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Le moment est venu de dire ce que j'ai vu



Description ajoutée par Stephanelefort 2015-10-19T18:05:49+02:00

Résumé

« J ai été un homme politique. Je ne le suis plus. Ma parole est libre. Je suis entré en politique par effraction. Et j en suis sorti avec le dégoût.

Le désastre ne peut plus être maquillé. Partout monte, chez les Français, le sentiment de dépossession. Nous sommes entrés dans le temps où l imposture n a plus ni ressource ni réserve. La classe politique va connaître le chaos. Il n y a plus ni précaution à prendre ni personne à ménager. Il faut que les Français sachent. En conscience, j ai jugé que le moment était venu de dire ce que j ai vu. »

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Classement en biblio - 18 lecteurs

extrait

En quittant mon HLM de la Gibrande où je loge comme stagiaire de l’ENA, je sais que la journée sera dure. Et longue. Un exercice physique. Comme tous les samedis et dimanches en Haute-Corrèze, en cette année 1976.

Il va falloir encore allonger la foulée. Pour le suivre. Sitôt descendu de la DS noire du préfet Charles Barbeau, son camarade de la promotion Vauban à l’ENA, il a déjà traversé toute la halle d’Eygurande.

Je l’aperçois là-bas qui serre les mains, flatte les croupes généreuses des salers et embrasse les dames. C’est la bousculade, il prend une petite fille dans ses bras. Le ballet des perches au-dessus des caméras signale, au milieu de la foule, ses volte-face. Il faut coller à la caravane pour ne pas être décroché. La visite du comice se fait au pas de charge. On court derrière le grand cavalier.

À peine prend-il le temps de lire trois lignes de louanges exagérées, rédigées par le sous-préfet d’Ussel, Bertrand Landrieu, il est déjà parti. Nous arrivons au congrès départemental de Vie montante. Il passe entre les chaises roulantes : « Comment ça va ? Comment ça va ? » Il n’y restera qu’une heure, le temps de glisser aux anciens : « Il est regrettable que les jeunes ne vous écoutent pas plus souvent, car vous avez la sagesse. » Puis nous faisons halte à la fête des Cadets de Neuvic. Juste le temps de glisser aux jeunes : « Il est regrettable que les anciens ne vous entendent pas plus souvent. Car vous êtes l’avenir. »

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Commentaires récents

Argent

Le parcours d'un homme politique, passionné et amoureux de son pays et de son terroir, face aux petits arrangements et combinés de bas étage de la vie politique depuis 40 ans.

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Diamant

Philippe de Villiers est entré en politique par effraction et il en est ressorti avec un énorme dégoût. Aujourd’hui, on peut même dire qu’il la déteste pour tout le mal que ses représentants ont fait à notre pauvre pays. Il a côtoyé tous les puissants. Tout d’abord Chirac, chaleureux mais sans la moindre conviction, qui pouvait se droitiser la semaine à Paris et se gauchiser le week-end en Corrèze. Puis Giscard qui voyait la France comme une puissance moyenne, voire de second rang, qu’il fallait dissoudre au plus vite dans une Europe fédérale. Pour lui, la France était trop petite (1% de la population mondiale) pour pouvoir résoudre seule ses problèmes. Puis Mitterand qui l’estimait vu que lui-même venait de la droite et savait naviguer vers la gauche quand cela pouvait lui servir. Il a bien connu également Pasqua qui fut un temps son allié, Philippe Séguin et Jimmy Goldsmith qui lui fit la courte échelle pour décrocher son mandat européen ce qui lui permit de découvrir que c’était l’argent qu’on déversait sur les sondeurs qui permettait de l’emporter. Et l’on peut poursuivre la liste avec Hassan II qui aimait sincèrement notre pays, l’affreux Boudarel, le tortionnaire communiste des camps de la mort Viet-Minh, l’immense Soljenitsyne qui vint inaugurer un monument dédié au souvenir des martyrs de la Vendée et même Poutine qui lui acheta le concept du Puy du Fou pour l’adapter à son pays.

Ce livre est à la fois un récit de souvenirs, un témoignage et un manifeste sur la droite où l’on arrive jamais. Le réquisitoire est des plus sévères sur la politique menée depuis un demi siècle. Selon lui, la France est devenue un champ de ruine. L’agriculture est complètement sinistrée. Il y avait 10 millions d’actifs agricoles après la guerre, il en reste à peine 900 000 aujourd’hui avec un suicide par jour. Les centres-villes se désertifient de plus en plus au profit des grandes surfaces de leur périphérie. La haine de soi est devenue omniprésente. Le dénigrement de la France est constant. Le migrant a remplacé le prolétaire abandonné à la mondialisation sauvage. Notre industrie a été démantelée au profit de pays étrangers où les salaires sont moins élevés que chez nous (Plus d’un million d’emplois perdus). Le livre étant paru en 2015, l’auteur ne parle pas de la triste suite des évènements qui n’ont fait qu’empirer jusqu’à nous amener au bord du gouffre. Ouvrage intéressant ne serait-ce que pour se rendre compte de l’importance et des raisons du désastre.

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Diamant

Excellente autobiographie politique. Malgré un début un peu poussif le livre monte crescendo et plus que croustillant il est inspirant. Un livre qui raconte un pan entier d'histoire française et qui fait réfléchir. A mettre entre les mains de tous ceux qui aiment le livre politique de tous bords.

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Lu aussi

Dans les souvenirs, il y a une part de subjectivité et de réécriture de l'histoire pour avoir le beau rôle. Ici, de Villiers joue le saltimbanque visionnaire et incompris égaré en politique.

Entre les lignes, apparaissent le cynisme, la déshumanisation, les ambitions personnelles, les magouilles et les manipulations des politicards bien éloignés des intérêts de la population transformée en marionnette, devenue incapable de penser et juger par elle-même.

A la fois amusant (bien involontairement...) et inquiétant. Ces décennies de souvenirs racontent une certaine perte de repères, de vision et de bon sens dans les domaines de l'agriculture, de l'art et de la culture, et de l'emploi. Le livre pourrait se conclure par : on n'est pas sorti de l'auberge.

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Date de sortie

Le moment est venu de dire ce que j'ai vu

  • France : 2015-09-30 (Français)

Activité récente

Les chiffres

lecteurs 18
Commentaires 4
extraits 5
Evaluations 3
Note globale 8.67 / 10

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