Le Chant d'Achille

Ce livre a eu un énorme succès il y a quelques mois, et j’ai fini par me laisser tenter.

Je dois avouer être déçue, je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre mais ça ne m’a pas satisfait. En effet, bien que l’histoire d’amour soit plaisante à lire, à plusieurs reprises je me suis demandé s’il ne s’agissait pas plutôt d’un sentiment de compréhension et de similitude entre deux personnes qui ne connaissent que la solitude comme compagnie.

Le côté mythologique n’est pas autant présent que j’aurai aimé qu’il soit, évidemment nous lisons la guerre de Troie, ces prémisses ainsi que sa finalité, mais certains passages auraient mérité une plus grande attention.

Je n’ai pas particulièrement apprécié ma lecture, je ne recommande pas ce livre car je ne lui trouve malheureusement pas grand intérêt. Pour ma part, ce n’est pas un livre dont je vais me souvenir.

L'écriture est équivalente à la beauté des statues grecques. Des scènes de combats assez longues mais c'est équilibré avec la passion des autres moments. La fin reste l'une de mes préférées jusqu'ici.

C’est l’histoire de Patrocle, ce jeune prince exilé à la cour du roi Pélée. Patrocle qui n’est pas véritablement doué en quoi que ce soit, Patrocle le maladroit. C’est l’histoire de sa rencontre avec Achille qui est son total opposé. Achille qui est destiné à un grand avenir. Et malgré leurs différences, ils vont devenir inséparables. C’est l’histoire de deux hommes qui vont se voir grandir et qui vont s’aimer d’un amour pur.

Puis la guerre de Troie va éclater. Achille jamais sans Patrocle. Pourtant, c’est cette même guerre et toute cette violence qui donnera à leur histoire un aspect bien plus dramatique et tragique.

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Si vous êtes amateurs de mythologie grecque, la guerre de Troie et le mythe d’Achille n’auront pas grandement de secrets pour vous. On nous relate cet épisode de l’Iliade à travers le regard de Patrocle, de sa jeunesse à son arrivée Phthie, à sa rencontre avec Achille jusqu’à l’âge adulte et à la guerre de Troie. Durant toute ma lecture, j’ai été happé par la maîtrise de l’autrice sur son sujet. On sent la recherche derrière. Le fait que les faits soient relatés par le regard doux, innocent et amoureux de Patrocle rend le récit encore plus poignant. Je ne vous cache pas que l’histoire d’amour des deux hommes avec un grand A vous captive autant qu’elle vous anéantit. Si douce et pure. On dépasse le stade de simples amants, ce sont avant tout des amis, des âmes-sœurs.

Bien que je savais l’issue de ce roman et que je retardais sa lecture, je me sens un peu vide après l’avoir refermé. Peut-être est-ce aussi pour cela qu’il joint mes coups de cœur 2024. Merci pour cette lecture !

Ce livre est un chef d’œuvre… je n’ai pas de mots pour définir la beauté de cette histoire, de cette histoire d’amour en Achille et Patrocle. J’ai pleuré, j’ai ri, j’ai été charmé par Achille et Patrocle… C’est le genre d’amour infini, éternel…

La plume de Madeline Miller et la façon dont elle a réécrit le mythe sont juste parfaits. Je n’ai juste pas de mots assez fort pour décrire à quel point ce livre est exceptionnel.

Alors ce roman… Que dire de ce roman ? Je m’attendais à avoir le coup de cœur de l’année. Et ben je suis désolé parce que je vais en froisser certain, mais c’est une belle déception… Entendons-nous bien, il est vraiment très bon, et je l’ai aimé. Mais pour moi, il n’est pas du tout à la hauteur de sa réputation. Et c’est un souci que j’ai fréquemment en ce moment : je lis des livres très très aimés et je me retrouve à dire qu’ils ne valent pas la hype. Mais pour « Le chant d’Achille » c’est un problème encore un peu différent. Non seulement il ne vaut pas la hype, mais pour moi les arguments utilisés pour le « vendre » sur les réseaux sont mensongers... Il est présenté partout comme étant complètement déchirant et les gens disent avoir pleurés et en être ressortis bouleversés. Et moi bah… je vois en quoi il est triste hein, je ne suis pas bête, mais juste l’émotion n’a pas franchi la couverture pour naviguer jusqu’à moi. Je suis restée complètement hermétique et du coup, je ne peux pas m’empêcher d’en vouloir un peu à cette hype, sans qui finalement, je ne serais pas partie avec une fausse idée de ce livre. Ou alors c’est juste moi qui suis intransigeante et qui n’ai pas de cœur (on me le dit des fois donc…), à vous de vous faire votre avis.

Donc on y va faisons un petit tour des points positifs et négatifs. Déjà la plume, c’est validé. Madeline Miller écrit très bien et rien que pour ça ce livre vaut la peine d’être lu. Le récit dans l’ensemble est très poétique et nous offre notamment de très belles descriptions des corps et du désir avec une sensualité qui rend le désir de Patrocle pour Achille presque sacré à la lecture. Ensuite niveau histoire, c’est une très belle réécriture de l’Illiade. On sent que l’autrice est calée sur le sujet et c’est un beau travail qu’elle nous offre ici. On retrouve beaucoup d’éléments du mythe d’origine qu’on connaît et c’est très agréable à ce niveau-là. Sur tous ces points, c’est vraiment une excellente lecture. Mais maintenant on va parler du gros défaut, ce qui m’a presque gâché mon expérience de lecture : on connaît la fin. Et ce n’est pas un problème en soit ! Sauf que pour qu’un récit dont on connaît le dénouement nous prenne quand même aux tripes, il faut que l’autrice nous pousse à nous attacher à ses personnages, qu’elle force le lecteur à s’investir émotionnellement, et ce malgré sa connaissance du destin tragique de nos deux héros. C’est grâce à Jack et Rose qu’on aime Titanic, on ne regarde pas le film pour voir le bateau couler. Et c’est là que ça a coincé avec moi.

Je ne peux pas me voir Achille. Il représente typiquement TOUT ce que je déteste chez les êtres humains et, il faut bien le dire, particulièrement chez les hommes. Il est égocentrique, paresseux, obnubilé par des conneries comme sa propre gloire, n’en a rien à foutre des autres (il dit carrément que pour lui tous les soldats se ressemblent et sont interchangeables), se conduit comme la pire des merdes avec Patrocle, n’a aucun respect pour la vie humaine et bien entendu, il est capable de monstruosité comme refuser d’abréger une guerre qui fait souffrir tout un peuple juste pour retarder sa propre mort. Et ça, c’est sans parler du rôle qu’il joue dans la mort de son unique amour hein, parce que dans le roman, il le laisse tranquillement partir à la guerre alors qu’il sait qu’il ne sait pas se battre ! Et je pense que c’est une vision du héros grec très fidèle à l’histoire d’origine. Achille ne pouvait pas ne pas être un connard et je ne peux pas en vouloir à l’autrice d’avoir respecté sa personnalité. Juste ben du coup, j’avais qu’une seule hâte, c’était qu’il crève ! Alors vous allez me dire : et Patrocle alors ? Ben lui c’est pire. C’est quelqu’un de bien, de gentil et de profondément tourné vers les autres. Et il laisse Achille faire de la grosse merde et semer la mort. Pire que ça, il l’aime malgré tout ça, le voyant envers et contre tous comme un héros. Pour moi la seule chose qui est pire que de commettre un acte atroce, c’est de voir cet acte être commis et de ne pas essayer de l’arrêter. Vraiment, zéro empathie pour Patrocle chez moi. Du coup, forcément, l’impact émotionnel de sa mort…

J’aurais voulu qu’il y ait une vraie dispute avec Achille, un moment où Patrocle lui balance ses quatre vérités et ensuite le trahi parce que moralement, il ne peut pas faire autrement. Mais là, non, ils décident ensemble de la ruse. Achille envoie son amant crever dans le plus grand des calmes pour une histoire de fierté de gamin de 12 ans de mes couilles ! Bref, le moment où Achille hurle sur le corps de Patrocle est vite fait touchant et j’ai beaucoup aimé la fin après sa mort, mais force est de constater que l’émotion tant attendue n’était pas là, et c’est vraiment dommage. Ceci étant dit, cela n’enlève rien aux autres très nombreuses qualités du roman qui reste, je le répète, vraiment très bon. C'est vraiment sa réputation qui pour moi joue contre lui. Maintenant j’ai hâte de lire "Circé" de la même autrice, qui je pense est davantage fait pour moi.

Magnifique lecture qui nous fait vivre toutes sortes d’émotions. De la joie à la colère à la tristesse. Une belle représentation de la vie d’Achille et de son compagnon Patrocle.

J'ai adoré ce livre ! L'auteur revisite le mythe d'Achille et de Patrocle avec une grâce, une délicatesse qui ne doivent rien aux effets de style. Cet amour fou qui les unis est transfiguré par la personnalité de Patrocle, son regard lumineux posé sur celui que les dieux ont comblé de toutes les qualités. La tragédie grecque n'est pas un vain mot... Elle affleure à chaque page, dans un style tout à la fois pur et lyrique qui transcende les sentiments et nous emporte sur les rivages de Troie.

Les 150 premières pages furent absolument atroces, c'était terriblement long et je m'ennuyais à mourir. Est-ce que la suite du roman en valait le coup ? Pas sûr. Malgré tout, ce n'était pas une mauvaise lecture. Clairement pas aussi triste et déchirante que les réseaux sociaux l'avaient promis, mais chouette quand même.

Peut-être est-ce parce que je connaissais déjà le mythe (et donc la fin), peut-être parce que je ne me suis pas attachée aux personnages, peut-être parce que le style d'écriture n'était pas pour moi, mais ce fut une lecture majoritairement ennuyante.

Le chant d'Achille>>> 🤭❤️ un livre M.A.G.N.I.F.I.Q.U.E !!

Un peu déçu de ma lecture après tous les avis élogieux que j'avais lu.

Le début, avec la rencontre entre Patrocle et Achille, leurs adolescence ensemble et avec Chiron m'ont vraiment intéressé.

Et puis tous le passage de la guerre de Troie s'étirait en longueur. En faite même les passage avec de l'action étaient plat.

J'ai trouvé la fin triste, mais sans plus.