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Commentaires de livres faits par TheDarkness

Extraits de livres par TheDarkness

Commentaires de livres appréciés par TheDarkness

Extraits de livres appréciés par TheDarkness

date : 02-09-2022
Je ne suis, personnellement, pas convaincue par ce roman choral… Je reconnais qu’un livre écrit à plusieurs mains est un défi pour les auteurs en question mais j’ai trouvé toutes les situations et les protagonistes prévisibles. Bon, certaines histoires/personnages sont plus touchants que d’autres je le reconnais (notamment celle de JJ qui n’ose pas avouer son attirance pour les hommes) mais ça s’arrête là. Rien d’innovant, pas de surprise. Pour ce genre d’histoire, on avait déjà « Valentine’s Day » sauf que là, on a voulu la faire avec que des afro-américains…

Et j’ai eu un gros problème avec le langage…. Ok, la plupart sont soit des ados soit de jeunes adultes mais les « wesh » et « yo » à tout va, au bout d’un moment c’est juste plus possible.

Enfin, il plaira sûrement à un public ado, peut-être…
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date : 20-03-2022
Je suis très mitigée concernant cette lecture... Le résumé donne envie, le dessin est chouette, l'idée de base est bonne mais mal exploitée. Ce futur où l'on crée des humains augmentés qui peuvent acquérir des connaissance et compétences grâce à un second cerveau numérique leur permettant de recevoir des données est intéressant mais on manque terriblement d'informations : comment ces humains sont-ils choisis pour faire partie de ces "augmentés" ?
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Qu'est-il arrivé aux parents de Constant ?
A quoi servent les "augmentés" ? Quel est le but de DataBrain ?

Constant est censé découvrir les compétences de son cerveau d'origine mais au final, il ne découvre pas grand chose... Je pense que Zep, en voulant en proposant cette quête d'identité à la fois philosophique, s'est perdu et est passé à côté de son histoire. Dommage.
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Bon, décidément cette série qui avait été annoncée comme prometteuse me déçoit de plus en plus. On avance trop peu dans l'histoire pour, déjà, un troisième tome et le dessin est vraiment trop simpliste. Heureusement que le personnage de Kavo sauve un peu la mise mais seulement un peu... Et les scènes de sexe sont trop étranges... Je ne vois pas du tout où on va et l'auteur de nous tient pas suffisamment en haleine pour avoir envie d'en lire plus.
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date : 15-03-2022
Ce tome était très décevant voire même carrément inutile. Il n'apporte rien de plus à l'histoire ni aux personnages. Nous aurions pu nous contenter d'un one shot à ce niveau-là. On en apprend pas plus sur Bena ni sur Ichi
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(Bena va voir les monstres qui l'ont élevé dans ses plus jeunes années et se contente de leur crier "désolé" en leur faisant signe de loin, c'est tout ? Sérieusement...)
. J'aurais voulu avoir plus de précision sur la relation qu'ont entretenu le frère jumeau d'Ichi et son amant mais c'est comme si au moment de toucher du doigt ce que nous voulons voir, le mangaka avait décidé de faire marche arrière. Décevant. Certains passages sont incompréhensibles. C'est dommage car les deux personnages principaux sont touchants et il y avait de quoi exploiter pas mal d'éléments sauf que l'auteur se contente du minimum. Un 3ème tome est-il nécessaire après un 2nd aussi bâclé ? Je ne crois pas...
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Difficile de passer à côté de cet essai qui fait pas mal parler de lui sur les réseaux sociaux et qui me fait de l'oeil à mon travail depuis sa sortie ! Au début de ma lecture, j'ai eu un peu peur... J'ai trouvé le ton un peu agressif et je me suis même demandée si j'allais continuer ma lecture mais finalement, j'ai bien fait de poursuivre. Le ton, tour à tour sarcastique et drôle, passe très bien et le contenu est des plus intéressant. On s'en doutait déjà mais il est difficile de voir à quel point notre vision de l'Histoire a été biaisée, comme nous avons été formaté à penser d'une certaine manière et comme beaucoup de personnalités féminines nous sont passées sous le nez alors qu'elles méritaient largement qu'on s'y intéresse, autant que les hommes ayant marqué notre Histoire. Je ne rejoins pas Titiou Lecoq sur tout ce qu'elle dit ou pense mais cet essai appuie sur énormément de points importants qu'il est nécessaire de rappeler ou même pour beaucoup d'entre nous, de tout simplement connaître si ce n'était pas déjà le cas.

Un livre super intéressant, bien écrit avec une touche d'humour très appréciable et dont je rejoins totalement l'idée générale : arrêtons de biaiser l'Histoire et rendons justice aux femmes oubliées qui ont, elles aussi, fait notre Histoire afin de ne plus commettre les mêmes erreurs à l'avenir en discriminant les femmes parce qu'elles sont Femmes.
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date : 06-02-2022
J’ai été un peu déçue. Je l’ai trouvé long, parfois même indigeste à certains passages. Je n’ai jamais lu Barjavel donc je ne peux pas comparer son œuvre à cette adaptation mais j’ai eu l’impression de rester sur ma faim. J’aurais voulu en savoir un peu plus sur cette civilisation disparue, le pourquoi de cette guerre qui l’a anéantie…. Au lieu de ça, on a beaucoup de blabla scientifique qui prend beaucoup de place. Dommage. L’histoire d’amour bien que tragique est touchante mais la fin qui se veut surprenante était prévisible.
La couverture est attirante mais là encore, j’ai été déçue de voir un dessin aussi sombre tout au long de la BD.
Ce n’était pas mauvais mais je ne me suis pas éclatée à lire ce roman graphique. Trop lourd pour moi.
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J’ai adoré cet album sur les Enfers comme les autres de la même collection de Luc Ferry. Le dessin est beau, les histoires bien retranscrites et j’aime beaucoup le dossier documentaire à la fin accompagné des représentations artistiques les plus connues de la Mythologie grecque. Une fois encore, c’est une belle réussite.
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date : 02-02-2022
C'était... spécial. Je n'ai pas adoré mais je n'ai pas détesté non plus. J'aime le format des histoires courtes et le principe de nous faire découvrir des petits contes à dimension onirique. C'est mignon, parfois cruel, toujours dramatique. Par contre, j'ai eu un petit souci d'un point de vue esthétique... Certes, présenter ce titre tout couleur est une bonne idée, le résultat est beau et rend le tout attirant mais j'ai trouvé le dessin parfois un peu trop brouillon au point d'être gênant par moment. Ne pas arriver à discerner le sexe et l'âge des personnages était perturbant tant ils sont féminins et même... enfantins. Je me laisserais peut-être tentée par le second tome si jamais les éditions Meian le publient.
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date : 23-01-2022
J'ai vraiment apprécié cette lecture. C'était un cadeau de la part d'un collègue que je remercie vivement de m'avoir fait découvrir ce récit de voyage de Sarah Marquis à travers toute l'Asie jusqu'en Australie pendant 3 longues années. La lecture est fluide et on a vraiment l'impression de partir avec elle dans son périple et à la rencontre des différents peuples croisés. Je l'ai trouvé très courageuse de partir ainsi et seule. Beaucoup de situations m'auraient fait abandonner cette longue expédition perso. Mais c'est super intéressant de constater les différentes mentalités en fonction des pays traversés, d'être témoins des belles rencontres faites à l'improviste à l'autre bout du monde dans les moments les plus durs ou les plus incongrus. Ce livre m'a donné envie de lire d'autres récits de Sarah Marquis.
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J'ai quelques réserves sur "Chambres noires". Je connaissais le style de Yomgui Dumont grâce à la série "La Brigade des cauchemars" et j'avais déjà été attirée par son style macabre à la Tim Burton mais là j'ai trouvé ça un peu trop sombre. Un peu trop d'incompréhension tout le long du récit pour un dénouement un peu foireux en ce qui me concerne.
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Dans la tête de Sherlock Holmes, t.2 fait partie des titres que j'ai beaucoup attendu. Le tome 1 était un vrai coup de cœur et ce deuxième tome clôt parfaitement l'enquête. Le travail des illustrations est prodigieux ! Absolument magnifique ! Cette BD en 2 tomes est un vrai bijou.
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date : 03-01-2022
J'ai adoré David Bowie en BD. Les éditions Petit à Petit font vraiment de chouettes collections sur les artistes musicaux et celui-ci ne fait pas exception. Les différents illustrateurs ont fait un travail magnifique et les passages documentés sont remarquables... Moi qui suis fan de cet artiste, j'ai appris des tas de choses.
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date : 08-10-2021
Mon nouveau poste de libraire en rayon Développement Personnel/Bien-être/Spiritualité m’a portée vers d’autres types de lectures auxquelles je ne suis pas du tout habituée pour me familiariser avec ce type de fonds et pouvoir renseigner les clients qui en sont friands. Et parmi mes nouvelles lectures, mon œil a tout de suite été attiré par cette belle couverture aux allures de grimoire annonçant déjà son rapport avec la saga Harry Potter dont je suis une grande fan.

Pensant d’abord à un livre à thème ésotérique, je me suis vite rendu compte de mon erreur. Un peu dubitative au premier abord en voyant que l’auteur est Youtubeur et au vu de son très jeune âge, je me disais : « que pourrais bien dire un garçon aussi jeune en matière de développement personnel ?« . Mais il se trouve que j’ai été très agréablement surprise.

Ayant déjà lu quelques ouvrages et auteurs « de référence » en la matière, je trouve que c’est malheureusement et souvent beaucoup de blabla assez répétitif. Du coup, grosse surprise en découvrant qu’un jeune Youtubeur avait écrit un livre à destination des ados/jeunes adultes mieux écrit que ceux de certains professionnels hautains de développement personnel. Et le rapport à la saga HP a, bien entendu, attisé ma curiosité. Comment allait-il l’utiliser ?

Je trouve que le parallèle de l’adolescence, le passage à l’âge adulte et autres sujets sensibles avec la saga de J.K est fait intelligemment. Mais il est moins présent que ce à quoi on pourrait s’attendre. Mes collègues pensaient même à le mettre en jeunesse avec tout ce qui concerne la saga mais je confirme qu’il n’y aurait pas sa place. Ce n’est pas de la jeunesse, de l’ésotérisme ou un joli ouvrage sur la saga et la magie mais bel et bien du développement perso.



J’ai été frappée par la maturité de ce jeune homme. J’ai dévoré son guide d’une traite après mon retour du boulot. Bien que je sois un peu plus âgée que lui, je me suis pas mal retrouvée dans son vécu de l’adolescence, son expérience dans la scolarité en général (plus particulièrement du collègue au lycée) et dans ses rencontres.

Les témoignages d’autres blogueurs/vlogueurs sont très appréciables. Ça donne vraiment la sensation au lecteur qu’il n’est décidément pas seul à vivre ou à avoir vécu ce genre de situations.

La lecture est facile, clairement ça se lit tout seul. Et j’ai trouvé le ton bienveillant, mature, et modeste, ce qui est très plaisant surtout dans ce type d’ouvrage. Et on aborde les différentes thématiques classiques du développement perso : la confiance en soi, le bonheur, relativiser n’importe quelle situation…

(LA SUITE DE MA CRITIQUE SUR MON BLOG : https://tamtaminwonderland.wordpress.com/2021/10/06/guide-de-survie-magique-de-ben-hpts-2021/)
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Je n’ai pas pu manquer mon rendez-vous annuel au Festival du livre de Mouans Sartoux et comme d’habitude, je n’ai pas non plus résisté à la tentation au milieu de tous ces livres et ai encore craqué pour quelques ouvrages dont celui-ci sorti tout récemment : Freedom ! L’incroyable histoire de l’Underground Railroad racontant l’histoire du fameux chemin de fer clandestin mis en place pour faire s’enfuir les esclaves noirs du sud des Etats-Unis vers le Nord et le Canada du point de vue d’Harriet Tubman, ancienne esclave et « conductrice » d’autres esclaves vers la liberté.

J’avais entendu parler de la sortie de cet album grâce à la publicité faite par un illustrateur que j’adore, Benjamin Lacombe, qui en est d’ailleurs le directeur artistique. Comme jusqu’ici il ne m’a jamais déçu, que ce soit dans ses ouvrages, dans ses collaborations et ses autres créations, alors j’ai tendance à faire confiance et à me lire tout les projets sur lesquels il travaille de près ou de loin. Et puis, je me suis intéressée au travail de Justine Brax depuis que j’ai lu le Pinocchio qu’elle a illustré (magnifiquement d’ailleurs) et sa collaboration à ce nouvel album m’a encore plus donné envie de le lire.

Sans compter aussi que le sujet est des plus intéressants et malheureusement toujours d’actualité.Je ne connaissais pas encore l’auteure, Jennifer Dalrymple, avec qui j’ai eu le plaisir d’échanger pendant le festival et qui m’a accordée une magnifique dédicace. Notre petit entrevue m’a donné très envie de m’intéresser de plus près à son œuvre et à ses futurs travaux.

Tout d’abord, parlons de cette couverture. Cette image d’Harriet Tubman levant les yeux vers le ciel d’un air rêveur superposée sur un travail de collage et taché de gouttes de peinture est vraiment magnifique. Elle annonce d’avance le beau travail de Brax. Et il ne m’a pas déçu.

Tout le long de l’album, les collages donnent l’impression que les texte écrits sont tout droit sortis d’articles de journaux posés et étalés sur une table, comme des vieilles archives qu’on consulterait. Et les illustrations sont aussi magnifiques que graves : certaines représentent l’espoir avec de belles couleurs, de beaux paysages et des visages levés vers le ciel tandis que d’autres représentent l’horreur de l’esclavage dans toute sa cruauté et la peur ressentie par les clandestins tentant de fuir leur condition pour rejoindre le nord. C’est très réussi !

Après, peut-on vraiment parler d’une histoire ? Non, mais d’un récit entrecoupé de documentation. Et je dois dire que le travail de recherche de l’auteure est extra. J’aime le fait qu’on s’intéresse à ces personnes si peu connue de l’histoire américaine. J’avais déjà entendu le nom d’Harriet Taubman mais seulement cela et bien sûr, je connaissais l’existence de ce que on a appelé le « chemin de fer clandestin » mais, du coup, j’ai beaucoup appris sur d’autres personnalités dont je ne connaissais même pas l’existence notamment William Still, Frederick Douglas, le quaker Thomas Garrett, Margaret Crowley, les soeurs Grimké et tant d’autres encore…

(LA SUITE DE MA CRITIQUE SUR MON BLOG : https://tamtaminwonderland.wordpress.com/2021/10/05/freedom-lincroyable-histoire-de-lunderground-railroad-de-jennifer-dalrymple-et-justine-brax-2021/)
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Ce one shot est la première œuvre de Takahama que j’ai lu et je dois dire que j’ai tout de suite été intriguée par son style. J’ai rarement vu dans un manga une telle finesse, une telle poésie à la fois d’un point de vue esthétique que scénaristique et je me suis tout de suite dit que le travail de cette mangaka méritait d’être suivie de près.

Dans la lignée de ses superbes oeuvres : 2 expressos, La Lanterne de Nyx ou encore Tokyo amour et libertés, Le dernier envol du papillon marque une fois encore les talents scénaristiques et de dessinatrice de Kan Takahama.. Une histoire tragique et toute en poésie.

Une vision mélancolique du Japon du XIXème siècle qui s’ouvre à peine à l’Occident et où, pour survivre, des familles en viennent à certaines extrémités.

Les personnages sont très expressifs, les dessins magnifiques. Je regrette toutefois que l’histoire n’ait pas été assez approfondie.

(Le reste de ma chronique sur mon blog : https://tamtaminwonderland.wordpress.com/2021/08/23/le-dernier-envol-du-papillon-de-kan-takahama-2017/)
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date : 16-08-2021
Avant tout, je remercie Babelio, les éditions Gallimard et Joelle Losfeld Editions pour l'envoi de ce titre tout juste sorti en librairie et dont je parlerai dans le cadre de l'opération Masse Critique privilégiée.

Comme tant d'autres lecteurs, j'ai des périodes où mon intérêt se porte sur un sujet particulier et je lis dessus jusqu'à étancher ma curiosité. Ces temps-ci, je me suis donc intéressée aux indiens. Alors lorsque l'on m'a proposé de recevoir Des milliers de lunes pour en faire la critique, on peut dire que ça tombait à pic !

Il s'agit donc de la suite des aventures de Thomas McNulty et John Cole de Des jours sans fin (2016) mais centrée sur la vie et le point de vue de la jeune indienne orpheline adoptée par le couple, Winona.



N'ayant pas lu Des jours sans fin, je ne connaissais pas l'histoire initiale racontant les aventures de Thomas et John, qui m'ont semblé être deux héros à la Brokeback Mountain. Mais le livre étant présenté comme une histoire à part entière, je me suis dit que je pouvais me lancer sans que ça m'handicape. Mais quand bien même, je conseillerai aux lecteurs qui comme moi n'ont pas lu le premier tome, de lire au moins son résumé pour placer un tant soit peu les personnages dans leur contexte et celui du récit. Perso, je peux dire que ça m'a évité quelques instants de flottements...




Il y a plusieurs points intéressants dans ce roman. Tout d'abord, le point de vue d'une indienne Lakota dont la tribu a été décimée nous plonge dans une problématique particulière : celle de l'identité. Ayant perdu sa mère, sa sœur et sa tribu quand elle était très jeune, la jeune fille a tout perdu de son identité. Jusqu'à son propre nom, Ojinjintka, qu'elle évoque quelque fois dans ses pensées avec nostalgie et sa langue d'origine créant ainsi un fossé impossible à combler entre elle et les siens. Le lien semble rompu et un retour parmi eux définitivement compromis. Ils ne se comprennent plus. Alors, que faire ?

Et bien, se créer une nouvelle identité et tenter de repartir de zéro avec sa nouvelle famille en tant que Winona Cole. Mais prendre un nouveau nom, apprendre à parler anglais, lire, écrire, compter et trouver un travail respectable n'est pas suffisant. Elle se retrouve désormais dans un monde où en tant qu'indienne et malgré tous ses efforts, elle est rejetée par une société américaine méfiante et raciste à laquelle elle essaie tant bien que mal de s'intégrer grâce à l'aide de sa famille adoptive. Mais celle-ci n'est pas d'une grande aide étant elle-même composée d'outsiders : Thomas et John, un couple gay élevant une enfant indienne et dont le premier se travestit en femme à certaines occasions ; Lige Magan fréquentant une esclave noire affranchie, Rosalee ; et son frère, Tennyson, lui aussi ancien esclave accusé d'homicide. La totale !

Quoi qu'elle fasse et quelles que soient les personnes qu'elle fréquente, Winona reste une outsider pour son ancien et son nouveau peuple. Ce sentiment de non-appartenance et de rejet la hante tout le long de l'intrigue. Dans sa façon de parler de ce qui l'entoure et de décrire les évènements, on a le sentiment qu'elle se sent totalement extérieure à ce monde, telle une spectatrice impuissante et candide.

Malgré le rejet dont est victime cette famille peu commune dès le début du récit, tout commence plutôt bien. Winona fait un rapide constat de ce qu'est devenue sa nouvelle vie et conclut qu'elle est assez heureuse auprès de ses deux pères et de leurs amis qu'elle adore, qui l'aiment et la protègent.
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Elle fait la rencontre d'un garçon, Jas Jonski, avec qui elle connait ses premiers émois allant jusqu'à des fiançailles. Mais tous ces petits bonheurs finissent irrémédiablement par être gâter par des évènements violents et subits. Je pense évidemment au viol de la jeune fille dont le traumatisme lui a fait oublié le visage de son agresseur et qui devient l'élément déclencheur de toutes les péripéties qui vont suivre, ou encore aux agressions à répétition dont est victime Tennyson en tant que noir affranchi et dont la dernière, la plus violente et laquelle, si elle a bien failli lui faire perdre la vie, lui a fait perdre l'usage de la parole pendant longtemps.


S'en suit alors une enquête sur l'agression de Winona : qui est le violeur ? En voulant rendre justice à leur petite, sa famille capture celui qu'elle pense être le coupable : Jas Jonski, pour le faire avouer. S'en suivront par la suite différents évènements : l'agression de Tennyson pour venger la capture d'un blanc, l'enquête des soldats de l'armée pour mettre au jour les coupables, la confrontation avec les renégats et pour finir, l'accusation de Winona pour le meurtre de Jonski... Pour ma part, j'ai trouvé que ça faisait beaucoup d'évènements racontés en si peu de pages. Tout se passe très vite et j'ai parfois eu du mal à m'y retrouver. Il me semble que l'intrigue autour du viol de Winona, et les agressions racistes étaient déjà bien suffisantes sans qu'on vienne y ajouter cette histoire avec les renégats.



(Le reste de ma critique sur mon blog : https://tamtaminwonderland.wordpress.com/2021/08/16/%f0%9d%99%b1%f0%9d%99%b0%f0%9d%99%b1%f0%9d%99%b4%f0%9d%99%bb%f0%9d%99%b8%f0%9d%99%be-%f0%9d%99%bc%f0%9d%9a%8a%f0%9d%9a%9c%f0%9d%9a%9c%f0%9d%9a%8e-%f0%9d%99%b2%f0%9d%9a%9b%f0%9d%9a%92/)
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date : 14-08-2021
C’est le genre de sujet qui a tendance à m’intriguer même si j’ai déjà beaucoup lu à ce sujet. Mais soyons franc, on a du mal à s’en lasser. On est toujours friands de ce qui sort de l’ordinaire et de ce qui nous échappe alors les sorcières ne sont pas prêtes d’être passées de mode !

Quand je l’ai vu sur l’étagère de la médiathèque, la couverture m’a tout de suite attirée. Je la trouve très belle, elle donne envie d’en ouvrir les pages. Comme je l’ai dit, j’ai déjà pas mal lu sur les sorcières mais je suis de ceux qui sont toujours irrésistiblement attirés par le sujet. Et pour un documentaire destiné à la jeunesse, je l’ai trouvé très bien fourni et structuré. On ne tombe pas tout de suite dans le cliché qu’on a l’habitude de servir aux enfants en expliquant que les sorcières ne sont pas cette image femme au chapeau pointu qui touille sa potion mais une personne ayant un réel savoir-faire en matière de plantes, un grand respect de la nature et de l’humain.

Les points historiques abordés sont très intéressants notamment celui sur les démonologues et leurs écrits les plus connus. J’avais entendu parler de certains d’entre eux dans d’autres ouvrages mais j’ai également eu l’occasion d’en découvrir de nouveaux.

(Le reste de ma critique ici : https://tamtaminwonderland.wordpress.com/2021/08/13/secrets-de-sorcieres-de-julie-legere-elsa-whyte-et-illustre-par-laura-perez-2019/)
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date : 10-08-2021
En bonne fan de J.K Rowling, je ne pouvais pas passer à côté de ce mystérieux Ickabog qui a surgi dans nos librairies. Mais quand bien même, l’histoire et le style annoncés sont très différents de la célébrissime saga qui a fait connaître mondialement l’auteur alors je n’en attendais pas autant que d’autres lecteurs et je l’ai lu plus par curiosité qu’autre chose.

Bon, on ne va pas se mentir, on est très loin de Harry Potter, tant au niveau de l’histoire, des personnages que dans l’écriture. J.K nous dit que c’est une histoire qu’elle avait l’habitude de raconter à ses enfants le soir et c’est ok, au moins, on est prévenu, ce sera pas de la folie. Il est clair que L’Ickabog est destiné à un lectorat plus jeune , l’écriture est simple, efficace et on va à l’essentiel sans trop s’attarder, tout est linéaire. On a tous les ingrédients d’un conte : du traditionnel « Il était une fois » au « ils furent heureux », avec une morale, une quête, un peu de fantastique, un monde utopique, des méchants qui font tourner l’utopie au cauchemar… Mais rien de surprenant. L’imaginaire de Rowling nous avait habitué à mieux.

(Le reste de ma critique sur mon blog : https://tamtaminwonderland.wordpress.com/2021/08/09/lickabog-de-j-k-rowling-the-ickabog-2020/)
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C'est dans le cadre de l'opération Masse Critique Non-Fiction que je vais présenter mon avis sur cet ouvrage. Merci à Babelio, aux Presses de l'ENSSIB et à Silvia Ceccani de m'avoir envoyé ce document et pour leur confiance !

Une étude sur les spoliations commises durant la guerre 39-45, voilà qui avait l'air d'un sujet très intéressant. Et étant moi-même agent de bibliothèque, j'étais très curieuse de me pencher sur le travail effectué par des collègues du métier et publié par l'ENSSIB. Et ce fut très instructif !

On s'imagine souvent que les métiers des bibliothèques se cantonnent seulement à l'accueil du public sur place et à ranger des livres mais bien sûr, il ne s'agit pas que de cela et selon les lieux et les missions qui y sont rattachées, les agents peuvent se retrouver à participer voire même initier un travail de recherche sur des sujets divers et variés. Ce qui fut le cas pour toutes les personnes ayant participer au colloque « Où sont les bibliothèques spoliées par les nazis ?« .

Et quel travail ! Voilà qui n'était pas évident que de partir à la recherche des documents spoliés pendant et après la guerre, intégrés dans des bibliothèques françaises et étrangères et de tenter de les restituer à leurs propriétaires d'origine ou à leurs ayants droits. Mais que ce doit être passionnant de fouiller dans cette partie si peu connue de l'Histoire et de voir à quel point certains sujets sont encore aujourd'hui particulièrement sensibles. Personnellement, ça me passionnerait de participer à ce genre de projet, certes long et laborieux mais ô combien intéressant !


Tout d'abord, ce genre de documents s'adresse en premier lieu à des professionnels du métiers car certains termes employés et aspects ne seront pas familiers à tout le monde même aux grands bibliophiles. Mais on peut dire que le message véhiculé d'inciter le monde de la culture à plus de transparence et de justice parle à tout le monde donc l'ensemble de cet ouvrage reste accessible.

On sait que les nazis, à l'époque, ont fait une véritable razzia d'oeuvres d'art et de livres mais pour ces derniers, j'étais loin d'imaginer à quel point leur nombre était important ! Surtout de la part d'instigateurs de nombreux autodafés… Je me serais dit, peut-être bêtement, qu'ils auraient pris possession de ces ouvrages jugés contraire à leur idéologie pour mieux les détruire, mais non ! J'apprends qu'ils ont eu l'idée de les rapatrier dans une bibliothèque spéciale pour étudier l'idéologie ennemie ! Dingue. J'apprends aussi, non sans trop de surprise, que l'URSS s'est également appropriée à titre de butin de guerre et de « compensation pour les pertes liées à la guerre » les ouvrages pillés par les nazis mais aussi la création d'une « brigade des trophées » ! Cette seconde spoliation éparpillant encore plus ces documents à travers le monde et rendant encore plus difficile leur retrouvaille. Un obstacle de plus donc pour ces professionnels partis à leur recherche dans le but de les restituer aux propriétaires…

(La suite de ma critique ici: https://tamtaminwonderland.wordpress.com/2021/07/06/babelio-masse-critiqueou-sont-les-bibliotheques-francaises-spoliees-par-les-nazis-sous-la-direction-de-martine-poulain-2019/)
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date : 09-06-2021
Mille femmes blanches ou le Danse avec les loups d’un point de vue féminin. Voilà un livre qu’on a beaucoup vu en bibliothèque et en librairie et qui faisait partie de ma PAL depuis très longtemps maintenant. Il était donc temps de m’y plonger. Entre curiosité, tendresse et horreur. Autant dire que cette histoire nous met dans tous nos états ! Mais elle mérite largement le détour.


Étant une passionnée d’Histoire en général, je m’intéresse à toute période mais ces temps-ci, mon intérêt s’est porté sur les États-Unis et plus particulièrement la très controversée histoire des indiens d’Amérique. A la lecture de ce roman, on ne peut s’empêcher inévitablement de faire le rapprochement avec Danse avec les loups, ce superbe hommage à la culture indienne (je ne fais référence qu’au film, n’ayant pas encore lu le livre). Il y a énormément de similitudes entre ces deux œuvres. Tout d’abord, le genre épistolaire avec le personnage principal qui couche dans un journal le déroulement de ses journées, ses rencontres, ses pensées, ses craintes, ses joies. Puis la découverte d’un autre peuple, de nouvelles coutumes, d’un nouveau mode de vie. Et surtout, la dénonciation criante des manœuvres déloyales du gouvernement américain envers le peuple indien.




La différence ? Le point de vue féminin. La première chose qui saute aux yeux du lecteurs, c’est la dénonciation de la condition féminine au XXème siècle.

May Dodd confie dès le départ sortir d’un asile où elle a été enfermée par sa propre famille. La raison ? S’être mise en ménage avec un homme en-dessous de sa condition à qui elle a donné 2 enfants hors mariage, ce qui lui a valu d’être taxée de « perverse ». Ça en dit long sur la société puritaine et conservatrice de l’époque et étant donné les conditions de vie intenables à l’asile, on ne peut que comprendre les motivations de May de s’engager dans ce programme gouvernemental douteux.

Le programme, FBI (Femmes Blanches pour les Indiens), qu’on imagine avoir été mis en place par le gouvernement promettant aux indiens 1000 femmes blanches en échange de 1000 chevaux (déjà, on apprécie cet échange équitable) en laissant imaginer aux indiens l’espoir d’une civilisation commune en mettant au monde des enfants métis qui auraient toute leur place dans le « monde civilisé ». Bien sûr, une belle utopie mais surtout un beau mensonge. On voit bien durant tout le long de l’histoire que le gouvernement n’a jamais eu le projet de faire la paix avec les indiens mais bien de les marginaliser un peu plus pour s’emparer de leurs terres et imposer leur culture quitte à exterminer la leur.

On voit déjà en quelle haute estime ce gouvernement tient les indiens en leur envoyant des femmes piochées dans les asiles de fous et les prisons mais également ces femmes… Ils les abandonnent littéralement à leur sort avec une seule « mission » : faire des enfants et évangéliser leur peuple d’adoption. Mais bien sûr, May se rendra compte que tout cela n’était qu’un leurre destiné à calmer les indiens en attendant de pouvoir prendre leurs terres en les repoussant vers les réserves.

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La scène de fin, violente et sanglante, est évidemment démonstrative du sang-froid effrayant avec lequel ce gouvernement a pris la décision de réprimer le peuple indien sans même prendre en compte la présence de ces femmes blanches qu’ils ont envoyé au casse-pipe et qu’ils n’ont pas hésité à massacrer ainsi que leurs enfants tout juste nés. Un passage qui m’a glacé le sang.




Bien évidemment, nous avons grâce au journal de May, un aperçu de la vie chez les cheyennes. Ce que j’ai aimé dans ce récit, c’est que le regard porté sur la tribu de Little Wolf est très réaliste. Alors qu’on s’attend à avoir une véritable découverte positive et un avis dithyrambique de la part du personnage principal, ici ce n’est pas le cas. May est très consciente des qualités mais aussi des défauts des cheyennes.

Le choc des cultures à leur rencontre avec leur peuple d’adoption est très frappant et il s’étend pendant un certain temps durant lequel May explique les difficultés de ces femmes à se fondre dans la tribu : barrière de la langue, mode de vie spartiate redouté, les us et coutumes qu’elles ne saisissent pas encore.



(Le reste de ma chronique sur mon blog : https://tamtaminwonderland.wordpress.com/2021/06/09/mille-femmes-blanches-de-jim-fergus-one-thousand-white-women-the-journals-of-may-dodd-2000/)
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date : 15-05-2021
Tout d’abord : merci aux Editions YBY et à Simplement.pro de m’avoir envoyé ce titre.

Un ouvrage en trois parties entièrement basées sur des amours/attirances homosexuelles. Une première pour moi !

J’étais très curieuse de le découvrir et je trouvais la couverture assez attirante donc j’ai décidé de me laisser tenter. Et j’ai bien fait car j’ai été agréablement surprise par cet ouvrage. D’abord je me suis dit : « ok, n’étant pas gay moi-même, je ne me sentirais peut-être pas plus concernée que ça voire exclue« . Mais ça n’a pas été le cas.

Là où les récits sont bien menés, c’est qu’ils sont centrés uniquement sur les points de vue internes de chaque personnage qui s’alternent au fur et à mesure des 3 histoires. Par conséquent, on se sent plus proche d’eux et on se reconnaît très bien dans leur façon de voir et de penser dans ces moments de rencontre, d’attirance pour une personne qu’on a, je pense, tous connu à un moment ou un autre et c’est là que j’ai trouvé une intelligence dans le récit car c’est clairement ce parti pris qui change la donne.

Si nous n’avions pas accès à leurs pensées, je me serais sentie exclue en étant seulement témoin d’une attirance naissante entre deux personnes homosexuelles. Alors que là, je me reconnais dans leurs sentiments, leur maladresse, leur timidité lors d’une première rencontre. Leurs pensées sont très réalistes. Mais surtout, ce qui ressort, c’est que les sentiments et sensations tels que l’attirance et l’amour, qu’on soit gay ou hétéro, sont ressentis de la même façon par tous et ça, j’ai beaucoup aimé.

Ca se ressent particulièrement dans la première histoire, Rencontre à grande vitesse, avec ces deux hommes assis à côté dans le train et qui n’osent pas se regarder ou même engager la conversation et qui malgré leurs différences notables semblent s’attirer. Cette histoire illustre parfaitement cette situation qu’on est surement nombreux à avoir connu quelque part avec cette personne étrangère qu’on a jamais su aborder et qu’on a laissé partir en se demandant, frustrés, si on aurait pas loupé une jolie histoire.

Dans la seconde, Quarante kilomètres d’amour, ce n’est plus l’attirance le sentiment dominant mais bien l’amour. L’amour progressif entre deux jeunes femmes, Jeanne et Cécile : l’une lesbienne et l’autre hétéro. Plus on avance et plus on assiste aux sentiments naissants entre ces deux femmes. Cécile qui jusque là n’avait eu que des relations avec des hommes se découvre une attirance pour sa compagne de covoiturage qui se transforme petit à petit en amour sincère. Là aussi, gay ou hétéro, on reconnaît ce sentiment dans la façon dont sont transmises les pensées des personnages, la maladresse de Cécile dans sa façon d’avouer ses sentiments à Jeanne. C’était assez touchant.

(La suite de ma critique ici : https://tamtaminwonderland.wordpress.com/2021/05/15/sur-la-route-de-domino-et-nephyla-2020/)
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Je remercie l'auteur, Frédérick Tubiermont et Simplement.Pro de m'avoir permis de lire le premier tome de cette série romantique.


Bon, je n'ai pas adoré mais je n'ai pas détesté. Je vois l'intention de l'auteur de nous emmener dans le monde de l'Art. J'ai particulièrement aimé les descriptions des passages où Nolwenn dessine et dans lesquels son nouveau professeur lui donne les indications pour réussir à parfaitement "capturer" l'image du modèle, la balade dans le Londres artistique et j'ai trouvé intéressant de faire d'elle une muse professionnelle. Ce n'est pas un métier ultra répandu et le moins qu'on puisse dire c'est que ce choix n'est pas banal.



Mais l'élément central de ce roman, c'est l'histoire d'amour. Et c'est justement là que ça pêche pour moi. Sa relation avec un strict inconnu dont elle ne connaît même pas le visage qui se résume à un rendez-vous dans une chambre d'hôtel, lumières éteintes, le lundi et quelques échanges par mail depuis 4 ans me laisse perplexe. Je trouve ça un peu incohérent. Je n'imagine pas qu'une telle relation ait pu durer si longtemps sans que ni l'un ni l'autre n'ait eu envie de se rencontrer vraiment auparavant. Cela peut-être excitant quelques temps mais 4 années ! Et vu la manière dont elle nous est présentée, je n'ai pas vraiment eu l'impression que la passion était là. L'excitation peut-être mais pas la passion c'est tout.


Sa relation avec son Bellamy va beaucoup trop vite. A peine se sont-ils rencontrés qu'ils sont déjà quasiment ensemble. Pour une femme qui a eu du mal à s'attacher et à avoir une relation durable, je trouve ça un peu facile...


Tout est prévisible dans cette histoire.
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On imagine dès le départ que l'inconnu de l'hôtel et Bellamy ne forment qu'une seule et même personne.
Pas de surprise à la fin donc.


Et je trouve ça encore plus surprenant qu'après 4 ans d'ébats, ces deux-là ne se soient pas reconnus. Ou du moins qu'ils n'aient eu aucun doute quant à leur identité après avoir couché ensemble à visage découvert... Pourtant l'héroïne parle d'une passion qu'elle n'avait jamais ressenti avant d'avoir couché avec son "Précepteur"...

J'ai eu beaucoup de mal à m'attacher aux personnages. Je ne me suis sentie proche d'aucun d'eux et ne me suis pas sentie attirée par le protagoniste masculin. Dommage. C'est ce qu'on recherche dans ce genre de livre.


J'ai trouvé cette relation très superficielle, à l'image des personnages. Bellamy parle beaucoup pour, semble t-il, en mettre plein la vue. Pour moi, ça ne marche pas. Ils sont trop rentre-dedans l'un envers l'autre. Ça manque terriblement de subtilité et de romantisme.


La personnalité de l'héroïne ne m'a pas enchantée non plus. Je l'ai trouvée un peu hautaine, présomptueuse et moqueuse. Je n'ai pas compris non plus le pourquoi de cette furtive liaison entre Nolwenn et cette jeune cliente... Cela n'apporte absolument rien à l'histoire si ce n'est un passage de sexe un peu gratuit. Si on nous racontait la vie d'une femme à la vie sexuelle libérée qui fait ce qu'elle veut avec qui elle veut et qu'on avait continué comme ça jusqu'à la fin, ce passage aurait eu du sens. Mais là... Ca arrive comme un cheveu sur la soupe.



D'un point de vue écriture, c'est assez facile à lire mais un peu trop léger. Je l'ai lu en une soirée. Certains passages ne m'ont pas semblé très clairs, notamment celui où l'on passe au point de vue de Bellamy. Tout le long du roman, on a accès à celui de Nolwenn qui là se demande ce qu'il pense et tout à coup, sans prévenir, ses pensées nous sont dévoilées en italique. J'ai été un peu perdue car c'est le seul passage où nous avons accès à ce qui se passe dans sa tête. Mais pourquoi l'avoir ajouté ? Je n'en ai pas vu l'intérêt.



(La suite de ma critique ici : https://tamtaminwonderland.wordpress.com/2021/04/24/latelier-du-desir-tome-1-esquisse-moi-plus-fort-de-frederick-tubiermont-2020/)
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Une œuvre qu’on ne présente plus et qui continue encore aujourd’hui à faire couler beaucoup d’encre. Voilà longtemps maintenant que je voulais me lancer et c’est à la sortie de la nouvelle traduction d’Autant en emporte le vent chez Gallmeister que j’ai décidé d’enfin le lire. Sans regret !

Impossible de passer à côté de ce qui est devenu un monument de la littérature américaine ! Dès que j’ai vu le film, j’ai eu envie de lire le livre dont ce chef d’œuvre était adapté. Il fallait absolument que j’en sache plus sur l’impétueuse Scarlett et l’insolent Rhett. Mais vous avez vu ce pavé ?! J’ai donc longtemps retardé cette lecture, puis j’ai fini par craquer quand j’ai vu ces magnifiques couvertures des Editions Gallmeister. Magnifique travail ! Elles attirent tout de suite l’œil en librairie. Voilà une maison d’édition que je vais suivre de près d’ailleurs. Et comme je me suis sentie bête de ne pas l’avoir lue plus tôt… Ça faisait un moment justement que je me disais que je n’avais pas été totalement emportée par un roman et c’est de nouveau arrivé. J’ai été totalement happée par ces deux tomes. Pas un instant d’ennui ou de longueur pour ma part, que d’émotions. A quasi toutes mes pauses déjeuner l’été dernier, je disais à mes collègues que j’allais retrouver Scarlett ^^

Évidemment, je mentirais si je disais que toutes ces polémiques concernant le roman et le film ne m’ont pas incité à le lire. Celles concernant le film m’agacent puisqu’elles ne tiennent pas compte, selon moi, du contexte et des mentalités de l’époque du récit (1861), de la sortie du film (1940) ou même de la vie de l’auteur ! Bref, mon opinion sur le film était déjà faite, il ne me manquait plus qu’à lire le livre pour me forger ma propre opinion et non écouter ceux qui voudraient me dicter ma façon de penser et qui, pour la plupart, n’ont même pas lu cette œuvre…

Autant en emporte le vent a largement mérité sa renommée et son succès.

Il est super intéressant de se plonger dans l’Histoire des États-Unis qui ne m’est pas vraiment familière puisqu’on ne l’étudie pas en France et encore moins celle de la guerre de Sécession.

Nous côtoyons les grandes familles du Sud et leur mode de vie avant que la guerre n’éclate. Nous sommes témoins de l’enrôlement hâtif des hommes qui croient naïvement pouvoir « boucler » cette guerre en quelques jours en écrasant les « yankees » sans tenir compte des avantages qu’ils ont sur eux, puis de leur désillusion. Nous accompagnons les femmes et les quelques hommes restés chez eux dans leur survie et leur participation à l’effort de guerre. Nous sommes tellement immergé dans l’histoire que nous souffrons avec eux à la fin de la guerre de la perte de nombreuses personnes de leurs familles, de leurs amis, à l’idée de savoir que leur vie paisible de jadis est bel et bien terminée, de savoir que même s’ils ont remporté la victoire, les « yankees » n’auront pas fini de les persécuter. Puis après la fin de la guerre, vient la survie. Jusqu’où sont-ils prêts à aller pour cela : capituler et avancer ou s’accrocher désespérément au passé jusqu’à mourir de tristesse ? C’était un long parcours palpitant.



Cette immersion dans le camp sudiste entraîne forcément des critiques vis-à-vis de leur mode de pensée et de leur langage, mais comme je le disais plus haut, lorsqu’on lit un ouvrage de ce genre, il faut garder en tête que les mentalités n’étaient pas les mêmes qu’aujourd’hui. Il nous faut donc ne pas penser avec notre vision mais nous immerger totalement dans la fin du XIXème siècle sud-américain. Alors, effectivement on parle de « nègres« , on les accuse d’être idiot et de ne rien savoir faire hormis obéir aux ordres mais le racisme était monnaie courante et ne choquait pas cette société sinon l’esclavage n’aurait jamais été en vigueur ! On ne fait qu’adopter la pensée sudiste de l’époque.

(La suite de ma critique sur mon blog : https://tamtaminwonderland.wordpress.com/2021/04/19/autant-en-emporte-le-vent-de-margaret-mitchell-gone-with-the-wind-1936/)
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Le fait que cette BD jeunesse ait été primée au Festival international de la BD d’Angoulême 2020 a bien sûr attisé ma curiosité mais il faut dire aussi que la couverture attire notre regard de suite avec ce gros plan sur le visage de Obie. En tout cas, je suis bien contente d’y avoir jeté un œil alors qu’elle ne faisait pas partie de mes achats. C’était une découverte très sympa.

Le dessin est clair, les personnages expressifs, les couleurs sont belles. D’un point de vue esthétique c’est assez réussi. La lecture est facile et ça donne envie de se lancer de suite.

Au début de l’histoire, je me suis dit : « Bon, c’est assez bateau. Le garçon naïf qui n’a jamais deviné qu’il y avait quelque chose d’étrange avec son père et qui d’un coup se retrouve confronté à la révélation de sa vie qui est, qu’en réalité, son père est un extraterrestre« . On voit que le père, très absent compte tenu de son rang sur sa planète et de son travail essaie malgré tout d’être présent pour son fils. Les gadgets qu’il lui file sont sympas et donnent lieu à des situations assez cools bien que je trouve que les autres personnages ne sont pas assez surpris de ces évènements étranges : ils ont quand même vu des meubles voler dans les airs, des oiseaux-robots sortir de nul part pour attaquer des brutes, ou vu Obie presque voler et marcher sur les murs, mais bon, pas de quoi s’affoler… Enfin, c’est une BD jeunesse donc je reste indulgente là-dessus. Pendant ma lecture, je me suis dit que ça passait.

(La suite de ma critique ici : https://tamtaminwonderland.wordpress.com/2020/07/28/obie-koul-tome-1-un-week-end-sur-deux-chez-mon-pere-de-pierre-makyo-et-alessia-buffolo/)
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Nouvelle acquisition jeunesse fraîchement arrivée ! Ma collègue voulait avoir mon avis dessus, je l’ai donc lu rapidement. Une nouvelle série prometteuse mais on va dire qu’au final, en ce qui me concerne, c’est plutôt mi-figue mi-raisin…

Tout d’abord, on ne peut pas s’empêcher de se sentir attiré par cette très belle couverture qui donne tout de suite envie d’ouvrir cet album. On ne peut pas nier, d’un point de vue esthétique, c’est réussi ! Les couleurs sont magnifiques. C’est lumineux et doux à la fois. Les personnages sont mignons. On est dans une ambiance quasi féérique. Mais l’esthétique est trompeuse !

Nous ne sommes pas dans le schéma traditionnel familial. On nous présente une petite famille composée d’une mère apparemment célibataire (divorcée ou veuve, nous n’en savons encore rien) et de ses 3 jeunes filles.

On se rend compte que l’aîné des filles, Sarah, fait des rêves étranges et de plus en plus récurrents où elle se retrouve dans une jardin qui semble se trouver en milieu aquatique puisqu’on y voit des méduses flotter et que l’une d’entre elles lui semble familière. Mais elle n’en comprend évidemment pas le sens.

(Ma critique entière ici : https://tamtaminwonderland.wordpress.com/2020/09/20/les-soeurs-gremillet-tome-1-le-reve-de-sarah-de-giovanni-di-gregorio-et-alessandro-barbucci-2020/)
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J’ai découvert cette série l’année dernière lorsque j’ai été engagée à la médiathèque. Ma collègue en jeunesse, toujours de très bon conseil, m’a dit qu’il fallait que j’essaye La Brigade des cauchemars, que ça valait le coup. Et effectivement, je ne l’ai pas regretté. Au point qu’au 48h BD 2020, je n’ai pas pu m’empêcher de l’acheter alors que le premier tome faisait partie de la sélection. Merci pour ce conseil !

Moi qui ne suis pas une grande fan de romans policiers, lorsque j’ai vu le nom de Franck Thilliez, je me suis rendue compte que je ne me serais peut-être pas pencher dessus au premier abord. Mais quelle erreur ça aurait été !


Le premier tome était très sympa. Il met bien en place l’histoire et les personnages et j’ai trouvé cool cette idée de gamins entrainés à s’introduire dans les rêves des gens pour les aider à surmonter leurs peurs. Mais là, une question se pose. Pourquoi s’adonner à cette activité ? Quel est le but de leur scientifique de père ? D’où vient Esteban ?

On rencontre la jeune Sarah qui deviendra amie avec ce duo et ne tardera pas à faire partie intégrante de l’histoire dans la suite de leurs aventures.

Je me suis demandée où tout cela allait avec la peur que les auteurs ne se mélangent les pinceaux dans cette histoire mais SURPRISE, plus je continuais et plus j’étais surprise de la tournure des évènements.

Le monde des cauchemars est présenté de manière lugubre quasi surnaturelle. Un style très Stanger Things avec les gamins qui partent dans l’autre monde sauf qu’ici, ils se découvrent chacun un pouvoir bien à eux : Tristan marche alors que dans la vie il est paraplégique, Esteban traverse les murs et Sarah vole.


(Le reste de ma critique ici : https://tamtaminwonderland.wordpress.com/2020/09/29/la-brigade-des-cauchemars-de-franck-thilliez-yomgui-dumont-et-drac-2017/)
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