Commentaires de livres faits par mewmewgirl
Extraits de livres par mewmewgirl
Commentaires de livres appréciés par mewmewgirl
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— Emma ?
C’était la voix de notre prof. Evan a ouvert des yeux grands comme des soucoupes avant de m’entraîner rapidement dans la chambre noire. Le temps de reprendre mes esprits, j’ai attendu quelques secondes.
— Bonjour, madame Mier, ai-je dit d’une voix peu assurée en sortant de la pièce.
J’avais l’impression d’être écarlate.
— Ah, tu es là ! s’est-elle exclamée avec un sourire étonné.
Elle déplaçait des affaires sur son bureau.
— J’avais besoin de récupérer un papier. Tu pourras fermer la porte à clé quand tu partiras ?
— Bien sûr.
Elle a levé la tête vers moi et son sourire s’est élargi.
— Ça te va bien, cette couleur, a-t-elle remarqué.
Je me suis sentie devenir encore plus rouge. J’ai baissé les yeux sur les traces bleues laissées par Evan sur mon tee-shirt.
— Non, je parlais du rouge…
J’ai froncé les sourcils et l’ai regardée se diriger vers la porte. Avant de sortir, elle m’a jeté un dernier regard et m’a dit :
— Dis à Evan Mathews que je lui souhaite un bon retour parmi nous."
-Cassiopée, dis à ta bestiole de se calmer, elle est en train de mettre en rogne tous les chiens du village.
Il se met à faire des grands gestes vers la meute en criant des « Houste, houste ! » et j’en profite pour lancer mentalement un :
"Dégagez fissa".
Tous les chiens cessent de grogner et disparaissent à l’unisson dans les ruelles adjacentes. Camille s’arrête net, étonné d’avoir été obéi aussi promptement. Isha se met à rire, son petit rire sarcastique et agaçant qu’il me réserve habituellement.
-Dis donc Camille, quelle autorité ! Tu peux essayer ça sur moi s’il te plait ? J’ai des problèmes avec l’obéissance.
-La ferme.
-Flûte, ça marche pas.
— Encore, souffla-t-elle et il s’exécuta en tendant la main vers un gâteau mais elle le retint. Non, pas ça, toi.
Elle l’attrapa par le col de sa chemise, l’attira contre elle, et se laissa embrasser plus fort, lui faisant comprendre qu’il pouvait glisser sa main au creux de sa nuque, l’envelopper dans ses bras, l’embraser. Elle sentit la main de Cal s’insinuer autour de sa taille pour se faufiler sous son sweat, son sang circulait à une vitesse folle et les pulsations contre ses tempes lui hurlaient : « Celui-ci ! »
source site "dans notre petite bulle"
— Veux-tu m’épouser ? dit-il les yeux toujours posés sur le galbe de sa poitrine.
— Non ! rugit-elle déchirée entre l’amour et l’envie de le tuer.
— Ah, oui, parce que lorsque Harry t’interrogera, dans quelques années, sur la façon dont oncle Cal a fait sa demande, tu ne veux pas avoir à lui répondre : « Eh bien, il m’a attachée au canapé, m’a mise toute nue et a dévoré des donuts sur ma poitrine, ensuite il m’a demandée en mariage. »
Cal esquissa un sourire malicieux.
— Mon charme naturel.
— Ma sandale ! Je croyais l’avoir perdue !
— En fait, tu ne la reverras jamais. Sauf si tu acceptes de déjeuner avec moi. Je la tiens en otage, un flingue est pointé sur son talon à la minute où je te parle.
- Des Lego.
-Lego ?
C'a avait l'air grec mais je n'arrivais pas à me souvenir d'une créature mythologique de ce nom. N'était-ce pas une île ?
- Il apportait du linge dans la cave et il a trébuché sur un vieux jeu Lego que ses gosses avaient laissé dans l'escalier. Il s'est cassé deux côtes et une cheville. Il est hors combat pour deux semaines. (Curran secoua la tête.) Il a vraiment choisi le moment ! Si je n'avais pas besoin de lui, je le tuerais. »
Tu es la personnalité la plus forte de la famille, ma petite. Oublie ce que je t'ai dit la dernière fois. Je te prédis que la volonté de ton mari se brisera sur la tienne."
— C’est ça... Il était en route, mais un tracteur l’a fauché en chemin.
J'espère que tu ne m'oubliera jamais'
Une dernière chose: ne t'en veux pas de ne pas m'avoir dire tu m'aimais. Ce n'était pas la peine. Je l'ai toujours su.
Je posai le combiné sur la table et criai :
— Curran !
— Quoi ?
— Tu ne pourrais pas t’arrêter une minute ? Je suis au téléphone avec la DAP.
Il grogna quelque chose, mais les coups de marteau cessèrent.
— Je suis désolée. Vous disiez ? demandai-je au téléphone.
— Je disais que nous étions très impressionnés par votre travail. Nous avons contacté la Meute, et le Seigneur des Bêtes n’a pas terni d’éloges à votre sujet.
— Le Seigneur des Bêtes ?
— Oui.
— Une minute, s’il vous plaît.
Je baissai le combiné.
— Curran ?
— Quoi ?
— Qu’est-ce que tu leur as dit ?
— Je ne m’en souviens pas. Je crois que j’ai mentionné ta discipline et ta capacité à obéir aux ordres, j’ai aussi vanté tes qualités dans le travail en équipe.
"The moment my lips touch yours, it will be your first kiss. Because if you've never felt anything when someone's kissed you, then no one's ever really kissed you. Not the way i plan on kissing you."
— Je ne comprends pas.
— Pourquoi sommes-nous en train de faire cela ? Parce que tu veux quelque chose. Qu’est-ce que tu veux – réponds-moi sans réfléchir, exigea-t-il.
Elle passa sa langue sur ses lèvres et déglutit quand il se rapprocha, mais demeura hors d’atteinte.
— Là, maintenant ?
— Oui, à l’instant même.
— J’ai tellement envie de t’embrasser que cela me fait peur.
Sa réponse le bouleversa – il avait cru qu’elle parlerait du désir que lui inspirait son petit docteur. Son ego s’en estima néanmoins parfaitement satisfait.
— Alors fais quelque chose, ordonna-t-il.
Lucie prit son visage entre ses mains et unit sa bouche à la sienne. Cette fois, la saveur salée de sa sueur se mêlait au goût de fraise qu’avaient ses lèvres. Une combinaison enivrante dont la puissance n’était rien comparée à la surprise qui le saisit quand elle fit glisser sa langue sur sa lèvre supérieure.
Reid prit cela pour une invitation en bonne et due forme. Il inséra sa langue à l’intérieur de sa
bouche et eut la sensation d’être autorisé à goûter la plus suave des ambroisies.
[...]
Soudain, elle s’écarta de lui et prit un air professionnel, bien que son halètement la trahisse encore. Reid trouva plaisant de la troubler ainsi. Très plaisant, même.
— Ce n’est pas une bonne idée, Reid. Il faut te concentrer sur tes étirements sinon tu risques de te faire mal.
De la main gauche, il lui prit le menton pour détourner son attention de sa blessure.
— Mon épaule ne m’élance absolument pas, Lu. C’est une autre partie de mon anatomie qui me fait cet effet-là.
Il attendit patiemment que le déclic se fasse entre son esprit innocent et ses propos pervers. En vain.
— Je ne comprends pas. Où as-tu mal ?
Il arqua le sourcil gauche et sa bouche s’étira en un sourire diaboliquement coquin. Attention, elle allait bientôt percuter, dans trois… deux… une seconde…
À la façon dont les yeux gris pâle de Lucie s’écarquillèrent puis se levèrent au ciel, il comprit qu’il venait de gagner son pari. Ses joues s’empourprèrent de façon comique, mais Reid n’était pas d’humeur à rire. Absolument pas. Il s’était entièrement focalisé sur une seule et unique chose. Une chose qui ne pouvait amener que des problèmes.
Surpris, il fit volte-face, prêt à houspiller Lucie de lui avoir fait une telle frayeur… quand il aperçut la créature la plus divine qu’il ait jamais vue.
Elle se tenait sur le seuil du balcon, les mains de part et d’autre de la porte-fenêtre, comme si elle s’apprêtait à la franchir. Jusqu’à cet instant, si on avait demandé à Reid dans quelle tenue il trouvait qu’une femme était la plus sexy, il aurait répondu sans hésitation : en sous-vêtements transparents. Mais la chemise de Reid, qu’elle avait enfilée et qui dissimulait son corps depuis ses épaules jusqu’à mi-cuisses, était mille fois plus suggestive que n’importe quel ensemble Victoria’s Secret.
Elle avait lâché ses cheveux, et la lueur qui brillait dans ses yeux en disait long sur ses intentions.
— Dieu que tu es belle, fit-il d’une voix rauque.
— Je m’en souviens, oui. Après cette soirée au restaurant.
— C’est ce que je voulais dire. Je n’ai plus le coeur à ça.
— Et à quoi as-tu le cœur, Reid ? demanda-t-elle en soutenant son regard.
— À toi, Lucie. Mon cœur t’appartient.
— Depuis quand ? répliqua-t-elle d’un ton de défi.
— Je crois bien qu’il t’appartient depuis que je t’ai entendue renifler pour la première fois, répondit-il, tenant son visage entre ses mains. Enfin, il est possible que j’en aie seulement pris conscience quand tu as flirté à ma demande avec ce serveur, ajouta-t-il en déposant un baiser sur le bout de son nez. Je suis sûr et certain d’avoir été définitivement mordu la première fois que tu t’es endormie dans mes bras, ajouta-t-il en embrassant cette fois la petite tache de rousseur en forme de coeur qu’elle avait au coin de l’oeil. Et j’ai su de façon certaine et définitive que j’étais complètement
cuit la nuit où nous avons fait l’amour, conclut-il en déposant un baiser sur ses lèvres.
Lucie se hissa sur la pointe des pieds et l’embrassa sur la bouche avec passion. Reid l’étreignit alors de ses bras puissants pour la serrer contre lui et répondre à son baiser de toute son âme. Les cloches d’une église voisine égrenèrent une mélodie joyeuse quand ils reprirent leur souffle.
— Dis-le, Reid, exigea-t-elle en s’écartant de lui.
— Te connaissant, tu ne seras pas satisfaite tant que je ne l’aurais pas épelé jusqu’au bout, hein ?
— Estime-toi heureux que je ne te demande pas de l’écrire dans le ciel avec les fumées d’un avion, Andrews.
Il rit puis laissa aller son front contre celui de Lucie.
— Lucie Marie Maris… je suis gravement et complètement amoureux de toi. Et Dieu m’est témoin qu’un jour – quel que soit le temps que cela prendra – tu daigneras envisager de devenir ma femme. Parce que je ne supporte pas l’idée de vivre sans toi.
Les douze coups de minuit retentirent tandis que les merveilleuses paroles qui venaient de
franchir ses lèvres enveloppaient Lucie d’un voile de bonheur qui dissipa toute l’horreur des mots qu’il avait jadis prononcés. Pour la première fois de sa vie, elle se sentit comblée et aimée, inconditionnellement. Son menton trembla quand elle essaya de retenir ses larmes mais elles coulèrent le long de ses joues malgré tous ses efforts.
— Regarde ce que tu as fait, gémit-elle. Tu n’aurais pas pu te contenter d’un simple « Je t’aime » ?
— Je t’aime, répondit-il avant de déposer un baiser sur ses lèvres.
— C’est trop tard. Regarde dans quel état je suis.
— Je te trouve magnifique.
Je l’ai embrassé, essayant de toutes mes forces de le ramener. Je l’ai embrassé et j’ai laissé mes lèvres sur les siennes, pour que nos souffles soient mêlés et que les larmes de mes yeux deviennent du sel sur sa peau. Et, pendant tout ce temps, je me disais que de petites particules de lui deviendraient de petites particules de moi, ingérées, avalées, vivantes et éternelles. Je voulais presser contre lui jusqu’à la plus infime partie de moi. Je voulais le forcer à recevoir quelque chose. Je voulais lui communiquer chaque parcelle de vie qui était en moi pour l’obliger à vivre.
J’ai compris que j’avais peur d’exister sans lui.
Even falling in love.