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Blanc



Description ajoutée par FrabriceM 2022-10-23T23:35:19+02:00

Résumé

Le vent faisait circuler les miettes de lumière tombées des nuages.

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Classement en biblio - 36 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par SassanoHon 2024-03-20T23:03:31+01:00

Partir sonnait l'allègement. Muni d'un bagage réduit à quelques kilos, on traçait. Ce délestage offrait de se consacrer à une seule mission par jour : arriver en vie au soir venu. Rien de plus après le rien de trop. C'était vital, suffisant. On s'enfuyait en s'ebrouant.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Abyssos 2023-09-20T20:57:33+02:00
Bronze

"La définition du bonheur est d'avoir un os à ronger."

Cet aphorisme, courte pensée littéraire dont Sylvain Tesson s’est fait le spécialiste, ouvre les premières pages de “Blanc”, un récit de sa traversée des Alpes à skis et à peaux de phoque. Pendant quatre hivers consécutifs, de 2018 à 2021, Tesson et son ami le guide de haute montagne Daniel du Lac, vont traverser les Alpes à raison de trois à quatre semaines de ski par an. Cette épopée dans le Blanc les emmène de Menton à Trieste, sur près de 1600 kilomètres.

Après la relative déception de la “Panthère des Neiges”, j’avais bon espoir de renouer avec mon premier amour pour l’auteur. Déjà parce que la forme de l’ouvrage me plaisait : chaque chapitre commence comme une entrée de journal qui consigne l'étape du jour avec les kilomètres à parcourir, le dénivelé, la ville de départ et la ville d'arrivée ou parfois simplement le nom du refuge. Mais aussi parce que la thématique du blanc est, je le devinais, propice à de belles réflexions.

À raison de huit à dix heures par jour, Tesson effectue à son “solfège” : enfiler les peaux de bêtes, chausser les skis et mettre un pied devant l’autre pour avancer. Dans le Blanc, le temps se dissout, l’espace se dilate et la conscience s’abolit. S’abandonnant à l’effort, Tesson se livre à d’innombrables réflexions autour du Blanc. Bien plus qu’une couleur, un paysage ou un milieu naturel, le Blanc est selon lui une substance. Une substance capable de cacher les imperfections du paysage, de chasser l’ennui ou de laver l’amertume.

Dans sa quête infinie de définir et de traduire le blanc, Tesson compare l’altitude aux dates historiques, invente différentes définitions du ski ou imagine les motifs héraldiques du blason blanc : substance, patience, tempérance et alternance. Vers la fin de son voyage, la difficulté de son ascension le pousse même à inventer un système de notation qu’il surnomme le DAF (Douleur Angoisse Fatigue) et qui lui permet d’évaluer la détresse des situations auxquelles il doit faire face. Il revisite invariablement ses souvenirs, car l’aspect immaculé du décor environnant stimule sa mémoire. Enfin, le paysage à fait naître quelques aphorismes qui méritent d’être relevés :

"L'escalade offre à l'homme pressé de gagner du temps. En 300 mètres, il traverse le spectre des sentiments - la joie, la peur, l'espoir, la plénitude. Quel précipité !"

"Je voulais que mon visage, qui est le paysage de l'âme, fixe les paysages qui sont l'âme du monde."

"Leçon pour la vie : ne pas tout savoir. La transparence est cet état qui, donnant à tout connaître, donne à tout redouter. La neige masquait l'ensemble et permettait de glisser dans l'inconscience, c'est-à-dire le bonheur."

"Là réside une définition du luxe : dans la cessation de l'effort davantage que dans la sophistication ou l'abondance des jouissances."

Les raisons qui me poussent à aimer ce nouveau Tesson s’arrêtent ici. Car voilà, si l’aventure a été palpitante du début à la fin pour Tesson, la lecture globale s’avère elle bien plus redondante et ennuyante. Les journées de Tesson étant cycliques, les chapitres qui en découlent le sont également et peuvent se résumer aisément : décrire la météo du jour, chausser les skis, nommer et décrire un col que l’on peine parfois à s’imaginer, découvrir les difficultés pour le franchir, atteindre avec peine le refuge, fumer un cigare, manger une soupe, s’endormir et recommencer. Les jolis aphorismes cités plus haut sont malheureusement noyés dans une myriade de citations d’auteurs (Rimbaud, Nietzsche et Stendhal en tête de liste) qui, comme le précédent ouvrage de l’auteur, semblent davantage faire état de l’érudition de ce dernier que de servir réellement le propos du livre. La belle humilité qu’appelle le “Blanc” s’efface donc au profit de digressions anecdotiques, de pensées nombrilistes et d’un vocabulaire parfois snob et finalement peu accessible. Sans mentionner l’aspect anti sociétal et anti gouvernemental de son discours parfois plus que douteux : n’est-on pas davantage un bourgeois privilégié plutôt qu’un rebelle lorsque l’on skie pendant que le monde d’en bas est en train de s’asphyxier au contact d’un virus ?

C’est d’autant plus dommage que Tesson était accompagné de deux personnalités qui apportent chacun leur pierre à édifice dans ce voyage. Il y a le guide Du Lac qui “renifle” et avance dans ce paysage à l’instinct et Rémoville, rencontré sur la route, qui lui “raisonne” et calcule chaque trajectoire pour éviter les avalanches. Tesson assure le commentaire et suit “le mouvement né des noces de la raison et de l’instinct”.

Encore plus que dans “La Panthère des Neiges”, Sylvain Tesson se perd dans un véritable exercice de style qui relaie son ascension au second plan. En d’autres termes : l’auteur a largement privilégié la forme au fond. Et malgré quelques fulgurances littéraires qui jalonnent le parcours, Tesson peine à nous faire vivre ou à retranscrire avec authenticité son aventure qu’on oubliera bien vite. Au final, “Blanc” pourrait se résumer à une longue errance monotone dans les recoins escarpés de l’esprit de son géniteur. Le talent de Sylvain Tesson serait-il en train de fondre comme neige au soleil ?

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Commentaire ajouté par 1000livres 2022-11-09T14:54:47+01:00

Livre plein de poésie et d'humilité.

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Commentaire ajouté par FrabriceM 2022-10-23T23:32:01+02:00
Argent

J'avais déjà lu La panthère des neiges de Sylvain Tesson, dont la prose intelligente et spirituelle m'avait inspiré.

Je recommence avec Blanc, livre qui me faisait envie, ne serait-ce que parce que j'aime et je pratique le freeride dans les Alpes depuis des années.

Comme dans son précédent livre Sylvain Tesson suis un guide dans les hauteurs montagueuses, et même si cette fois, c'est un récit de treks alpins multiples, réalisés sur plusieurs années, il raconte cette odyssée à la manière d'un poète ou d'un philosophe.

Les difficultés réelles du climat, les dangers de la montagne sont abordées, mais elles se fondent au sein de réflexions personnelles sur la temporalité, la pureté, l'essence même de ce qui nous entoure... Cela donne parfois l'impression d'un voyage davantage fantasmé ou allégorique, que concret, sur la vérité brute de la nature.

C'est à la fois le point fort de l'auteur qui nous entraîne dans ses réflexions et son aventure intérieure et son point faible, parce que cela crée une distance avec la réalité de l'aventure.

Certains adoreront, d'autres s'ennuieront.

Personnellement, je comprends l'approche quasi philosophique de l'auteur face à l'immensité et à la blancheur immaculée de la neige qui atténue les sons et éblouit le regard, face à la majesté de la montagne qui nous fait nous sentir aussi grand que minuscule, face au sentiment de liberté quelle nous procure.

C'est une des raisons pour lesquelles j'adore le freeride. Mais je l'aime aussi pour ses sensation d'instantanéité, celles que me procurent mes sens et chaque muscle de mon corps, l'adrénaline qui crée un sentiment fugace d'invulnérabilité qui s'apparente à une sorte d'éternité du moment. Et là, je dois dire que malheureusement le compte n'y est pas vraiment.

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Date de sortie

Blanc

  • France : 2022-10-13 (Français)

Activité récente

Évaluations

Editeurs

Les chiffres

lecteurs 36
Commentaires 3
extraits 11
Evaluations 12
Note globale 7.58 / 10

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