Mademoiselle liberté

Je n'ai pas aimé les personnages... Je m'attendais à une histoire d'amour haute en couleur et attachante mais là les caractères d'Horace et de Liberté étaient très mesquins, ça ne m'a pas plu du tout.

J'ai été captivé par l'histoire de cette fiction tragique, dès lors que les premières lignes furent lues. Alexandre Jardin nous invite aux premières loges d'un amour entier, absolu. Un amour qui, s'il n'est pas digne d'un "chef-d'oeuvre" d'émotion pures, se doit à lui même, pour l'amour de l'Amour, ne pas exister, et rester à l'état de "rien", de néant. Une vision certes démesurée, mais qui a l'audace de sortir le romanesque de sa zone de confort habituelle, dressant une satire des amours génériques modernes malheureusement trop "perfectibles".

Une vision noire de l'amour "sujétion", empreinte d'une poésie Baudelairienne qui fait parfois face, dans une antithèse à l'échelle du livre, à la sincérité obsessionnelle de l'amour désintéressé.

Le talent d'écriture de l'auteur : le vocabulaire, les figures de styles (notamment les oxymores) ainsi que le détournement du sens premier des mots m'a permit une lecture fluide et clairvoyante.

Malgré certaines redondances d'idées je ne me suis pas sentie ennuyé, au contraire j'ai trouvé cela en accord avec l'excentricité des protagonistes qui répètent, sans lassitude, leurs répliques théâtrales afin d'atteindre l'incognoscible.

Alexandre Jardin nous livre avec Mademoiselle liberté une histoire d'amour absolument grandiose. L'écriture est fluide et le style agréable. Même si j'ai apprécié cette lecture, je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages. En effet, je n'ai pas partagé leurs idées ou leurs envies.

J'accroche pas à ce livre pourtant lu d'autres romans de cet auteur.

Livre original, histoire d'amour indescriptible, un autre regard sur une relation... Tout pour être un bon livre... Mais impossible d'accrocher. Le style ne m'a absolument pas conquis... J'ai trouvé le livre long, l'écriture d'une autre époque et malgré un rythme soutenu, je me suis ennuyée...

Un vie à 100 à l'heure, un amour à 100 à l'heure. Une histoire folle digne d'Alexandre Jardin!

Alexandre Jardin nous offre ici une histoire d'amour absolument grandiose.

Liberté est jeune, elle a été élevée par son père qui lui a tout appris.

Cette jeune fille est une épicurienne, une vraie de vraie. Une qui débarque chez toi pieds nus juste parce que ça lui fait plaisir. Une qui ne vit que passionnément, pour tout, tout le temps, le bon comme le mauvais doit être plus que parfait. L'amour doit être parfait, aucune fausse note.

Elle prend la vie comme elle vient, sans s'inquiéter de quoi que ce soit (au pire elle meurt, mais c'est sans importance, du moment qu'elle aura vécu à fond)

Horace, son proviseur et prof de philo, est marié depuis 9 ans mais on se demande encore pourquoi. Sa femme est quelconque, leur vie conjugale aussi, leur maison idem, et leur routine est pire encore.

L'histoire commence avec la femme d'Horace qui reçoit une lettre anonyme de Liberté. Elle y décrit son amour pour Horace, sa tristesse de le voir vivre si moyennement. Elle ordonne presque à madame d'assurer un peu plus correctement sinon va y avoir colère rouge.

En plus, elle lui joint toutes les lettres qu'elle envoie à Horace, par "souci de transparence".

L'ironie du sort fait que Liberté est la baby sitter des enfants du couple. Régulièrement elle vient à leur domicile pour s'occuper de ces deux gamins, parfois quelques heures, parfois un week-end.

Et c'est pendant un de ces week-end que Liberté va ouvrir les yeux d'Horace, lui montrant comment vivre et comment aimer.

Horace est un peu maladroit, question d'habitude. Il galère un peu au début à être complètement à fond, il se laisse porter par Liberté.

Elle, elle n'est jamais entièrement satisfaite et cherche toujours à corriger ce qui ne la comble pas.

C'est comme ça qu'ils en arrivent à recommencer et recommencer encore chaque chose qu'ils vivent. leur rencontre, leur premier repas, leur première nuit, chacun de leurs dialogues, même le plus anodin.

C'était une aventure réellement extraordinaire, intense. Limite pure. Un amour entier, vrai, et réciproque.

Alexandre Jardin a une plume totalement divine. Les mots sont magiques et les pages se tournent toutes seules, nous emportant dans un tourbillon d'amour et de passion.

Divin.

Alexandre Jardin sait manier la langue française à la perfection : l'écriture est riche, précise et le style est romantique, précieux voire pompeux pour certains. Le rapport entre ce professeur et son élève questionne sur la routine du couple, le besoin de séduire, la crise de la quarantaine. Il faut tout de même s'accrocher pour suivre cette relation amoureuse rocambolesque, parfois à la limite du rationnel. J'avoue ne pas avoir été transcendé par ce roman.

Une histoire et une conception de l'amour intéressantes. Une lecture fraîche et divertissante.

Un style assez spécial que je n'ais pas apprécié. Je ne pense pas que je irai ce livre une seconde fois. Le fait que tout les passages se répètent encore et encore m'a un peu ennuyé et heureusement que dans le dernier chapitre ( dans la réédition ) tout revient à la normal et cela laisse un bon point pour finir. Ce n'est pas un livre que je conseillerais.