Commentaires de livres faits par Liaminouche
Extraits de livres par Liaminouche
Commentaires de livres appréciés par Liaminouche
Extraits de livres appréciés par Liaminouche
- Tout le monde me surveille, m'interrompt-t-il, ses doigts jouant avec sa chevalière qu'il ne cesse de faire tourner.
- Apparemment, ça n'a pas l'air de te tracasser.
- Qu'est-ce qu'il y a ? me moquais-je. Ils ont oublié la sauce pimentée ?
Il secoua la tête.
- Le livreur veut te parler.
- Qu'est-ce que tu lui as dit ? ris-je.
- Il tenait les pizzas, donc pour moi, c'est un livreur. Mais...
Il regarda par-dessus son épaule, comme s'il pouvait voir à travers la porte.
- A mon avis, il ressemble vraiment à Nathan.
Je bondis aussitôt du fauteuil.
Birkita hésita, semblant choisir ses mots avec soin.
- Cela m'attriste de voir les gens se détourner peu à peu des merveilles qu'ils parviennent à forger de leur main et du culte de la déesse, pour leur préférer les richesses que les pierres précieuses leur permettent d'acquérir dans le monde extérieur.
Cela venait de très bien se passer... pour la troisième fois. Blottie contre ClanFintan, je reposai ma tête contre son torse. Il repoussa une mèche de ses cheveux sombres qui lui chatouillait les lèvres.
- Les effets ne se font sentir qu'après avoir repris ma forme naturelle. Et je ne peux me métamorphoser que pour la durée d'une nuit.
- Suzanna !
Et je tendis les bras, rayonnante de bonheur. La réaction de mon amie fut le reflet de la mienne, mais un reflet déformé. Elle aussi s'immobilisa, et son compagnon trébucha. Sauf qu'au lieu du plaisir intense que mon visage devait exprimer, le sien s'assombrit aussitôt. Son regard oscilla avec inquiétude entre son mari et moi.
P.68
P. 350, Chapitre 10, Partie 2.
Chapitre 14, Pages 260
"Où vas-tu, petit homme ?" lui demanda-t-elle.
Il vit Arya, [...] se lever, [...] puis, aussi vive qu'un esprit de la forêt, disparaître sous les arbres.
"Je marche entre l'ombre et la lumière", repondit-il à la dragonne.
Et il suivit Arya.
[...] Il la trouva debout, seule, à la lisière d'une clairière, en arrêt, tel un animal sauvage, contemplant les constellations qui dérivaient dans le ciel nocturne.
Lorsqu'Eragon eut avancé à découvert, Arya le regarda comme si elle le voyait pour la première fois. Ses yeux s'agrandirent, et elle murmura:
- C'est toi, Eragon ?
- Oui.
- Qu'est-ce qu'ils t'ont fait ?
- Je ne sais pas.
Page 568-569
- Et moi ?
Il veut que nous parlions de mes sentiments pour lui et de ce baiser, mais ...
- Gabriel, tu es mon ami...
- Tu embrasses tous tes amis de cette manière ?
La question est moins agressive que les précédentes. Il attend vraiment une réponse.
- Non, seulement toi.
Page 265
- Tu ne vas pas encore nous obliger à jouer au Monopoly, quand même ? ronchonna Rhage.
- Si. (Un grognement collectif s'éleva, totalement ignoré par Kolher.) Tout de suite après dîner.
- J'ai quelque chose à faire, fit V. Je serai de retour dès que je peux.
- Très bien, mais tu ne pourras pas choisir le chien ou la chaussure alors. Ce sont toujours les premiers à partir.
- Je survivrai.
- Vous sentez le sol ? demanda Ambre. Il n'est pas normal !
Tobias s'agenouilla et fouilla la terre du bout des doigts pour révéler une croûte de béton.
- En effet, quelque chose existait ici avant la Tempête, quelque chose qui n'a pas complètement disparu.
- Éclaire un peu par là, fit Matt.
Tobias approcha son cube de lumière et un mur apparut, dans lequel s'ouvrait une porte en bois haute de plus de cinq mètres. Un bâtiment colossal s'enfonçait dans les branches et les feuilles noires, enseveli sous une épaisse chevelure inextricable.
- C'est ça le secret qu'ils cherchent à tout prix à protéger ? s'étonna Tobias.
- Au fait, ce groupe de huit Pans que tu as rejoint quand j'étais inconscient, avant de trouver cette île, ils sont toujours là ?
- Pour sept d'entre eux, oui.
- Qu'est-il arrivé au huitième ?
- Elle. C'était une fille. Elle c'est fait attaquer au cours d'une cueillette de fruits dans la forêt. On n'a jamais su ce que c'était exactement, une meute de chiens sauvages ou un Glouton peut-être. On a seulement retrouvé son corps, du moins ce qu'il en restait, c'était atroce.
Je l'aimais comme il n'était possible d'aimer qu'une seule fois dans sa vie.
Je l'aimais parce qu'il m'empêchait de me réveiller un jour, avec une âme vide et un cœur terrifié qui n'aurait jamais osé.