cathys

Je dormais tranquillement.
Puis l'on m'a réveillée avec une lumière étrange et nouvelle.
Cette lumière inconnu, elle m'a éblouit, alors j'ai crié, hurlé, pleuré, je me suis débattue, et j'ai ouvert les yeux.
Puis j'ai mieux regardé, et j'ai trouvée magnifique ce qui m'avait au début aveuglé. Alors je suis née.


Quinze ans après cette découverte, je suis
ici et toi tu es en train de lire ça, quel que soit ton âge... Le début de l'histoire de ma vie!

https://www.youtube.com/watch?v=ZrxgjnTPzF4

Si je devais être un personnage de livre, je serais Catherine Earnshaw -devenue Linton- des Hauts de Hurle-vent...
Je ne saurais pas me présenter correctement, alors je préfère user des paroles de la grande Emily Brontë, qui en décrivant Cathy, saisie un caractère si réaliste qu'il pourrait être le miens. Je me retrouve en ce personnage plus qu'en n'importe laquelle des autres héroïne, sans doute parce qu'elle a plus de défauts que toutes les autres... Nelly décrit ainsi cette Catherine là:

"Certes, elle avait des manières à elle, comme je n'en avais encore jamais vu chez un enfant. Elle mettait à bout la patience de tous cinquante fois et plus par jour : depuis le moment où elle descendait jusqu'à celui où elle allait ce coucher, il n'y avait pas de minute où nous n'eussions à craindre quelque méfait de sa part. Elle était toujours excitée, sa langue toujours en train... Elle chantait, riait, taquinait tout ceux qui ne faisait pas comme elle. C'était une indomptable petite friponne, mais elle avait l’œil le plus gai, le sourire le plus caressant, et le pied le plus léger de toute la paroisse. Et, en fin de compte, je crois qu'elle n'avait pas de mauvaises intentions. Car, lorsqu'elle était arrivée à vous faire pleurer pour de bon, il était rare qu'elle ne voulût pas vous tenir compagnie, et ne vous obligeât pas de vous calmer pour la consoler. Elle était beaucoup trop entichée de Heatcliff. La plus grande punition que nous puissions inventer pour elle était de la tenir séparée de celui-ci; pourtant, elle était grondée plus qu'aucun de nous à cause de lui."

Je suis aussi une romantique invétérée, que voulez-vous, c'est comme ça... Comme Miss Earnshaw, d'ailleurs, sans Heatcliff il lui manquerait presque son âme. Que serait Iseult sans Tristan, Roméo sans Juliette, Jake sans Rose ou Tony sans Maria, ou encore Chimène sans Rodrigue...

"Je l'aime non parce qu'il est beau, Nelly, mais parce qu'il est plus moi-même que je ne le suis. Je ne sais de quoi l'âme est faite, mais la sienne et la mienne sont pareilles..."

Une chanson de Kate Bush parle de ce livre, Wuthering Heights, les Hauts de Hurle-vent... J'adore particulièrement la reprise d'Al.Hy!

"It's me, Cathy, I've come home.
Let me in your window... "

https://www.youtube.com/watch?v=QKKWWOoECns

"-Et ce vent, qui souffle dans les sapins près de la fenêtre! Laissez-moi le sentir... Il descend tout droit de la lande... Laissez-moi en recueillir un souffle! [...]
Combien de temps y'a t'il que je suis enfermée ici?"
Comme Catherine qui s'imagine sa demeure, les Hauts de Hurle-vent au milieu de sa folie, et qui regarde à la fenêtre pour apercevoir sa chambre, et parler à son seul amour, mes yeux dérivent lentement, passe au-delà de la vitre, alors qu'on me rabat les oreilles depuis trop longtemps de soldes migratoires et de fonctions affines... Je divague, parce-que dans mon monde, il n'y aurait que des divagations, comme disait Alice.
On m'engueulait parce que je regardais par la fenêtre, en classe, on me disait que c'était pas l'heure de la sortie.
Mais j'ai jamais voulus sortir, moi...
J'imaginais juste quelqu'un d'autre, un garçon de mon âge sans doute, de l'autre côté de la rue, de la ville, ou du monde peut-être, qui regardait par sa fenêtre, et qui pensait la même chose que moi.
Qui m'imaginais, derrière ma vitre, les doigts pleins de crayon noir, et l'air ailleurs qu'on me prête souvent...
Comme moi je l'imaginais, courbé sur ses cahiers, écrivant des mots éphémères, aussitôt effacés dans la marge, relevant de temps à autre des yeux aussi rêveurs que les miens, vers la fenêtre, pour penser à moi.
Il a prit des centaines de visages, plus parfaitement imparfait les uns que les autres, je pense ne jamais avoir imaginé le bon, je m'en fiche, tout ce qui compte ce sont ses mains, grandes et douces, salies par l'encre, faites pour passer dans mes cheveux emmêlés, et sa voix, la même qu'Heatcliff, quand il disait à Catherine ces mots que jamais personnes n'entendront... Il serait sûrement un James Dean, parce qu'il n'y a que lui pour dire "Remenber: Life is short, break the rules (they were made to be broken). Dreams as if you'll live forever, live as if you'll die today."
J'imaginais qu'un jours, on se chercherait.
Qu'un jours, on pourrait quitter l'endroit où on était enfermés tout les deux, et qu'on partirait à la recherche de l'autre, sans écouter Alice, qui dit que quand on est perdue, le mieux à faire est de rester à attendre qu'on vienne nous chercher.
Je crois qu'on se trouvera jamais, à ce compte-là, mais qu'importe?
Il nous reste le droit de rêver qu'on s'aime.
Et il nous reste le droit d'aimer un rêve.


http://youtu.be/l95qtXAlxj0?t=50m31s

"She was crazy, her name was Cathy..." (51:56 minutes)


-L'album Siren de Lana del Rey, sous le nom de May Jailer-

Les livres: ma passion, mes amours (et, oui, mes emmerdes, faut bien avouer que lire en cours c'est mal) depuis le jours où, en CM2 je suis tombé sur totto-chan complètement par hasard dans la bibliothèque de ma mère. Je l'ai lu, et ça été le coup de foudre. Aujourd’hui, presque en seconde, je suis toujours amoureuse...

https://www.youtube.com/watch?v=cMYcCvREDvc

Jamais je ne parviendrais à faire un QSJ qui me convienne, mais bon, on se rapproche, on se rapproche! ^.^
Voici quelques autres citations des Hauts de Hurle-vent, je vous conseil ce livre à tous, un grand classique de la littérature anglaise:


"Catherine Earnshaw, puisses-tu ne pas trouver le repos tant que je vivrai ! Tu dis que je t'ai tuée, hante-moi, alors ! Les victimes hantent leurs meurtriers, je crois. Je sais que des fantômes ont erré sur la terre. Sois toujours avec moi... Prends n'importe quelle forme... Rends-moi fou ! Mais ne me laisse pas dans cet abîme où je ne puis te trouver. Oh ! Dieu ! C'est indicible ! Je ne peux pas vivre sans ma vie ! Je ne peux pas vivre sans mon âme !"

Heatcliff, Les Hauts de Hurlevent.
Emily Brontë

"Mes grandes souffrances dans ce monde ont été les souffrances de Heathcliff, je les ai toutes guettées et ressenties dès leur origine. Ma grande raison de vivre, c'est lui. Si tout le reste périssait et que lui demeurât, je continuerais d'exister ; mais si tout le reste demeurait et que lui fût anéanti, l'univers me deviendrait complètement étranger, je n'aurais plus l'air d'en faire partie. Mon amour pour Linton est comme le feuillage dans les bois : le temps le transformera, je le sais bien, comme l'hiver transforme les arbres. Mon amour pour Heathcliff ressemble aux rochers immuables qui sont en dessous : source de peu de joie apparente, mais nécessaire. Nelly, je suis Heathcliff ! Il est toujours, toujours dans mon esprit ; non comme un plaisir, pas plus que je ne suis toujours un plaisir pour moi-même, mais comme mon propre être."

Catherine Earnshaw, Les Hauts de Hurlevent
Emily Brontë

"Vous m'apprenez maintenant combien vous avez été cruelle... Cruelle et déloyale. Pourquoi m'avez-vous dédaigné ? Pourquoi avez-vous trahi votre propre cœur, Cathy ? Je ne trouve aucun mot pour vous consoler. Vous méritez ce qui vous arrive. Vous vous êtes tuée vous-même. Oui, vous pouvez m'embrasser et pleurer, vous pouvez me tirer des larmes et des baisers, vous n'en serez que flétrie... damnée. Vous m'aimiez... quel droit aviez-vous alors de m'abandonner ? Quel droit ?... répondez-moi... Pour le pauvre caprice que vous inspirait Linton ? Ni la misère, ni la déchéance, ni la mort, ni aucune peine venue de Dieu ou de Satan n'auraient pu nous séparer... et vous, de votre plein gré, vous l'avez fait. Ce n'est pas moi qui ai brisé votre cœur... C'est vous, et, en le brisant, vous avez brisé le mien. Tant pis pour moi si je suis en pleine santé. Ai-je envie de vivre ? Quel genre d'existence sera la mienne quand vous... oh ! Dieu ! A-t-on envie de vivre quand votre âme est enfermée dans une tombe ?"

Heatcliff, Les Hauts de Hurlevent
Emily Brontë

"J'allais seulement dire que le ciel ne m'avait jamais paru être un asile fait pour moi ; j'avais le cœur brisé, je pleurais pour redescendre sur la terre, et les anges furieux, me jetaient au milieu des bruyères sur le toit de Hurlevent. A ce moment je m'éveillai en sanglotant de joie. Ce rêve explique aussi bien que l'autre mon secret. Je ne suis pas plus faite pour épouser Edgar Linton que pour aller au ciel, et si l'affreux homme qui vit avec nous n'avait pas rejeté Heathcliff à un rang si bas, je n'y aurais jamais songé. Maintenant ce serait me dégrader qu'épouser Heathcliff, aussi ne saura-t-il jamais combien je l'aime. Je l'aime non parce qu'il est beau, Nelly, mais parce qu'il est plus moi-même que je ne le suis. Je ne sais de quoi l'âme est faite, mais la sienne et la mienne sont pareilles, tandis que celle de Linton est aussi différente qu'un rayon de lune d'un éclair ou que la neige du feu."

Catherine Earnshaw, Les Hauts de Hurlevent
Emily Brontë


James Dean:

"Remenber: Life is short, break the rules (they were made to be broken). Forgive quickly, kiss slowy, love truly, laugh incontrollably.
And never regret anythings that makes you smile.
The clouds are lined with silver and the glass is half full (though the anserws won't be found at the bottom).
Don't sweat the small stuff, you are who you are meant to be.
Dance as if no one's watching, love as if it's all you know.
Dreams as if you'll live forever.
Live as if you'll die today."
♥



http://booknode.com/forum/viewtopic.php?f=34&t=167873

(Ma galerie de dessin ^.^)

Une chanson, que j'ai écrite un jour, il y a longtemps, avec ma mère:

Tell me why I like...
To see the rain falling,
When everthings nice,
When the day's stretching.

There's an illusion!
The deacrease of the light...
A blind land, I'm on,
Want to come back,
When the night is coming...

There's like a deaf sound,
Listen drops make noises,
Do you listen a sound?
There is like something down...

There's like a deaf sound,
Listen drops make noises,
Don't ya think something wrong?
It is not very stong...

Tell me why I fell,
My old raincoat on me,
When heat crushes all,
When all shine around...

An artificiel!
Sun draw on the wall
A too big land, to hide,
I'm tired of this side.
Please close...

There's like a deaf sound,
Listen drops make noises,
Do you listen a sound?
There is like something down...

There's like a deaf sound,
Listen drops make noises,
Don't ya think something wrong?
It is not very stong...


Une dernière pour la route: "Les femmes ont deux armes en leur possession: Le mascara et les larmes. Heureusement pour les hommes, elles ne peuvent pas se servir des deux en même temps." Marilyn Monroe...


Avec tout l'amour que je peux contenir dans mon tout petit corps, Catherine. (<- Cathys, la vrai, cette fois ^.^) ♥