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Yerba buena



Description ajoutée par x-Key 2011-03-03T18:12:26+01:00

Résumé

La guerre froide est finie ! Conséquence inattendue : de nombreux agents de la CIA sont mis à la retraite... Et voici Carol Evans, avec une médaille et une pension, certes, mais privée de sa raison de vivre : combattre l'ennemi.

Ecoeurée, désoeuvrée, elle retourne en Californie.

Dans l'avion, sa voisine glisse subrepticement un objet dans son sac. Un rubis ! Valeur : un million de dollars. Peu après, dans la villa qu'elle a louée à Sausalito, en face de San Francisco, Miss Evans découvre le cadavre d'un homme aperçu dans l'avion. Or cet homme suivait la jeune fille qui a dissimulé la pierre dans le sac de Carol.

Pour une fois, la belle Carol n'est pas responsable de cette mort. Mais lorsque les flics répondent à son appel et la trouvent devant la télévision, un verre de bière négligemment posé sur le dos du mort, en sont-ils vraiment persuadés ?

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Classement en biblio - 2 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par gaelletz 2015-09-18T17:08:42+02:00

« Versée dans la réserve !

Et pas seulement moi, une partie du Service avec… Pou cause de fin de guerre froide, m’a-t-on dit. Il n’y a plus d’URSS, plus de KGB, plus de mur de Berlin, plus de pacte de Varsovie, plus d’ennemis de l’ombre, plus de communisme…

J’en reste encore hébétée.

Moi qui ai vécu depuis presque deux décennies dans la haine viscérale de tout ce qui était marxisme-léninisme, de tout ce qui venait de l’Est ! Et voilà qu’au premier coup de pioche dans le mur qui séparait en deux l’ancienne capitale allemande tout s’est effondré comme une enfilade de dominos. Bien sûr, il reste Cuba, le Viêt-nam et quelques pays arabes hostiles, mais le leader maximo n’est plus qu’une baudruche à demi dégonflé, l’ancienne Indochine ne vaut guère mieux que la RDA, et un agent féminin est inutilisable en Libye ou en Irak.

Alors me voici à la retraite. Oh ! avec une médaille et une pension, je n’en serai pas réduite à devenir serveuse de drive-in comme tant d’anciennes gloires hollywoodiennes. Mais la retraite, quand on n’a pas quarante ans ! « (Pages 7-8)

« J’appelai directement la brigade criminelle de Frisco, inutile de m’adresser aux flics locaux, ils ne devaient s’occuper que des ivrognes et des véhicules en stationnement interdit. Je demandai à parler à un détective en précisant qu’il s’agissait d’un meurtre. Au bout d’un moment on me passa une femme qui se présenta comme le Sgt Nicole Bryant et me demanda ce qui motivait mon appel.

- J’arrive aujourd’hui même de New York et j’ai loué une villa à Sausalito, sergent. Je viens d’emménager et je trouve le corps d’un homme assassiné dans la maison ; cela n’était pas prévu dans la location, voilà mon problème.

Il y eut un silence au bout du fil, puis la femme, sans se départir de son calme, me demanda :

- Votre adresse et votre téléphone, s’il vous plaît, Miss.

Je les lui indiquai et elle me demanda de raccrocher, précisant qu’elle allait me rappeler dans un instant. Le temps sans doute de vérifier que les deux concordaient et de s’assurer ainsi qu’elle n’avait pas affaire à un mauvais plaisant. Un instant plus tard le téléphone sonnait.

- Vous voulez toujours signaler un meurtre, Miss ?

Le corps n’a pas bougé, si c’est ce que vous désirez savoir, et avec le trou qu’il a dans la tête cela m’étonnerait qu’il le fasse avant longtemps !

- Très bien, nous serons là d’ici une demi-heure. Désirez-vous qu’un policier local vienne vous tenir compagnie en attendant ?

- Inutile, les morts pratiquement rarement le harcèlement sexuel.

- Comme vous voudrez. Pourriez-vous me rappeler votre nom et celui de l’agence de location ?

- Je m’appelle Carol Evans et l’agence, Marvelous Marin. Vous devez la connaître.

- Certainement, nous arrivons, ne touchez à rien.

Calme et efficace, voilà l’impression que me donnait cette Nicole Bryant, il allait falloir faire attention à elle. Je fis encore une fois le tour de la maison pour vérifier que rien ne m’avait échappé. Ma valise était toujours là, intacte. Il n’y avait qu’à attendre, j’allais prendre une bière dans le frigo et j’allumai la télévision pour passer le temps. Je tombai sur un soap débile comme je les aime. La police n’arriva qu’après une bonne heure, une demi-douzaine de flics débarqua d’un seul coup, entourant une petite jeune femme blonde en blue-jean et pull collant. Je ne l’aurais jamais imaginée officier de police. Elle jeta un coup d’oeil effaré à la pièce, télé allumée, mon fauteuil installé en face, près du corps, et un verre de bière posé sur son dos. Elle ne fit aucun commentaire et me montra sa plaque. »

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