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Commentaires de livres faits par Bellie

Extraits de livres par Bellie

Commentaires de livres appréciés par Bellie

Extraits de livres appréciés par Bellie

Elle toucha mon visage, son regard scrutateur.

''Tu as eu un autre cauchemar ?''

J'expirai rapidement. Elle avait toujours été capable de voir à travers moi. Je n'étais pas sûr de m'y habituer un jour. Je caressai du bout de mon pouce le coton humide recouvrant son sein.

''Je préfèrerais parler des rêves que tu m'inspires en cet instant.''

''De quoi s'agissait-il ?''

Mes lèvres se rétrécirent devant sa persistance.

''Je ne me souviens pas.''

''Gideon...''

''Laisse tomber, mon ange.''
"Eva se raidit.

''Je veux juste t'aider.''

''Tu sais comment faire ça.''

Elle renifla.

''Démon du sexe.''

Je la serrai plus fort contre moi. Je ne pouvais pas trouver les mots pour lui dire ce que je ressentais avec elle dans mes bras, alors je blottis mon nez dans son cou, inspirant l'odeur tant aimée de sa peau."

Traduction et extrait sur Boulevard des Passion
Avez vous apprécié cet extrait ? +4
"Gideon n'avait pas appelé. Il ne m'avait pas envoyé de texto après celui me promettant une nuit torride. Il n'était pas venu me rejoindre, ou même dormir dans la pièce d'à-côté. Gideon n'aimait pas que je sois loin de lui.

Sauf quand il souffrait. Et quand il était honteux.

Les portes de l’ascenseur s'ouvrirent et le martèment du heavy metal s'éleva. Je me hérissai et me couvris les oreilles, le volume des haut-parleurs au plafond si fort que cela faisait mal rien que de l'entendre.

Douleur. Furie. La violence de la musique me frappa. Je souffrais au cœur même de ma poitrine. Je savais. Je comprenais. La chanson était une manifestation audible de ce que Gideon ressentait à l'intérieur et ne pouvait pas laisser s'exprimer.

Il voulait trop avoir le contrôle. Tout contenir. Ses émotions tenues en laisse, tout comme ses souvenirs.

Je cherchai dans mon sac mon portable et finis par le laisser tomber, son contenu se déversant sur le sol de l'ascenseur et le hall. Je laissai tout en plan, sauf mon smartphone que je ramassai et que je consultai, cherchant l'application contrôlant le son autour de moi. Je le changeai pour de la musique plus douce, baissai le volume et appuyai sur entrer.

Le penthouse devint silencieux durant un instant, puis les doux accords de ''Collide'' de Howie Day se mirent à jouer.

Je sentis Gideon approcher avant même de le voir, l'air crépitant de l'énergie violente de la tempête approchante. Il tourna au coin du couloir menant aux chambres. Je perdis mon souffle.

Il était torse nu et pieds nus, ses cheveux ébouriffé effleurant ses épaules. Son pantalon noir était descendu sur ses hanches, soulignant ses abdos. Il avait des bleus sur ses côtes et ils remontaient jusqu'à ses épaules, les signes du combat ne faisant que renforcer l'impression de rage et de férocité à peine contenues.

Mon choix de musique contrastait avec l'émotion qui bouillonnait en lui. Mon beau guerrier, sauvage et élégant. L'amour de ma vie. Si tourmenté que le seul fait de le voir ainsi fit monter les larmes dans mes yeux.

Il s'arrêta brusquement quand il me vit, ses mains se serrant et se desserrant à ses côtés, ses yeux sauvages.

Mon portable m'échappa des mains et tomba sur le sol.

- Gideon.

Il inhala brusquement au son de ma voix. Cela le changea. Je le vis en lui, comme une porte se fermant brutalement. Un moment plus tôt, il bouillait d'émotion. Celui d'après, il était aussi froid que le gel, sa surface aussi lisse que la glace.

- Qu'est-ce que tu fais là ? me demanda-t-il, sa voix dangereusement calme.

- Je te cherche.

Car il était perdu.

- Je ne suis pas de bonne compagnie pour le moment.

- Ça ne me dérange pas.

Il était trop calme, comme s'il avait peur de bouger.

- Tu devrais partir. Ce n'est pas sûr pour toi ici.

Mon pouls fit un bond. La compréhension envahit mes sens. Je sentis la chaleur qui s'échappait de lui de l'autre côté de la pièce. Son besoin. La demande. Je mourrais soudain de chaud dans ma veste.

- Je suis plus en sécurité avec toi que nulle part ailleurs sur terre."

Traduction et extrait sur Boulevard des Passions
Avez vous apprécié cet extrait ? +9
"Et c'est pour cela...pour cela que je l'aime. Je soupçonne que c'est pour ça que vous aussi vous l'aimez. Car en dépit de ses défauts, Drew est assez audacieux pour me donner tout ce qu'il a. Pour mettre son cœur sur le billot et me tendre la hache.

Il fera des choses qu'il déteste, simplement parce que je lui demande. Il ira contre son instinct et son bien-être et son bonheur après les miens."

Extrait sur Les reines de la nuit
Avez vous apprécié cet extrait ? +2
"Je t'aime tellement." Il engouffre mon visage dans ses grandes et magnifiques mains dures. "Tellement, Brooke, que je ne sais toujours pas quoi faire avec moi," dit-il, et embrasse l'arrête de mon nez avec un souffle bas et tremblant. "Tout me manque de toi, de la façon dont tu souris à la façon dont tu me regardes et jusqu'à l'odeur du lit quand tu es avec moi. Je t'aime comme je n'aime rien d'autre dans la vie, rien. Ca me bouffe de l'intérieur comme une maladie tellement j'ai envie d'aller te chercher et te ramener avec moi."

Extrait de "dans notre petite bulle"

Avez vous apprécié cet extrait ? +15
"Riley tape son dos musclé avec un sourire et lui dit quelque chose. Remington renverse sa tête en arrière comme s'il était en train de rire puis prend le centre du ring, étend ses longs bras musclés et commence à faire son tour lent et je-sais-que-vous-voulez-me-sauter-dessus.
Je suis en train de mourir."

Extrait de "dans notre petite bulle"
Avez vous apprécié cet extrait ? +5
"Nous mangeons en silence pendant quelques minutes, puis Alexandra ajoute:
-J'allais oublier. Matthew, tu pourrais m'accompagner à un dîner de charité le deuxième samedi de décembre ? Steven ne sera pas là.
Elle se tourne vers moi.
-Je demanderai bien à mon frère chéri de venir avec moi mais nous savons tous qu'il passe ses samedis soirs avec les...-elle jette un coup d'œil à sa fille-indésirables.

Avant que Matthew ne puisse répondre, Mackenzie ajoute son grain de sel.
-Je ne pense pas qu'oncle Matthew puisse venir, maman. Il sera trop en main. Ça veut dire quoi, papa?

Aussitôt que les mots ont franchi ses petites lèvres angéliques,il se produit une horrible réaction en chaine:
Matthew s'étouffe avec une olive noire qui s'échappe de sa bouche pour atterrir dans l'œil de Steven. Steven se plie en deux en portant la main à son oeil et se met à crier:"Je suis blessé ! Je suis blessé !" Il rajoute même que le sel contenu dans le jus de l'olive est en train de lui ronger la cornée. Mon père se met à tousser. George se lève et commence à le taper dans le dos tout en demandant s'il doit se livrer à la technique de Heimlich. Estelle renverse son verre de vin rouge qui s'infiltre rapidement dans la nappe en dentelle de ma mère. Elle ne bouge pas pour réparer les dégâts et se contente de répéter : "Oh, mon Dieu! Oh, mon Dieu!"
Ma mère fait le tour de la table à manger comme une poule qui aurait perdue sa tête, à la recherche de serviettes en papier pour nettoyer la tâche tout en assurant à Estelle que tout va bien. Et Franck...eh bien...Franck continue simplement de manger.

Tandis que le chaos règne autour de nous, le regard qui tue d'Alexandra ne faiblit jamais et reste fixé sur Matthew et moi. Après s'être tortillé pendant trente secondes, Matthew cède :
-Ce n'était pas moi, Alexandra, je jure sur Dieu que ce n'était pas moi.
Merde.
Merci Matthew. Une manière de me laisser à poil. Se souvenir de ne jamais partir en guerre avec lui en tant qu'allié.
Mais comme le regard noir de La Garce est tourné vers moi seul, je lui pardonne. Je sens qu'à tout moment je vais être réduit à un t'as de cendres sur la chaise. Je prend sur moi et je lui offre le plus doux sourire de petit frère que je puisse trouver.
Regarder, ça marche? Je suis vraiment mort.
Bon, il y a une chose que vous devez savoir à propos du sens de la justice de La Garce. Il est rapide et sans pitié. Vous ne savez pas quand cela arrive, tout ce dont vous pouvez être certain, c'est que cela arrivera. Et lorsque cela se produira, ce sera douloureux. Très, très douloureux."
Avez vous apprécié cet extrait ? +4
"Toute femme qui attendrait le prince charmant ferait mieux de s'acheter un vibromasseur et d'arrêter de regarder Disney Channel."
Avez vous apprécié cet extrait ? +7
date : 20-03-2014
Les 14 premières pages du livre :

http://www.wobook.com/WBIz43j1NG68/Lire-un-extrait-du-livre-Tes-mots-sur-mes-levres.html
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
Voici le premier chapitre :

http://www.blue-moon.fr/IMG/pdf/_Unbreak_me_-_Chapitre_1.pdf
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Passage de la seconde partie du chapitre 2 :

Je saisis ma serviette et, sans essayer de contenir le balancement de mes hanches, je sors par le portail pour la première fois de ma vie.

Je traverse la pelouse humide de rosée et me glisse chez ma mère par la porte de derrière. Je prends une douche rapide pour me débarrasser de l’odeur de chlore. Après m’être séchée et avoir mis de la crème, j’enfile un jean et un débardeur et j’attache mes cheveux humides en queue de cheval.

Au moment où je m’apprête à ressortir, je tombe sur ma mère qui bloque la porte. Les bras croisés, elle me regarde d’un air inquiet.

– Tu n’as rien à me dire ?

Un sentiment de honte, que je connais si bien, m’envahit et j’ai immédiatement l’impression qu’elle sait tout de ce que j’ai fait ce soir. Je me suis introduite dans la propriété d’à côté. J’ai rencontré un inconnu. Je me suis adonnée à la luxure. Tous ces péchés mortels, en si peu de temps !

– Je n’habite plus ici. Je n’ai pas besoin de ton autorisation pour aller prendre le petit déjeuner avec un ami.

Elle me regarde d’un air sceptique.

– À 3h du matin ?

– Et alors ? Si j’ai faim ?

Elle secoue la tête.

– Maggie, je te demande de réfléchir à tout ce que ce mariage représentait pour ta sœur. Je veux que tu penses à ce que tu pourrais faire pour arranger les choses.

Je reste bouche bée.

– Quoi ?

Elle redresse la tête et passe une mèche de ses cheveux auburn derrière son oreille.

– Nous sommes une famille, Maggie, et nous sommes prêts à te pardonner tes erreurs. Mais pour cela, il faudrait que tu acceptes de les reconnaître.

Je serre les poings, si fort que mes ongles pénètrent dans ma chair. J’ai entendu ce sermon si souvent que je pourrais le réciter en dormant. Et je l’ai mérité plus souvent qu’à mon tour.

– Je ne suis pour rien dans cette histoire de boule puante, dis-je sur un ton dur et acide, les mâchoires serrées.

– Maggie…

Je la repousse et je sors dans le clair de lune, l’estomac noué par la colère et l’humiliation.

Je suis à peu près calmée lorsque j’arrive chez Asher. Je le trouve sous son patio, une tasse fumante à la main.

– Perdu !

Je me raidis, encore sous l’effet de mon altercation avec ma mère.

– Pardon ?

Il sourit et désigne sa montre.

– Vingt-cinq minutes. Tu as perdu ton pari.

Mais son sourire s’évanouit aussitôt.

– Tout va bien ?

– Ah oui ! c’est vrai. Ouais, ouais, ça va, je fais avec un petit signe de la main.

Je pousse un long soupir et m’installe dans un fauteuil. Au-dessus de nous la lune étincelle et des myriades d’étoiles parsèment l’obscurité insondable.

– Ça m’a manqué.

– Quoi ? Le petit déjeuner ? Les premiers rencarts ?

– Les étoiles. En ville, il y a de la lumière partout. On n’y échappe pas. On ne voit pas les étoiles et ça m’a manqué, dis-je plus pour moi que pour lui.

Tout à coup, je réalise ce qu’il vient de dire et je me tourne vers lui.

– Et d’abord, ceci n’est pas un rencart.

Asher hausse un sourcil mais n’insiste pas.

– Alors, comme ça tu es partie pendant un moment, et maintenant tu es revenue… pour de bon ?

Je fronce le nez.

– Tu tiens vraiment à continuer le petit jeu des présentations ?

– Absolument.

Il sourit et se penche vers moi.

– Moi, j’aime la randonnée, les fruits de mer et les longues promenades sur la plage au soleil couchant.

Je souris malgré moi.

– On pourrait croire que nous sommes un pays de randonneurs acharnés, dis-je. Si tous ceux qui prétendent aimer la randonnée en faisaient vraiment, les sentiers des parcs nationaux seraient impraticables.

– À ton tour, dit-il. Dis-moi quelque chose sur toi.

Ce mec n’est décidément pas croyable ! Je lui pique sa tasse et je bois une longue gorgée de café chaud et corsé.

– J’attends.

Je laisse la chaleur de la boisson se répandre dans mon estomac et apaiser la tension de mes épaules.

– Bon, il y a peut-être une chose que je ferais mieux de te dire.

– Qu’est-ce que c’est ?

– Eh bien, en réalité, je suis ce genre de fille.

Il part d’un rire franc, profond et sexy.

– Je n’en doute pas un seul instant.

– Tu ne me crois pas ? Tu n’as qu’à demander à… oh ! à n’importe qui dans cette ville.

Une ombre passe dans son regard. Si la tristesse avait une couleur, je dirais que c’est celle de ses pupilles à ce moment-là.

– Je n’attache guère d’importance à ce que les gens disent. Et, de toute façon, je préfère apprendre qui tu es directement de ta bouche.

Il ne peut pas imaginer ce que cette simple affirmation signifie pour moi. Le silence s’installe entre nous tandis que je réfléchis à la façon de résumer ma vie en quelques phrases. Il ne me presse pas. Contrairement à la plupart des gens, il ne semble pas gêné par le silence. Ce simple fait me pousse à me confier à lui.

– Je suis Maggie, tout simplement.

Je réfrène mon désir de tout déballer. Après des mois de réclusion dans la prison de silence que je me suis construite délibérément, je suis en manque de confident. Mais Asher est trop sexy pour le rôle.

– Je suis le mouton noir. Celle qui a arrêté ses études. Une affamée. Qui a le feu aux fesses.

Il pousse un grognement rauque qui témoigne de sa propre excitation.

– Eh bien, pour ce qui est du côté affamé je peux faire quelque chose, mais la dernière partie devra attendre.

Mais je ne veux pas attendre, moi. J’ai besoin de… m’évader. D’oublier.

– J’ai pour principe d’honorer mes paris. Je vais cuisiner pour toi, dis-je en entourant son biceps de mes doigts.

– Tu sais vraiment cuisiner ?

Je lance un regard vers les grandes portes à double battant, à l’arrière de sa maison. Mais je me ravise, je préfère qu’on aille chez moi.

– Viens chez moi, je vais te le prouver.

Je crois que nous savons, l’un comme l’autre, que je ne suis pas le moins du monde intéressée par la nourriture.

***

Asher
Maggie ne met pas de lait dans son café, ni de crème, ni de sucre. Rien que du café, noir. C’est aussi comme ça qu’elle se présente – sans fard, sans chichis, sans faux-semblants. Rien que Maggie, tout simplement.

Ça me plaît. Ça me plaît même plus que je ne le voudrais. Elle me plaît plus que je ne voudrais. Plus qu’aucune femme ne m’a plu depuis que Juliana m’a jeté.

Nous sommes chez elle, dans la petite bicoque qu’elle loue à New Hope, et la table de la cuisine est encombrée des plats du petit déjeuner.

– J’ai décidé que je ne vais pas coucher avec toi, finalement, m’informe-t-elle entre deux bouchées d’omelette à la feta.

– Ah bon ?

– Ouais, ce que je mange est tellement bon que je n’ai pas besoin de toi pour prendre mon pied.

Elle boit une gorgée de café. Elle se lèche la lèvre inférieure à chaque gorgée, en toute innocence, mais cela m’évoque d’autres images de bouche et de langue, dans un contexte bien différent.

– Hum, dis-je, en faisant semblant de réfléchir. Ton omelette est délicieuse, c’est sûr, mais je te garantis que ce n’est rien comparé à moi.

– Tu es sûr ?

Elle enfourne une autre bouchée.

– Parce que, là, je suis au bord de l’orgasme gustatif, ajoute-t-elle en fermant les yeux.

Elle incline légèrement la tête en arrière et émet un petit son de gorge.

Je pose ma fourchette. Dans la combat que se livrent mon estomac vide et ma queue palpitante, c’est ma queue qui l’emporte. Maggie n’est pas simplement magnifique – les femmes magnifiques ne manquent pas dans ce monde. Mais Maggie est plus que cela. C’est un modèle de contradictions et je suis un étudiant motivé dans ce domaine.

Mon séjour à New Hope touche à sa fin et je ne sais pas à quoi je pensais en la rejoignant dans la piscine ce soir.

Ce n’est pas vrai. En réalité, je sais exactement à quoi je pensais. Je pensais à ses grands sourires et à ses yeux verts si brillants. Des yeux si familiers que je suis sûr de les avoir déjà vus quelque part. Je pensais à sa peau douce et nue, à ses épaules halées. Je pensais à l’expression sur son visage quand, au bord de la rivière, ce connard en smoking lui a dit qu’il en épousait une autre. Je n’ai pas saisi tout le sens de leur conversation. Je n’ai pas eu besoin de comprendre pour savoir qu’elle avait besoin de moi. Je l’ai senti.

– Et ça t’arrive souvent de préparer le petit déjeuner pour des inconnus ?

Elle me parcourt des yeux en s’attardant sur ma poitrine et sur le tatouage qui orne mon biceps.

– Seulement lorsqu’ils sont beaux.

Ou seulement lorsqu’elle essaye de se sortir un autre homme de la tête.

– Tu es étudiante ?

– Pas en ce moment.

Elle repousse son assiette.

– Tu en veux encore ? Je peux en refaire si tu veux.

D’habitude, les femmes s’empressent de me raconter leur vie, en essayant de provoquer ma compassion. D’habitude, les femmes m’appellent au secours. Mais pas celle-ci.

– Tu fais exprès de changer de conversation chaque fois que je te pose une question personnelle ?

Maggie se renfonce sur sa chaise.

– Je suis une personne réservée.

Aussitôt, des images affluent à mon esprit – je revois ses cheveux mouillés tirés en arrière, dégageant son visage, ses seins rebondis sous la surface de l’eau. Quand elle a pointé sa langue pour goûter à mes lèvres et qu’elle a croisé les jambes autour de ma taille, j’ai perdu la tête.

Maggie se mordille les lèvres, je les imagine descendant le long de mon ventre, se refermant autour de ma queue.

« Tu ne veux pas… » avait-elle demandé.

– Tu n’avais pas l’air si réservée tout à l’heure, dans la piscine.

– Ce n’était qu’une histoire de sexe, Asher.

Encore une contradiction. Cette franchise. Cette sexualité qu’elle me jette à la figure, tout en esquivant toute forme d’intimité. Bien sûr, en ce moment, je ne serais pas contre une petite aventure « juste pour le sexe ». Il y a trop longtemps que je n’ai pas touché une femme, que je n’ai pas senti une bouche de femme sur mon sexe, pour ensuite me perdre en elle.

Mais je n’en suis pas au point de mettre un terme à ma retraite de célibataire avec quelqu’un d’aussi vulnérable que Maggie. Parce qu’elle peut dire ce qu’elle veut, ce qui s’est passé dans la piscine n’était pas qu’une histoire de sexe. Il s’agissait bien de lui. Le marié. L’homme qu’elle ne quittait pas des yeux pendant que nous dansions.

– Veux-tu que je te présente ma petite fille ? dit-elle soudain en me tirant de ma rêverie.

– Tu as un enfant ?

Où sont les jouets ? Il y a bien des jouets pour chien dans la maison, mais pas la moindre poupée, Barbie ou autre. Bien sûr, Maggie se ferait probablement couper en rondelles plutôt que de laisser son enfant jouer avec des poupées Barbie. Mais il pourrait au moins y avoir des peluches ou des livres d’images ? J’espère qu’elle ne fait pas partie de ces mères qui se déchargent de leur enfant sur la nounou. C’est une idée qui me met mal à l’aise.

Tout à coup, j’ai une intuition.

– Ta petite fille, c’est un chien, c’est ça ?

Maggie bondit de sa chaise et ouvre la porte de derrière.

– Viens là, mon bébé. Tout va bien. Lucy, viens dire bonjour à maman !

J’adore l’idée que cette femme de caractère possède un petit chien gâté. Mais cette représentation est aussitôt pulvérisée par soixante kilos de Rottweiler qui se précipitent sur Maggie avec la joie frénétique d’un chiot de dix livres.

Quand elle arrive aux pieds de Maggie, Lucy se plaque au sol et roule sur le dos.

– J’aurais dû m’en douter, dis-je en marmonnant.

– Quoi ?

– J’aurais dû me douter qu’une fille comme toi, avec une personnalité de chienne de garde, aurait un putain de gros chien de garde.

Maggie a un petit rire de dérision.

– Tu parles ! Lucy est la chienne la plus trouillarde que je connaisse. Ce n’est pas vrai, ma chérie ? dit-elle sur un ton enamouré en lui caressant le ventre.

Lucy se tortille de plaisir.

– Donc, tu n’as pas d’enfant, finalement ?

Maggie se relève et la chienne vient se réfugier dans ses jambes.

– Il n’y a que Lucy et moi, ici.

Je m’accroupis et je tends la main.

– Viens-là, mon chou.

Lucy pousse un grognement qui tient à la fois du gémissement d’excitation et du cri de terreur.

– On apprend tout juste à se connaître, m’explique Maggie. Je l’ai prise dans un refuge quand je suis revenue ici le mois dernier.

Je reste la main tendue, mais je lève les yeux vers Maggie.

– Pourquoi pas un chiot ? C’est ce les gens adoptent, en général.

– C’est bien pour cela que Lucy avait besoin de moi.

Son regard s’adoucit tandis qu’elle observe l’animal et elle ajoute calmement.

– Et moi, j’avais besoin d’elle.

Lucy finit par s’approcher de moi timidement. Maggie ouvre de grands yeux.

– Bon Dieu, je n’en reviens pas !

Je hausse les épaules. Lucy se couche à mes pieds et se roule sur le dos pour que je lui caresse le ventre.

– C’est comme ça, les chiens m’aiment.

– Lucy a peur de tout le monde. Même de ma mère.

– Peut-être qu’elle a raison d’en avoir peur.

Maggie ricane.

– Tu ne crois pas si bien dire.

Elle m’attrape par la main et me relève.

– Il est hors de question qu’elle t’aime plus que moi.

Son visage n’est qu’à quelques centimètres du mien et une arrière-pensée vient me tracasser de nouveau. Où ai-je déjà rencontré cette femme ? Je l’ai peut-être croisée en ville au cours d’un de mes rares séjours dans ma maison près du fleuve, ces dernières années. Pourtant cette sensation de déjà vu me paraît plus profonde que ça.

Elle a la peau claire et fraîche. Son nez est couvert de taches de rousseur. Et je jure qu’elle a l’odeur du linge qui sèche au soleil de l’été.

Putain, je suis mal barré.

– Tu accepterais de sortir avec moi un de ces soirs, Maggie ?

– Je n’ai pas de temps à perdre pour ces jeux préliminaires, dit-elle dans un murmure rauque qui m’évoque une grasse matinée dans un lit douillet, avec les rayons du soleil jouant sur nos corps, que nous explorons mutuellement.

– Qui a parlé de ça ?

– Les rencarts, ça sert à ça, non ? dit-elle en posant les yeux sur mes lèvres. Moi, si j’ai envie de quelque chose, je le prends sans attendre.

– Et tu penses que tu as envie de moi ?

Un large sourire illumine son visage.

– Suis-moi, tu verras bien.

En redressant la tête, elle se dirige vers le couloir. Je la suis docilement. Elle s’appuie contre le chambranle de la porte et passe son débardeur au-dessus de sa tête. Elle a la peau laiteuse et ses seins lourds sont moulés dans un soutien-gorge noir très simple, sans dentelles, sans chichis. Et malgré tout, tellement sexy, bordel ! Je me souviens de leur poids dans mes mains, de ses tétons dressés contre ma paume, de son souffle haletant dans mon cou.

– Maggie, qu’est-ce que tu fais ?

– Je n’ai pas encore peaufiné tous les détails, mais je crois que nous pourrons improviser. Nous disposons de – elle regarde la pendule par-dessus son épaule – environ cinq heures avant que j’aille chez ma mère accomplir mon devoir de gentille fille bien élevée, le temps d’un brunch en famille.

Elle laisse tomber son t-shirt sur le sol et je grogne sans le vouloir quand elle commence à déboutonner son jean. J’arrête son geste de la main.

– Oh pardon ! dit-elle en me regardant d’un œil rieur. Tu voulais le faire toi-même ?

Elle ne sait pas à quel point j’en ai envie. Bien sûr, je pourrais le faire. Je pourrais la baiser aujourd’hui et l’oublier dès demain. Ça n’étonnerait personne. Tout le monde pense que je suis un gros connard égoïste, alors pourquoi ne pas leur donner raison ?

– Je ne vais pas coucher avec toi, Maggie. Pas encore.

Ses yeux s’étrécissent.

– Je t’ai dit que je n’aimais pas tous ces préambules. Ce n’est pas mon truc.

– Et moi, ce n’est pas mon truc de baiser une femme qui est accro à un autre homme.

– Je ne vois pas d’autre homme ici. Toi, si ? dit-elle avec un sourire amusé.

Sans me quitter des yeux, elle s’extrait de son jean en se tortillant. Elle ne porte plus maintenant que son soutien-gorge et un minuscule string noir. Je serre les poings pour résister à la tentation de passer la main sur sa hanche. Je serre les dents pour ravaler mon désir de poser mes lèvres entrouvertes sur son ventre plat et musclé. Je m’accroche au montant de la porte et je respire profondément.

– Je cours sous la douche, dit Maggie en retirant le ruban qui maintenait ses cheveux, faisant tomber un épais rideau de boucles rousses sur ses épaules.

– J’adorerais avoir de la compagnie mais, bien sûr, tu fais comme tu l’entends, ajoute-t-elle.

Elle disparaît au bout du couloir et je commence le compte à rebours.

Dix… Neuf…

On entend des bruits de plomberie récalcitrante, puis l’eau de la douche. Je l’imagine sous le jet, sa peau diaphane luisante d’humidité.

Huit… Sept… Six…

Ce serait si facile de la suivre, si facile de faire comme si je ne voyais pas cette douleur au fond de ses yeux.

Cinq… Quatre…
Mais je suis déjà trop attiré par elle. Elle exerce une force magnétique sur moi.

Trois… Deux…

Mon désir est si violent que je grogne de douleur.

Un.

Je ne la pénétrerai pas tant qu’un autre homme occupera toutes ses pensées.

Je l’ai dit. Je le fais.

Faire demi-tour et sortir de la maison arrive en pole position sur la liste des choses les plus difficiles que j’ai jamais eu à accomplir.

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- Et si c'est toi que je veux ? je lui demande doucement.
- Je suis là, non ?
- C'est vrai. Tu reviens toujours. Pourquoi ? C'est quoi ce qu'il y a entre nous ?
Il me glisse tendrement la main dans les cheveux et attire ma tête contre lui.
- C'est ce que tu veux que ce soit, ma beauté. A une exception prêt.
- Laquelle ?
- Ce n'est pas une simple histoire de sexe. Et c'est justement pour ça que je ne veux pas coucher avec toi. Je ne veux pas que ce ne soit qu'une histoire de sexe.

Extrait de "Dans notre petite bulle"
Avez vous apprécié cet extrait ? +15
Asher est le portrait même du mauvais garçon sexy. Je parierais que sa chemise impeccablement repassée dissimule quelques tatouages. Il est grand, athlétique, compact. C'est difficile de détourner les yeux de ses muscles, visibles sous sa chemise ajustée.
Putain, c'est même impossible. Ce qui est difficile, c'est de ne pas baver en le regardant.

Extrait de "Dans notre petit bulle"
Avez vous apprécié cet extrait ? +9
date : 01-03-2014
"- Qu'est-ce que tu fous là, Drew ? il est 2 heures du matin !
Je regarde sa voiture. Personne. Je m'attendais à ce qu'il me ramène Nastya complètement bourrée.
- Tu l'as déjà déposée ?
- Elle est chez elle.
- Alors qu'est-ce qui se passe ?
T'étais pas censé être rentré chez toi il y a une heure ?
( ... )
- Sarah me couvre.
( ... )
Je n'ai jamais vu une telle expression sur son visage. Jamais.
- Pourquoi ? Qu'est-ce qui s'est passé ?
Comme il ne répond pas, je répète :
- Qu'est-ce qui s'est passé, Drew ?!
- J'en suis pas sûr.
Il a les yeux rouges; il est dans un sale état.
- Si tu ne me dis pas tout de suite, je prends ma voiture et je vais chez elle.
( ... )
- Elle va bien ?
- Je crois que oui. Elle a le visage amoché, mais sinon ça va.
- Qu'est-ce qui est arrivé à son visage ?
- Kevin Leonard.
- Kevin Leonard ?
( ... ) ( ... ) ( ... )
- Pourquoi tu l'as pas amenée ici ?
- C'est ce que j'ai fait.
Il me regarde droit dans les yeux et me laisse réfléchir, le temps que je me souvienne de ce que j'étais en train de faire pendant qu'elle était dans cette chambre avec Kevin Léonard
( ... )
- On est entrés dans la maison, et devine ce qu'on a entendu ?"

Extrait de "Dans notre petite bulle"
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date : 01-03-2014
"Du coin de l’œil, j'aperçois dans le coin le fauteuil sur lequel il travaillait la semaine dernière.
( ... )
Je passe la main sur le dossier, puis je me penche pour examiner les pieds. Les accoudoirs sont larges et courbés. Il a peut-être commencé un autre...il a l'air de faire partie d'un ensemble. Sans réfléchir, je m'y assieds.
( ... )
Sur son visage, l'anxiété se mêle à l'espièglerie. ( ... ) Il attend ma réaction, mon approbation. Je baisse les yeux sur le siège, puis relève la tête vers lui. Il n'est plus prêt de moi. Il est retourné à sa scie. Tout d'un coup, la lumière se fait dans ma tête : il a fait en sorte qu'il n'y ait plus de place sur l'établis pour me forcer à le remarquer. Ce fauteuil est pour moi.
Je me relève d'un bond. Il se retourne vivement vers moi. Nos regards restent un instant rivés l'un à l'autre. Comme la première fois que je suis venue ici, je me sens comme un animal pris au piège, prête à prendre la fuite.
( ... )
- C'est juste un fauteuil, murmure-t-il.
Il cherche à me calmer.
- Je ne peux pas l'accepter, dis-je sur un ton qui suggère que c'est lui qui a tort de me l'offrir.
- Pourquoi pas ?
- Tu devrais le vendre.
- Pour quoi faire ?
- Je n'en veux pas. Donne-le à quelqu'un d'autre.
- Il te faut un siège. J'en ai marre que tu bouges toutes mes affaires et que tu sois dans mes pattes quand je travaille. Maintenant, assieds-toi.
( ... )
- C'est juste un fauteuil. Arrête de tout analyser. ( ... )
- En plus, il y a déjà ton nom dessus.
( ... )
Je me penche pour voir en dessous. Ça saute aux yeux. Là, sous le siège, sont gravées deux ailes d'anges.
Je sais désormais que ce n'est pas un simple fauteuil. C'est une invitation, le signe que je suis la bienvenue chez lui. Il ne m'a pas offert un endroit où m'asseoir, mais un lieu où je peux me sentir chez moi."

Extrait de "Dans notre petite bulle"
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date : 01-03-2014
"Je pose la main sur mon front afin de soulager la douleur lancinante tout en essayant à grand-peine de me redresser. Je suis sur un canapé. Chez quelqu'un. Chez lui. Dès que la mémoire me revient, je regrette de ne pas pouvoir oublier de nouveau.
- Bonjour, mon ange !
Putain de Josh Bennett. C'est comme ça que je vais le surnommer, moi. Je n'ai pas le temps d'essayer de comprendre ce que je fais ici ni ce qu'il manigance avec sa joie forcée parce qu'il continue de parler. Je me demande si le véritable Josh Bennett a été enlevé par des extraterrestres...Ou alors les elfes, après en avoir terminé avec mes cheveux, s'en sont pris à lui.
- Je suis content de te voir réveillée, ajoute-t-il. Je commençais à m’inquiéter. Tu sais, vu ta "performance vomitive" hier soir.
Je grimace. Soit de douleur soit d'embarras, je ne sais pas trop."

Extrait de "Dans notre petite bulle"
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Pour nous souhaiter une bonne année 2014 ainsi que pour notre plus grand bonheur, Sylvia Day nous offre quelques lignes qui devrait apparaitre dans ce tome 4.
Je vous met le lien car je n'ai pas le droit de copier coller l'extrait (consigne de l'auteure)

http://www.sylviaday.com/2014/01/01/special-teaser-years-2014/#.UsRj1N1TBDM.tumblr

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date : 14-06-2013
"Je la fréquentais depuis quelques mois, je n'étais amoureux d'elle que depuis 18 jours, ma vie semblait se résumer à cette courte période et chaque fois que je regardais Jaimie, je ne pouvais m'empêcher de me demander combien de temps nous séparait de la fin."
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date : 14-06-2013
"Elle a sourit sans rien dire, de l'air de celle qui ne peut révéler un secret. J'enrageais quand elle me faisait ce coup-là"
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date : 14-06-2013
"Enfin, au delà de tous ces handicaps, elle m'agaçait surtout par la constance de sa bonne humeur quoiqu'il arrive elle était contente"
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Premier chapitre en anglais (désolée de ne pas l'avoir traduit mais je ne suis pas particulièrement douée^^)

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CHAPTER ONE
Lenobia

Lenobia’s sleep was so restless that the familiar dream took on a sense of reality that overstepped the ethereal realm of subconscious outlets and fantasies and became, from the beginning, all too heartbreakingly real.
It began with a memory. Decades, and then centuries fell away leaving Lenobia young and naïve again, and in the cargo hold of the ship that had carried her from France to America— from one world to another. It was during that journey that Lenobia had met Martin, the man who should have been her Mate for his entire life. Instead he had died too young and had taken her love to the grave with him.
In her dream Lenobia could feel the gentle roll of the ship and smell the scent of horse and hay, sea and fish— and Martin. Always Martin. He was standing before her, gazing down at her through eyes that were olive and amber and worried. She had just told him she loved him.
“It is impossible.” The dream memory replayed in her mind as Martin reached out, took her hand, and lifted it gently. He raised his own arm until the two were side by side. “You see the difference, you?”
The dreaming Lenobia made a small, wordless exclamation of pain. The sound of his voice! That distinct Creole accent—deep, sensual, unique. It was the bittersweet sound of his voice and its beautiful accent that had kept Lenobia away from New Orleans for more than two hundred years.
“No,” the young Lenobia had answered his question as she gazed down at their arms—one brown, one white—where they pressed together. “All I see is you.”
Still deeply asleep, Lenobia, Horse Mistress of the Tulsa House of Night, moved restlessly, as if her body was attempting to force her mind to awaken. But this night her mind did not obey. This night dreams and what might have been ruled.
The sequence of memories shifted and changed to another scene, still in the cargo hold of the same ship, still with Martin, but days later. He was handing her a long string of leather tied to a small pouch dyed a deep sapphire blue. Martin put it around her neck saying, “This gris-gris protect you, cherie.”
In the space of a heartbeat the memory wavered and time fast-forwarded a century. An older, wiser, more cynical Lenobia was cradling the crumbling leather pouch in her hands as it split and spilled it contents—thirteen things, just as Martin had told her—but most of them had become unrecognizable during the century she’d worn the charm. Lenobia remembered a faint scent of juniper, the smooth feel of the clay pebble before it turned to dust, and the tiny dove’s feather that had crumbled between her fingers. But most of all Lenobia remembered the fleeting rush of joy she’d felt when, in the midst of the disintegrating remnants of Martin’s love and protection, she’d discovered something that time hadn’t been able to ravage. It had been a ring—a heart shaped emerald, surrounded by tiny diamonds, set in gold.
“Your mother’s heart—your heart—my heart,” Lenobia had whispered as she’d slipped it over the knuckle of her ring finger. “I still miss you, Martin. I’ve never forgotten. I vowed it.”
And then the dream memories rewound again, taking Lenobia back to Martin, only this time they weren’t at sea finding one another in the cargo hold and falling in love. This memory was dark and terrible. Even dreaming, Lenobia knew the place and the date: New Orleans, March 21, 1788, not long after sunset.
The stables had exploded in fire and Martin had saved her, carrying her from the flames.
“Oh, no! Martin! No!” Lenobia had screamed at him then, now she whimpered, struggling to awaken before she had to relive the horrible end of the memory.
She didn’t wake. Instead she heard her only love repeat the words that had broken her heart two hundred years before, feeling it again as if the wound was raw and fresh.
“Too late, cherie. This world too late for us. I see you again, though. My love for you don’ end here. My love for you, it never end . . . find you again, cherie. That I vow.”
As Martin captured the evil human who had tried to enslave her, and then walked back into the flaming stables with him, saving Lenobia’s life, the Horse Mistress was finally able to wake herself with a wrenching sob. She sat up in bed, and with a trembling hand brushed her sweat-soaked hair from her face.
Lenobia’s first waking thought was for her mare. Through the psychic connection they shared, she could feel that Mujaji was agitated, almost panicked. “Shhh, my beauty. Go back to sleep. I am well.” Lenobia spoke aloud, sending soothing feelings to the black mare with whom she had a special bond. Feeling guilty for upsetting Mujaji, she bowed her head and cradled her hand, twisting the emerald ring around and around her finger.
“Stop being so foolish,” Lenobia told herself firmly. “It was just a dream. I am safe. I am not back there. What happened then cannot hurt me more than it already has.” Lenobia lied to herself. I can be hurt again. If Martin has come back—really come back—my heart can be hurt again. Another sob tried to escape from Lenobia, but she pressed her lips together and forced her emotions under control.
He might not be Martin, she told herself firmly, logically. Travis Foster, the new human hired by Neferet to assist her in the stables, was simply a handsome distraction—him and his big, beautiful Percheron mare. “Which is probably exactly what Neferet intended when she hired him,” Lenobia muttered. “To distract me. And his Percheron is just an odd coincidence.” Lenobia closed her eyes and blocked the memories that lifted from her past, and then repeated aloud, “Travis might not be Martin reincarnated. I know my reaction to him is unusually strong, but it has been a long time since I have taken a lover.” You have never taken a human lover— you vowed not to, her conscience reminded her. “So it’s simply past time I took a vampyre lover, even if briefly. And that type of distraction will be good for me.” Lenobia tried to busy her imagination with considering and then rejecting a list of handsome Son of Erebus Warriors, her mind’s eye not seeing their strong, muscular bodies, but instead envisioning whisky brown eyes tinged with familiar olive green and a ready smile . . .
“No!” She would not think of it. She would not think of him.
But what if Travis could really hold Martin’s soul? Lenobia’s errant mind whispered enticingly. He gave his word he would find me again.
Perhaps he has. “And then what?” Lenobia stood and began to pace restlessly. “I know all too well the fragility of humans. They are too easily killed, and today the world is even more dangerous than it was in 1788. My love ended in heartbreak and flame once. Once was too much.” Lenobia stopped and put her face in her hands as her heart knew the truth, and pumped it through her body and soul, becoming reality. “I am a coward. If Travis is not Martin I do not want to open myself to him—to take a chance on loving another human. And if he is Martin returned to me, I cannot bear the inevitable, that I will lose him again.”
Lenobia sat heavily in the old rocking chair she’d placed beside her bedroom window. She liked to read there, and if she couldn’t sleep her window faced east so she could watch the rising of the sun and look out at the grounds beside the stables. Though Lenobia appreciated the irony, she couldn’t help but enjoy the morning light. Vampyre or not, at her core she would eternally be a girl who loved mornings and horses and a tall, cappuccino skinned human who had died long ago when he had been far too young.
Her shoulders slumped. She hadn’t thought of Martin so often in decades. His renewed memory was a double-edged sword—on one side she loved recalling his smile, his scent, his touch. On the other his memory also evoked the void his absence had left. For more than two hundred years Lenobia had grieved for a lost possibility—a wasted life.
“Our future was burned away from us. Destroyed by flames of hatred and obsession and evil.” Lenobia shook her head and wiped her eyes. She must regain control over her emotions. Evil was still burning a swath through Light and goodness. She drew in a deep, centering breath and turned her thoughts to a subject that never failed to calm her, no matter how chaotic the world around her had become—horses—Mujaji, in particular. Feeling calmer now, Lenobia reached out again with that extra special part of her spirit that Nyx had touched, and gifted with an affinity for horses, the day sixteen year-old Lenobia had been Marked. She found her mare easily, and instantly felt guilty at the mirrored agitation she sensed in Mujaji.
“Shhh,” Lenobia soothed again, repeating aloud the reassurance she was sending through her bond with the mare. “I am only being foolish and self- indulgent. It will pass, I give you my vow, sweet one.”
Lenobia focused a tide of warmth and love on her night-colored mare, and, as always, Mujaji regained her own calm.
Lenobia closed her eyes and released a long breath. She could envision her mare, black and beautiful as the night, finally settling down, cocking a back leg, and falling into a dreamless sleep.
The Horse Mistress concentrated on her mare, shutting out the turmoil that the young cowboy’s arrival at her stables had caused within her. Tomorrow, she promised herself sleepily, tomorrow I will make it clear to Travis that we will never be more than employer and employee. The color of his eyes and the way he makes me feel, all of that will begin to ease when I distance myself from him. It must . . . it must . . .
Finally, Lenobia slept.

Neferet

Even though the feline was not bonded to her, Shadowfax came willingly at Neferet’s call. Thankfully, classes were over for the night, so when the big Maine Coon met her in the middle of the Field House it was dimly lit and empty—no students were about—Dragon Lankford himself was also absent, but probably only temporarily.
She had seen only a few red fledglings on her way there. Neferet smiled, satisfied at the thought of how she added the rogue reds to the House of Night. What lovely, chaotic possibilities they presented—especially after she ensured Zoey’s circle would be broken and her best friend, Stevie Rae, would be devastated, grieving the loss of her lover.
The knowledge that she was assuring future pain and suffering for Zoey pleased Neferet immeasurably, but she was too disciplined to allow herself to begin gloating before the sacrificial spell was complete and her commands were set into motion. Though the school was unusually quiet tonight, almost abandoned, the truth was anyone could happen into the Field House. Neferet needed to work quickly and quietly. There would be ample time to revel over the fruits of her labors later.
She spoke softly to the cat, coaxing him closer to her, and when he was near enough she knelt to his level. Neferet had thought he would be leery of her—cats knew things. They were much harder to fool than humans, fledglings, or even vampyres. Neferet’s own cat, Skylar, had refused to relocate to her new Mayo pent house suite, choosing instead to lurk in the shadows of the House of Night and watch her knowingly with his large, green eyes.
Shadowfax wasn’t as wary.
Neferet beckoned. Shadowfax came to her, slowly closing the last bit of distance between them. The big cat wasn’t friendly—he didn’t rub against her and mark her affectionately with his scent—but he came to her. His obedience was all that concerned Neferet. She didn’t want his love; she wanted his life.
The Tsi Sgili, immortal Consort of Darkness, and former High Priestess of the House of Night, felt only a vague shadow of regret as her left hand caressed the long length of the Maine Coon’s grey tiger striped back. His fur was soft and thick over his lithe, athletic body.
Like Dragon Lankford, the Warrior he’d chosen as his own, Shadowfax was powerful and in the prime of his life. Such a shame he was needed for a greater purpose. A higher purpose.
Neferet’s regret did not equate to hesitation. She used her Goddess-given affinity for felines and channeled warmth and reassurance through her palm and into the already trusting feline. While her left hand caressed him, encouraging him to arch and begin to purr, her right hand snaked out and with her razor-edged athame, she quickly, cleanly, slashed Shadowfax’s throat.
The big cat made no sound. His body spasmed, trying to jerk away from her, but her hand fisted in his fur, holding him so close that his blood sprayed, hot and wet, across the bodice of her green velvet dress.
The threads of Darkness that were always present around Neferet throbbed and quivered with anticipation.
Neferet ignored them.
The cat died faster than she’d imagined, and for that Neferet was glad. She hadn’t expected him to stare at her, but the Warrior cat held her gaze even after he had collapsed into the sandy field house floor and could no longer fight her, but lay breathing shallowly, twitching silently, and staring.
Working quickly, while the cat was still living, Neferet began the spell. Using the blade of her ritual athame, Neferet drew a circle around Shadowfax’s dying body, so that as blood pooled around him it poured into it, and a miniature moat of scarlet was formed.
Then she pressed one palm of her hand into the fresh, warm, blood, stood just outside the circle, and lifted both hands—one bloody, one holding the scarlet- edged knife, and intoned:
“With this sacrifice I command
Darkness controlled by my hand.
Aurox, obey me!
Rephaim’s death it will be.”
Neferet paused, allowing the sticky threads of cold blackness to brush against her and gather all around the circle. She felt their eagerness, their need, their desire, their danger. But above all else, she felt their power.
To complete the spell she dipped the athame into the blood, and wrote directly into the sand with it, closing the incantation:
“Through payment of blood, pain, and strife
I force the Vessel to be my knife!”
Holding an image of Aurox in her mind, Neferet stepped inside the circle and plunged the dagger into Shadowfax’s body, pinning him to the Field House floor while she loosed the tendrils of Darkness so that they could consume their feast of blood and pain.
When the cat was thoroughly drained and absolutely dead, Neferet spoke, “The sacrifice has been made. The spell cast. Do as I command. Force Aurox to kill Rephaim. Make Stevie Rae break the circle. Cause the reveal spell to fail. Now!”
Like a nest of seething snakes, the minions of Darkness slithered into the night, heading away from the field house and toward a lavender field and the ritual that was already underway there.
Neferet gazed after them, smiling in satisfaction. One particular thread of darkness, thick as her forearm whipped through the door that opened from the field house to the stables. Neferet’s attention was pulled its way by the muffled sound of breaking glass.
Curious, the Tsi Sgili glided forward. Being careful to make no noise, and cloaking herself in shadow, Neferet peered into the stables. Her emerald eyes widened in pleased surprise. The thick thread of Darkness had been clumsy. It had knocked one of the gas lanterns from its resting place on a peg that hung not far from the piles of neatly stacked hay Lenobia was always so meticulous about choosing for her creatures. Neferet watched, fascinated, as first one tuft of hay caught fire, sputtered, and then with a renewed surge of yellow, and a mighty whoosh! It fully caught.
Neferet looked down the long line of closed, wooden stalls. She could see only the faint, dark outlines of a few of the horses. Most were sleeping. Some were lazily grazing, already settled down for the approaching dawn and the rest the sun would bring them until it set and students arrived for their never ending classes.
She glanced back at the hay. An entire bale was engulfed in flame.
The scent of smoke drifted to her, and she could hear crackling as, like a loosed beast, the fire fed and grew.
Neferet turned away from the stable, closing the thick door between it and the field house securely. It seems likely that Stevie Rae may not be the only one who will be grieving after tonight. The thought satisfied Neferet, and she left the field house and the carnage she’d caused there, not seeing the small white cat that padded to Shadowfax’s motionless body, curled beside him, and closed her eyes.

Lenobia
The Horse Mistress awakened with a horrid feeling of foreboding. Confused, Lenobia rubbed her hands over her face. She’d fallen asleep in the rocking chair near her window and this sudden awakening seemed more nightmare than reality.
“This is foolishness,” she muttered sleepily. “I must find my center again.” Meditation had helped quiet her thoughts in the past.
Resolutely, Lenobia drew a deep, cleansing breath.
It was with that deep breath that Lenobia smelled it—fire. A burning stable to be specific. She clenched her teeth together. Begone ghosts of the past! I am too old to play these games. Then an ominous cracking sound had Lenobia shaking off the last of the sleep that had clouded her mind as she moved quickly to the window and drew aside the heavy black drapes. The Horse Mistress looked down at her stables and gasped in horror.
It hadn’t been a dream.
It hadn’t been her imagination.
Instead it was a living nightmare.
Flames were licking the sides of the building and as she stared, the double doors just at the edge of her vision were thrown open from the inside and against a backdrop of billowing smoke and consuming flames, was the silhouette of a tall cowboy leading a huge gray Percheron and a night black mare from within.
Travis let loose of the mares, shooing them into the school grounds and away from the flaming stables, and then he ran back into the flaming mouth of the building.
Everything within Lenobia came alive as the sight extinguished her fear and doubt.
“No, Goddess. Not again. I am no longer a frightened girl. This time his end will be different!”
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"Je te veux nue" lui dis-je, ne perdant pas de temps et baissant le devant de sa robe. "Je te veux nue et mouillée et me suppliant de te baiser." Je me baissai vers sa poitrine, la suçant, avant d'aller mordre son téton à travers la délicate dentelle de son soutien-gorge. "Je veux que tu cries si fort que les gens à l'arrêt de bus de l'autre côté de la rue connaitront mon nom."
Elle haleta et attrapa ma cravate, la desserrant et la tirant autour de mon cou.
"Je pourrais t'attacher avec ça", lui dis-je. "Te fesser. Te lécher le minou jusqu'à ce que tu me supplies d'arrêter." Je la regardai tâtonner avec les boutons de ma chemise, elle avait le regard affamé pendant qu'elle la faisait glisser sur mes épaules.
"Ou je pourrais te bâilloner", me taquina-t-elle avec un sourire narquois.
"Promesses, promesses", soupirai-je, prenant sa lèvre inférieure dans ma bouche.

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"J'ai rencontré une femme, mon pote."
"Donc tu vas m'en parler maintenant?"
"Hé. Peut-être."
"Tu la vois depuis un moment maintenant, non?"
"Quelques semaines, oui."
"Seulement elle?"
Je hochai la tête. "C'est un putain de bon coup et tant mieux parce qu'elle m'a dit qu'elle ne voulait pas que je couche avec d'autres femmes."
Will me fit sa grimace Bordel de Merde. Je l'ignorai.
"Mais elle est différente. Il y a quelque chose avec elle..." Je frottai ma bouche, regardant par la fenêtre. Putain mais qu'est ce qui m'arrivait aujourd'hui? "Je ne peux pas me l'enlever de la tête."
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Extrait du second tome... les 3 premières pages.

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J'ai autre chose à faire que ça...
Les bras croisés sur mon sublime bureau noir laqué, le
menton posé sur le dos de mes mains... je fixais mon téléphone portable. Juste à côté de lui se trouvait le mot gribouillé par
Lucas sur le parking du supermarché. Une partie pliée, mais
l'autre était légèrement entrouverte, et je parvenais à apercevoir
son écriture.
Italique... les "l" exagérément longs, tout comme les boucles
de ses "g"... Sûrement qu'un graphologue aurait de quoi
palabrer durant des heures en analysant ce détail.
Une semaine. Sept jours que j'avais dansé tout en
m'effeuillant dans un magasin désert devant un homme vêtu d'un smoking et prénommé Lucas Domeo.
Aujourd'hui, nous devions revoir la carte des vins avec
Romain, mon chef cuisinier mais aussi mon associé et
accessoirement mon meilleur ami.
Seulement...
Je n'avais pas du tout la boisson alcoolisée à base de raisin en tête. Mon esprit était même très loin de la sélection des meilleurs crus du moment. Mis à part l'aspect phallique, il n'y avait aucun point commun entre ces derniers et ce qui hantait mon esprit à l'instant même.
— Est-il à ce point fascinant ?
Je sursautai telle une enfant prise en faute. Cette superbe voix flegmatique appartenait à mon associé : Romain DeBrisse,
grand chef cuisinier autant par sa taille que par son talent. Un mètre quatre-vingt-quinze dans une veste de cuisine noire et un pantalon assorti. Il ne portait jamais sa toque et optait plutôt
pour un bandana lorsqu'il élaborait de délicieux plats
gastronomiques devant ses pianos.
— Quoi donc ? fis-je hypocrite, en me redressant.
Mon ami me désigna d'un mouvement du menton mon antique téléphone, geste qui fit descendre une petite mèche blonde sur sa tempe.
Je regardais à nouveau mon mobile à clapet. De nos jours, plus personne ne possédait ce type de téléphone, tous balayés par la mode de l'écran tactile.
— Oh... eh bien... fis-je, sans pouvoir m'empêcher de le
prendre dans mes mains pour jouer quelques secondes avec, puis finalement le remettre à sa place. Je n'irais pas jusqu'à dire qu'il est fascinant... Tu as vérifié les stocks avec la brigade ?
Romain haussa un sourcil puis s'adossa au chambranle de la porte de mon bureau.
— Question idiote, murmurai-je en évitant son regard
scrutateur.
Ma piètre tentative pour changer de sujet venait d'échouer lamentablement.
— Cela a été fait ce matin, dit-il en découpant pratiquement chaque lettre. La mise en place est également okay pour le service de ce soir.
— Très bien... parfait.
Après cette tirade d'une banalité à pleurer, je feignis d'arranger mes stylos dans leur pot, question d'occuper mes mains.
— Pense à la carte des vins, dit Romain en guise de salut.
Cinq minutes plus tard, je discutais avec lui des
changements sur les menus. Je lui faisais entièrement
confiance : il connaissait parfaitement son travail.
Un coup d'oeil à ma montre m'informa que l'heure du service avait même déjà démarré et je me sentis de trop lorsque mon ami d'enfance commença à aboyer ses ordres aux différentes équipes qui composaient la brigade de notre restaurant "Le plaisir gourmand".
Autant vérifier si tout se passait pour le mieux à la réception et jeter un oeil au livre des réservations. Sur cette résolution, j'empruntai le couloir de service pour les employés afin de ne pas déranger la clientèle par nos allées et venues incessantes. Il débouchait directement sur notre hall d'entrée et le fameux bureau où notre réceptionniste sévissait, la très charmante Marie.
Quand elle m'aperçut, elle me dédia un adorable sourire
creusant de jolies fossettes sur ses joues. Chignon blond foncé impeccable, tailleur prune avec son badge indiquant son prénom au niveau du sein gauche. Tout était parfait dans sa présentation : de la coiffure au maquillage. Je lui rendis aimablement son sourire.
— Il me semble que c'est plutôt calme ce soir, dis-je en
prenant le livre à la reliure de cuir rouge.
— Oui, effectivement.
— Mhm... le salon VIP est réservé ? demandai-je, étonnée.
Notre établissement, avec ses modestes étoiles, n'avait qu'un salon de ce type – un lieu un peu à l'écart des autres tables et à l'abri des regards indiscrets. Nous faisions aussi très attention au service des clients désirant y manger : il leur était attribué un seul serveur pour toute la soirée. J'étais sincèrement stupéfaite, c'était extrêmement rare que des personnes le réclament.
Mes yeux cherchèrent donc à quel nom avait été prise la
réservation.
Lucas Domeo. Quatre personnes.
Mon sang déserta chaque parcelle de mon corps.
— Il y a un problème, madame Talmont ? s'enquit aimablement Marie.
Avais-je un problème ? Oui, et il semblait de taille
titanesque.
— Quand monsieur Domeo a-t-il réservé le salon ? me
renseignai-je, hypnotisée par le prénom de monsieur
"Smoking".
— Ce soir, aux alentours de dix-huit heures.
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Extrait de la page 118 à 121 :

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La sonnerie de son téléphone le coupe en pleine phrase. Nous nous fixons, l’air mauvais, chacun d’un côté du bureau, en respirant lourdement. Pendant un moment, je pense qu’il va me renverser sur la table. J’en ai envie. Il attrape le téléphone sans me quitter du regard.
- Oui ? aboie-t-il dans le récepteur. George ! Bonjour. Oui, j’ai une minute.
Il se rassoit dans son siège. Je m’attarde pour voir s’il a besoin de moi pendant qu’il parle à M. Papadakis. Il lève son index pour me faire signe de rester avant de s’emparer d’un stylo qu’il fait rouler sur le bureau.
-Je dois rester ? demande-je
Il acquiesce une fois encore, toujours au téléphone :
-Je ne pense pas que vous devriez être aussi précis à ce stade, George.
Sa voix de ténor déclenche un frisson qui remonte tout le long de ma colonne vertébrale.
-Les grandes lignes suffiront. Nous avons juste besoin de déterminer la portée de cette proposition avant de la développer.
Je fais mine de partir. Quel grossier personnage : me laisser ici, debout ! Est-ce que j’ai une tête à porter une coupe de raisins d’une main et à l’éventer de l’autre avec une plume d’autruche pendant que monsieur parle à un client ?
Il m’observe de haut en bas, ses yeux se focalisent sur ma jupe. Quand il me dévisage de nouveau, ses lèvres se sont légèrement ouvertes, comme s’il allait me demander quelque chose dès qu’il aurait terminé sa conversation. Il se penche en avant et, avec son stylo coincé entre le pouce et l’index, soulève l’ourlet de ma jupe. Il la remonte sur ma cuisse.
Ses pupilles se dilatent – le porte-jarretelles…
-Je comprends, fait-il dans le téléphone, en laissant retomber ma jupe. Nous sommes d’accord pour dire que c’est une progression satisfaisante.
Il me déshabille de son regard de plus en plus noir. Mon cœur commence à battre à la chamade. Quand il me regarde comme ça, j’ai envie de lui grimper dessus et de l’attacher avec sa cravate.
-Non, non. Rien d’aussi large à cette étape. Comme je l’ai dit, ce n’est qu’une esquisse préliminaire.
Je reviens sur l chaise en face de lui. Il lève un sourcil intéressé, porte le capuchon du stylo à sa bouche et se met à le mordiller.
Je sens la chaleur monter entre mes jambes. J’attrape ma jupe et je la remonte pour exposer ma peau nue à l’air frais du bureau, et aux yeux voraces de l’autre côté de la table.
-Oui, je vois, répète-t-il. Sa voix est plus grave, presque rauque.
Le bout de mes doigts dessine la ligne de mes bas, puis caressent ma peau et mes sous-vêtements de satin. Rien – ni personne – ne m’a jamais fait me sentir aussi sexy que lui. C’est comme s’il confisquait toutes les pensées relatives à mon job, ma vie, mes objectifs, et me disait : « Tout ça c’est bien beau, mais regarde ce que je t’offre là. Ce sera tordu et très dangereux, mais tu en crèves de désir. Tu crèves de désir pour moi. «
Et s’il disait ça à haute voix, il aurait raison.
-Oui, continue-t-il. Je pense que c’est la meilleure façon de procéder.
C’est vrai ? Je lui souris, en mordant mes lèvres. Il a une moue diabolique en retour. Ma main droite remonte vers ma poitrine, je prends mon sein entre mes doigts et je le tords. De l’autre main, j’écarte ma culotte et fais glisser deux doigts contre ma peau trempée.
Monsieur Ryan tousse et renverse son verre d’eau.
-Très bien, George. Nous nous occupons dès réception. Ce sera fait dans les temps.
Je commence à faire bouger ma main, en pensant à ses longs doigts entre lesquels le stylo roule, à ses grandes mains me saisissant les hanches, la taille et les cuisses, quand il m’a pénétré hier.
J’accélère, mes yeux se ferment et ma tête se renverse en arrière contre la chaise. Je m’efforce de ne pas faire de bruit, je me mords la lèvre. Un petit gémissement m’échappe. J’imagine ses mains et ses avant-bras tendus, les muscles crispés, et ses doigts qui entrent en moi. Ses jambes en face de mon visage, la nuit de la salle de conférence, fermes et sculptées. Et le reste…
Ses yeux sur moi, noirs et suppliants.
Je le regarde – ils sont exactement comme je les imagine. Il affecte de ne pas remarquer ma main qui va et vient. Le désir est peint sur son visage quand je jouis, je jouis, je jouis. L’orgasme est à la fois renversant et frustrant. Je voudrais ses doigts plutôt que les miens.
Il raccroche. Mon souffle court résonne, dans la pièce silencieuse. Il se redresse, assis en face de moi. De la sueur perle à son front, ses mains sont agrippées aux bras de son siège.
-Mais qu’est-ce que vous me faites ? demande-t-il calmement.
Je grimace en écartant ma frange :
-Je suis à peu près sûre que je me suis fait ça à moi-même.
-Bien sûr, répond-il en levant les sourcils.
Je me lève, lissant ma jupe sur mes cuisses :
-Si vous n’avez plus besoin de moi, monsieur Ryan, je vais retourner travailler.
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Alors je suis devenue irremplaçable. Et, sans aucun doute, le bras droit. Mais en l’occurrence, je suis le bras droit qui, la plupart du temps, doit se retenir de foutre son poing dans la sale gueule du directeur en question. Mon boss, M. Bennett Ryan. Beautiful bastard. J’ai le ventre noué rien qu’en y pensant : grand, beau, le mal incarné. Le type le plus puant, le plus imbu de lui-même que j’aie jamais rencontré.

Décourez le premier chapitre ici : http://www.calameo.com/read/002303506a44b01966689
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De : Christian Grey
Cc : Flatterie
Mrs Grey,
J’ai recu trois compliments pour ma nouvelle coupe.
Les compliments venants de mes employés sont nouveaux. Ça doit venir du sourire ridicule que j’ai à chaque fois que je pensais à hier soir. Tu es en effet une femme magnifique, très talentueuse et merveilleuse.
Et toute à moi.

Christian Grey
PDG Entreprises Grey

De : Anastasia Grey
Cc : Il y en a qui essayent de se concentrer
Mr Grey,
J’essaye de travailler et je ne veux pas être distraite par des souvenirs délicieux.
Est-le moment pour moi de confesser que c’est moi coupais les cheveux de Ray ? Je n’avais aucune idée que l’entraînement me serait tellement utile.
Et oui, je vous appartiens cher mari autoritaire, qui refuse son droit constitutionnel du deuxième amendement de porter une arme, êtes à moi. Mais ne vous en faites pas, je veillerai sur vous.
Anastasia Grey
Editeur SIP

De : Christian Grey
Cc : Annie Oackley
Mrs Grey,
Je suis ravi de voir que vous avez demandé au responsable informatique de changer votre nom.
Je dormirai en paix en sachant que ma femme flingueuse dort à côté de moi.
Christian Grey
PDG & Hoplophobe Entreprises Grey

De : Anastasia Grey
Cc : Mots difficiles
Mr Grey,
Une fois de plus vous m’épatez avec votre connaissance liguistique.
En particulier vos prouesses en règle générale, et je pense que vous avez une idée de ce dont je fais allusion.
Anastasia Grey
Editeur SIP

De : Christian Grey
Cc : Argh
Mrs Grey,
Seriez-vous en train de flirter avec moi?
Christian Grey
PDG choqué, Entreprises Grey

De : Anastasia Grey
Cc : Préféreriez-vous …
Que je flirte avec quelqu’un d’autre ?
Anastasia Grey
Brave Editeur SIP

De : Christian Grey
Cc : Grrrr
NON!
Christian Grey
PDG jaloux, Entreprises Grey

De : Anastasia Grey
Cc : Waou …
Seriez-vous en train de me gronder ? Parce que c’est chaud
Anastasia Grey
Editeur émoustillée SIP

De : Christian Grey
Cc : Attention
Vous flirtez et jouez avec moi, Mrs Grey ?
Je pourrai venir vous faire une visite cet apres midi
Christian Grey
PDG phallique, Entreprises Grey

De : Anastasia Grey
Cc : Oh Non !
Je me tiendrai bien. Je ne voudrai pas que le patron du patron de mon patron soit sur mon dos.
Maintenant laisse- moi travailler ou le patron du patron de mon patron va virer mes fesses d’ici.
Anastasia Grey
Editeur SIP

De : Christian Grey
Cc : %&*%&*
Crois-moi il y autre chose que je voudrais faire de tes fesses. Et te renvoyer n’en fait partie.
Christian Grey
PDG fou des fesses, Entreprises Grey
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