Commentaires de livres faits par Tally
Extraits de livres par Tally
Commentaires de livres appréciés par Tally
Extraits de livres appréciés par Tally
Même Starsky et Hutch trouveraient cette voiture trop flashy ! Un long silence s’étira entre nous, puis Kade se tourna lentement vers moi en fronçant les sourcils, l’air confus.
— Starsky et Hutch ? C’est qui ces deux-là ?
— Dis-moi que tu plaisantes.
— On est censés les connaître ?
— Kade, si c’est une blague, ce n’est pas drôle.
— Mais de quoi tu parles ? demanda-t-il, complètement perdu. — Est-ce que tu es en train de me dire que tu n’as aucune idée de qui sont Starsky et Hutch ?
— Pourquoi ? Ils sont connus ? Ce sont des gars avec lesquels tu travaillais avant de me rencontrer ?
— Ce sont des personnages d’une série télé.
— Qui passe en ce moment ?
— Non, une série des années soixante-dix.
Il écarquilla grand les yeux.
— Tu te souviens que je suis né en 1988 ? Comme si les deux ans qui nous séparaient faisaient de moi un fossile.
— Comment tu veux que je connaisse une série aussi vieille ?
— C’était l’histoire de deux flics, et ils conduisaient une voiture très voyante.
Il grimaça, comme si cette conversation était physiquement douloureuse à tenir pour lui.
— Comme dans beaucoup de séries policières, regarde Miami Vice.
— Miami Vice ? C’est presque aussi vieux que…
— Ça passait à la télé quand j’étais petit, ça, au moins.
— Quand tu étais petit ? Mais quel âge tu crois que j’ai ? demandai-je, indigné.
Il éclata de rire.
— Espèce de crétin, marmonnai-je en soupirant.
— Bien joué, Riley, c’était vraiment…
Une pétarade secoua brusquement la voiture et un nuage de fumée blanchâtre se souleva du capot dans un bruit de moteur sourd. Adam et moi observâmes les volutes de fumée qui s’échappait de l’avant de la voiture.
— C’est…
— C’était le ventilateur, oui.
— Pour l’amour d’une rose, le jardinier devient esclave de mille épines.
— Tu sais que je crois me souvenir que c’est ici que je me suis écroulée ? dit-elle, moqueuse en pénétrant dans les lieux.Dane roula des yeux avant de sortir de sa salle, et d’attraper la valise de la jeune femme au passage, pour se rendre jusqu’à sa voiture.
— Oui. J’ai aussi les réminiscences de cette gamine agaçante qui a hurlé à la mort quand je me suis coupé l’intérieur de la paume de main alors que, quelques mois plus tard, elle s’est envoyé un bouillon de culture de bactéries comme un mojito au beau milieu d’une plage de Cuba.
— C’était ignoble !
— Merci de me passer les détails.
— Je ne le souhaite pas, je l’aime tel qu’il est.
Fidèle et Sidney dévisagèrent Rose comme si elle venait de leur annoncer être née sur une autre planète.
— Quoi ? Il est spécial, souligna-t-elle.
— Je dirais plus qu’il est austère, rectifia Ambre.
— Et sinistre, ajouta Fidèle.
— Froid, répondit Sidney.
— Odieux.
— Repoussant.
— Ignoble.
— Atrabilaire.
Tous se tournèrent alors vers Fidèle qui haussa les épaules tandis que Sidney riait.
— Quoi ? Ça veut dire qu’il est tout le temps de mauvaise humeur.
— Taisez-vous, lâcha Rose en levant les yeux au ciel.
Rose l’observa enfin et pencha la tête.
— Ocytocine, devina-t-elle.
— En fait, on accorde la plupart du temps le rôle de ce neurotransmetteur au lien d’attachement mère/enfant, mais c’est plus profond que cela.
— Vous m’aimez. Ah ! cria-t-elle, satisfaite en sautillant sur place.
Agacé, Dane se leva et lui empoigna les épaules afin de la faire asseoir de force en bougonnant. Puis, il se pinça l’arête du nez pendant que Rose continuait de ricaner, moqueuse.
— Je n’ai jamais entendu de déclaration d’amour aussi…
— Ce n’est pas une déclaration !
Rose prit la feuille.
— Je vais accrocher ton schéma près de mon lit, c’est beaucoup trop mignon, répondit-elle.
Dane récupéra le dessin et le roula en boule pour le jeter dans sa corbeille. Rose se leva en boudant presque.
— Ce n’est pas mignon, articula-t-il. Je vois que tu es toujours aussi agaçante, comment est-ce que c’est possible ?
— Alors ça, c’est touchant, vraiment. Est-ce que je peux t’embrasser ?
— Je croyais que ton taux de dopamine avait diminué.
— Excuse-moi de sécréter la même hormone que toi, mon système a ses limites. En plus, je ne te raconte pas mon taux de vasopressine, de la folie pure. Fichue monogamie, n’est-ce pas ?
Dane se pencha et approcha son visage à quelques centimètres de celui de Rose en plissant les yeux. Son expression satisfaite ne la quitta pas.
— D’accord.
Mais j’aurais fait pire pour ne pas devenir « la bourrelle. »
Claude m'entraîne vers la lucarne.
- Regarde comme il fait beau dehors.
- Oui, il a raison mon petit frère, il fait si beau dehors.
d’elle toutes les nuits jusqu’au jour de notre mort,
que dans nos songes elle aurait toujours trois ans et
demeurerait telle que nous l’avions vue en la quittant :
une minuscule silhouette vêtue d’un kimono rouge
sombre, accroupie au bord d’une flaque, totalement captivée
par la vue d’une abeille morte flottant à la surface
— C’est bon, c’est bon. C’est Poulette.
— Poulette ? Tu déconnes ?
J’eus un petit rire.
— Abby. Mais c’est une poulette. Une poulette démoniaque qui me fout la tête à l’envers au point que je n’arrive plus à réfléchir."
La rose le coeur dans un champs
De fleurs de grive
La lampe qui boit la lumière
L'autre jour celui-ci
Le fond d'un verre
De belle variétés de jour
Cultient ce monde durable.
Comme elle court, Ammal ! Comme elle court !
On dit qu'on ne prend conscience de l'importance d'une personne que quand on la perd. Mais j'ai l'impression qu'en réalité, on ne s'en rend vraiment compte que quand on est amené à lui faire face une nouvelle fois. Si je revois tout le monde, je me laisserai sans doute cajoler de nouveau...
J'ai tellement peur de ça que je n'ose pas bouger d'ici...
Quand le vent marin m'enveloppe, le son des vagues m'attire doucement. Mais je suis incapable de rejeter cette vie que tu as sauvé.
Est-ce que je peux ouvrir cette porte ?
Je pensais que dans la vie il fallait toujours aller contre le courant aussi fort soit-il
Mais vivre en se laissant porter, ce n'est pas si bête que ça
Si ça permet d'avancer
Plus on se débat, plus on sombre vers le fond, l'être humain est bien futile.
Si je devais me réincarner, j'aimerais être un poisson
Ren et moi nagerions seuls tous les deux dans notre petit bocal
Cette main qui était dans la mienne sans que je me sois rendu compte de rien, en réalité, j'aurais aimé continuer à la serrer
Pour toujours
J'aimerais tant t'entendre prononcer cet adorable prénom que Ren a trouver pour ma fille.