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Commentaires de livres faits par SuperNova

Extraits de livres par SuperNova

Commentaires de livres appréciés par SuperNova

Extraits de livres appréciés par SuperNova

date : 23-05-2019
J’adore les romans policiers et les thrillers, aussi quand j’ai lu les différents avis élogieux concernant ce livre, j’ai foncé. C’est le premier livre que je lis de Sandrine Destombes et je ne le regrette pas parce que l’auteur m’a plongée dans une ambiance tendue dès les premières pages et jusqu’au dénouement, et parce qu’il était évident que l’enquête allait s’avérer longue et difficile.

« Ils étaient cinq » est un thriller macabre puisque les scènes violentes y sont nombreuses. Il s’agit d’enlèvements tout d’abord, mais très vite les ravisseurs dépassent le stade de la torture pour se transformer en assassins filmant des scènes de torture morbides, et faisant parvenir les films de ces crimes au capitaine Brémont. Le capitaine a donc été délibérément choisi comme destinataire de leurs messages, avertissements et mises en scène odieuses, et même si au fur et à mesure de la lecture l’on pressent qu’Antoine Brémont n’a pas été choisi au hasard, on se pose quand même la question : pourquoi lui ? La réponse ne se fera pas attendre.

Une fois n’est pas coutume, ici on se doute rapidement de l’implication d’un personnage dans cette affaire. Ce n’est pas habituel et cette situation contribue à ce que le lecteur se pose doublement des questions. Pourquoi cette implication et pourquoi l’auteur nous-a-t-elle mis sur la voie ? Au début, j’ai été gênée dans ma lecture, je trouvais qu’avoir la « certitude » de l’implication d’un protagoniste nuisait au suspense mais paradoxalement, je n’ai pas eu envie d’abandonner ma lecture car Sandrine Destombes a su maintenir un suspense malgré tout, brouillant les pistes de-ci de-là.

Ce thriller met en scène une histoire totalement machiavélique, tordue par moments pour mieux nous perdre, un thriller très bien mené et addictif au fur et à mesure que l’enquête s’affine. L’investigation met du temps à avancer tant elle est complexe mais elle capte l’attention et l’intérêt va grandissant.
J’ai découvert une autre façon d’écrire et mettre en scène un thriller et j’avoue ne m’être pas du tout ennuyée, bien au contraire.
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date : 20-05-2019
Quand on lui annonce qu’il est atteint d’une maladie grave et qu’il doit se faire hospitaliser, Tomas n’a pas d’autre choix que d’encaisser.
C’est un uppercut qu’il reçoit en pleine gueule.
Mais l’histoire de Tomas ne fait que commencer.
Et un jour, il la voit… Autre uppercut dans la tronche. Il la désire, veut la posséder.
L’histoire de Tomas vient de commencer.

C’est le premier roman de Bénédicte Belpois et pourtant on a l’impression qu’elle a déjà derrière elle une carrière bien assise, une sacrée expérience de l’écriture. Je suis tombée sur son livre presque par hasard, en consultant la liste des finalistes du « Prix Orange du livre 2019 ». Nous saurons dans quelques jours à qui sera attribué le Prix Orange, mais faire partie des finalistes est déjà une belle récompense en soi et cet auteur le mérite sans doute tout autant que les quatre autres.
C’est cette expérience qui a motivé mon choix et mon achat.

Je découvre un auteur dont la plume est efficace, directe, crue, sans chichis et sans mièvrerie, à l’image de Tomas, un paysan solitaire et brut qui a dû se construire avec un manque d’amour. La rencontre de cet homme avec celle que tout le monde appelle Suiza et qui débarque dans ce village de Galice, sera le début d’une relation qui évoluera lentement mais sûrement vers un vrai sentiment. Lui qui depuis l’adolescence a toujours craint les femmes, se découvre et rencontre l’amour.
On s’attache aux personnages car ils sont naturels, authentiques.
On voit d’un bon œil cette relation entre Tomas et Suiza se muer en un vrai attachement.
C’est un livre qui fait passer par différentes émotions, un roman vrai, un récit que j’ai aimé découvrir, une plume presque masculine, j’ai envie de dire, qu’une main féminine maîtrise avec force et émotion, talent et véracité.
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L’auteur a passé la majeure partie de sa vie à se dévouer pour les animaux. Elle a travaillé durant 30 ans à la SPA. Un jour elle reçoit une lettre de convocation qui allait décider de son sort puis une lettre de licenciement pour faute grave : on lui reproche d’avoir fait euthanasier des chiens « hors protocole », en gros on lui reproche « la forme et pas le fond » explique Céline Ravenet qui a été directrice du refuge d’Hermeray dans les Yvelines durant 16 ans.

Dans son livre, Céline Ravenet revient rapidement sur son enfance avec ses parents, sa première journée de bénévolat. Elle raconte ses diverses expériences heureuses et malheureuses en tant que bénévole puis directrice au service des animaux, les chiens et chats qu’elle a adoptés, ceux qu’elle a placés dans des familles, ceux qu’elle a refusés à l’adoption, le sort peu enviable des chiens en Guadeloupe, à la Réunion, ses découragements, sa rencontre avec des dresseurs de chiens pour le cinéma, son investissement au sein du refuge d’Hermeray, la naissance de la SPA, son fonctionnement, sa vie au service des animaux, pas seulement des chiens. Ce sont les animaux qui ont été d’un grand soutien pour elle.

Ce livre est un récit autobiographique qui traduit bien l’amour que cette femme porte aux animaux en général, aux chiens en particulier. A l’évidence, cette femme s’est investie et s’est battue pour la cause animale, ayant le soutien de son mari. A eux seuls, ils ont accueilli beaucoup de chiens abandonnés, des chiots victimes de trafics.

L’écriture de ce livre est également un exutoire, une certaine façon de se libérer de l’injustice subie par l’auteur, un moyen également de mettre en avant les « guéguerres » ridicules au sein de tels établissements dont le rôle devrait se cantonner à l’adoption et le bien être de leurs « pensionnaires ».
J’ai adopté trois chiens en 17 ans, dont deux à la SPA, je n’y ai pas eu les honneurs réservés au couple Macron, ni à Claude Chirac, mais on s’en fout hein, l’important c’est le bonheur des animaux avant tout.
Ces jalousies et comportements ridicules existent de partout dans le monde et ils existent aussi dans les SPA de France et d’ailleurs… concentrons-nous sur l’important car l’important est ailleurs.
Ce que je retiens de cette lecture c’est qu’il y a et il y aura malheureusement toujours des animaux abandonnés et malheureux, comme il y aura toujours des personnes pour s’en occuper et leur offrir une vie meilleure, et c’est tout ce qui compte.
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Ce petit livre sera un petit support pour les parents qui désirent apprendre aux tout petits à ranger leurs affaires dès qu'ils en auront l'âge. Ils prendront exemple sur P'tit loup qui sème le désordre dans la maison. P'tit loup laisse son cartable et ses vêtements n'importe où dans la maison quand il rentre de l'école, ne range pas ses jouets et finit par perdre son doudou. Sa maman et son papa lui apprennent à ranger, en jouant avec lui et en lui montrant comment faire. P'tit loup promet de ranger.
Le livre est d'un format pratique ; l'enfant peut le tenir en main facilement. Les dessins sont très colorés.
Les pages intérieures sont recouvertes d'une pellicule brillante, ce qui fait que même si l'enfant salit son livre, les pages pourront être nettoyées avec un chiffon, une petite éponge très rapidement.
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On m'a offert ce petit livre et j'en suis ravie. Il regorge d'expressions connues pour la plupart mais pas toujours employées à bon escient. J'en veux pour preuve l'expression "Avoir le feu au cul" que l'on emploie souvent pour dire à quelqu'un qu'il est trop pressé, trop impatient, et bien on se trompe car cette expression signifie en réalité que l'on a "de grands besoins sexuels. L'expression date de la première moitié du XVIe siècle. La notion de feu et de bouillonnement se retrouve dans l'expression de même sens : "être en chaleur"". Comme quoi, l'explication que donne l'auteur de cette expression est bien différente.
J'ai bien aimé ce petit livre car il m'a permis d'apprendre l'origine de certaines expressions et leur sens.
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Ce recueil de nouvelles rassemble 13 auteurs qui ont répondu présents à la proposition d’Yvan Fauth d’écrire autour d’un même thème : l’audition. La nouvelle est un récit en général assez court et elle est en cela un exercice difficile car il faut capter l’attention du lecteur très rapidement pour le conduire tout aussi vite à la chute laquelle devra le surprendre, le déstabiliser. C’est ce pari que ces 13 auteurs ont réussi avec talent, chacun avec un texte plus ou moins long, chacun avec un style qui lui est propre. Qui dit audition dit bruit ou silence ; c’est donc autour du réseau lexical du son que les 13 plumes se sont mises à crépiter pour nous offrir 11 nouvelles noires.

C'est à Barbara Abel et Karine Giébel qu'est revenu le privilège d'ouvrir le bal sonore avec la plus longue nouvelle de ce recueil intitulée « Deaf », puis se succéderont « Archéomnésis », « Tous les chemins mènent au hum », « Ils écouteront jusqu’à la fin », « Bloodline », « Un sacré chantier », « Zones de fracture », « Echos », « La fête foraine », « Quand vient le silence », « Le diable m’a dit ».

L’avantage avec ces nouvelles c’est qu’on peut les lire comme bon nous semble, dans le désordre ou bien comme on lit un roman. Ce recueil est né d'une idée originale de Yvan Fauth, directeur d’ouvrage, et c’est un régal pour le lecteur que de se plonger dans ces ambiances noires, ces nouvelles si bien écrites et tellement bien imaginées et mises en scène. J’ai été plus d’une fois estomaquée par les chutes, je pensais pourtant que parfois j’étais sur la voie, et bien pas du tout.
C’est une belle idée, un livre que j’ai lu avec grand intérêt et l’occasion pour moi de découvrir six auteurs que je ne connaissais pas.
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Ainsi qu’il est précisé au début de ce petit livre, l’idée de réunir les textes qui composent ce petit ouvrage est née le 15 avril 2019, le jour où une partie de Notre Dame a pris feu. Accident technique, volonté de nuire, sabotage… nul ne le sait vraiment, à chacun de conclure selon ses propres convictions.

Ce recueil comprend des textes qui ont déjà été publiés dans « Petit traité sur l’immensité du monde » et « Une légère oscillation » de Sylvain Tesson. Il comprend également un texte inédit intitulé « Et voici l’océan de notre immense peine », ainsi qu’un autre « Ô reine de douleur » déjà publié également. Je le précise pour celles et ceux qui auraient déjà lu ces textes.
Il est précisé que les bénéfices de la vente seront reversés à la restauration de Notre Dame ainsi qu’au patrimoine.

Sylvain Tesson était l’auteur qu’il fallait pour écrire sur celle qui durant des siècles domina Paris. La cathédrale a été mutilée mais reste encore debout. Il se dégage de ces textes beaucoup de poésie mais l’auteur pose des questions, nous fait réfléchir, raconte ses « escalades » sur les monuments gothiques, nous fait le récit d’événements personnels qui l’ont amené à gravir chaque jour les 450 marches pour atteindre le sommet de la tour sud. Son livre est un hommage à Notre Dame, à Paris, à l'architecture, à la religion chrétienne.
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date : 15-05-2019
Le nouveau roman de Marc Levy nous met en présence de Thomas, un célèbre pianiste. La veille d’un concert, Thomas, ne sachant pas où aller, finit par se retrouver chez sa mère (Jeanne) qui a prévu de sortir. Se retrouvant seul dans l’appartement, Thomas s’approche de la fenêtre et fume un joint. Soudain, une voix derrière lui se fait entendre, lui recommandant de ne pas trop se pencher. Il s’agit de la voix de son père décédé il y a 5 ans jour pour jour. Thomas est pris de vertige.

Marc Levy signe un roman comme on aime en découvrir, sur un sujet qui fascine tout autant qu’il déconcerte, déroute. Son livre mêle rationnel et irrationnel, rêve et réalité. Invité par France Info pour parler de son tout dernier livre, l’auteur a expliqué que l’idée de ce dernier roman lui était venue d’une photo de son père qui trônait sur son bureau, photo qui représente son père avec un sourire si expressif qu’il est souvent arrivé à l’auteur d’imaginer que son père allait se mettre à parler. Et c’est exactement ce qui arrive au personnage de Marc Levy, Thomas qui voit apparaître devant lui, le fantôme de Raymond, son père.

J’ai été charmée par cette histoire de « retrouvailles » entre un père et son fils, par cette expérience folle qu’ils vivent tous les deux, par les émotions qu’elle suscite en nous, par les dialogues entre Jeanne et Colette, la personnalité des différents personnages, les situations cocasses et les quiproquos, l’humour omniprésent, les sourires et même les rires, le style de Marc Lévy, son imagination, la fluidité de son écriture.
On accepte volontiers ce côté irrationnel de la situation pour le plaisir de découvrir une belle histoire, des retrouvailles qui disons-le nous seraient tellement agréables de connaître, de vivre ne serait-ce qu’une seule fois dans notre vie. C’est un moment de pure détente que nous offre Marc Levy, un récit aussi attendrissant que marrant, enfin, un bel hommage à son père.
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date : 10-05-2019
Michel Bussi change de lectorat. Son album s’adresse essentiellement au jeune public. L’adulte que je suis l’a acheté pour un enfant mais l'a quand même apprécié.
L’album est d’un format généreux, la couverture est bien épaisse.
L’histoire est celle de Gouti, un petit rongeur qui vit avec sa maman, son grand-père et tout le reste de la famille sur une jolie plage. Le lieu est idéal, la nourriture ne manque pas car la forêt jouxte la plage. C’est Gouti qui est chargé d’organiser les réserves pour l’hiver. Mais Gouti est un peu tête en l'air...

Pour celles et ceux qui ont lu « Maman a tort » de Michel Bussi, ils reconnaîtront Gouti qui était la peluche d’un enfant prénommé Malone. Ici la peluche s’est transformée en être vivant : Gouti est un joli petit rongeur de 3 ans. C’est son histoire et celle de sa famille qui est narrée, une jolie histoire qui les met dans une situation plus que délicate mais qui les conduit pour un voyage à travers le monde. C’est un conte très bien illustré. Dessins et couleurs illuminent le texte, le mettent en valeur. Le conte met à l’honneur la famille et la sagesse des anciens.
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« Un avion sans elle », « Nymphéas noirs », « Le temps est assassin », « Ne lâche pas ma main »… des romans qui mettent en valeur l’immense talent de l’auteur, des récits dont on se souvient, des livres que l’on aime parce qu’ils ont une histoire forte et pour lesquels on reconnaît la marque de l’auteur.
J’ai lu pas mal de commentaires assez négatifs concernant « J’ai dû rêver trop fort » et j’ai abordé ma lecture en ayant à l’esprit ces appréciations très mitigées, voire mauvaises. Je m’y suis mise quand même parce que j’aime beaucoup cet auteur.

Ce dernier roman de Michel Bussi est différent, oui c’est vrai. Il nous conduit de Montréal à Djakarta, en passant par Los Angeles et Barcelone, quatre escales à l’opposé les unes des autres, des lieux bien décrits par Michel Bussi, ancien professeur de géographie. C’est pour le lecteur un voyage au fil des escales.
L’histoire mélange les genres, les lieux, les époques. On passe systématiquement de 2019 à 1999 alors que les chapitres sont courts, il faut s’habituer et on s’y habitue.
C’est un bon roman, peut-être un peu long, mais une histoire qui mêle amour et suspense.

C’est une histoire que j’ai bien aimé découvrir, celle de Nathalie, hôtesse de l’air qui refait les mêmes voyages que ceux qu’elle avait faits 20 ans plus tôt. Cette femme de 53 ans, mariée et ayant deux grandes filles est perturbée par toutes ces coïncidences et ces souvenirs qui se rappellent à elle.
Ce roman est à mon sens plus axé sur une belle histoire d’amour que sur un réel suspense ; Bussi en a fait un livre différent qui divisera forcément son lectorat.
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Comme à chaque fois qu’une affaire le turlupine, le superintendant Marlow quitte Londres pour se rendre chez son ami, l’ex-inspecteur-chef de Scotland Yard, dans sa propriété du Gloucestershire. sauf que là, Higgins envisage de donner sa démission tant l’affaire qui le préoccupe est de taille : un jeune savant est retrouvé mort après avoir découvert le secret de l’immortalité, rien que ça ! Le Yard conclut à un suicide, mais cette hypothèse ne convainc pas du tout Marlow et Higgins. Devant une telle enquête, Higgins reprend du service.
Se plonger dans une enquête de l’inspecteur Higgins est toujours un moment de détente, parce que l’écriture de Christian Jacq est plaisante, son style agréable, ses enquêtes très souvent intéressantes. L’histoire ne traîne jamais en longueur, bien au contraire, le dénouement arrive vite, au terme de deux à trois heures de lecture.
33ème tome des « Enquêtes de l’inspecteur Higgins », ce livre situe son action à Londres. Comme toujours l’enquête débute après l’autopsie demandée par Higgins : il faut dire que l’arme qui a tué la victime est pour le moins inhabituelle. L’autopsie conclut à un crime bien sûr et les personnes qui avaient intérêt à supprimer le jeune chercheur sont nombreuses. A partir de là, Higgins devra mettre tout son talent au service de l’enquête, une investigation qui encore une fois aboutira, non sans mal, à la victoire de notre fin limier.
Christian Jack est un auteur que j’aime bien lire ; je trouve ses enquêtes divertissantes. De plus, le duo Higgins/Marlow fonctionne à merveille, le premier prend son temps pour démêler le vrai du faux alors que le second essaie toujours de vite conclure, classer l’affaire.
J’ai beaucoup aimé découvrir « Un crime pour l’éternité » car le sujet sort tout à fait de l’ordinaire. On sort totalement du cadre de l’avant dernier livre de l’auteur « Jack l’Eventreur : le retour » qui traitait d’un tueur en série chez les prostituées. Comme quoi Christian Jack sait largement se renouveler, son imagination étant fertile. J’attends avec impatience sa prochaine enquête qui sera publiée en septembre de cette année.
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date : 23-04-2019
Les apparences sont trompeuses, c’est bien connu...
Le résumé du livre me tentait bien et je l’avoue, je me suis fiée aux commentaires publiés bien avant le mien, commentaires tous très élogieux. Je ne regrette absolument pas d’avoir fait confiance aux autres lectrices/lecteurs.

Ce qui est sûr, c’est que jusqu'au bout, l’histoire a retenu mon attention. En effet, le sujet déjà donne matière à intéresser le lecteur : un accident d’avion et tout bascule. La situation est grave, l’ambiance est donc tendue, l’inquiétude et la panique se ressentent évidemment. L’auteur réussit à créer ce climat d’angoisse dans lequel se retrouve une famille. Le lecteur palpe réellement cette tension dans laquelle il a été plongé. Plus que cela, en tant que lectrice, j’ai trouvé que tout était crédible, aussi bien dans le déroulement de l’histoire que par rapport aux différentes réactions des individus. On se pose forcément des tas de questions liées à l’accident lui-même, aux recherches, aux éventuels survivants et à la suite des événements, à l’avenir.

J’ai été prise dans l’action, parce que les personnages sont tout à fait crédibles (la relation mère/fille est bien exploitée ; elle est le reflet de ce que beaucoup de mamans et d’adolescentes connaissent), parce que ce qu’ils vivent pourrait arriver à n’importe lequel d’entre nous, parce que l’histoire ne traîne pas en longueur, parce que l’écriture avance, est efficace.
Je me suis attachée au personnage principal, je lui ai trouvé beaucoup de courage.
Je me suis surprise à me poser les bonnes questions mais malgré cela le suspense demeure. L’intrigue est bien menée, le dénouement quant à lui remet tout à plat et justifie pleinement le titre de ce livre.

C’est une histoire que j’ai appréciée découvrir. Cependant, j’ai regretté trouver de trop nombreuses fautes d’orthographe. C’est dommage car l’auteur propose une histoire où l’on ne s’ennuie pas. Une relecture aurait été nécessaire.
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date : 16-04-2019
La première chose qui surprend, c'est le titre « Robe de marié » sans e. On comprend pourquoi vers la fin bien sûr.
J’ai eu l’occasion de découvrir plusieurs livres de Pierre Lemaitre, un auteur que j’aime bien lire et ce sont les avis positifs qui m’ont fait dire « pourquoi pas celui-ci », publié il y a plusieurs années déjà. Je découvre donc ce roman un peu en retard sur beaucoup d’autres personnes et je regrette ne pas l’avoir lu plus tôt. Je dois dire que c’est un roman particulier, une histoire machiavélique à souhait, un récit qui nous met mal à l’aise et nous perd dans la première partie. C’est voulu, bien entendu et c’est très bien.
L’intrigue a capté toute ma concentration et mon intérêt à tel point qu’il m’a été difficile de remettre ma lecture au lendemain. La construction des différentes parties est originale et c’est elle qui crée le vrai suspense. C’est bien trouvé, vraiment.

Sophie est le personnage principal, elle est une jeune femme d’environ trente ans. Tout porte à croire qu’elle est dingue et ses actes attestent d’une personnalité déséquilibrée et dangereuse. C’est ce personnage féminin qui fera l’objet d’une première partie où l’on découvre Sophie, un peu de son passé et sa folie meurtrière. Et puis vient la seconde partie qui nous fait comprendre la première et le côté diabolique et pervers de la situation. Pierre Lemaître fait preuve de beaucoup d’imagination et de talent. L’intrigue gagne en intensité au fur et à mesure des quatre chapitres. Tout va crescendo, doute, folie, angoisse, perversité et j’en passe.

On se demande où Pierre Lemaitre est allé chercher tout ça. Il n’y a aucun temps mort. Il s’agit d’une vengeance orchestrée de façon machiavélique. On finit par se demander qui se joue de qui, on finit nous aussi par douter. Ce qui est certain c’est que c’est bien mené, bien écrit, dans un style direct. L’écriture est au maximum de son efficacité, la tension maintenue en permanence, le roman très bien construit. A la fin de la lecture, la boucle est bouclée et comment, et l’on referme ce livre tout en sachant qu’il est un roman qui marque et qu’on n’est pas près de l'oublier. J’ai eu du mal à le lâcher tant l’intérêt va grandissant, le suspense étant bien maintenu, l’effet de surprise aussi.
Personnellement, j'ai beaucoup aimé.
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date : 11-04-2019
Philippe Vilain explique dans une sorte d’avant-propos comment lui est venue l’idée de ce nouveau roman. S’inspirant d’une histoire vraie, l’auteur, de son propre aveu, l’a « arrangée pour les besoins de la narration ». « Un matin d’hiver » est né du témoignage d’une jeune femme qui existe dans la vraie vie et du talent de l’auteur, lequel a en quelque sorte immortalisé cette histoire, ce vécu.

Il n’est pas aisé de partir d’une confidence et broder, peaufiner, réinventer personnes, décors et dialogues, jusqu’à s’approprier l’histoire et obtenir un roman abouti ; c’est ce que Philippe Vilain a réussi à faire avec beaucoup, de sobriété, d’élégance.
Le roman est très court, 140 pages à peine. Il décrit la rencontre de deux enseignants, littérature (pour elle) et sociologie (pour lui), il livre les confidences d’une femme qui se retrouvera rapidement confrontée au vide, au manque, à l’attente pénible et douloureuse, à l’absence. « L’absence n’est ni la mort, ni tout à fait l’espoir, mais cette torture du temps, son inquiétude et son vertige, qui fait espérer des choses auxquelles on fait semblant de croire. » De cette situation, découleront forcément de multiples questions légitimes, un sentiment d’incompréhension, de doute, un combat en quelque sorte puis au fil des ans, c’est ce temps qui n’en finit plus de passer qui se chargera de prendre les choses en main. « On dit que les absents ont tort, mais ils ont raison, au contraire ; leur absence est une ruse pour occuper les pensées de ceux qui restent ».

C’est un roman très bien écrit et trop vite lu ; il m’a touchée pour l’histoire, pour les émotions qu’il génère, pour l’écriture à la fois sensible, délicate, poétique et clairvoyante, pour l’incompréhension de la situation et le mystère qui entoure certaines personnes, pour le courage enfin d’une femme. Ce que cette femme dont on ne connaîtra jamais le prénom a vécu, ne doit pas être un cas isolé mais pas non plus très courant dans ces conditions particulières.
C’est un récit qui change de ce que l’on a l’habitude de lire, une histoire que j’ai lue avec intérêt.
Ce livre m’a donné envie de découvrir d’autres romans de cet auteur.
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Pierre Simenon, un prénom associé à un nom célèbre. Fils de Georges Simenon, l’auteur présente une histoire qui débute après un prologue très très court qui résume bien la détresse d’un homme qui a pris une grave décision. Mais un drame décide d’un autre destin pour Kévin, 63 ans.

Pierre Simenon a écrit un très bon roman, aussi beau que dramatique, un récit qui ne peut laisser indifférent. C’est l’histoire de deux destins, celle de deux êtres différents réunis par une même souffrance. Souffrance toute récente du plus jeune, souffrance et amertume de plus longue durée pour le plus âgé.
Parallèlement et en alternance dans les chapitres, on apprend à mieux connaître la relation qui liait Kévin et sa femme. On découvre Kévin dans sa relation avec celle qui a été sa femme durant quelques années, une relation qui l’a marqué et dont il ne parvient pas à chasser les souvenirs. On se prend à l’admirer et le comprendre dans ce lien qu’il a tissé avec un jeune garçon avec lequel il a établi une relation de confiance, un lien de complicité émouvant ; l’un et l’autre ont appris à s’apprivoiser très rapidement, établir un lien indestructible. C’est un homme de 63 ans que nous découvrons dans son passé et son présent, c’est surtout un être auquel on s’attache et qui force l’admiration. C’est bien sûr une enquête policière pour tenter d’élucider ce double meurtre de Garland Road, enquête à côté de laquelle se dérouleront des scènes difficiles et inadmissibles pour un sujet malheureusement de tout temps d’actualité.

De sa plume à la fois élégante, sobre, vivante et percutante, Pierre Simenon nous conte une histoire totalement crédible, des événements qui existent dans la vraie vie. Sa façon de narrer est attachante, à l’image de ses personnages principaux, tout autant qu’incisive, à l’image du sujet exploité. C’est un livre que j’ai beaucoup aimé car il mêle douceur et douleur, espoir et dégoût, compassion et haine à la fois. Dans un contexte particulier et d’une rédaction sans outrance ni chichis, l’histoire se déroule sous nos yeux, nous faisant passer par divers sentiments. Elle met en avant la détermination d'un homme et d'une policière que rien ne fera reculer.
Pierre Simenon est un auteur que je découvre avec ce roman, un auteur vrai, un vrai auteur bourré de talent pour écrire.
Son livre est une réussite.
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Stéphane Carlier est un auteur que je découvre avec ce sixième roman. Il raconte l’histoire de Baptiste, 40 ans, écrivain dont le dernier livre n’a pas vraiment de succès.
Depuis que sa femme l’a quitté, Baptiste déprime, s’ennuie, perd ses amis, traîne à ne rien faire, mais un jour sa voisine sonne à sa porte et à partir de cet instant, la vie de Baptiste va évoluer.

C’est un petit livre d’à peine 174 pages, un court livre qui n’a pas d’autre prétention que de divertir et j’ai eu beaucoup de plaisir à le découvrir car il m’a mise en présence de personnages du quotidien, des gens vrais, spontanés, des personnes qui ont leurs soucis, leurs préoccupations, et auxquelles on s’intéresse car on a l’impression de les côtoyer, de les connaître, de les croiser.
L’auteur tartine son roman d’un ingrédient qu’il étale sur chaque page et ça fait du bien : l’humour bien sûr, l’humour qui rend cette histoire encore plus touchante, amusante, faussement légère ; l’humour qui dédramatise les petits soucis de la vie.

Aux côtés de Baptiste et des autres, il y a bien sûr un personnage à quatre pattes, Croquette le chien qui sans le vouloir va littéralement booster le moral de Baptiste lequel se met à voir le bon côté des choses, reprend confiance, regarde la vie autrement.
C’est un livre sympa à découvrir, une histoire simple qui nous montre que parfois/souvent un « rien » suffit à changer notre quotidien et qu’on peut trouver le bonheur dans les choses simples. La fin peut surprendre, mais je n’en dis pas davantage.
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J’ai découvert Musso en 2011 avec « Skidamarink » son tout premier livre. Depuis, l’auteur a fait du chemin et est devenu l’auteur à succès que l’on connaît.
J’avais pré commandé ce livre il y a deux mois et je peux vous dire que son résumé a été gardé secret durant de longues semaines bien que le livre était déjà annoncé ; cela bien sûr n’a fait qu’accroître ma curiosité sans compter un titre accrocheur et une couverture attirante, couverture d’ailleurs qui rappelle étrangement celle de « Carnets noirs » de Stephen King ; peu importe, je suis ravie d’avoir découvert ce nouveau roman qui est un très bon cru.

« La vie secrète des écrivains » situe son action sur l’île de Beaumont, une île un peu sauvage de la Méditerranée, là où Nathan Fawles vit écarté du monde, loin des médias et de la foule. Alors qu’il était au sommet de la gloire, cet auteur s’est retiré du monde littéraire, n’a plus écrit une seule ligne depuis près de vingt ans.
Pourquoi ?
Comment peut-on renoncer à écrire des romans alors qu’on est en pleine gloire ?
Que s’est-il passé ?
Y a-t-il une raison particulière à ce renoncement ?
Ce sont des questions que se posent encore certains journalistes, lesquels présentent Nathan Fawles comme un « sauvage » ou le surnomment « le reclus de Beaumont ». Le « mystère Fawles » continue d’éveiller les curiosités… certaines surtout.

Musso signe ici un très bon roman que j’ai pris plaisir à découvrir et que les fans de l’auteur apprécieront très certainement. J’ai été conquise par le style toujours aussi séduisant et l’écriture résolument limpide de l’auteur. Ce sont 340 pages qui se lisent assez vite, les caractères étant assez gros et les marges larges. C'est un roman que je n'ai pu lâcher une fois commencé.
L’histoire a bien sûr capté mon attention parce qu’elle traite de différents thèmes : celui du métier d’écrivain, celui aussi du journalisme. Parallèlement et prioritairement se développe une enquête qui a su maintenir habilement le suspense. Musso, dans un style sobre mais qui va à l’essentiel, réussit à traduire le jeu de manipulation qui s’instaure dans la relation entre l’écrivain et une femme venue percer le mystère Fawles. Tout au long du récit, la curiosité du lecteur croît au même rythme que celle des personnages du roman, le suspense s’intensifie de page en page jusqu’aux dernières lignes. On échafaude toutes les hypothèses mais Musso nous balade. J’ai été littéralement happée par cette histoire aux multiples rebondissements et à la tension soutenue.

« La vie secrète des écrivains » ou comment sur une île paisible tout bascule et devient le siège d’un passé qui refait surface ; je vous invite à le découvrir, c'est vraiment un bon cru malheureusement trop vite lu.
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date : 25-03-2019
Lorenzo et Federico sont deux meilleurs amis qui travaillent au sein de la même société. Lors d’un déplacement professionnel, alors qu’ils sont est en train de discuter, tous les deux sont attirés par une belle femme assise au bar de l’hôtel. Lorenzo reconnaît en elle son amour de jeunesse : elle s’appelle Laura et trente ans séparent cette nouvelle rencontre.

C’est un récit à la première personne, celui d’un homme qui est passé par tous les sentiments et qui est amené à revivre le passé, celui-là même qui l’avait rendu fou de bonheur, excité et heureux jusqu'à ce que… Sauf que aujourd'hui, trente ans après, la donne a changé puisque cet homme est marié, père de famille et que son amour de jeunesse, l’amour de sa vie est mariée elle aussi.

Ce roman est bien écrit et rend compte à la perfection des états d’âmes des personnages, de leurs pensées, leurs sentiments, leurs réactions, leurs désirs, leurs craintes, la fascination que l’un éprouve pour l’autre, la facilité que l’autre a « d’envoûter » l’un.
La relation complexe homme/femme n’a pas échappé à l’auteur, grande observatrice des réactions et comportements humains. Je suis à peu près certaine que, par certains aspects, beaucoup se reconnaîtront ou reconnaîtront des personnes de leur entourage en Lorenzo et Laura.

En tant que lectrice, j’ai été le témoin de cette reconstruction du passé et de tout ce qui allait inévitablement en découler. C’est l’histoire d’une passion amoureuse, celle qui aveugle, détruit, anesthésie... ce qui implique risque, secrets, égocentrisme, mesquinerie, mensonges, trahison, abus de confiance, aveuglement, calculs, faux-semblants, descente aux enfers… autant d’ingrédients qui pimentent l’histoire tout autant qu’ils la rendent dangereuse et perverse.
Entre paradis et enfer, les deux principaux chapitres de ce polar, voilà l’ambiance dans laquelle un homme et une femme vont voir se dérouler leur destin.
Ce livre est bien écrit, j’y ai trouvé tout ce qu’il fallait pour entretenir l’intérêt de la lecture et maintenir le suspense.
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date : 18-03-2019
John Wainwrigt est un auteur britannique décédé en 1995. Il a écrit énormément de romans policiers et a même travaillé pour la police. Lorsque j’ai sélectionné ce livre, j’ai pu lire qu’il avait en fait été publié en 1984 et traduit en français seulement maintenant. Mieux vaut tard que jamais ai-je envie de dire : ce livre vaut le détour.

John Duxbury a 50 ans, il aime sa femme mais tous deux rencontres des difficultés conjugales. La lassitude s’installe, le mariage périclite, quant à son existence, cet homme, chef d’entreprise, la trouve médiocre. Pour résumer, il se sent comme « un invité sous son propre toit », ne reconnaît plus du tout en sa femme celle qu’il a épousée des années auparavant. Maude et lui sont devenus de parfaits étrangers. Leur fils, qui travaille dans l’entreprise familiale, leur conseille de partir en vacances, mais un drame survient… Accident, meurtre ?

Dans ce roman qui se présente tout d’abord sous la forme d’un journal intime, John peut se livrer sans retenue, ce « confident » lui assurant une totale discrétion. Quoi de mieux qu’un journal intime pour se « laisser aller », oser se confier. C’est donc par ce biais que le lecteur fait connaissance avec cet homme et les personnes qui l’entourent.

Le livre est bien mené et son intérêt est multiple.
Il tient tout d’abord dans la façon qu’a John de s’exprimer dans son journal (journal destiné à son fils). On a toujours l’impression qu’il se justifie, qu’il a peur d’être jugé par son fils. Il veut le rassurer, donner une bonne image de lui. En ma position de lectrice, je me suis fait la réflexion selon laquelle John n’avait pas à se justifier autant, tout expliquer ainsi à son fils. John paraît sincère. Il se remet aussi en question. On réalise que tout ceci est voulu par l’auteur.
D’autre part, il tourne à l’analyse comme en philosophie. John décortique tout, pose les bonnes questions, donne les réponses, argumente. L’auteur réussit à établir un lien de confiance entre son lecteur et son personnage principal.
L’intérêt tient aussi à la personnalité de l’inspecteur. Harry Harker mène une enquête méticuleuse, pointilleuse. On voit que l’inspecteur ne laisse rien au hasard, c’est un professionnel qui sait prendre le temps d’écouter mais il sait mener des interrogatoires comme il le sent et ne se laisse jamais déstabiliser. L’inspecteur et le lecteur commencent à cerner les personnalités. L’accent est mis sur le côté psychologique des personnages. Ici point d’action, et elle ne fait pas défaut. On se laisse guider, on suit l’enquête, très concentré parce que cet inspecteur ne lâche rien jusqu’à la fin.

Ce qui est certain, c’est que c’est bien écrit, prenant, que la tension monte jusqu’au dénouement qui libère tout et met un terme à une enquête délicate, par le biais d’une démonstration en apnée plutôt que d’une réelle confrontation.
C’est un livre à découvrir.
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« Vous n’avez rien compris. Vous ne comprendrez rien. Je ne suis pas mort. Personne ne me passera la corde au cou. Le sang appelle le sang. Vous n’avez pas fini d’entendre parler de moi. » C’est un message signé Jack l’Eventreur, le plus grand criminel de l’Histoire ; il a été laissé lorsqu’on a découvert le cadavre d’une prostituée.
Il ne fait pas bon croiser son chemin lorsque l’on est une femme de petite vertu. Devant un tel acharnement et une telle puissance à tuer ses victimes, tout porte à croire que Jack l’éventreur, jamais identifié et tristement célèbre pour ses crimes odieux, semble de retour et rôde, à moins que... Toutes les hypothèses sont permises.

32e tome des « Enquêtes de l’inspecteur Higgins », ce dernier situe son action à Whitechapel, un quartier londonien assez lugubre et déserté. Comme toujours, quand une affaire le travaille, le superintendant Marlow quitte Londres pour se rendre chez son ami, l’ex-inspecteur-chef de Scotland Yard, dans sa propriété du Gloucestershire. Si Higgins fait mine de ne s’intéresser qu’à ses roses, entouré de Trafalgar, son chat, et Geb, son chien, ce fin limier ne peut résister à l’idée d’apporter sa contribution à la résolution de cette nouvelle ’investigation, d’autant que ces meurtres lui font immédiatement penser à ceux qui furent perpétrés en 1888.

Si l’Histoire semble se répéter de façon troublante, le déroulé de l’enquête reste classique : Higgins convoque les différents suspects, les interroge, se fait sa propre opinion, confisque des pièces à conviction, tend des pièges. S’il a l’air détendu, il mène chacune de ses enquêtes avec flair et sagacité.
Christian Jack ne s’étend pas lourdement sur la description et l’atrocité des meurtres, il s’intéresse davantage à la personnalité des présumés assassins et sème de-ci, de-là, des petits indices pour bien « préparer le terrain ». Entre un Marlow qui va vite en besogne et en déductions et un Higgins qui prend son temps à résoudre cette affaire, le lecteur assiste à tous les interrogatoires et doit être attentif au moindre détail, car ce sont souvent les détails qui permettent de creuser et se poser les bonnes questions.

Ici, point de rythme effréné, les chapitres sont très courts et incitent à poursuivre.
Se plonger dans une enquête de l’inspecteur Higgins est toujours un moment de détente car le style et simple, l’écriture fluide, les sujets intéressants. Ne vous attendez pas à découvrir du sordide, de l’épouvante, de l’hémoglobine à chaque page. Non, Christian Jacq ne tombe pas dans le sordide bien que les crimes de ces pauvres innocentes le soient.
C’est une affaire menée comme les autres sans que personne ne parvienne à déstabiliser notre fin limier, ni les mensonges des uns, ni les secrets, ni encore les ragots des autres ; l’inspecteur est imperturbable, fin observateur. Il maîtrise la situation et aboutit toujours à démêler le vrai du faux et fait éclater la vérité.
C’est un bon moment de lecture, tout simplement.
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date : 10-03-2019
Le prologue met immédiatement dans l’ambiance et l’on devine déjà que les 300 pages qui suivront plongeront le lecteur dans une atmosphère chargée de mystère et de tension.
Pour tous ses livres, Sebastian Fitzek ne fait pas dans la dentelle et il faut garder à l’esprit que ce qu’il écrit est de la fiction. Je me souviens avoir découvert cet auteur avec « Thérapie », son premier roman. Depuis, que de chemin parcouru, il est l’auteur de thrillers dont on se souvient.

L’auteur nous fait rencontrer Emma, une femme qui exerce le métier de psychiatre. Depuis qu’elle a été violemment agressée, cette jeune femme s’est complètement repliée sur elle-même, sans sortir de chez elle. Un matin, le facteur sonne à sa porte et lui confie un colis destiné à son voisin, sauf qu’elle ne connaît pas ce voisin. Je ne vous en dis pas plus, pas plus que ce que la quatrième de couverture dévoile.

Ne vous attendez pas à de l’action en permanence, non, il s’agit-là d’un thriller psychologique, un thriller réussi, bien ficelé. On voit d’ailleurs que l’auteur est bien renseigné sur tout ce qui touche à la psychiatrie. Les chapitres s’enchaînent avec une facilité due à la fluidité d’écriture d’une part et à l’intérêt de l’histoire d’autre part. Le rythme du récit est assez constant, on ne perd pas de temps, l’histoire se déroule en multipliant les effets de surprise. Les « flash back » nous renvoient au coeur de l’action, nous rapprochant au mieux des faits et des personnages. A chaque chapitre, Sebastian Fitzek nous balade, nous perd davantage, joue avec nous. Le récit est bien sûr centré sur Emma, personnage dont on se pose forcément des questions sur l’état psychologique, c’est bien évidemment le but souhaité.
Emma connaît bien son métier mais on en vient à se demander si c’est une chance dans la situation qui est la sienne. La tension autour d’elle est palpable. Paranoïa, délire, folie, mythomanie ? Il faudra attendre la fin pour qu’enfin la vérité éclate après être passé par de multiples rebondissements et pas des moindres, ce, jusqu'à la fin.

J’ai été tenue en haleine jusqu’à la dernière page.
J’ai beaucoup aimé la façon qu’a l’auteur d’avoir maintenu le suspense jusqu’au bout, brouillant les pistes à souhait pour perdre ses lecteurs et créer au mieux la chute.
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C’est un livre consacré aux tisanes aromatiques, c’est-à-dire à l’association de l’infusion et des huiles essentielles. L’avantage des tisanes c’est qu’on s’hydrate, quant aux huiles essentielles, elles sont puissantes. Personnellement, j’ai commencé par ne boire que des infusions auxquelles j’ai rajouté régulièrement un peu de miel, mais je découvre qu’on peut verser une ou deux gouttes d’huile essentielle dans un peu de miel, jamais directement dans la tisane. Certaines tisanes, il faut bien le reconnaître, n’ont pas forcément de goût ou bon goût, aussi on peut y rajouter du citron, du thym, de la réglisse, de la verveine pour leur donner plus de goût. Je bois toutes mes infusions avec du citron.
Dans un premier temps, Danièle Festy liste les propriétés principales de chaque plante ainsi que leurs actifs majeurs. Ces plantes sont classées par ordre alphabétique.
Dans un second temps, elle indique les bienfaits des huiles essentielles associées aux tisanes.
Dans un troisième temps, elle aborde chaque « problème » et sa solution, c’est-à-dire les plantes et les huiles essentielles à utiliser. Tout n’est pas à boire, certaines préparations sont à appliquer sur le cuir chevelu par exemple en cas de chute de cheveux ou sur les yeux en cas de conjonctivite...
Ces trois paragraphes sont complémentaires.
C’est un petit livre à consulter régulièrement et qui offre des tas de solutions naturelles pour améliorer sa santé en douceur.
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C’est un sujet qui interpelle, attire, intrigue, un thème qui fait couler beaucoup d’encre. « Après… », après la mort bien sûr, qu’y a-t-il ? Notre vie et notre mort ont-elles un sens ? Peut-on recevoir des messages d’un défunt ? Est-il possible de recevoir des signes ? L’apparition d’un défunt est-elle rationnellement possible ? Il y a de quoi se poser des questions, des questions auxquelles ce livre tentera de répondre pour les uns et/ou répondra pour les autres, cela dépendra de l’intérêt que vous porterez au sujet, cela dépendra de votre capacité à ouvrir votre esprit.
J’ai les pieds sur terre, la tête bien sur les épaules mais je suis ouverte à tout et j’ai abordé cette lecture sans aucun a priori. Qui ne rêverait pas de savoir que ceux qui nous sont chers et qui nous quittent un jour, ont « signé » pour une nouvelle vie ? Une vie différente de celle d’ici-bas, mais sous quelle forme ? Il est légitime de se poser mille questions car on ne sait pas vraiment ce qui nous attend « Après ». « Il existe sur ces interrogations sans doute autant d’opinions que d’êtres humains ». Et pourtant, les témoignages sont parlants à qui veut les entendre.

Ce livre rassemble les témoignages de personnes qui ont perdu un être cher et qui ont eu un signe de lui, l’ont vu apparaître sous leurs yeux… Certains témoignages sont étonnants et perturbants. On y croit ou on n’y croit pas et il est clair que nous ne sommes pas à l’abri de faits exagérés mais moi j’y crois et je ne dis pas cela parce que l’auteur a l’air sincère ou parce que je fais confiance aux témoignages de toutes ces personnes, non, pas seulement, mais bien parce que mon entourage et moi-même avons vécu des expériences similaires plus que troublantes et des apparitions pour certains de mes amis. Je suis convaincue qu’on est loin de tout maîtriser et que la vie sur Terre n’est qu’un début. J’ai envie de croire qu’il y a une vie après la mort, pas en chair et en os mais plutôt spirituelle, tout comme je pense que certains de nos disparus ont cette capacité à nous envoyer des signes ; je dis cela parce que j’en ai reçu plusieurs. Je me permets un seul exemple : mon père est mort il y a trois ans maintenant et il adorait les roses rouge grenat. A sa mort, j’ai planté dans mon jardin, le rosier qu’il aimait. Au bout de quelques mois, "son rosier" ne s’est pas fait là où je l’avais planté et il est devenu un bâton minable, complètement sec, sans épines ni feuilles, avec juste un bouton maigrichon, presque sec et qui n’avait aucune chance de s’ouvrir. A l’évidence son rosier végétait et il fallait l’enlever et le remplacer mais je ne l’ai pas fait. J’étais dans des soucis importants, des problèmes qui n’en finissaient pas. J’attendais des « résultats », des réponses aux questions qui me préoccupaient énormément. Du jour au lendemain, une magnifique rose s’ouvrait au bout d’une tige sans vie, une rose bien plus grosse que ce qu’elle aurait dû être. J’ai su que mon père m’envoyait un message rassurant et positif, c’est en tout cas comme ça que je l’ai interprété, je me suis sentie légère et débarrassée d’un poids, et alors que rien n’allait, que rien de positif n’arrivait autour de moi et que les problèmes affluaient, j’ai su que mes problèmes allaient trouver une issue favorable. Et ce qui est encore plus surprenant, c’est que dès que j’ai compris le message de mon père, la rose s’est fanée dans les heures qui ont suivi, comme pour dire « mission accomplie, tu as compris mon message ». Je ne parle pas des odeurs qui se répandaient dans les pièces de la maison alors il n’y avait ni fleurs, ni parfums… je ne parle pas non plus de cette sensation d’être retenue par les épaules dans la rue, alors qu’il n’y avait strictement personne dans la rue. « N’importe quoi » diront certains, « étonnant » diront d’autres, « pourquoi pas » penseront encore d’autres… peu importe. Je sais ce que j'ai vécu, ce que nous avons vécu.

Je ne connaissais pas du tout cet auteur et c’est le premier livre que je lis sur ce sujet, je ne peux faire aucune comparaison avec d’autres livres. Alors bien sûr, on pourrait tout mettre en doute, comment en vouloir aux sceptiques ? Mais il faudra aborder cette lecture avec un minimum d’ouverture d’esprit. Personnellement, je crois à la vie après la mort tout comme je crois que certains défunts sont capables de se manifester aux vivants et je le crois parce que, comme expliqué plus haut, des personnes de mon entourage et moi-même avons été concernées par ces phénomènes. Certains défunts se manifestent quand d’autres ne le font pas ou ne peuvent pas le faire. De même, certains vivants sont prêts ou souhaiteraient qu’un défunt se manifeste et voient leur souhait jamais exaucé alors que ceux qui ne sont pas forcément prêts sont « confrontés » à des apparitions. Bien des interrogations demeurent.

En conclusion, si vous êtes totalement hermétiques à ces signes, ces possibilités, laissez tomber, mais si vous vous posez des questions ou si vous pensez que tout cela peut exister, je vous conseille cette lecture. Ces témoignages sont surprenants, perturbants, tous confirment des faits que certains de mes amis ont vécu et qui ont bouleversé à jamais leur existence.
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date : 25-12-2018
« A louer. 2 pièces 50 m². 12e arrondissement. 750 euros CC. Non-fumeur. Le locataire doit être en bonne santé ». L’appartement en question est situé au 3e étage et c’est l’annonce à laquelle répondra un jeune homme qui cherche à être autonome.

Je ne connaissais pas l’auteur et je ne savais pas du tout à quoi m’attendre. J’aime lire, découvrir de nouveaux styles, je suis tombée par hasard sur ce livre et ma foi, j’ai passé un bon moment avec des personnages qui habitent, pour la plupart, le même immeuble : monsieur K qui est le propriétaire des lieux et qui est un homme assez bizarre, le personnage principal qui est un jeune homme qui vient tout juste de louer un petit appartement au 3e étage, Aude une voisine puis il y a Gwen, une amie du jeune homme qui loue, Cisco qui est un autre ami de notre locataire et enfin la fille de monsieur K.
Il s’agit bien d’un roman divisé en 16 chapitres appelés « Thread », mais avant d’être un roman cette histoire a été racontée sur les réseaux sociaux. On pourrait penser que l’ambiance du « direct » contraste avec celle sur papier mais l’auteur s’en sort très bien sur le papier. Il raconte l’histoire de ces personnes qui se croisent, se rencontrent, échangent leurs impressions, partagent leur galère et leurs inquiétudes, car nous sommes aussi dans le mode « enquête », soupçons et trucs "chelous". Il faut dire que ce monsieur K n’inspire pas très confiance.

L’histoire est narrée avec pas mal d’humour ; j’avoue que j’ai souri très souvent autant pour les dialogues que par rapport aux apartés. Je me suis retrouvée au milieu de jeunes gens qui parlent le langage de leur époque, avec des dialogues très imagés, un style très direct on dira, très vivant.
J’ai passé un bon moment, sans me prendre la tête et c’est bien là l’essentiel.
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J’ai connu Gilles Legardinier avec « L’exil des anges », et « Nous étions les hommes ». L’auteur s’est ensuite lancé dans l’écriture de romans plus « légers » au bon sens du terme, plus drôles, comme quoi tous les styles lui vont bien.
Ce nouveau livre s’inscrit dans la même lignée que «Demain j’arrête », « ça peut pas rater », «Et soudain tout change », « Complètement cramé »… On y retrouve les deux ingrédients indissociables des recettes de Legardinier : humour et émotion.

Le thème de ce nouvel opus n’a rien de novateur puisque « J’ai encore menti » traite de l’amnésie mais l’auteur raconte une histoire où humour, tendresse et jeux de mots prennent toute la place, sans compter un peu de suspense.
Lire un livre de Gilles Legardinier est toujours une récréation, un divertissement parce que ses livres sont pleins d’esprit, de légèreté, de dérision, d’humour et parce que ses personnages sont simples et vrais, ils nous embarquent dans des situations aussi bien amusantes que tendres et dans lesquelles n’importe lequel d’entre nous pourrait se reconnaître, enfin presque, car ici c’est béton quand même !

« J’ai encore menti », c’est l’histoire de Laura, une jeune femme qui travaille au service social de sa ville. Un jour, elle est victime d’un « accident », et à partir de là, Laura ne sera plus la même personne. Gilles Legardinier met en scène la nouvelle vie de Laura, une jeune femme qui m’a fait sourire et rire malgré elle avec son comportement étrange, ses remarques d’une autre « époque » mais un personnage qui a su également m’attendrir. Les situations sont cocasses, le langage souvent familier, l’ambiance marrante. L’auteur nous embarque dans un « incroyable voyage sur les sentiers sinueux de la mémoire ». C’est bien écrit, amusant et attendrissant à la fois.

Quelle banalité de dire que je me suis attachée à ces personnages, notamment à Laura et à Lucie, son amie, son soutien, sa béquille ; et pourtant c’est vrai, j’ai eu plaisir à les suivre, à être en compagnie de tous ces personnages qui donnent une bouffée d’air pur, quelques heures où je me suis retrouvée seule avec eux, leurs problèmes, leurs plaisanteries, leurs délires, leur complicité et leur belle amitié. Laura, c’est la fille qu’on aimerait bien avoir comme amie.
J’aime bien cet auteur et j’ai beaucoup aimé ce livre. J’espère vous avoir donné envie de le découvrir.
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date : 25-12-2018
Cette lettre montre toute la souffrance qu'occasionne le manque de réciprocité dans l'amour éprouvé. Elle est motivée par la passion, une passion dévastatrice et destructrice.
Fallait-il être inconsciente, sotte, servile, trop jeune pour s'imposer une existence faite d'abnégation, d'attente et de souffrance ? Il fallait surtout beaucoup de force de caractère pour tolérer tant de manque de considération de la part de l'être aimé, tant d'indifférence. Il fallait aussi beaucoup de courage pour l'écrire. Courage de se dévoiler, de ne pas se mentir, de ne pas se plaindre, de s'avouer qu'on a été une aventure parmi d'autres.
C'est un très beau texte, le testament d'une femme digne et courageuse.
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