Commentaires de livres faits par JulietteDiCen
Extraits de livres par JulietteDiCen
Commentaires de livres appréciés par JulietteDiCen
Extraits de livres appréciés par JulietteDiCen
Un mot sur l'histoire : convenue, sans rebondissement, du déjà vu. A l'Ouest, rien de nouveau...
Sarah McCarty aime jouer avec l'image du mâle alpha, ultra dominateur, violent, sans concession, imposant sa volonté et sa sexualité à sa promise, ce n'est pas un scoop.
Dans le cadre d'une série western "historique", je rigole encore de certaines pratiques qu'un homme n'aurait sûrement pas envisagé à l'époque. Mais bon, ça rend les scènes sensuelles un peu plus féminines et attrayantes que du bon gros bourrin ahanant au-dessus de madame...
Mais dans celui-ci, le rapport dominant/soumise m'a profondément dérangée. Petunia est une suffragette avant l'heure : certes son âge la classe chez les "vieilles filles", mais elle est surtout indépendante, intelligente et généreuse.
Et soudain paf !
C'était sans compter sur les SEULS besoins de Ace.
L'autrice cautionne à fond ce schéma relationnel, quitte à gommer ce qui fait le charme et la personnalité de Petunia.
Quand on lit entre les lignes, on comprend que l'homme la trouve très belle, sa personnalité piquante l'amuse deux secondes, juste pour le défi, mais point trop n'en faut. Il DOIT la dompter.
En fait, Ace a juste besoin d'un joli bibelot précieux à qui il arrache les griffes pour se sentir viril.
Et ça, ça ne passe pas.
Pas plus que le surnom qu'il lui donne : Pet. En français, je vous laisse en penser ce que vous voulez (rien de gracieux) et en anglais, ça renvoie à animal de compagnie. Merde quoi !
Bref, je sais bien que le fantasme récurrent du beau mâle dominateur et possessif fait toujours recette. Mais vu que la série en est déjà truffée, n'aurait-il pas été intéressant de prendre le contrepied et inverser les rôles dans la sphère privée ?
Ras-le-bol du BDSM à toutes les sauces, déjà que ça irrite mes convictions à la base, mais quand c'est présenté en écartant toute idée de consentement de la soumise (à qui on force la main), ça me donne des envies d'émasculation !
Pour finir, un mot de l'ebook qui est quand même truffé de fautes et de mots manquants. C'est d'autant plus surprenant qu'Harlequin nous avait habitué à des textes de belle qualité.
Dommage.
Tout comme le premier tome qui m'avait déplu, celui-ci m'a terriblement déçue.
La faute revient en grande partie à une héroïne hyper formatée, stupéfiante de "perfection". Un robot aux courbes parfaites, à la coiffure parfaite, à la dentition parfaite, à la carrière parfaite... en un mot : chiante.
Elle ne dégage aucune émotion, ses blessures semblent factices, elle n'a aucune personnalité. D'ailleurs, je n'ai jamais réussi à croire en son couple avec Isaac.
Aaah, Isaac. Guerrier au gros potentiel bien vite réduit au faux dur énamouré. Triste.
Je ne sais pas ce qui se passe avec cette série, je n'accroche ni au scénario ni aux personnages. C'est très long, et il y a beaucoup trop de remplissage à mon goût.
Quant à la traduction, je n'ai pas plus adhéré.
C'était déjà un problème avec la Confrérie, même si les histoires me transportaient assez pour l'occulter, ce qui n'est pas le cas ici. Au point de me demander si ce ne serait pas le style de JR Ward qui ne passe pas.
Game over pour moi.
L'aspect historique y est plus présent puisque l'action mêle personnages réels et fictionnels.
Le nouveau couple rapproche le séducteur et la jolie farouche. Ils vont devoir apprendre à se faire mutuellement confiance. On comprend vite toute la difficulté de l'exercice rencontrée par Glynis.
Il y a des rebondissements, du sentiment, de l'action, pas mal de travail de documentation aussi, ce qui donne un volume dense et agréable à suivre.
J'ai survolé certains passages, et trouvé les personnages secondaires un chouïa caricaturaux (surtout la soeur).
Étrangement, j'ai déploré que beaucoup de scènes entre lady Jocelyn et David restent descriptives, là où des dialogues auraient pu tenir le rôle de parade amoureuse.
Par ailleurs, la révélation concernant
La prise de risque résidait sur le déséquilibre de leur condition sociale. En gommant cet aspect, Mary-Jo Putney rend le revirement de Jocelyn moins puissant et peut-être un peu trop opportuniste.
C'est un choix scénaristique trop "facile".
Ceci étant dit, j'ai apprécié la langue employée, le travail de documentation derrière le roman, et plus globalement, la relation entre les deux personnages principaux.
Gabriel, l'ange blond intouchable accepte de voir le piège se refermer sur lui le jour où il remporte une enchère très particulière. Le deuxième homme, ombre menaçante du passé, veille sur le jeu et tisse sa toile jusqu'au drame final.
Moins thriller historique que suspense érotique, le rythme est toujours aussi particulier, l'écriture usant d'ellipses pour donner cette sensation d'essoufflement, de mystère aussi.
Une ambiance envoutante entre sexe, sang et rédemption.
J'ai parfois eu l'envie de lire moins de sexe et d'avoir plus d'infos sur le reste de la famille, y compris accentuer l'aspect cowboy de l'histoire. Comme quoi, même en littérature sexy, le trop est l'ennemi du bien.
Le couple est adorable, le côté macho des cavernes d'Aron parlera forcément au petit coeur tout mou des lectrices qui aiment les héros surprotecteurs. Libby est mignonne, mais un peu trop gentille et naïve. Je les préfère un peu plus résistantes, sans pour autant tomber dans l'excès inverse d'une héroïne revêche.
J'ai parfois rencontré quelques difficultés de compréhension, comme si la traduction était un peu trop littérale, dans le sens où certaines phrases directement issues de l'anglais, n'étaient pas passées par la moulinette de l'adaptation au français "littéraire".
Un premier tome perfectible, tant sur la forme que sur le fond, mais éminemment sympathique. L'accroche pour le suivant est intrigante, mais j'attends plus particulièrement l'épisode sur Joseph.
Située dans le même univers que les Ombres de la nuit, elle n'apporte pas de grandes nouveautés en dehors d'une nouvelle famille de vampires, les mystérieux Daces.
Je trouve même que l'auteure est un peu trop restée dans sa zone de confort.
Mais bon, pour couper court à toute explication de texte interminable ; ça reste un Kresley Cole hein ?
Donc romance passionnée, personnages flamboyants, sensualité, pointe de cruauté et fabuleux talent de conteuse.
Que ce roman-ci m'ait semblé moins "remarquable" par rapport à de nombreux tomes de la série mère n'empêche pas de l'avoir dévoré !
L'alternance de point de vue est de plus en plus utilisée, ce n'est vraiment pas pour me déplaire, j'adore avoir une vue d'ensemble des sentiments de chaque personnage, et la première personne permet une immersion plus simple.
Je regrette la surreprésentation des monologues au détriment des dialogues, mais aussi la banalité de la langue employée (relecture, idem). Mais au fond, ce style correspond parfaitement à cette Amérique profonde, constituée d'une population blanche et pauvre du fin fond de l'Ohio.
Sinon, j'ai apprécié que l'auteure n'édulcore pas son propos ni son univers. Ça donne une vraie personnalité à son roman, on est loin du formatage des stars du genre.
Ses personnages sont excellents, imparfaits, leur humanité procure l'émotion nécessaire.
On sent les failles de chacun, leurs qualités, leurs faiblesses ; la force et la maturité de Darla, la désinvolture sympathique de Trevor, la loyauté de Joe et sa grande insécurité.
Le ménage à trois MFM arrive enfin dans nos contrées après plusieurs tentatives assez bancales.
Je ne désespère pas de trouver d'autres titres US traduits, déjà chroniqués par mes cops de lecture. Cependant, ici, l'histoire se suffit à elle-même.
Je ne sais pas encore si je lirai les suites, mais je suis heureuse d'avoir fait un bout de chemin (poussiéreux) avec ce trio sexy.
Puis j'ai vite eu des idées de trépanation, confrontée à une héroïne aussi... non, rien.
A vous de découvrir, moi je laisse tomber.
La comtesse Bathsheba est une garce, une de celles qui font tourner une intrigue amoureuse au vinaigre, une de celles qu'on écarte dans les derniers chapitres après une bonne humiliation dans les gencives, afin de mieux faire roucouler le couple vedette.
Eh bien cette fois, un tome a été consacré à un "méchant". Une femme, qui plus est.
Bien entendu, on réalisera que cette intrigante est en réalité une femme profondément blessée, consciente de ses défauts (lâche, vindicative, égoïste) tout comme de ses qualités (franche, loyale, séduisante).
Le tome m'a semblé plus travaillé que le volet précédent, les personnages y sont plus matures, les situations plus dramatiques. Pourtant, j'ai tout de même été étonnée par la relation qui se noue avec ce cher docteur Blackmore ; avec une telle femme, j'espérais plus de folie et de passion, or son histoire reste "raisonnable", malgré une attirance charnelle incontrôlable.
On retrouve aussi deux personnages du tome 1 (non lu) dans des rôles importants.
Par ailleurs, j'ai trouvé chaque scène utile, le tout concourant à construire une histoire consistante.
Dommage, le retournement de veste miraculeux de Jamie (James) est bien trop rapide pour convaincre. Le personnage est irritant, mais c'est cela qui le rend intéressant. Le voir oublier ses convictions et ses aspirations, lui enlève toute saveur.
Quant à Clare, c'est un personnage d'héroïne classique, courageuse et pugnace tout en étant un poil agaçante.
J'ai beaucoup aimé les épisodes londoniens, ils relancent le rythme du roman à mi-parcours.
C'est une romance historique sympa et divertissante.
Pour cette raison, je trouve la note de 4/10 infligée par un autre lecteur bien sévère, surtout en l'absence d'explication.
Une novella comme je les aime ; complète, sensuelle, fluide et pleine d'émotion.
Autant le dire, le suspense m'a serré la gorge jusqu'au bout. J'avoue même avoir eu les larmes aux yeux, partageant la peine de ce héros si émouvant. Cette sensibilité avait des accents de vérité, même pour un grand gaillard comme Marc.
Très bien écrite, sensible, une nouvelle qui chamboule.
Après quelques rendez-vous manqués au fil de leur histoire commune,
Étrangement, ce roman de 280 pages papier (quand même !) ressemble plus à une novella, car rien ne paraît approfondi, d'autant que l'intrigue est réduite au minimum.
L'histoire reste très convenue.
Toutefois, c'est léger et rapide à lire.
J'ai quand même été très gênée par le caractère de l'héroïne, cassante malgré l'obsession sexuelle qu'elle nourrit pour son mari.
Le côté "non, non, je ne veux pas de toi, je te déteste, bon allez, baise-moi" est une constante en romance, et c'est un cliché qui me crispe de plus en plus, car outre son inconstance, cela rend le personnage antipathique.
A côté de cela, j'ai beaucoup aimé l'intrigue principale et la secondaire, la tension est bien menée tout au long du récit. Je lirai avec plaisir les aventures de Susannah si l'éditeur se décide à les faire traduire.
Leur psychologie est fouillée, on saisit la difficulté du sevrage, les rechutes, les illusions, le bout du tunnel.
Bizarrement, je n'ai pas été touchée par l'alchimie du couple, peut-être en raison de la rareté des moments de passion.
Cela ne m'a pas empêché d'énormément apprécier les dialogues et l'intrigue, très bien menés.
Un roman dense et passionnant, superbement écrit.
Les personnages m'ont semblé suffisamment développés, tout autant que les situations qui parsèment l'histoire.
Pas besoin d'en faire des caisses et de subir des centaines de pages inutiles, quand la base est équilibrée.
C'est tendre, un agréable épisode sentimental joliment écrit, une vraie lecture d'été comme pourraient en produire les éditions HQN.
En deux jours, j'avais déjà oublié son sujet.
Je n'ai jamais réussi à entrer dans l'histoire d'amour.
Du bon divertissement qui se lit vite grâce à une écriture fluide, mais pas inoubliable.
Les personnages ne sont guère attachants mais leurs prises de bec m'ont parfois amusée.
L'intrigue reste très sommaire, et se résout de façon radicale après avoir traîné en longueur.
Divertissant mais pas inoubliable.
Tu as aimé l'ambiance Caraïbes des pirates du même nom, tu aimes les belles histoires d'amour, bien écrites au souffle romanesque sympathique, tu veux lire du langage châtié sans pour autant te prendre la tête avec des termes abscons, tu veux encourager les auteures francophones parce qu'elles ont du talent à revendre ?
Ben arrête-toi ici, prends un fauteuil, achète ce roman et fais-toi plaisir.
Penny Watson Webb est de ces auteures qui connaissent une progression constante. J'ai bien aimé son premier opus avec une femme cow-boy, beaucoup apprécié sa romance moyenâgeuse avec un viking, cette fois, elle m'a définitivement convaincue.
Son roman est superbement écrit, émouvant, romantique, l'aspect historique n'est pas barbant, mieux intégré dans le récit, il se fond complètement et donne de la densité à la trame.
C'est romantique, les personnages sont beaux et se comportent comme des adultes, contrairement à beaucoup de romans sentimentaux.
Une auteure que je vais continuer à suivre avec beaucoup de plaisir et d'impatience !
Cette fois, je n'ai pas ressenti le retour à la vie quotidienne comme une baisse de régime mais comme une étape nécessaire à la reconstruction du couple.
Je reste émerveillée par la tension sexuelle efficacement dosée de la première partie, et par le travail de documentation qu'a encore une fois fignolé Pauline Libersart.
L'histoire est impeccable, l'intrigue tient parfaitement la route, le récit ne traîne pas en longueur mais ne laisse pas non plus une impression de frustration, les personnages sont très bien écrits.
Bref, mon roman préféré de l'auteur, pour l'instant, mais je sais qu'elle peut encore me surprendre.
En réalité, j'ai trouvé l'histoire d'amour plutôt quelconque, mais c'est le dosage d'humour et de péripéties qui a emporté le morceau.
Le personnage de Christina est sympathique, il apporte un peu d'exotisme au genre. Celui de Lyon est plus commun, dans le genre grand brun ténébreux respecté et craint par les vilains.
D'ailleurs, leur passion est assez tiède, alors que leurs disputes sont amusantes.
Bref, un roman qui sans être inoubliable est bien sympathique.
J'ai adoré le scenario, l'esprit torturé des personnages, l'intrigue et le suspense.
Mais je n'ai vraiment pas aimé les ruptures de ton, ou plutôt l'art de raconter de Robin Schone. Si l'écriture est intéressante (vocabulaire soutenu), le thème très original (sous couvert de romance historique), et l'ambiance sombre fascinante, la narration elle-même m'a semblé éparpillée, comme si des scènes manquaient, que les dialogues se répondaient à côté de la plaque. Du coup, le récit manque de fluidité selon moi.
J'ai aussi été très agacée par la répétition du complexe de la "vieille fille" qui revenait beaucoup trop souvent. Ce point commun avec Scandaleuse Adela de Portia da Costa m'a littéralement saoulée !
Quel dommage ce besoin d'auto-dépréciation du personnage féminin, à croire qu'il n'évolue pas d'un iota durant tout le roman.
Je suis très partagée pour la suite. D'un côté j'ai envie de connaître l'histoire de Gabriel et éventuellement retrouver nos héros qu'on laisse en pointillé sans véritablement connaître le devenir de leur relation une fois le délai du contrat expiré. Mais de l'autre, je me demande si le style de l'auteure ne risque pas de me faire abandonner.
Bizarre, au vu des évaluations chiffrées sur Booknode, de voir qu'il obtient un 7/10 en humour alors qu'il n'y a pas une once de drôlerie dans les scènes ou dans les dialogues...
Elle a ce je-ne-sais-quoi qui fait la différence. Sans esbroufe ni coup d'éclat "feu de paille", ses romances s'inscrivent dans la durée, elles sont efficaces, bien écrites et complètes.
De plus, je suis admirative par sa faculté d'adaptation à tous les genres auxquels elle s'est attaquée depuis ses débuts.
Ce troisième volet confirme cette lignée d'excellents romans, mêlant avec brio petite intrigue policière et histoire d'amour.
Les personnages de Sam et Terry sont toujours aussi bien croqués et forment un couple adorable au final.
C'est d'une grande fluidité, j'adore les pointes d'humour, et la romance est sensuelle sans en faire des caisses.
Du top niveau en littérature sentimentale.
Un bon moment de détente, sans prétention.
La certitude que l'auteure a bossé son sujet afin de ne pas être taxée de mécréante,
des interrogations sur la foi, intéressantes mais qui deviennent redondantes car elles évoluent peu du début à la fin,
des personnages si parfaits qu'ils n'en paraissent que plus désincarnés,
beaucoup de répétitions (scènes, langage, références),
un scénario téléphoné qui tiendrait sur un timbre-poste.
Je ne suis pas déçue, juste soulagée d'être allée jusqu'au bout, ayant souvent décroché de ce livre pour lire autre chose.
Je le prends comme un roman jouant délibérément avec le tabou du sexe au sein de l’Église, comme un prétexte pour faire le buzz.
C'est un objectif que je peux concevoir ; les auteurs de romance contemporaine sont continuellement en recherche de nouveaux schémas amoureux afin de créer une sorte de "jurisprudence" littéraire telle que Twilight (bit-lit), 50 Nuances (romance érotique) ou After (fanfiction).
Toujours est-il que Priest/Passion ne contient ni ce supplément d'âme ni ce côté suffisamment novateur qui pourraient lui permettre de devenir THE référence.