L'enfer sous les jupons
Auteur
- Marie Laurent (Écrivain)
Acheter neuf
Acheter d'occasion
Classement en biblio - 7 lecteurs
extrait
Le moment était venu, plus question de reculer. Tabitha redressa ses épaules décharnées et fit face à ses sœurs.
"Je vous ai réunies, dit-elle, pour vous informer d'une décision qui nous concerne toutes. Je vais ouvrir une pension de famille."
À voir l'expression horrifiée des trois visages, Tabitha comprit que la partie était loin d'être gagnée.
Tenir un tel établissement était une honte pour une fille de pasteur, mais leur père était décédé et il y avait plusieurs bouches à nourrir en plus de la sienne.
Tabitha était l'aînée des demoiselle Aycrow : un bataillon féminin échelonné entre vingt et trente ans. S'adjoignait à ce gynécée une tante d'un âge vénérable qui avait élevé les rejetons de sa sœur, morte à la naissance du numéro quatre. Pas question de la mettre à l'asile. La vieille dame avait fait partie du déménagement entre le presbytère et la maison sise deux rues plus loin. Cette bicoque, Tabitha l'avait achetée pour une bouchée de pain. Mal isolée et inconfortable, elle comportait en revanche de nombreuses pièces. De quoi donner des idées à une jeune personne pragmatique comme Tabitha. Enfin, plus si jeune ; trente ans était un âge canonique à l'époque victorienne.
Afficher en entierCommentaires récents
Coucou,
Je viens de lire le 1er service presse de mon nouveau partenaire Arthalys il s’agit du roman « L’enfer sous les jupons » de Marie Laurent.
Marie nous fait faire un bond en arrière de quelques décennies et nous découvrons Tabitha, fille de pasteur en plein dilemme, car suite au décès de son père, elle doit prendre une décision pour permettre à elle et ses sœurs de gagner de l’argent pour survivre.
Elle décide donc de les informer sur la seule possibilité qui lui parait raisonnable dans la situation actuelle. Ouvrir une pension de famille dans la maison familiale. Les jeunes filles devront faire de leur mieux pour que les futurs résidents restent le plus possible parmi elles.
À leur grande surprise, les premiers clients sont attendus d’ici peu.
Mais afin de leur garantir Moralité, à ses sœurs, Tabitha a accepté de recevoir le Révérant Hogarth et Jeremy Lyon son neveu qui n’est autre que le nouveau pasteur du village.
Le révérant s’avère être un homme de petite moralité, et aimant les plaisirs de la chair et pas seulement à table.
Son neveu lui, par contre se renferme dans la méditation et ne se laisse pas troubler par la jeunesse et les attributs de ces demoiselles qui l’hébergent.
Mais si l’histoire en restait là, cela serait trop simple, eh bien non… un soir alors que la maison est endormie…
Mais tu ne croyais pas que j’allais tout te raconter, quand même.
Allez bonne lecture
ML
Afficher en entier
4 soeurs, livrées à elles même depuis le décès de leur père. Elles décidents de faire de keur maison une pension de famille. Des soeurs bien décidées à se faire passer la bague au doigt et à goûter aux plaisirs charnels.
Une nouvelle érotique, presque pornographique, avec un langage cru comme il se doit. Il ne faut pas se sentit choquer, car la 4ème ne présageait pas autre chose donc nous savons de suite dans quel genre de lecture nous nous embarquons.
Une maison qui devient lieu de péché et de luxure, où le romantisme n'a pas sa place...ou presque.
Une plume légère et agréable.
Un titre original.
Une jolie couverture.
Une fin inattendue.
Une histoire qui est idéale pour se distraire un petit moment.
Afficher en entier
4 soeurs, livrées à elles même depuis le décès de leur père. Elles décidents de faire de keur maison une pension de famille. Des soeurs bien décidées à se faire passer la bague au doigt et à goûter aux plaisirs charnels.
Une nouvelle érotique, presque pornographique, avec un langage cru comme il se doit. Il ne faut pas se sentit choquer, car la 4ème ne présageait pas autre chose donc nous savons de suite dans quel genre de lecture nous nous embarquons.
Une maison qui devient lieu de péché et de luxure, où le romantisme n'a pas sa place...ou presque.
Une plume légère et agréable.
Un titre original.
Une jolie couverture.
Une fin inattendue.
Une histoire qui est idéale pour se distraire un petit moment.
Afficher en entier
Je remercie les Editions Artalys de m’avoir permis de découvrir ce nouveau texte de Marie Laurent.
Ici, il n’est pas question de jeunes filles prudes et bien élevées, mais plutôt de sœurs assez dévergondées. En effet, elles sont pauvres mais les trésors cachés sous leurs jupons valent de l’or et elles ne rechignent pas à les utiliser comme subterfuges pour se faire passer la bague au doigt afin de pouvoir vivre au mieux.
Cette nouvelle est un délice d’érotisme sans aucun faux semblant et un langage parfois cru, Marie Laurent nous fait découvrir un prête peu appétissant mais sachant utiliser ses attributs masculin et le fouet avec dextérité et son jeune neveu qui se montrant légèrement frileux au départ a vite fait de succomber aux charmes de ses dames.
On prend beaucoup de plaisir à découvrir tout ce petit monde se fourvoyant dans la luxure et le pêché grâce à la délicieuse écriture de l’auteur qui nous plonge dans un récit érotique sans romantisme (ou presque) mais tellement délicieux. Sans compter les rebondissements inattendus qu’elle nous offre.
Que du plaisir.
Afficher en entier
Marie Laurent nous offre ici un roman divertissant et grivois. Du libertinage en voici en voilà à l'instigation d'un prêtre libidineux qui va se faire le plaisir d'initier trois soeurs jusque là vertueuses et innocentes. De dépucelage en pratiques diverses et variées, on s'amuse des situations cocasses et osées.
On ne fait pas trop dans le sentimentalisme ici, et il est question de stratégie. Tout est permis quand il s'agit de ne pas finir vieille fille. Le style est imagé impudique, on est loin du porno chic, mais pourquoi pas ?
Les personnalités sont triviales calculatrices. et il est assez déroutant de s'apercevoir qu'il est plus facile de dévoiler son intimité que sa psyché.
Deux hommes pour trois femmes, je vous laisserai découvrir les tenants et les aboutissants de cette histoire sans prétention mais qui saura sinon vous faire rosir de plaisir, vous faire sourire.
Un moment somme toute pas inoubliable mais pas déplaisant non plus. Jugez par vous même !
Afficher en entier
Une nouvelle aussi dévergondée que plaisante à lire ! Ici pas de jeunes filles timides qui attendent le grand amour... Tabitha, Prue, Faith et Charity sont pauvres et Tabitha qui reprend une pension de famille à la mort de leur père entend bien y remédier... Tous les espoirs de la famille sont concentrés sur Charity, la plus jeune, la plus belle, la plus fraiche. Prue est un pruneau desséché , Faith est plantureuse. Des locataires très respectables arrivent donc chez les quatre soeurs : un pasteur et son neveu (lui aussi dans la voie cléricale). Les deux hommes n'ont rien d'appétissant (non, non pas d’Apollon en soutane pour cette histoire d'un réalisme parfois cruel mais tellement délicieux). Logiquement, Charity se tourne vers le plus jeune avant de s'agacer de son manque de répondant et finit dans les bras du vieux pasteur adipeux, adepte du sadisme. La suite se lit comme un vaudeville délicieusement sulfureux. Les rebondissements (je ne vais pas vous raconter l'histoire !) m'ont faite sourire, jusqu'au grand final que j'ai trouvé absolument réussi !
Ce que j'aime : le réalisme cru des situations qui n'empêche pas, au bout du compte, l'existence d'une jolie histoire. Le côté vaudevillesque
Ce que j'aime moins : trop court
En bref : Une romance réjouissante à l'humour acéré et aux rebondissements rocambolesque. Une excellente découverte servie par une très belle plume
Ma note
8,5/10
Afficher en entier
Activité récente
Livres ayant des thèmes similaires
Résumé
Prenez trois sœurs passablement dévergondées, un pasteur un tantinet obsédé, un séminariste travaillé par ses hormones, placez le tout dans une pension de famille du Yorkshire sous le règne de Victoria, mélangez et observez le résultat : pas triste.
Afficher en entier