Je suis un peu perplexe après avoir lu cette bande dessinée. D'un côté, j'ai trouvé les dessins et la couleur somptueux, de l'autre, je n'ai pas pu m'empêcher de penser "comment en arrive t-on à imaginer une histoire pareille?". Néanmoins, c'est vraiment plus avec de l'admiration que je me suis posée cette question. Car derrière cette histoire saugrenue de petite fille qui tire l'eau par sa chevelure, et du petit garçon qui prend feu lorsque les gens sont malheureux autour de lui, j'y ai vu beaucoup de poésie et de critique de la société "normée". Au final, j'ai aimé cette lecture, qui transporte le temps de quelques pages. Et chapeau à l'imagination de l'autrice.

Une "aventure" vieillissante, pour ne pas dire "passée". Les jeunes agents décrits dans cette histoire paraissent bien naïfs et ternes aujourd'hui.
Rien n'est crédible dans cette histoire. Le seul attrait que j'y ai trouvé est éventuellement les descriptions du lac Léman…

Une histoire originale, sur un fond de ségrégation raciale et de jazz, à la Nouvelle Orléans. J'ai aimé le parti pris de représenter les personnages sous forme de souris, même si l'idée aurait pu être poussée un peu plus loin.
En revanche, j'aurai personnellement apprécié un changement de tons, de couleurs, car le sépia sur plus de 150 pages est un peu lassant. En tout cas, la mise en ambiance est là, on peut presque entendre la musique.

Un tome dans la lignée des 2 précédents, visuellement très beau, sensible, subtil... magnifique. Ne surtout pas hésiter à commencer cette série !

Une jolie découverte, qui fait réfléchir. J'ai été happée, crescendo, par cette histoire. Toutefois, la fin a fait retomber un peu à plat mon engouement. J'aurais aimé que l'auteur aille encore un peu plus loin dans cette dénonciation. Par contre, j'ai été enchantée par les dessins, sobres et beaux. Très sympa.

Lecture très agréable. Le récit est précis, fluide, sans latence, presque cinématographique. Le propos est profond, dénonciateur, malgré une trame légère (la publication d'un journal indépendant). On se plait à voir en ce journaliste chevronné un héros, quelqu'un prêt à mourir pour ses convictions. Je ne savais pas à quoi m'attendre en ouvrant ce livre et j'ai été très agréablement surprise.

J'ai aimé l'atmosphère moderne de cette BD, et la chaleur des dessins. On pourrait presque se croire au Cap, avec les paysages des montagnes, des vignobles, de la baie... Le scénario est atypique, et imprégné de l'histoire particulière de l'Afrique du Sud. Cette enquête est agréable à lire, et je découvrirai les autres oeuvres des auteurs avec plaisir.

Une BD magnifique, tant par ses dessins, sublimes, que par son scénario, subtil, malgré l'adaptation. On a envie de se battre auprès des animaux, de les relever lorsqu'ils tombent, de leur dire d'y croire lorsqu'ils manquent d'espoir. C'est somptueux.

Le thème est lourd, pesant, profond. Il parle à tous. Et pourtant, il est traité ici avec un ton léger, des animaux magnifiques. Les dessins sont somptueux, et le scénario très bien amené. J'ai adoré ce premier tome, même s'il ne s'agit pas d'une lecture légère. Comme souvent lorsque les animaux sont personnifiés, il faut lire entre les lignes. Ici, c'est fait de main de maitre. Bravo aux auteurs, c'est un régal.

Une BD divertissante, malgré le thème assez lourd des gangs des favelas de Rio. On se met à détester la fille de Marcia, et à apprécier Aluisio, son compagnon. Les couleurs sont chatoyantes, et l'histoire assez prenante. Une lecture sympa.

Une BD très originale, "malgré" le thème récurrent de la piraterie. Pour une fois, le sujet est l'abandon des pirates d'état et autres corsaires, par leur commandement. Ces pirates se retrouvaient bannis et sans emploi, et devaient se résoudre à devenir de vrais pirates indépendants pour vivre, fuyant leurs anciens "employeurs".
J'ai été séduite par ce thème, les dessins, la mise en couleur, et le scénario, très bien rythmé,

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avec un finish sombre mais glorieux.

Une histoire que j'ai pris plaisir à relire. Néanmoins, avec le recul, il y a toujours les clichés, préjugés, bobo et sexistes de l'époque qui me sautent désormais aux yeux. Ceci étant dit, l'histoire est toujours sympa avec un regard d'enfants. Cela donne envie de vivre des aventures. :)

Une histoire somme toute assez classique, un méchant, un super flic, de la boucherie, une enquête. A ceci près que le méchant est déclaré "vraiment très méchant" et justement, est-ce à raison ? J'ai l'impression que malgré le classement de ce criminel à un niveau "au-dessus de celui des autres", il n'est pas "si horrible" que ça. Comprenez-moi, je pense avoir déjà lu ou vu "pire" (suis-je tordue ?). Ce qui change aussi, c'est l'acharnement envers le "flic", qui "prend cher", le pauvre.
Voilà, en gros, un livre très bien écrit, assez addictif, mais qui manque selon moi de substance et d'étoffe pour être un livre incontournable.

Nous continuons l'histoire de Florian, plus d'une dizaine d'années après le tome précédent. Cette fois-ci, le combat continue au niveau politique, entre Paris et Londres. L'emprise des lobbies est plus forte que jamais. Encore un tome pédagogique autour de l'univers du bio et des labels européens.

Un tome ou l'on en apprend plus sur le passé de Florian et celui de sa mère. Le point fort de cette BD, constant, est le focus qui est fait sur l'agriculture biologique et les méthodes des lobby qui dénaturent notre planète par leurs actions. Seul bémol, comme pour les 3 premiers tomes: l'image de la femme, toujours représentée comme vénale, sensuelle, attirée par l'homme alpha... Très déconcertant.

Un tome final dans la lignée des 6 précédents: sensible, humain, avec les préoccupations habituelles de adolescents, et le rapprochement de Shoya et Shoko, tout en subtilité. Très sympa.

Un tome bien structuré. Pendant le coma de Shoya, chaque personnage aura droit à son chapitre. Par conséquent, c'est le seul tome de la série où Shoya n'apparait pas sur la couverture. Tome le plus violent aussi, où les explications entre adolescents prennent une forme très physique !

Sûrement le tome que j'ai préféré de toute la série! La fin laisse l'histoire en suspens et je me souviens avoir enchainé la lecture pour continuer avec le tome suivant. Scénario maitrisé.

Un tome sensible, avec la présence de la grand-mère de Shoko et de Yuzuru. Shoya reste toujours attiré par Shoko sans parvenir à lui avouer quoi que ce soit.

J'avais acheté ce livre lors d'un séjour Erasmus il y a une quinzaine d'années. Je l'avais lu et apprécié. Aujourd'hui, après 15 ans, je l'ai relu et ai encore plus aimé cette histoire de découverte de secrets internationaux, d'espionnage et de quête identitaire. Un très bon livre.

Cette bande dessinée retrace le procès de Salem, qui avait vu plusieurs jeunes femmes condamnées pour sorcellerie au 17ème siècle, aux Etats-Unis actuels.
L'intelligence de l'auteur est de ne pas suivre les récits classiques de cet évènement, mais de remonter à la source. Ici, on découvrira que ces femmes n'étaient pas des sorcières, mais juste des femmes qui dérangeaient l'opinion publique. A noter quelques scènes assez dérangeantes (enfants s'abstenir).

Par un hasard, j'ai découvert ce livre et son auteur (autrice) juste avant qu'elle se voit décerner le prix Nobel de littérature. J'ai globalement aimé cette histoire, même si le sujet est très simple: une femme parle de son père et de son enfance. De l'incompréhension, devrait-on dire, de son père, vis à vis de son monde à elle. J'ai trouvé l'intérêt du livre dans la façon de raconter. En effet, on est happé par cette histoire, on plonge un peu dans le temps, on comprend les subtilités des personnages, leur complexité. J'ai globalement aimé cette lecture, malgré le thème qui, sur le papier, était risqué.

Un livre plein de réel et de poésie à la fois. On est plongé dans le passé mais également dans le présent. On suit un personnage, et en même temps d'autres. J'ai aimé la façon qu'a l'auteur d'ajouter des passages subjectifs, en fonction du personnage qui s'exprime. Les descriptions sont subtiles et précises, tant à Paris, à Notre Dame des Landes, qu'en Australie. J'ai aimé également le fait de ne pas terminer sur un happy end à l'eau de rose. Bref, j'ai trouvé ce livre juste, du début à la fin.

J'ai dû persévérer pour ne pas stopper ma lecture après 50 pages. Je ne sais pas si cela vient de la traduction en français, mais l'auteur essaie clairement de placer de beaux mots et de faire des phrases stylisées mais la mayonnaise ne prend pas : on le sent maladroit dans ses termes et ses expressions. La lecture est lourde.
Ceci étant passé, l'intrigue se met en place. J'ai apprécié l'atmosphère cubaine (bien que décrite de façon très superficielle, on ne rentre pas en profondeur dans l'ambiance) et les personnages, bien que misogynes et machos à souhait.
L'enquête est très simple, un meurtre, des suspects, l'auteur du meutre fait partie des suspects, bla bla... il ne s'agit pas d'une enquête très profonde (même si l'ajout du trésor historique vient relever le niveau, selon moi).
Pour autant, et étonnamment, je pense que je pourrais lire d'autres tomes de cet auteur. Quelque chose a donc fonctionné! A vous de vous faire votre opinion.

California Dreamin' relate la genèse du groupe The Mamas and the Papas, et se focalise plus particulièrement sur Ellen Cohen, alias Cass Eliot ('Mama Cass'). J'ai personnellement découvert toute cette histoire au fil de la lecture, ne connaissant que la chanson éponyme. J'ai trouvé que les dessins n'étaient pas particulièrement beaux mais que la mise en scène était géniale. Notamment, sur une planche où les personnages sont en train de planer. Il n'est pas évident de dessiner ce genre de comportements mais le style employé ici le transcrit très bien. Bravo Pénélope! Une belle découverte.

Redécouverte de cette pièce, lue auparavant au collège. J'ai apprécié la farce de Molière et son sens du rythme. J'irai voir avec plaisir une représentation au théâtre.