Si le livre est visuellement très beau, j'avoue que je m'attendais un peu à autre chose. J'ai eu plus l'impression de lire un manuel sur ce que Samhain représente pour les (Païens ? Wiccans ?) et comment le célébrer que sur ce qu'est Samhain.
Un exemple tout bête, serait l'évocation des maisons astrologique. Chapitre très intéressant, sauf que n'ayant aucune connaissance préalable et aucune introduction n'étant préparer, il y a clairement plusieurs éléments qui me sont resté complètement obscurs.
Bien sur les origines et évolutions de Samhain sont expliquer, avec en plus la bonne idée d'évoquer les différences selon les pays et le tout est relativement complet, mais on passe plus de temps sur les pratiques et sur ce que ceux qui observent lesdites pratiques doivent faire, au point ou les répétitions se multiplient et où les explications historiques semblent presque anecdotique.
Donc mon ressenti final est que bien que relativement intéressant, ce n'est pas pour moi.

Je dois bien admettre que je suis un peu déçu de ce roman. Ayant commencé par les mangas, je m'étais dit que le roman me permettrait d'approfondir l'histoire, de mettre en lumière tout ce que j'avais manqué, puisque les mangas se doivent d'être concis.
Et en un sens, c'est le cas, mais pas suffisamment pour palier à la tristesse et à la sécheresse de l'écriture. Malheureusement, le roman est victime de ses origines. Tout comme dans le manga, on est sur un roman qui se constitue de petites intrigues qui se suivent. Normal pour un roman qui, à la base, était publié de façon hebdomadaire, mais contrairement au manga, pas le moindre soupçon de légèreté ou d'humour dans ce premier tome pour faire un peu mieux passer la pilule. Peut-être est-ce aussi dû au fait que je savais déjà ce qui allait se passer, mais je n'ai vraiment pas réussi à m'intéresser à ce que je lisais. Il y a bien quelques approfondissements sur certains éléments, mais ils ne sont pas intéressants au point de s'infliger la lecture d'un roman encore plus terne qu'un manuel scolaire question écriture.

Je disais il y a quelques tomes que je pensais que cette série se construisait visiblement sur un ou deux tomes de petites intrigues puis sur un tome avec des révélations données au compte-gouttes.
Ce tome confirme cette théorie et il était aussi génial que frustrant. J'ai dévoré avec impatience les pages les unes après les autres, pourtant, je ne suis pas plus près de résoudre le mystère que je ne l'étais au tome un.
J'ai beau trouvé ça frustrant, je suis aussi obligé d'être franchement époustouflé par la capacité de l'auteur à tenir une intrigue aussi longtemps sans essouffler ses lecteurs, ni ne leur permettre de comprendre le fin moi de l'histoire. Je trouve ça vraiment incroyable.

Pas-grand-chose à dire de ce tome. On continue à enchaîner les petites intrigues de cour, c'était plaisant à lire, mais il ne m'a pas plus marqué que ça.
Je déplore un peu le manque d'interaction entre Mao mao et Jinshi, mais en même temps, vu la longueur de la série, je comprends que le développement de leur relation n'avance pas très vite.

Je commence clairement à voir un schéma se dessiner dans cette série. Un tome de révélation plus ou moins importante, puis un tome de petites histoires apparemment sans lien entre elles. Le truc, c'est qu'aussi intéressant que cela puisse être, et aussi amusant d'essayer de voir comment elles se connectent entre elles, ces petites intrigues n'offrent pas vraiment de réel progrès dans l'intrigue principale, ni dans les relations entre les personnages.
Bien sûr, pour l'instant, c'est toujours aussi passionnant, mais nous n'en sommes qu'au tome neuf. Pas sûr que ce principe tienne sur la longueur sans devenir lassant.

Si le reste du tome est très sympa, même si je ne suis pas plus fan que ça de la princesse et du chat, je dois avouer que franchement, c'est le début qui m'a le plus laissé sans voix. Je ne m'attendais pas du tout à cette tournure des événements concernant Larcan. Vraiment cette série à une gestion incroyable de la narration. On va de révélation en révélation et chacune est plus surprenante que la précédente.

Bien que c'était un très bon tome, je n'ai pas grand-chose à en dire. L'intrigue principale est toujours aussi mystérieuse et les petites intrigues secondaires sont sympas mais assez courtes.
Bref un tome plaisant à lire mais dont je me souviendrais plus pour les passages avec Lihaku qu'autre chose.

Un tome très riche en révélation, ou du moins en semi-révélation. Les petites intrigues du tome précédent prennent ici tout leur sens dans un point culminant qui ne fait qu'apporter plus de question que de réponses. Honnêtement, c'est aussi génial qu'un peu frustrant. On en apprend un peu plus à chaque tome, que ce soit sur les personnages, leurs passés et sur l'intrigue principale, mais pas suffisamment pour comprendre.
Franchement, narrativement, c'est assez bluffant.

Je dois admettre que je sors de ma lecture de ce tome assez dubitative. D'une part, c'était plaisant à lire pour les interactions entre Mao mao et les autres personnages dans oublier que plusieurs informations viennent enrichir notre connaissance de l'univers.
D'un autre côté, on est sur un tome où vont se succéder plusieurs petites enquêtes sans lien apparent entre elles et qui du coup sont assez insignifiante. Sans aller jusqu'à dire que ces petites intrigues sont inutiles, elles ne sont pas forcément complexes ou passionnantes.
En somme, un tome sympa, mais pas un de mes préférés.

Ayant commencé les carnets de l'apothicaire assez récemment, j'étais assez perdu de voir qu'il y avait deux versions. Deux mangas qui pourtant racontaient apparemment la même chose puisque tout deux adaptent le roman.
Histoire de me faire un avis, j'ai décidé de lire les deux. Au final, chacun a ses points forts, mais aussi ses points faibles.
Cette version-ci par exemple est plus riche en détails sur l'histoire, mais aussi plus... sérieuse si je puis dire. Comparer à l'autre manga, on perd beaucoup en légèreté et le coté amusant est quasiment inexistant.
Pour le coup, c'est ce qui m'a fait préférer l'autre version et abandonner celle-ci. Vu que j'ai déjà prévu de lire le roman, je préfère me détendre avec le manga en me disant que tous les petits détails que je manque, je les comprendrais dans le roman.

Très sympa, on retrouve bien les personnages de la série. Si j'aurais juste une petite déception se serait juste qu'on est plus sur des petites intrigues certes très drôle et bien écrite, mais assez détaché les unes des autres sans vraiment de liens entre elles autre que d'enrichir l'univers.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que ce tome nous laisse avec beaucoup de questions et les prémisses d'une intrigue bien plus grande et complexe que ce qu'on a vu jusqu'à maintenant.
Malgré tout, tour ce à quoi je peux penser, c'est à quel point le personnage de Jinshi est génial et à quel point j'aime ses interactions avec Mao mao.

L'intérêt de ce tome, c'est que l'on en apprend plus sur la famille de Mao mao, sur l'environnement ou elle a grandit et c'est très intéressant.
Sans compter Jinshi et ses réactions qui sont juste à mourir de rire.
Cela dit, l'intrigue de la courtisane et de son client ne m'a pas plus passionné que ça. Surtout quant au final, tout n'est pas résolu.

Comparer au tome un, on se rapproche plus d'une intrigue qui dure sur tout le tome. C'est assez sympa. D'une part, parce que l'on se disperse un peu moins, mais aussi parce que cela permet plus d'approfondir les caractères des personnages et les liens qu'ils entretiennent entre eux.
Même si bon, on ne va pas se mentir, Jinshi et Mao mao reste les meilleurs personnages.

Franchement, en le commençant, je ne pensais pas que ce serait aussi sympa, mais au final, j'adore.
L'histoire est simple mais efficace. On passe d'une petite intrigue à une autre sans trop de lien entre elles pour l'instant, mais ça reste assez intéressant pour que ce ne soit pas lassant.
Mao mao est un personnage vraiment très attachant, mais les autres ne sont pas en reste. Comme beaucoup, je n'en doute pas, ce que je préfère, c'est sa relation avec Jinshi. Les dessins sont splendides, mais les cases humoristiques où ils interagissent tous les deux sont juste incroyables.

J'ai vraiment beaucoup aimé ce tome malgré le fait que niveau histoire, on passait du coq à l'âne tant les intrigues venant des différents points de l'univers DC venait télescoper l'histoire principale de Nightwing.
Enfin, j'ai bien aimé jusqu'au moment où non-content d'avoir rendu Nightwing franchement trop naïf dans le tome précédent, ici, ils en ont fait un inconscient stupide qui accepte des verres de n'importe qui comme une gamine lors de sa première soirée.
Non mais sérieux ! Il a déjà eu une altercation avec dans le passé avec la personne qui le lui offre, cette personne est liée à une activité illégale et Nightwing ne voit aucun souci à prendre le verre, filant son ADN par la même occasion, et le boire tranquille.
Si je trouvais déjà que beaucoup de liberté était prise avec le caractère de Nightwing dans le tome précédent, ici je trouve qu'on part complètement dans l'aberrant au point d'en être complètement irréaliste.

Le premier truc à dire, c'est évidemment que c'est un Lemony Snicket. Ce fait enrobe à lui seul une connaissance de plusieurs éléments. Le premier, une écriture et un humour impeccable. On est dès la première phrase complètement immergée et séduit.
La seconde, que l'on est entourée de mystère. Chaque phrase est mystérieuse au point ou des choses sont dites, mais sans que l'on ne comprenne ce que cela veux dire.

Le truc, c'est que si j'ai adoré ce style d'écriture dans les Orphelins Baudelaire, j'ai eu beaucoup de mal ici. D'une pat, Lemony dont on mourrait d'envie d'en savoir plus dans la série principal, est bien moins intéressant ici en tant qu'apprenti. Encore moins quand sa mentor est aussi peu attachante et si on ajoute à cela les très nombreux éléments n'ayant aucun sens ou les coïncidences très pratique qui surviennent toutes les quelques pages, ça devient vite insupportable. Le roman fait 192 pages, au-delà de la 78ème, je comptais déjà les pages qui me séparaient enfin de la fin. Même en m'accrochant, aller plus loin que la page 96 me parait une tache incommensurable.
Peut-être que j'aurais plus apprécié ma lecture si je l'avais lu plus jeune, mais en l'état, ce n'est pas pour moi.

Honnêtement, je n'en reviens toujours pas de ce que j'ai lu. Et je n'ai même pas dû aller plus loin que le chapitre 5 !
Au début, tout allait bien. Bon n'appréciant pas Anastasia plus que ça avoir à la suivre durant tout le roman ne m'enchantais pas. Cela dit au moins quand elle a commencé à agir stupidement, ça ne m'a même pas choqué vu que de toute façon, je n'avais déjà pas une bonne opinion d'elle.
Et puis tout à coup ça a été le déluge.
Vocabulaire/expression décalé et pas drôle pour un sous, facilité d'écriture et narration franchement affreuse pour faire en sorte que les révélations ne viennent pas trop vite.
Je vais être franche, si ça va aussi mal et dans les premiers chapitres en plus, j'avoue que ça ne me donne pas envie de voir la suite.
C'est peut-être que je suis dans une période de ma vie où je suis moins conciliante avec les œuvres qui ne répondent pas à mes standards, mais pas question que je m'inflige un roman entier qui commence aussi mal.
Si Anastasia avait été plus marquante, attachante, intéressante et/ou touchante dans le roman précédent voire même plus, un personnage majeur du tome un, comme Germain, ça aurait peut-être été différent. Je me serais peut-être forcée a continué, mais là en l'occurrence elle servait à rien dans le tome d'avant à part d'être le running gag de la nana qui s'évanouit sans arrêt, et même si ce tome-ci permettrait d'en apprendre plus sur elle, bah ça ne m'intéresse pas. Pas après un début aussi catastrophique.
Dommage, car j'aimais vraiment beaucoup la série. On verra, je reviendrais peut-être pour le prochain, mais celui-là ? Se sera sans moi.

J'avoue que je n'attendais pas grand-chose de cette lecture. Le résumé m'avait pas mal attiré, mais savoir que la moitié des tomes n'étaient pas traduits m'avait un peu rebuté. Pourtant, je me suis quand même lancé et j'ai commencé à avoir de l'espoir. Les premières phrases étaient accrocheuses.

Bien sûr, ça s'est un peu gâté vu que l'auteur n'a malheureusement pas pensé à être original et qu'on se tape donc les meilleurs clichés des romances fantastique adolescente.
Une héroïne brune un peu rondelette qui aime lire et dont la meilleure amie est une blonde plantureuse qui aime s'amuser. Notre personnage principal est bien sur amoureuse de son meilleur ami, mais ne peut s'empêcher de tomber amoureuse du beau gosse arrogant. Mention spéciale à la remarque qu'elle fait à un moment en se disant qu'elle trouve ses réactions agaçantes. Je me contenterai de dire que les lecteurs n'en pensent pas moins.
Et alors je sais que l'incrédulité de l'héroïne face à la magie est nécessaire. Mais ban sang, c'était vraiment obliger de le répéter tous les huit paragraphes ?
Pas que ça s'arrange beaucoup par la suite au final. Sans spoiler, je peux vous certifier par expérience personnelle qu'il existe des adolescents qui déteste des boîtes de nuit et qui auraient refuser d'y foutre les pieds même si leurs deux meilleurs amis les y traînaient pieds et poings liés et surtout le jour de leur anniversaire ou plus que n'importe quel autre jour ils voudraient faire des trucs qu'ils aiment.

Mon moment d'abandon malgré mon envie de m'acharner, c'est le match. Je suis certaine qu'il y a une très bonne raison à ce qui se passe, mais franchement, la narration est tellement catastrophique que je n'ai aucune envie de poursuivre ma lecture pour connaître cette raison.

Le fait est que l'on sait que notre héroïne est spéciale. Évidemment, puisque c'est l'héroïne. Sauf que visiblement, les méchants aussi le savent alors qu'ils viennent de la rencontrer ! Ma supposition, c'est que c'est à cause de ses pouvoirs, sauf que l'apparition de ceux-ci ne fait aucun sens. Visiblement, ils commencent à apparaître à son anniversaire, mais soient ils apparaissent progressivement, ce qui n'est visiblement pas le cas puisqu'après le délire de tatouages invisible il n'y a plus rien, soient ils se débloque les uns après les autres et pareil, ça n'arrive pas.
Mais sans mentir, ce qui m'a vraiment fait dire "ok non ça suffit", ce sont les personnages. Raine, ça allait encore. C'est un accessoire sans personnalité que ses amis traînes où ils veulent, mais elle n'est pas insupportable à suivre malgré ses réactions et réflexion parfois franchement épuisante mentalement. Le meilleur ami/presque petit copain est suffisamment discret pour être complètement aseptique et le seul sentiment possible à son égard est la même indifférence qu'il semble faire subir à Raine. Cora en revanche, qui est l'outil de l'auteur pour freiner l'apparition des révélations, est cliché au point d'en être imbuvable.
Raine n'aime visiblement pas le méchant ? La meilleure pote est là pour lui rappeler d'au moins lui laisser une chance parce qu'il est chaud. Raine veut des réponses ? Cora est là pour la traîner loin du personnage qui pourrait lui donner ses réponses et ainsi éloigner la confrontation et honnêtement sept tomes comme ça ? Hors de question que je m'inflige ça.

Dans les bons points, j'ai beaucoup aimé le style global. Le visuel et le style vieux grimoire m'a pas mal conquise.
Maintenant, si j'ai adoré le contenu, je suis aussi un peu plus réserver sur celui-ci. Par exemple, j'ai du mal à comprendre l'intégration de certaines créatures, alors que d'autres, du même genre mais plus, (ou moins) connu que celles évoquer dans cette encyclopédie ou même plus édifiante qui aurait été bien plus intéressante, ne sont pourtant pas même cité.
De même il y a un manque assez important de recensement des informations/interprétations. Exemple, on nous cite plusieurs façons dont quelqu'un peut se transformer en loup-garou, mais ne nous est pas dit : d'où viennent ces informations, qui a dit quoi et dans quel ouvrage (si ouvrage il existe) ou contexte, mais surtout, il n'est même pas mention des a priori populaire qui se sont transmit dans la culture générale telle que l'idée que cela se transmet aussi par morsure. Et ce, que ce soit pour le confirmer ou l'infirmer.
Une encyclopédie complète l'aurait mentionner, tandis qu'une incomplète regroupant des recherches peu pousser n'aurait pas été déterrer des informations sur des créatures géantes du Pays Basque.
Du coup, je ne sais pas trop quoi en penser. C'était très intéressant, mais aussi très inégal en termes d'exhaustivité.

J'ai enchaîné ce tome directement après la fin du tome précédent, et franchement ? J'y suis clairement allé à reculons. Le fait que l'on connaisse la fin dès le début n'a jamais été plus dommageable qu'ici et entre ça, le fait qu'il soit en anglais, ce qui bien que je sois à l'aise avec la langue m'a quand même un peu rebuter, et que les préoccupations de Zoé crève une fois de plus le plafond d'insignifiance, au bout d'un moment j'ai juste abandonner. Je n'ai lu que cinq chapitres, mais ça a suffit pour me convaincre que je n'arriverai jamais au bout des vingt-quatre autres.

L'histoire et les personnages avaient l'air cools, mais je n'ai pas dépassé le chapitre quatre. Que Maddy soit un personnage un peu détacher d'accord,

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mais que quand son meilleur ami se fait tuer, elle se lamente deux phrases et puis passe à autre chose, c'est un peu trop aberrant pour moi. Mon meilleur pote se fait buter, il ne me suffit pas d'une nuit de sommeil avant de retourner au travail comme si rien ne s'était passer.
Un minimum de vraisemblance dans le caractère du personnage aurait été pas mal.

Pour une néophyte sur le sujet de l'art, c'était assez intéressant surtout grâce à une sélection d'œuvres qui couvre une large période historique. Malgré tout, je trouve que les explications données et les informations sur le contexte de création des œuvres sont un peu superficiels.

Si j'ai trouvé la direction que l'on fait prendre à Nightwing en tant que personnage très sympa, et que les interactions avec Haley, Batgirl, les Titans et avec PapaBat sont très touchante, je trouve aussi qu'on frôle un peu le niais parfois.

Nightwing a toujours été plus lumineux, plus en phase avec ses émotions par rapport à Batman et surtout plus dans le spectacle, et c'est quelque chose que j'aime beaucoup chez lui, mais ce côté vraiment ultra confiant envers l'humanité, c'est peut-être pousser un peu loin, je trouve. Ça correspond bien à sa mentalité, mais je sais pas, je trouve que c'est trop naïf et Nightwing, qui est un héros depuis son adolescence, ne m'apparaît pas franchement comme un personnage naïf. Ce n'est peut être que moi, mais ouai, j'ai eu un peu de mal.

Malgré toute ma bonne volonté, je n'ai pas réussi à aller plus que la moitié du roman.
Le concept était pas mal, tout comme l'enquête, et même s'il ne faut pas trop chercher la vraisemblance, c'était tout de même assez prenant pour essayer de surmonter les quelques éléments pour lesquels j'avais du mal au début.
Exemple, j'ai bien aimé la version proposer par l'auteur de l'enfer. Mais franchement outre le fait que cette vision se soit plusieurs fois heurté à ma propre conception de la chose, c'est surtout que si

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la mentalité d'entreprise[/spoiler] est bien trouvé et assez drôle sur le papier, en réalité, c'est rapidement lassant.
De même, le perso principal me fait un peu pitié. Pas forcément dans ce qui lui arrive ou dans ses choix, mais dans sa personnalité. Il n'a pas assez confiance en Asmodée pour lui faire part de ses inquiétudes, mais il est prêt à le suivre jusqu'au bout du monde. Sa constante dépréciation de lui-même qui n'aide pas à ce qu'on l'apprécie, mais alors le pire, c'est vraiment son attirance pour Asmodée. Désolé, mais peu importe ce qui c'est passé avec son mec, s'il était tellement amoureux de Flavien qu'il n'a pas hésité à vendre son âme pour lui, qu'il soit à fond sur Asmodée trois chapitres plus tard, c'est ridicule. C'est pas comme s'il avait consenti à se séparer de son dernier twix. Il a vendu son âme ! C'est quand même pas rien.
Je passerai outre le fait qu'a un moment où on discute théorie mathématique. Chacun son avis, mais pour ma part, on ne le répétera jamais assez, mais littérature et math ça ne va pas ensemble.
[spoiler]Cela étant là où j'ai vraiment atteint ma limite, c'est quand on fait d'Asmodée un asexuel. Là franchement non. Ne vous méprenez pas, je me fiche de la sexualité de chacun, mais quand je choisis de lire une romance mxm, c'est aussi pour rêver d'une idylle amoureuse, luxure et passion incluse. Alors quand on se tape déjà des persos moyens, avec une intimité émotionnelle inexistante, un univers qui fatigue vite et une intrigue qui, bien que sympa, n'est pas renversante, si la romance se trouve en plus dénué de passion là non. Juste non. Faire un perso asexuel dans un roman, ok. Ça peut être intéressant, mais dans ce cas-là, la connexion émotionnelle entre les personnages doit être en béton armé et là, clairement, on en est loin.

Après beaucoup trop d'abandons de lecture à la suite, je dois dire que j'ai vraiment beaucoup apprécié lire ce roman.
Notre héros est un peu trop passif à mon goût, mais comme Gideon, il a au moins une vraie profondeur. Quant au renard, lui est tout simplement génial.
Le début est très sympa et ça ne va qu'en s'arrangeant. On n'est pas sur une enquête à proprement parler, mais bon sang que c'était bon à lire. J'ai tout simplement adoré. Le seul point négatif, d'après moi, c'est qu'on ne ressent pas cette, soit disant progression magique de Sage. On nous le dit, mais on ne le ressent pas assez. De même, si j'ai beaucoup apprécié que l'on prenne le temps d'instaurer la relation entre les deux, les clichés du genre "il est trop beau, sexy et je veux me le faire", ouai non.
J'avoue par contre avoir eu du mal à comprendre le vocabulaire. En quoi "Convergence" est censé faire penser à un truc sexuel ?