la Prusse Orientale par voie de mer, Alfred, refoulé des Jeunesses Hitlériennes tente de se faire une place dans la marine de guerre allemande. Bien que romancé, la trame de cette histoire, le naufrage du Wilhelm Gustloff, relate un fait réel et l'une des plus grandes catastrophes maritimes de l'histoire, bien plus dévastatrice que le tristement célèbre Titanic. Je n'ai d'ailleurs pas pu m'empêcher de faire la comparaison en lisant les scènes du naufrage. Si le roman n'est pas un coup de coeur absolu, il n'en reste pas moins une lecture marquante qui fera parti de mes belles découvertes de l'année. Décortiquons ça.

Tout d'abord, j'ai beaucoup apprécié le format des chapitres. En effet, ceux-ci sont très court (quatre pages tout au plus, parfois une seule), ce qui permet de pouvoir se lancer dans la lecture même si l'on a peu de temps, sans devoir s'arrêter au milieu d'un chapitre ou d'un paragraphe (je ne sais pas vous mais moi j'ai horreur de m'arrêter en plein milieu d'une page si ce n'est ni la fin d'un chapitre ni d'un paragraphe). de plus, les pages défilent extrêmement vite, de fait le lire se dévore en une seule journée.

Le style choisit pour la narration m'a également conquise. Chaque chapitre suit un personnage du point de vue interne, c'est à dire que l'on voit toute l'action à travers les yeux du personnage en question. Les destins de Florian, Joana et Emilia vont se croiser très vite dans l'histoire, on a alors un point de vue à six yeux et le ressentis des différents personnages sur une même scène. le concept pourrait sembler rébarbatif mais les chapitres-éclairs rendent le tout très fluide et digeste, surtout que le temps alterne entre l'imparfait de description et des phrases plus courtes au présent lorsque les actions s'enchaînent. le point de vue interne est également celui que je préfère, car je trouve qu'il permet vraiment de mieux s'attacher aux personnages et de comprendre leur psychologie. Quelque rebondissements également dans ce livre, chaque personnage cachant un lourd passé qui nous est révélé grâce à des indices distribués au compte-goutte tout au long du roman.

Ma critique complète est à retrouver sur mon blog > pagedixhuit.wordpress.com
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Déception ! Et pourtant, j'y ai mis de la bonne volonté. Peut-être trop...

Ma déception vient probablement du fait que je m'attendais à lire LE livre de l'année, et que je l'avais d'ores et déjà classé dans mes coups de coeur, sans même l'avoir ouvert. de plus, les échos que j'en avais eu étaient tous très positifs, il ne m'ai donc pas venu à l'idée une seule seconde que je pouvais potentiellement ne pas l'aimer.

Pourtant le livre est globalement agréable à lire, l'écriture est simple et l'action y est présente en masse. Là où ça pèche pour moi, c'est dans la narration. J'aime quand l'auteur prend le temps de nous présenter le contexte de son histoire, de nous dépeindre la ville et les personnages avec un peu de détails pour pouvoir les visualiser clairement dans ma tête (oui parce que, je ne sais pas vous, mais moi j'imagine toujours l'adaptation au cinéma quand je lis un livre, donc il me faut du détail!). Ici, pas de temps pour les descriptions superflues, on enchaîne les actions. C'est à peine si on nous présente les deux apprentis, Citra et Rowan. Je trouve que ce manque donne une superficialité au livre qui m'a empêché d'entrer pleinement dans l'histoire.
En ce qui concerne l'action, il n'en manque pas dans le livre. A tel point que les énièmes scènes de « glanage » (les faucheurs ne tuent pas, ils « glanent ») paraissent redondantes et presque ennuyeuses. La vie quotidienne des personnages est complètement mise de côté, quitte à faire des ellipses de plusieurs mois pour arriver à l'essentiel. du coup, je ne me suis pas identifiée aux personnages et je ne m'y suis pas attachée, n'arrivant pas à ressentir d'empathie pour eux.

Les rebondissements sont présents et dispatchés tout au long du livre. Pour ma part, j'ai trouvé qu'ils étaient assez prévisibles. Je n'ai d'ailleurs presque jamais été surprise, sauf le chapitre 36 qui a réussi à me faire hausser les sourcils (fait tellement rare dans ce livre que j'ai marqué le chapitre!)

Si vous voulez en savoir plus sur mon avis, ma critique complète est disponible sur mon blog > pagedixhuit.wordpress.com
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Très bonne découverte !

Que j'avais hâte de découvrir ce livre après en avoir entendu beaucoup parler sur les réseaux. Et je dois dire que je ne fus pas déçue !

Dans ce livre, chaque chapitre suis un personnage (essentiellement Luke et Abi, les personnages principaux, mais aussi quelques Égaux, les aristocrates dotés de pouvoirs extraordinaires). Ces chapitres sont écrit d'un point de vue externe mais nous offrent une focalisation interne sur les pensées et les sentiments du personnage qu'ils suivent, ce qui permet de nous offrir une relation intime avec chaque personnage, et de nous attacher à eux assez facilement. J'ai eu quelques coup de coeur pour certains personnages, notamment Luke, que j'ai trouvé particulièrement intéressant. Ce jeune homme de 16 ans se trouve en effet séparé du reste de sa famille, partie servir la puissante famille Jardine dans leur résidence de Kyneston. Jugé superflu, il sera envoyé à la ville d'esclaves de Millmore, enfer de poussière et de fumée. de son arrivée en temps qu'esclave jusqu'à la fin du livre, on assiste à une transformation de ses pensées, et l'on quitte progressivement le Luke adolescent et craintif pour un Luke plus mature, plus déterminé et surtout plus indépendant, près à se battre pour la liberté. Sa répugnance face à Millmore laisse place au germe de la révolution, et au plaisir d'agir pour son destin et celui des milliers d'esclaves. J'ai également aimé l'aîné des frères Jardine, Gavar. Si au premier abord il ne semble être qu'un Égal égoïste et placide, son amour sans borne pour sa fille Libbye le rend plus sympathique et laisse entrevoir une lueur d'humanité en lui.

En revanche, les autres frères Jardine semble plus manichéens, moins profond. Jeden apparaît en effet comme le frère bienveillant, cliché du vilain petit canard rejeté car différent et saint patron des plus faibles, tandis que Silyen semble n'être qu'un être pervers et maléfique au coeur dur comme la pierre. le personnage d'Abi m'a également semblé peu creusé. En effet, elle se persuade que c'est à elle que revient la tâche de sauver sa famille, et dès lors il n'est plus que question de ça lorsque l'on a accès à ses pensées. Si au début cela m'a fait prendre le personnage en sympathie, j'ai finis par trouver ça un peu rébarbatif et peu crédible. Dommage, c'était le personnage sur lequel j'étais le plus susceptible de m'identifier, et c'est probablement l'une des raisons qui font que ce roman n'est pas un coup de coeur.

Ma critique complète sur mon blog > pagedixhuit.wordpress.com
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