Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
716 884
Membres
1 023 468

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Commentaires de livres faits par HubrisLibris

Extraits de livres par HubrisLibris

Commentaires de livres appréciés par HubrisLibris

Extraits de livres appréciés par HubrisLibris

date : 30-01-2020
Dès les premières pages, les faits sont posés. Hen, nouvelle résidente dans le quartier, invitée avec son mari chez les voisins voit un objet qu’elle rattache immédiatement à un meurtre. Le point de vue du voisin est aussitôt présent dans le chapitre suivant et vient confirmer les doutes de Hen ; l’objet a bien un lien avec un homicide commis quelques années plus tôt. Les points de vue vont donc alterner tout au long des chapitres du roman, permettant alors de confronter les questionnements, et raisonnements de chacun des deux personnages, ce qui augmente la tension au fil des pages.

Tueur d’un côté, et victime de l’autre. Tout semble bien simple, mais de nouveaux éléments s’invitent au fur et à mesure qu’on dévore les pages. On découvre que Hen souffre de troubles bipolaires. Serait-elle en train d'imaginer tout ce qu'elle perçoit chez son voisin ? Ce qui semblait être un puzzle aisé à reconstruire devient un véritable labyrinthe dont on récolte chaque indice pour en trouver l’issue.

L’auteur joue, nous promène, nous envoie sur une piste, distille le doute. Un roman que j’avais du mal de lâcher tant je voulais connaître la suite à chaque fin de chapitre.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 04-12-2019
Le roman aborde plusieurs thèmes : La première fois. La sex-tape. Le consentement. Chacun des thèmes est traité via diverses situations auxquelles sont confrontées les deux jeunes filles. Un roman qui permet de saisir que les films et la tv ne rendent pas compte de la réalité. Un roman qui met en avant les erreurs, les bafouillements, et les balbutiements de l’amour.

On évite la niaiserie, on enjambe les clichés et c’est un petit guide de survie de la première fois qui s’ébauche au fil des pages. Pas de culpabilité ni de sacralisation de la virginité. Camille Emmanuelle offre un roman intéressant sur les questions qui effleurent et triturent la caboche des ados. Une belle entrée pour cette nouvelle collection.
Avez vous apprécié ce commentaire ? +1
date : 14-09-2019
Une volonté de choquer, de saisir l’effroi. Si certains y voient un clin d’oeil à la situation des abattoirs actuels, une façon de harponner le lecteur à propos de ces lieux où souffrent les animaux ; je choisis d’en percevoir une dystopie, un monde où l’homme est devenu son propre animal, une bête dangereuse, qui n’a plus aucune considération pour les siens.
Avez vous apprécié ce commentaire ? +8
Un récit à la seconde personne du pluriel. Un vouvoiement perpétuel. Singularité que je n’avais encore jamais eu le plaisir de croiser lors d’une lecture. C’est déroutant au début, mais on s’y fait. On suit les instructions, on se place à travers la rétine de cette gouvernante recevant ordres d’une entité qui peu à peu prend l’allure d’une personne. Des instructions au début légitimes pour son rôle, et qui peu à peu s’enlisent dans de curieuses demandes.

De l’histoire, il est difficile d’en parler sans révéler la trame principale. Je me contenterais de ceci ; le récit parvient à nous entraîner dans une frénésie de lecture, à vouloir découvrir la nouvelle instruction. Il est difficile de s’arrêter, d’oser poser le livre. Par ailleurs, les descriptions, les recommandations offrent l’impression de lire un script. Il y a tout un aspect cinématographique, également dans les descriptions. Un quelque chose de très visuel. Sorte d’apocalypse esthétique.

Lieu, et temporalité sont absents de ce roman. Un fait déroutant pour certains, mais une absence qui ne m’a pas encombrée à la lecture. J’avoue n’en avoir fait la réflexion qu’à la fin.

Un premier roman étonnant, qui surprendra, ne pourra susciter de demi-mesure émotionnelle. L’un de mes premiers coups de coeur de cette rentrée littéraire.
Avez vous apprécié ce commentaire ? +1
Un conte.
Ou peut-être une fable à propos de notre société actuelle ?
Erik L’Homme signe un roman court, mais dense par le récit, et par les mots qui empoignent le lecteur, n’offrent répit que lorsque se tourne la dernière page. Un roman où l’imagination du lecteur est conviée pour tisser ce monde crasseux et noueux. Certains regretteront le manque de descriptions, le manque de « contexte » mais je suis ravie de ce choix, de cette liberté octroyée au lecteur. C’est un enfer à personnaliser. Tout un monde à mettre en chair et os. Une arène où se joue le conte de Féral et Livie.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Un conte.
Ou peut-être une fable à propos de notre société actuelle ?
Erik L’Homme signe un roman court, mais dense par le récit, et par les mots qui empoignent le lecteur, n’offrent répit que lorsque se tourne la dernière page. Un roman où l’imagination du lecteur est conviée pour tisser ce monde crasseux et noueux. Certains regretteront le manque de descriptions, le manque de « contexte » mais je suis ravie de ce choix, de cette liberté octroyée au lecteur. C’est un enfer à personnaliser. Tout un monde à mettre en chair et os. Une arène où se joue le conte de Féral et Livie.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 15-06-2019
Le roman capte les crachats de l’Homme. Sa capacité à s’enfoncer dans la fange, à en oublier toute moralité pour ses propres désirs, son égoisme. Rose est un pion féminin. Un personnage que chacun orchestre pour ses volontés.
Avez vous apprécié ce commentaire ? +2
date : 20-05-2019
Sauvage.
La nature l’est.
Tracy l’est également.
Sauvage.

C’est une nature dangereuse qui englobe le roman, entoure les personnages, se fait maîtresse de leur vie. L’Alaska est la terre qui accueille la famille, une terre difficile, une terre à dompter. La nature est terrain de jeu pour la jeune Tracy. La nature dérobe ses cachotteries, offre opacité et secret de ce qui se trame entre ses bois, sous ses feuillages, à l’intérieur des animaux pris au piège. La nature, elle se fait protectrice de l’enfant venue quérir des créatures, de quoi nourrir la famille, de quoi offrir repas et monnaie pour une famille qui s’effrite depuis la mort de la mère. Père, fille et fils. Réduction des membres sous le toit.

Il faut continuer à vivre, persister, ne pas s’abandonner.

Le roman est conté du point de vue de Tracy. Adolescente de dix-sept ans. Renvoyée de l’école pour avoir mordu un camarade. Tracy. Si éloignée de l’image adolescente d’aujourd’hui. Non préoccupée des réseaux sociaux. Éloignée du fatras social.

Puis.
Il y a la curiosité : le sang.
Comme une renaissance.
Le sang. Synonyme d’une innocence au trépas.
Le sang pour comprendre leur histoire.
Le sang comme lien entre chacun.

De l’histoire.
Il ne faut rien révéler, tout garder secret.

C’est un récit qui prend aux tripes, qui s’agrippe, ne laisse pas indifférent. Récit d’une nature maternelle mais terrifiante. Roman d’une adolescente qui déploie ses questionnements, mord les affirmations, s’éprend de liberté.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Singularité du récit, la fin est contée dès le début. Meurtres, victimes, et bourreaux sont nommés au commencement du roman, ce qui peut être perturbant pour ceux qui apprécient une fin surprenante. Cependant, si la fin est expliquée dès le début, les détails de cette finalité sont à découvrir au travers des pages, et c’est là que se forge l’intérêt du roman : chaque phrase du personnage, chaque action mène vers la finalité qu’on lui connait, et il n’est pas rare de se surprendre à penser “mais pourquoi tu vas par là, pourquoi tu fais ceci”.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Sorcellerie. Malédiction. Isolation des habitants. Il n’en faut pas plus pour me donner envie de plonger dans ce roman. L’histoire projette immédiatement au coeur de l’intrigue. Une fête entre adolescents sur la plage, l’évocation de la Swan Season parmi les murmures de chacun. Quelques prénoms s’affirment déjà, notamment celui de Penny, figure centrale de ce roman. S’y ajoutent des camarades et surtout Bo, l’étranger venu à Sparrow par erreur. De la Swan Season, on apprend qu’il ne s’agit pas d’une fête à vivre sur le bord de la plage. C’est une malédiction qui entoure la ville, l’englobe durant la période de l’été. Une malédiction où trois soeurs noyées injustement prennent possession de corps de jeunes filles, et noient des hommes. Certains habitants y croient, d’autres non. Mais tous préfèrent tourner le dos aux événements.

Sparrow se présente alors comme une petite bourgade reculée, qui n’autorise pas les étrangers. Île isolée. Île renfermée sur ses superstitions et son aveuglement. La même méfiance qui grondait il y a deux siècles envers les Swan Sisters se répète encore aujourd’hui.

Les chapitres alternent entre présent, et narration des événements s’étant déroulés il y a deux siècles. On apprend lentement à connaître les Swan Sisters ; Marguerite, Aurora et Hazel. Jeunes femmes noyées, car trop libres de leurs corps, de leurs envies. Perçues comme des sorcières. Si elles apparaissent comme les figures négatives du roman, on développe peu à peu de l’empathie vis-à-vis de ces femmes condamnées à tort. Condamnées pour leur beauté, leur liberté, leurs capacités médicinales. On obtient ici un portrait intéressant des sorcières, sans tout le décorum diabolique propre à la religion et aux grands bûchers.

L’histoire prend des allures de thriller lorsque le premier corps est découvert. Le premier d’une longue série selon Penny. Bo enfourche la casquette d’enquêteur.

Malédiction, thriller et donc frissons ? Malheureusement non. J’avais espéré une histoire qui évoquerait la magie, serait centrée sur une malédiction, mais ce n’est pas le cas. La trame tourne autour autour de Penny et Bo. Amourette qui débute dès les premières pages, s’autorise toute la place au coeur du roman. Et n'appréciant pas les romances, encore moins quand elles empiètent sur le contexte, je sors un peu déçue de cette lecture. Cependant, si la romance n'a pas su me plaire, le traitement de la figure de la sorcière est une belle réussite.
Avez vous apprécié ce commentaire ? +1
date : 07-04-2019
Boys. C’est un recueil de nouvelles. Des voix uniquement masculines. Des regards d’hommes sur la société, sur leurs émotions, leurs histoires. Spectre large d’âges, de milieux sociaux, on y glane la vision de différents personnages… différents, et pourtant similaires dans leur souffrance ou leur bonheur.

Des nouvelles courtes.
Et quelques personnages qui continuent de s’apprivoiser les pages.
Des figures qui reviennent.

Si les premières nouvelles m’enchantent, que la plume m’est agréable, je suis malheureusement rapidement lassée. Des histoires du quotidien, de la banalité bien exprimée, et c’est probablement cette normalité qui m’a ennuyée. Pierre Théobald dresse des portraits sensibles d’hommes, portraits envers lesquels mon empathie est manquante. Probablement que j’espérais plus de diversité entre les histoires et personnages, des différences marquées, une trame plus romancée, qui aurait moins le goût du réel.

Des nouvelles à piocher.
Des vies masculines qu’on ausculte.
Banalité des vies qui ne m’a malheureusement pas emporté.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 18-03-2019
Marry Grave. Titre singulier, de quoi décocher risette. Premier tome dont j'en apprécie la couverture et ai hâte d'y découvrir l'histoire. L'humanité dézinguée, des démons à tête de troll cherchent les derniers survivants à se mettre sous la dent. Au milieu de la mêlée, un curieux personnage ; Sawyer Riseman et son baluchon qui n'est autre que le cercueil de son épouse.

Un premier tome qui ne laisse pas de place au répit. Ca cogne, ça massacre des cités, ça explose du démon. Les détails fourmillent à tous les horizons. On se laisse happer entre drame et humour. Et c'est peut être ce qui m'a rebuté ; cette présence trop accentuée de l'humour, mettant sur le bas côté toute la fantasy et l'atmosphère dramatique.

Pour les amateurs de fantasy teintée d'humour, ce premier tome sera une belle réjouissance. Malgré tout, je reste curieuse de la suite et de la quête du personnage principal.
Avez vous apprécié ce commentaire ? +2
date : 08-03-2019
Un roman qui emmène aux frontières de l'horreur.
L'irréel devient palpable. L'impossible devient réalité.
Un titre curieux qui prend tout son sens à la fin.
Une lecture qui hausse la terreur à chaque chapitre.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 28-02-2019
Nino dans la nuit, c’est le roman d’un duo, d’un couple, de deux personnages qui sont au centre, duquel gravitent d’autres.

Nino Paradis.
Un gosse de dix neuf ans. Des conneries jusqu’au ras du cou. A suffoquer d’une vie qui est étau. Une société qui fait tout pour le renvoyer par k.o sur le tapis de ses désillusions. A survivre de petits boulots, à comprendre que l’exploitation et la tête baissée est l’unique chemin d’une réussite sur laquelle il crache avec véhémence. Nino le grain de sable dans un rouage déjà trop encrassé. Dysfonctionnement. La gueule d’un malfrat mais la verve d’un mioche. Le coeur qui palpite pour une fille ; Lale.

De l’histoire, je préfère me taire, n’en donner aucune information. L’histoire, finalement, ce n’est qu’une excuse. Le plus important se faufile entre les lignes, entre les élucubrations de Nino et ses copains.

Roman de la jeunesse égarée.
Roman de la société qui broie les nouveaux venus.

‘‘J’ai la tête, les yeux et la bouche qui crament, j’ai avalé des braises qui me font des trous partout. Des trous dans le sol quand j’avance, des trous dans les phrases que je veux dire à des gens qui ont des trous dans le visage quand je les regarde.”

La plume ? Mon amour pour ces auteurs qu’on peut reconnaître aux premières lignes se voit frétiller de joie. Toujours cette même dégaine verbale. Ca claque, ça jacte, ça dégoise et dégueule. Entre poésie et crasse verbale. Au bonheur de n’y voir aucune duperie, rien qui ne soit surjoué. À l’impression fabuleuse de dialoguer avec Nino, de l’accompagner, lui et ses potes dans leur ritournelle noire.

Nino dans la nuit, une valse noire, une dernière danse pour la jeunesse qui s’échoue à trouver chemin entre les débris d’une société en vrac.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 14-02-2019
Une série qui s’achève. Trois tomes, c’est à la fois peu au regard des séries comprenant dizaines de tomes mais ici, c’est suffisant. Un univers construit sur un triptyque, offrant découvertes à chaque tome, effeuillant lentement le vice des machines censées sauver la population.



Pour ce dernier tome, on retrouve le frère et la soeur, Ilya et Anna. Les menaces ne sont plus extraterrestres, durant un temps, elles sont la survie d’Anna et son changement de comportement, cette humanité qui s’étiole, laisse place à l’Idra qui la consume, gangrène. Danger ou serait-il possible de vivre avec le parasite, de le contrôler ? Ce dernier tome pose une question terrifiante : que faire des soldats défectueux, de ces humains devenus armes.



Le duo est joint d’autres personnages mais cette fois-ci réellement secondaires. Ils ne sont que décor, permettant de se concentrer sur les choix des frangins. Des révélations à propos des Arcanum et Idra jalonnent le récit, offrant des dernières révélations. Je salue la fin qui s’épargne la guimauve et les grands duels mettant à sac une ville. Un dernier tome tourné vers les sentiments, et les liens familiaux. Une belle conclusion pour un récit de science-fiction.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 07-02-2019
C'est, pour commencer, un format singulier. Un grand format, et cartonné. Curiosité que je n'avais pas encore croisée. Etonnement qui laisse place à une couverture sublime quand on enlève celle de papier. Un dessin noir, strié de quelques tracés blancs. Un monde qui promet onirisme.

Aucun résumé, aucune piste. J'ouvre et commence la lecture sans avoir une seule idée de ce qui se trame. De l'histoire, j'en retiens la poésie, l'étonnement. Un récit qui est atmosphère, envoutement au coeur de traditions qui me sont inconnues. On s'immerge, on questionne, on s'étonne.

Des personnages masqués, vêtus de costumes traditionnels. Une danse pour invoquer la pluie, faire tomber la bienfaitrice. C'est une lutte contre la nature, un enchantement qu'ils essayent de produire. Sorciers venant quérir l'ondine. Sculpteurs et Danseurs s'affrontent. De ceux octroyant le masque permettant de jongler avec les esprits, et ceux qui ondulent leur corps, jouent de dextérité pour amadouer la nature.

Un monde revenant vers la nature. Une civilisation qui a abandonné le tracas technologique. Un retour aux sources.
Avez vous apprécié ce commentaire ? +1
Une école de sciences occultes et mécaniques. Des étudiants piochés aux castes les plus hautes de la société. Une haine ancestrale qui secoue les relations entre les étudiants en magie et ceux en mécanique. Grise et Cyrus n’y échappent pas. C’est une valse de moqueries qui entraîne les deux personnages, une joute verbale qui ne semble trouver de répit que lorsqu’ils doivent se serrer les coudes. On suit un duo auquel viennent se greffer différents personnages, chacun profitant d’une description intéressante, permettant de les distinguer et de créer tout un panorama de personnalités.

Engrenages et Sortilèges, en plus de présenter une couverture sublime, offre un récit singulier, celui de croiser le steampunk et la magie. S’offrent en opposition deux mondes : l'archaïsme de la magie, et la nouveauté présentée sous le règne de la science mécanique. Pourtant, l’un et l’autre ne semblent pouvoir fonctionner en indépendance. C’est donc un monde nouveau dans lequel on plonge, celui de Celumbre et ses îles, mais également les Rets (quartier miséreux). De ce monde, les descriptions sont présentes mais trop peu détaillées à mon gout, ce qui devient parfois complexe d’imaginer certains lieux. Cependant, le roman étant un tome unique, on peut comprendre cette absence de détails qui n’auraient été qu’un ralentissement dans l’intrigue.

Et l’intrigue ? Si elle semble toute tracée au commencement du livre, on se rend compte que les ficelles ne sont pas si aisées, que des rebondissement jalonnent la lecture et c’est un réel plaisir. L’action rythme le récit, on vogue entre peur, désir d’aventures, curiosité, et volonté de vengeance.

Saluons l’absence de romance guimauvesque souvent propre à la littérature pour adolescents. Ici, on voit naître une relation, sans niaiserie. Engrenages et Sortilèges réunit donc tous les ingrédients d’un bon roman de fantasy.
Avez vous apprécié ce commentaire ? +1
date : 27-12-2018
Les Veilleurs. Une capitale mise en quarantaine. Une ville assiégée de monstres. Des survivants épars. Un gouvernement à la rétine fermée, ne sachant plus comment agir pour contenir le débordement.

Un pitch efficace, sans fioriture et c’est là tout l’intérêt de ce roman. C’est une course, une cavale, un souffle qu’on ne semble pas pouvoir reprendre, si ce n’est entre deux chapitres.

Roman choral, chaque chapitre présente un personnage, sa situation. Ils sont nombreux au début, probablement de trop, ce qui égare, un peu, le lecteur mais la redondance des prénoms permet de se situer, de mieux s’accaparer leur histoire. Snipers du gouvernement d’un côté. Survivants de l’autre. Esseulés. La fille promise. Tous virevoltent dans une histoire qui enchaîne les actions, le mouvement nécessaire à la survie.

Paris est le lieu des malheurs. Lieu étonnant. D’ordinaire, on se situe dans d’autres contrées, on s’éloigne de la France. Ici, c’est à Paris que se déroule l'innommable. À Paris que détalent les humains, que cavalent les monstres. Virus ayant contaminé la population. Les humains deviennent des bêtes, ces créatures qu’on croit évadées d’un livre d’horreur : vampires, goules, lycans. Un choix de lieu intéressant, qui autorise une plongée plus aisée dans l'univers proposé.

Entre l'action s'immisce des questionnements, des émotions. Qui est le plus ignoble entre l'humain et la créature ? Sont-ils finalement égaux ? Premier tome que j’ai pris plaisir à lire. De l’urban fantasy saupoudrée d’apocalypse. Il me tarde d’en connaître la suite.
Avez vous apprécié ce commentaire ? +1
date : 07-12-2018
La maladie comme ennemi commun. La peste s'est infiltrée dans la ville de Yokobashiri. Elle s'est creusée un nid au sein de la ville, entre les vies des différents habitants qui se retrouvent en quarantaine

Le premier tome mettait en place un sentiment de panique vaguement apaisé par l'idée que des médicaments faisaient effet. Ici. La mort revient. Elle galope.

Les raisons de la survenue de la maladie ne sont pas explicites. On sillonne entre les questions et les réponses encore trop sommaires. Le thriller est psychologique, joue avec les nerfs. Cette envie d'en savoir plus tout en essayant de deviner via les indices semés. On se retrouve piégé tout autant que les habitants. Dans l'attente. Le questionnement. L'incertitude d'une fin qui ne saurait être autre que noire.

Les personnages sont plus développés que dans le premier tome. On en apprend d'avantage sur leur psychologie sans toutefois avoir une esquisse de leur passé ce qui peut être déroutant au début mais finalement non gênant car l'histoire ne donne aucun répit pour ces questionnements à propos du passé. C'est le futur qui importe, et leurs choix.

J'ai hâte de lire le dernier tome, et de découvrir si tout ceci va se terminer par l'expansion et donc l'extinction de l'Homme, ou si une solution sera trouvée.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 04-12-2018
Vampire et ado.
Un combo complexe.
Une idée singulière.

Coincée pour les siècles à venir dans un tourbillon émotionnel. Telle est Aspirine, stryge qui tente de vivre une vie normale, de se faufiler sur les bancs de la faculté. De l'autre côté de l'amphithéâtre sillonne Ydgor, étudiant recherchant l'improbable, la nouveauté, la magie dans une vie qu'il juge trop morose.

C'est la rencontre des deux personnages, un improbable duo.

Utiliser la figure du vampire permet l’exacerbation des émotions, celles, violentes de adolescence. Emotions en vrac. Questionnements ne trouvant aucune réponse. Aspirine erre et ne parvient pas à trouver une âme pour la comprendre. Ydgor, à vivre reclu

On bascule avec joie dans l'humour noir, ricanant des questions existentielles d'Aspirine. On effleure le morbide avec quelques scènes d'assassinats mais toujours ponctuées d'humour via le phrasé d'Aspirine. Après tout, elle est une vampire et non vegan, alors ses repas se constituent évidemment d'humains.

Récit d'aventures, d'un soupçon d'amourette.
On suit avec les délices les pérégrinations des deux personnages.

La palette de couleurs se forge dans les nuances de rouges et violines, octroie un effet onirique et parfois cauchemardesque aux planches. Le dessin légèrement tremblotant de Joann Sfar est toujours un régal pour les billes, mais comme toujours, l’écriture manuscrite devient complexe à déchiffrer après quelques planches.

Le mythe du vampire réinventé.
L'adolescence immortelle.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 24-11-2018
Lykaia. Fête païenne. Fête offrant à son terme la transformation d’un jeune éphèbe en monstre, en bête libérée des tracas humains. Lykaia est une balade nocturne, une invitation à suivre des chemins noirs, à frapper à quelques portes dérobées. Un monde de l’envers, un monde qui ne s’offre qu’à ceux qui le cherchent réellement. On vogue des clubs de Berlin, à Prague, on sillonne entre les venelles vénitiennes.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 09-11-2018
Premières pages, on entre dans le vif du sujet. Pas de répit. Pas de longues présentations. Ca suinte de panique, ça bouscule de violence, et voila qu’éclaboussent quelques boyaux. Pour les sensibles de la rétine, il faudra songer à un autre récit. Cependant, si le sang est présent, il n’en est pas écoeurant. Le minimum est présenté, la boucherie est épargnée.



Autre chapitre, autre personnage : Hatori. Inspecteur à l’allure impeccable. Lui à qui on offre les jobs épineux. Et cette fois-ci, c’est la protection d’une gamine, d’une esseulée de la mafia : Mana. C’est une impression d’y voir Mathilda (Léon, Luc Besson). Même look, même volonté de se muer dans le silence et d’observer. Une inspiration intéressante, qui laisse présager de noirs desseins pour la petite.



Combattre le mal en usant du mal. C’est l’alliance nécessaire avec un assassin de légende : Kurômaru Wakatsuki. Une allure d’adolescent quand on le rencontre pour la première fois. Occupé à un jeu vidéo. Heureusement, le personnage ne s’entoure pas d’une aura comique, comme c’est parfois le cas. On conserve le sérieux, avec quelques notes humoristiques mais en lien avec son job de garde du corps.



Le récit est prenant. L’action ne cesse de grimper en crescendo. Pourtant, au ¾, c’est la déception. Cliché de figures féminines à poitrine opulente. Un humour qui déborde, ne semble pas avoir sa place ici. Dommage. On retrouve là ce qui ne me plait pas dans les mangas : ce besoin de personnages féminins fantasmés physiquement, le tout englobé dans un caractère de poupée psychopathe.



A voir pour la suite, car je reste curieuse du tome 2 et plus exactement du sort de la petite Mana.
Avez vous apprécié ce commentaire ? +1
Une histoire qui ne sort pas des sentiers du thriller, mais la plume de l’auteur, et cette focalisation sur la mère apportent l’originalité nécessaire au récit.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Au milieu de la jeunesse, des tags, des animaux tués, et un meurtre. Il y a comme des allures de polar, comme une impression de s’immerger dans un vieux Chair de Poule, et la sensation se renforce lorsqu’un livre est évoqué, Le Massacre de Pangbourne, roman engageant les enfants à tuer les adultes. Malheureusement, l’intrigue ne suit pas. Le meurtre n’est qu’une excuse, un ballon qui se dégonfle. D’un univers que j’imaginais noir, bardé de menaces, on stagne aux bavardages des adolescents, à leurs conjectures qui n’amènent jamais autre chose que la passivité.

Plusieurs thèmes abordés, impression que rien ne s’achève. Des adultes qui gravitent avec leurs secrets. Des histoires au passé qui s’entremêlent, se révèlent, sans que cela offre un intérêt à la lecture. Dommage. Un roman qui ouvre plusieurs portes, arpente différents chemins mais ne sait finalement pas clôturer toutes les idées exposées.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Nouvel ordre mondial. C'est évidemment une enième communauté, un nouveau dirigeant (au féminin cette fois-ci). Un bonheur succinct pour l'un des personnages de la troupe de Rick. Rien de bien alléchant. Et voila que tout recommence. Peut-on encore imaginer l'utopie proposée par cette nouvelle communauté ? La sécurité, oui, mais à quel prix ?

Redondance d'un schéma trop mâché, dégluti, recraché.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 05-10-2018
L'amour est monstre. L'amour transforme. Métamorphose. C'est une relation qui se tisse sois l'œil du lecteur. Prémices et déchéance. Un triptyque du vice. Séduire. Créer la dependance. Ligoter l'âme et le corps.

la suite de la chronique sur mon blog : https://hubris-libris.blogspot.com/2018/10/sujet-inconnu-loulou-robert.html
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0


  • aller en page :
  • 1
  • 2
  • 3

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode