Cette introduction fait pleinement entrer dans l'univers si atypique de Dune.

Presque à mi-chemin entre le western et le space opera, cette histoire ne ressemble à rien d'autre et c'est ce qui fait tout son charme. On peut déplorer une certaine complexité (notamment dans le vocabulaire, pas systématiquement explicité) mais l'ensemble se lit très bien et la richesse de la trame n'a rien à envier à un bon Star Wars. La diversité des personnages est elle aussi appréciable, et on se plaît à les aimer (ou pas). En ajoutant à tout cela l'atmosphère unique du désert d'Arrakis, on obtient un cocktail détonnant et tout à fait inoubliable.

À lire, pour fan de SF ou tout sceptique qui aimerait s'essayer au genre.

Drôle de livre. L'écriture magnifique de Nabokov donne presque un côté poétique à cette histoire ignoble, celle d'un homme qui abuse d'une fillette, encore hanté par le souvenir de son premier amour à treize ans. Toute l'intelligence de ce roman est dans le choix narratif : donner à raconter l'histoire par un pervers attribue une dimension fascinante, on se surprend à ne pas détester entièrement ce personnage pourtant dérangeant qui fait le récit de son amour tabou pour une gamine. Assurément une œuvre pas comme les autres.

Excellent roman, qui reprend avec brio l'univers d'Assassin's Creed III et de la révolution américaine. Le personnage d'Haytham est très agréable à redécouvrir, de son enfance à sa triste fin, alors que le jeu n'en proposait finalement qu'un avant-goût (certes très charismatique, mais incomplet). Le format de journal intime est un bon choix, et permet de s'attarder uniquement sur les passages pertinents. Certaines ellipses sont peut-être un peu rapides, mais font sens. Le seul point négatif, qui n'en est même pas vraiment un, est que certaines scènes sont juste des retranscriptions de passages du jeu ; cela dit, y ajouter le point de vue du personnage leur donne tout de même une nouvelle saveur.

A lire pour tout fan d'Assassin's Creed III !

Ayant déjà vu l'adaptation cinématographique, la nouvelle ne m'a pas tout à fait convaincu — trop brève, peut-être, ce qui fait que l'action paraît précipitée. Néanmoins, la prose de Kipling en version originale est très agréable et constitue assurément le point fort de cette histoire.

La combinaison roman policier + archéologie me plaît énormément, alors j'ai été immédiatement charmé par cette nouvelle aventure d'Hercule Poirot, d'autant plus que j'aime beaucoup le personnage d'Agatha Christie et la manière dont il résout ses crimes. Le dénouement n'est pas évident, et pour une fois le personnage auquel je me suis le plus attaché n'y est pour rien. Encore une fois, tous les petits détails semblant anodins ne le sont pas, et la conclusion est magistrale.

Cette enquête conclut la trilogie Hélène avec beaucoup de force et de drame. Dès le début du livre, Pendergast plonge dans le désespoir, mais comme attendu venant de lui, il fait de son mieux pour remonter la pente, et la présence de Tristram l'aide grandement. C'est d'ailleurs une relation très touchante qui se tisse entre ces deux personnages.
En parallèle, la relation Felder/Constance continue d'évoluer. Pas tout à fait dans le sens escompté à la fin, mais leur amitié solide les rend plus sympathiques tous les deux, en particulier Felder.

Avec la fin de ce tome, je ne sais pas du tout à quoi m'attendre pour le suivant, mais j'ai hâte de le découvrir.

Ce livre qui fait directement suite au précédent est tout aussi captivant, même si l'intrigue autour de l'Alliance m'a moins emballé que la traque dans les bayous de Fièvre mutante. J'ai beaucoup aimé le début en Ecosse, et retrouver tous les personnages est comme toujours très plaisant. La partie la plus impressionnante est à la toute fin dans le parc ; même si Esterhazy n'était pas mon personnage préféré, je commençais juste à l'apprécier et son sort m'a attristé. Mais ce n'est rien à côté du lot de Pendergast, qui perd une nouvelle fois Hélène juste après l'avoir retrouvée. Ça présage un troisième tome exceptionnel !

C'est un bonheur de découvrir une enquête beaucoup plus personnelle pour Pendergast, d'autant plus que depuis un passage dans Relic, sa femme n'a plus été abordée depuis. Leur relation ne manque pas d'intérêt, même si on n'a pas l'occasion de les voir beaucoup ensemble suite au drame, mais l'enquête révèle une Helene Pendergast aussi énigmatique que son mari. La découverte d'une lourde trahison est étonnante, d'autant plus que le lecteur est seul à le savoir... Haletant, et une ouverture digne de ce nom de cette deuxième trilogie !

C'est dommage de devoir laisser définitivement l'un des personnages phares de la série Pendergast, mais sa mort est bien orchestrée et a du sens ; qui plus est, elle donne suite à une enquête macabre à souhait qui tient toujours autant debout, malgré la présence supposée de surnaturel au départ. Preston & Child sont de véritables artistes de l'horreur policière !

Au départ, je ne m'attendais pas à ce que ce soit une croisière luxueuse avec des personnages tels qu'on en verrait dans des romans d'Agatha Christie, alors j'ai été très agréablement surpris ! Même si c'est très différent, ça m'a pas mal fait penser à Mort sur le Nil justement, une enquête de Hercule Poirot qui est parmi mes préférées. Pendergast est ici plus sombre que jamais, notamment sur la fin, et c'est vraiment génial à lire. Malgré les événements précédents, l'ombre de Diogène plane encore sur Constance et lui...

La « trilogie Diogène » s'achève en beauté avec ce troisième tome explosif et riche en rebondissements. La relation malsaine entre Diogène et Constance, en particulier, a été très intéressante à découvrir, de même que les souvenirs refoulés d'Aloysius, proprement terrifiants. Peut-être l'un des meilleurs tomes de la série jusque là, avec Relic et la Chambre des Curiosités. Diaboliquement génial !

Superbe tome ! Le jeu du chat et de la souris entre Aloysius et Diogène est très bien ficelé de bout en bout, et le frère de l'inspecteur est vraiment diabolique à souhait, ce qui en fait un ennemi super intéressant à suivre. Un peu dubitatif par rapport au sort de Margo, mais la fin est magistrale et me laisse un goût très agréable. Le volume suivant risque d'être génial !

Encore un très bon livre, haletant de bout en bout ! La curieuse mise à mort de Grove et de Cutforth a une explication aussi inattendue qu'intéressante. L'identité du coupable ne m'a malheureusement pas tant étonné que ça, mais ça reste une enquête bien menée de bout en bout, et à la conclusion effrayante...

Encore un excellent volume des enquêtes de Pendergast ! J'avoue avoir été un peu dubitatif au début, par rapport au changement radical de cadre ; un village perdu au fin fond du Kansas, faut avouer, c'est pas tellement attrayant. Cela étant dit, les personnages et l'intrigue bien ficelée m'ont fait oublier mes a priori et j'ai savouré l'histoire, particulièrement la relation très bien construite entre Pendergast et Corrie Swanson. Mon regret principal est d'avoir deviné l'identité du tueur bien avant qu'elle soit révélée - au début de la descente de police dans les grottes -, mais autrement, c'était un superbe moment de lecture !

La suite de l'excellent Relic est bien dans sa continuité, mais j'ai eu plus de mal à accrocher à ce roman-là qu'au premier, malheureusement. Peut-être car le cadre de l'intrigue — les souterrains de New York — m'ont moins plu que le Museum du tome 1, et que les personnages secondaires manquaient aussi de charisme par rapport à ceux de Relic, comme Cuthbert et Wright qui étaient vraiment intéressant dans leur manière d'agir.

Cela dit, ce livre offre une suite très intéressante à l'intrigue sur le Mbwun, et non moins effrayante. Ça répond bien aux questions qu'on aurait pu se poser avec l'épilogue de Relic, et la révélation sur Frock est vraiment des plus intattendues, j'ai adoré la fin !

Un très bon policier, avec un non moins bon personnage principal, atypique mais vraiment attachant !

Encore une excellente aventure de Pendergast, un personnage principal super attachant que j'ai adoré suivre ici aussi ! L'enquête sur Leng est palpitante, et découvrir en même temps le passé de Pendergast plus en détail a été un vrai bonheur. L'ambiance très noire du roman est très bien mené par le duo d'auteurs qui ont fait de l'excellent travail !

Un roman policier exaltant ! Cette première aventure de Pendergast m'a tout de suite attaché à ce personnage si particulier, charmant à sa façon mais d'une intelligence presque dangereuse qui m'a beaucoup rappelé Sherlock Holmes, en particulier celui de la série BBC avec son flegme légendaire et ses petites sautes d'humour. D'ordinaire, les bêtes surnaturelles ne m'intéressent pas des masses dans les romans policiers, mais la créature décrite ici est passionnante, tant par son origine que par ses comportements prouvés scientifiquement. Et à la toute fin du roman, le twist final sur le sort de Whittlesey est un vrai coup de maître de la part des auteurs.

A lire absolument si le gore ne vous rebute pas, c'est un excellent livre, malgré un début un peu lent.

Au début, je n'ai pas été tout à fait emballé par cette double histoire au format épistolaire, mais à mesure que je progressais, le suspense se faisait plus présent et m'a conduit à tout lire rapidement. Tout est très bien mené, de l'histoire du roi fictif Atoum-hadou jusqu'au retournement de situation final, tellement bien amené que je n'avais rien vu venir, et pourtant mes hypothèses ne manquaient pas ! Un livre à lire pour vivre une aventure policière incroyable.

Un bon roman policier dont l'intrigue se marie à merveille avec les particularités de la Nouvelle-Orléans. Si l'enquête ne m'a pas tout à fait convaincu, les personnages en revanche étaient vraiment intéressants et bien amenés. Dommage que le sort de Luca ne soit pas abordé en détail à la fin cela dit.

Une excellente suite au tome 1, qui fait un récit poignant et très documenté sur la Seconde Guerre mondiale et ses horreurs. Les descriptions crues de la violence servent très bien le récit et ne le rendent que plus réaliste.
C'est un plaisir d'avoir retrouvé les familles présentes dans le premier volume, de voir vivre et mourir des personnages en temps de guerre. Du beau travail !

Dommage que le fond n'ait pas grand intérêt et que les personnage soient plutôt creux, parce que la prose de Malraux dégage quelque chose de fort ; les descriptions très détaillés des forêts asiatiques sont particulièrement appréciables à lire. Le roman avait un bon potentiel, dommage que l'histoire soit si vide.

Excellent de bout en bout, malgré un début qui traîne un peu. Ce qui est vraiment bien fait dans cette histoire, c'est que les destins de tous les protagonistes se croisent sans qu'eux même se côtoient directement parfois. Tous ces personnages et leur vie par rapport à la menace de la Première Guerre mondiale sont tous attachants à leur manière, que ce soit l'arrogant Fitz ou la fougueuse Ethel, en passant par tous les autres. Les personnages secondaires sont aussi bien exploités, et c'est un compte rendu général très poignant de ce conflit armé très violent. Le contenu historique est bien là, sans doute au prix de longues journées de recherche.
Mon seul regret aura été de ne pas avoir eu la perspective de la guerre en Arabie, qui est un moment clé et non moins intéressant de l'Histoire.

Le tome 2 m'attend déjà, et c'est avec plaisir que je vais le dévorer.

D'un point de vue scénaristique, ce roman là est beaucoup plus abouti que le dernier Ken Follett que j'ai lu — l'Homme de Saint-Pétersbourg —, et la période historique est vraiment intéressante, car en définitive, quand on parle de la Seconde Guerre mondiale, on ne pense pas immédiatement à Rommel et à l'Afrikakorps en Egypte.
C'est un roman d'espionnage militaire très bien mené tout du long, chaque personnage a son utilité etc. Le défaut principal étant la romance trop prévisible et qui se finit bien, surtout que je n'accroche pas trop aux histoires d'amour en général.
La scène qui m'a le plus marqué, étrangement, est à la fin, quand Rommel s'aperçoit de sa défaite et est désespéré, c'est très bien écrit et vraiment prenant.

En somme je recommande ce roman, qui est vraiment sympa et facile à lire malgré des scènes un peu crues par moments.

Ce deuxième tome est aussi prenant, voire plus, que le premier, même si, et c'est dommage, la drôle de relation entre Clara et Magda Goebbels n'a quasiment aucune place dans ce tome-ci. Cette fois, c'est le ministre de la Propagande lui-même qui est mis en avant, et c'est très intéressant aussi, bien qu'il ait un rôle minime.
Comme dans tout bon roman d'espionnage, le lecteur comme l'héroïne soupçonnent un peu tout le monde, pour au final découvrir une fin assez stupéfiante. Le gros point fort de ce tome par rapport au premier, c'est que l'idylle entre Clara et Ralph est beaucoup plus agréable que celle entre elle et Leo dans le précédent, qui semblait assez plate. En espérant que le troisième tome ne se fasse pas trop attendre !

Une bonne découverte, et un roman assurément très immersif ; on plonge rapidement dans l'univers des "grandes dames" nazies, pour découvrir à travers elles l'envers du décor en quelque sorte. Goebbels et sa femme Magda sont particulièrement bien écrits, fidèles à ce que je sais d'eux grâce aux divers documentaires et informations récoltées ci et là. Les personnages principaux sont moins attachants, mis à part Clara que j'ai beaucoup aimé. Leo, lui, m'a plutôt ennuyé, mais son rôle dans l'intrigue reste intéressant et essentiel. En espérant que le tome suivant sera à la hauteur de celui-ci.

Lecture très intéressante d'un bout à l'autre. L'intrigue démarre tout de suite, et en même temps que les événements se produisent, on en apprend de plus en plus sur les personnages, leur histoire personnelle et leur rapport au Troisième Reich. Si le choix d'un enquêteur juif m'a un peu laissé perplexe au début, étant donné le statut de ces gens sous le régime nazi, ça s'est éclairci avec sa situation d'homme marié à une aryenne et les décisions spéciales de l'administration SS. Le nazi qui enquête avec Oppenheimer est d'ailleurs un personnage très intéressant, qui a pour moi presque éclipsé le "héros" de l'histoire ; c'est clairement un type conditionné par la machine nazie, mais en même temps, il lui reste un semblant de conscience et ça se voit à la fin du roman. Mon seul regret sera que leur relation n'a pas été suffisamment explorée à mon sens !

Autrement, c'est très intéressant d'avoir situé cette enquête à l'époque des bombardements Alliés sur Berlin, on ressent bien l'atmosphère étouffante de la capitale attaquée, et les recherches de l'auteur sont d'une exactitude appréciable.