Trouble dans les andains
Auteur
- Boris Vian (Écrivain)
Classement en biblio - 31 lecteurs
extrait
Une détonation retentit et la balle lui coupa la parole au ras des lèvres. — Vite !… cria-t-il. La fenêtre… Une nuit opaque s’appesantissait sur toutes choses. Penchés à la fenêtre, ils virent vaguement une ombre disparaître, escalader le mur et se perdre dans la rue… — C’est le barbarin… termina Adelphin en se rasseyant tandis que le jour illuminait à nouveau la pièce. — Où était-il ? — Dans la poche de mon costume de tous les jours. — Ce que je n’arrive pas à comprendre, dit Sérafinio, c’est comment le voleur a eu le temps de te le prendre là-bas, et de revenir avant nous pour le mettre dans ta poche de tous les jours… — Moi non plus, dit Adelphin
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Après une petite pause dans la lecture, je me suis remise dedans avec celui-ci, ça été un plaisir à lire. Avec un style toujours bien à lui, Boris Vian nous faire voyager dans son oeuvre.
Je recommande, ce lis vite :
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Mouai,très peu emballée par ce premier livre de Boris Vian, même si le ton cru de l'auteur réveille par moment, je me suis énormément ennuyée et je n'ai pas réussi à accrocher à l'intrigue.
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Date de sortie
Trouble dans les andains
- France : 1994-10-01 - Poche (Français)
Activité récente
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Editeurs
Résumé
Conçu durant l'hiver 1942-1943, révélé en 1966, Trouble dans les andains, premier roman de Boris Vian, n'est ni l'ébauche ni la version primitive de quelqu'une de ses autres œuvres. C'est un récit d'inspiration originale, pleinement achevé, conduit avec allégresses et que rien ne bride puisqu'il est mû tout entier par la dynamique des mots. Exemple le plus direct du langage-univers de Boris Vian, cette aventure où se mêlent la terreur (drolatique), l'enquête policière (cocasse) et l'espionnage-bouffe, ce sont les mots en effet qui la mènent et la tissent, l'embrouillent et la dénouent, y rebondissent et cabriolent, et nous font trembler à force de rire de leurs galipettes. Boris Vian s'y dédouble, s'y multiplie en dix personnages qui se poursuivent d'Auteuil à Bornéo, nagent dans des flots de sang de crapaud et s'entretuent, joyeusement en se disputant un mystérieux engin, le barbarin fourchu. Une histoire que Boris Vian s'était racontée à lui-même faute de pouvoir la lire dans le livre d'un autre.
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