Dors, demain ça ira mieux.
Auteur
- Lucie Monnac (Écrivain)
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Classement en biblio - 14 lecteurs
extrait
Il fallait que l´enfer s’arrete, les idées en boucle, le dégoût de moi grandissant, l’enfermement dans ma tête. C’est là’ que « je suis morte » la première fois, et que j’ai atterri à Embats, la « maison de repos ».
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Livre qui me touche d’autant plus à certains passages ... c’est fou comme à chaque fois ton passage en psychiatrique revient au grand jour dans des situations mêmes qu’on ne devraient jamais être .... on bourre les gens de médocs alors que ça n’a jamais été la solution miracle pour soigner une dépression ... un peu plus d écoute et de compassion serait trop en demander ....
Concernant sa grossesse aussi, cela m’a choqué le manque de compassion .. sans parler de tout ces diagnostics qu’on vous pronostique alors qu’ils ne sont pas souvent vrais !!! C’est inflige’ du mal aux patients et les rendre fous !
En tout cas très bouleversant témoignage pour ouvrir les yeux sur le milieu psychiatrique
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Témoignage bouleversant de Lucie qui pendant trois longues années s’est vue internée en hôpital psychiatrique.
Son récit nous mène dans l’enfer vécu, nous expliquant avec justesse toutes ses émotions ressenties, relatant les causes ainsi que les conséquences de son enfermement.
C’est un livre coup de poing d’une vérité criante.
Bravo à l’auteur pour sa force, son courage, sa capacité à si bien dénoncer le manque d’humanité du monde de la psychiatrie.
Tout comme la maladie physique, la maladie mentale est reconnue mais elle n’est ni accepté ni tolérée. Le commun des mortels ne distingue pas les différents états, ne retient que le sempiternel : la psy c’est pour les fous.
« La dépression, c’est le poison qui nous tue de l’intérieur et nous rend associable malgré nous » Lucie Monnac.
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Un beau témoignage qui peut aider à mieux comprendre là dépression mais qui remet en cause la psychiatrie dans son ensemble. Moi qui suit dans la partie, je trouve qu il faut savoir se remettre en question devant ce témoignage qui n'épargne rien ni personne mais qui doit être respecté car c'est le point de vue de l'auteur et son vécu. A nous bien portants et professionnels à s'adapter aux patients et non l'inverse.
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C'est le témoignage d'une ado qui est enfermé dans un hôpital psychiatrique durant 3 ans !
Elle y décrit ses angoisses, ses "cachetons" qu'on lui donne 3 fois par jours, ses séjours en isolement, et j'en passe...
Si vous voulez en apprendre sur ses "hôpitaux", alors lisez le livre.
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Une jeune fille pleine de vie, heureuse, souriante... Mais un jour, elle va subir un évènement douloureux. Etant seule avec cette souffrance, elle fait une première tentative de suicide puis d'autres vont suivre et vont finir par la conduire à l'hôpital psychiatrique. Et là, sa vie ne sera plus jamais la même. Cette période va rester graver dans son dossier même si elle a réussit à se reconstruire. Elle nous explique le comportement du corps médicale avec la surmédication, les séances d'électrochoques… le comportement de son entourage, le manque d'écoute de celui-ci , le manque de soutien….et pourtant elle donne une lueur d'espoir car elle s'en sort.
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Date de sortie
Dors, demain ça ira mieux.
- France : 2014-02-13 - Poche (Français)
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Résumé
À 18 ans, Lucie est une jeune femme comme tant d’autres, avec une joyeuse bande d’amis, un amoureux attentionné et une vie de lycéenne qui lui plaît. Un an plus tard, la voilà internée dans un établissement psychiatrique, soumise à un lourd traitement, coupée du monde. Un événement difficile, une crise de détresse aiguë et l’impuissance de l’entourage l’ont précipitée dans les mains de « professionnels ».
À ses parents, on dit de ne surtout s’occuper de rien. « Maniaco-dépressive », « bipolaire », « schizophrène » : les diagnostics se succèdent sans se ressembler, hors leur caractère incurable décrété par les médecins. Durant trois ans, Lucie va dépérir seule derrière ces murs, avaler des psychotropes par poignées, subir des électrochocs, mais aussi la démence ordinaire des autres pensionnaires, l’inhumanité d’une partie du personnel, l’absence totale d’écoute, amicale, familiale et surtout « médicale ».
Un jour, Lucie a réussi à sortir de cet engrenage… Elle a aujourd’hui 31 ans, une petite fille de 4 ans, et travaille dans un lycée comme employée de vie scolaire, aidant les élèves en situation de handicap à suivre un cursus normal. Elle a écrit ce livre parce que d’autres n’ont pas eu cette chance et qu’il est grand temps que les choses changent.
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