Le Vieil Homme et la Mer

La chance a abandonné le vieux pêcheur: voici plusieurs semaines qu'il revient au port avec sa barque vide. Pourtant, tous, tous les soirs, il prépare, avec son jeune ami Manolin, à qui il a appris l'amour de la mer, la pêche du lendemain qui lui accordera peut-être une dorade, un thon ou même un requin. Vient un jour où, en effet, le vieil homme rencontre son poisson. L'homme et l'animal vont alors s'affronter en un duel long et âpre qui va durer plusieurs jours, plusieurs nuits

C'est un chef-d'œuvre que je relirai avec plaisir

Voilà un bon classique d'un conte somme toute assez banal mais qui nous touche par sa simplicité et les emotions animant les personnages.

Bien que je n'avais pas été enthousiasmé par la lecture, le combat mené de l'homme contre la nature, tout en ayant du respect pour cette dernière, m'a grandement impressionné. Tout comme la morale de cette histoire, une parfaite philosophie sur le bonheur et sur la vie. On pense souvent que le bonheur est toujours ailleurs alors qu'il suffit de s'arracher les écailles d'aveuglement, de regarder autour de soi, et de se rendre compte qu'il est là, juste à côté.

Le récit est un peu trop long au début. Par contre l'auteur donne beaucoup de détail sur le pêcheur, ses gestes, ses pensées. Et c'est pas mal

Un livre très poétique j'imagine, et qui presque par définition manquait d'action. Ce n'était pas désagréable à lire, mais je n'ai pas adoré non plus.

Un livre plaisant à lire dans le train qui met en avant l'importance du mental dans les épreuves difficiles.

Ce court roman intitulé "Le Vieil homme et la mer" devrait avoir comme sous-titre "le duel à mort entre un espadon et un pêcheur". En effet, la thématique principale est bien cette lutte acharnée entre deux êtres différents : un homme qui souhaite échapper à la pauvreté et à l'échec (et qui ne veut pas s'estimer fini en raison de son grand âge -non mentionné) et un animal qui veut survivre. Le héros, Santiago se bat avec courage, veut trouver sa dignité et surtout conjurer le mauvais sort. L'espadon cherche à se libérer. A part les émotions que Santiago éprouve face à son adversaire et son amitié pour le jeune Manolin qui le soutient (car la communauté des pêcheur l'estime malchanceux parce que cela fait longtemps qu'il ne prend pas de poissons), le récit de cet épisode de sa vie n'offre pas d'histoire particulière. J'ai dû vraiment me concentrer pour ne pas abandonner ma lecture car j'ai eu du mal à adhérer à ce livre très primé, très encensé par la critique et devenu un classique incontournable. Aussi, je l'ai lu rien que pour cela. Il faut donc le lire pour se faire un avis. Là, le lecteur en jugera et qualifiera le texte de monument génial ou de livre à connaître, sans plus.

Un peu perplexe à la fin de ma lecture il y'a des passages que j'ai bien aimé, je l'ai trouvé poétique même dans l'ensemble dès le départ, j'ai juste eu du mal avec le dialecte dans certains passages, j'ai tout de même retenu mon souffle durant cette fameuse rencontre jusqu'à la fin.

Un classique qui ne m'a pas particulièrement plu. Le vieil homme n'est pas très attachant et regrette ce qu'il fait dès qu'il a fini de le faire ce qui le rend un peu agaçant. La fin traîne en longueur avec une même action répétée plusieurs fois.

J'avais lu ce livre dans ma jeunesse...Et pourtant, cette nouvelle lecture m’est apparue différente. Sans doute parce que je l’ai osé dans la langue de Shakespeare. Bien que ne maîtrisant pas toutes les subtilités de la langue, j’y ai découvert un texte qui emporte au gré des tempêtes, pareilles à celles que pouvait essuyer Santiago. Un style marqué qui transforme le texte en une sorte de houle. Pour ne pas s’y ennuyer, sans doute faut-il se projeter dans le contexte, un vieux pêcheur cubain obstiné et malchanceux qui défie les éléments, à la recherche de la dignité, en lutte contre l’affaiblissement de son corps, de ses forces. Respect aussi de l’animal chassé qui résiste et donne toute son ampleur au combat. Puis un jeune garçon tout dévoué qui voit dans le vieil homme un père. Et puis la mer, si attirante pour le vieux “fisherman” et si impitoyable quand elle se déchaîne.