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Commentaires de livres faits par Biquet

Extraits de livres par Biquet

Commentaires de livres appréciés par Biquet

Extraits de livres appréciés par Biquet

Ce livre dont le titre est un quasi incipit de la « Ballade des Pendus » de François Villon ne pouvait qu’attirer mon attention. Quasi incipit parce que premier ver complet est « Frères humains, qui après nous vivez, » L’auteur y substitue donc un futur au présent.
Paru en 2024, il me parait fortement influencé par le roman apocalyptique « l’année du lion » de Deon Myers dont la version française date de 2017. Je retrouve également une inspiration de « Station Eleven » de Emily St John Mandel de 2016. Je n’exclus pas à l’influence de ces deux livres celle de « Le maître du haut-château » de Philip K. Dick.
Outre l’apocalypse nucléaire, ce livre traite de tout : syncrétisme religieux, avec une connotation très anti-jihadiste quant au foulard et la polygamie, misogynie, sévices sexuels, épidémie, réchauffement climatique, guerre.
Exceptés certains personnages pivots, d’autres ne font des apparitions brèves qui se terminent souvent tragiquement.
En filigrane, le jeu semble être de retrouver les filiations. Si on ne note pas les noms des protagonistes la confusion va s’installer. Pour ceux qui commence ce livre Rebecca est la mère d’Alice alias Selma. Elle l’a conçue avec Martin retrouvé plus tard sous le sobriquet de Lewis. Alice aura Nour suite à une relation avec un certain Abdel. Cette Nour enfantera de Clara après une relation avec feu Gabriel. Quant à Milan et son fils Yanis ou la paire Marianne et fils, Joseph, ils n’y apparaissent que pour se suicider.
Marceau et son fils Leo interviennent parce qu’ils accompagnent Nour et Clara dans leur périple vers Paris. La chronologie peu respectée ne facilite pas la compréhension globale du récit. Donc le seul moyen pour parvenir à comprendre le scénario est de suivre ces personnages pivots.
Beaucoup de phrases sont elliptiques, tronquées incompréhensibles.
Quelle tristesse, quelle noirceur ! Ce n’est pas le roman à conseiller en période de déprime. Si vous avez déjà le moral en berne, pour sur vous ressortirez de cette lecture encore plus dépité et avec des idées de suicide.
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Le titre fait référence à un livre de John Bowly paru en 1944. John Bowly était un médecin. Psychiatre, psychanalyste et éthologue.de son état. Le titre du présent livre me paraît tiré par les cheveux mais Cyrulnik aborde ici les différentes compétences de son inspirateur. Foisonnant donc mais enrichissant tous azimuts.
Boris est catalogué comme psychiatre mais on apprend de tout en le lisant. Par exemple Page 234, une approche intéressante sur le tabou de l’inceste, page 204 il arrive à expliquer le besoin de religion et de transcendance de certaines personnes.
Impressionnant également ses nombreuses références qui nous permettent d’approfondir l’un ou l’autre sujet. Par exemple la maturation cérébrale plus précoce chez les filles que chez les garçons. En outre l’existence de cellules miroirs chez les oiseaux permettrait-elle d’expliquer les phénomènes de murmuration chez les étourneaux ou de la nage en banc chez des poissons ? Je vais investiguer.
L’inconvénient que dans les notes de pieds c’est qu’il regroupe référence proprement dites et des explications sémantiques. Un lexique séparé eût été plus adéquat. J’aurais su avec plus de précision ce qu’est la noétique, une élation, une ontogénèse, l’anomie.
Je crois commencer à comprendre pourquoi il m’arrive d’être asocial, que certaines personnes me sont spontanément antipathiques, pourquoi les russes en pleine guerre contre l’Ukraine préfèrent se calfeutrer dans la pensée commune, la doxa dictée par le Kremlin. C’est tellement plus pratique.
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Dans le récit de la vie dans les tranchées on pourrait croire que c’est du Dorgelès, du Barbusse. Mais non c’est du Lemaître ! Dans la description des personnalités et de leur caractère, il fait penser à Flaubert voire Balzac, mais c’est toujours du Lemaître et c’est un régal !
Voici présentés en quelques mots les trois principaux protagonistes de cette histoire assez romanesque.
Edouard Péricourt est une gueule cassée. Il lui manque le bas du visage. Son ami Albert Maillard le fait passer pour mort et lui a fourni l’identité d’un certain Eugène Larivière. Le sus nommé Albert Maillard, le boiteux, a procédé à cet échange d’identité en se faisant passer pour Louis Evrard. Enfin le lieutenant puis capitaine Henri d’Aulnay- Pradelle est un arriviste qui est parvenu a épouser la sœur d’Edouard mais est poursuivi par le souvenir du dossier de la côte 113 qui lui revient comme une écharde. C’est un escroc fini qui ne recule devant aucun procédé pour s’enrichir. Ces trois personnages se croisent et se recroisent tout au long du récit.
La distribution du film inspiré du livre me révèle que j’avais oublié certains protagonistes comme Marcel Péricourt, le père d'Édouard et de Madeleine. Ce rôle est interprété par Niels Arestrup. Madeleine Péricourt, la sœur d'Édouard est assumée par Émilie Dequenne.
Ce Prix Goncourt de 2013 me fut prêté par l’ami Paul en 2014, je l’entame enfin en 2024. C’est écrit dans un style éblouissant. Que ne l’ai-je entamé bien plus tôt !
Ce livre regorge de trouvailles en matière d’humour, je ne résiste pas au plaisir de vous dévoiler le calembour de la page 161 : « Avant-Guerre, elle les avait démasqués de loin, les petits ambitieux qui la trouvaient banale vue de face, mais très jolie vue de dot ». Une autre constante, il détend une situation scabreuse par une gauloiserie coquine : « Çà tombait bien qu’elle n’ait plus besoin de ses services conjugaux ». C’est une réflexion de Mr Péricourt père ciblant sa fille Madeleine enceinte des œuvres de son mari Henri d’Aulnay-Pradelle. Pour ce qui concerne la satire il est féroce. En page 443, je relève deux autres traits que n’aurait pas désavoué La Bruyère. La première « Labourdin concoctait ses phrases avec des syllabes, rarement avec des idées », la seconde « Labourdin était un imbécile sphérique : vous le tourniez dans n’importe quel sens, il se révélait toujours aussi stupide, rien à comprendre, rien à attendre ». Plus loin en page 466 : « Dupré, tout raide avec son manteau sur le dos et son chapeau à la main, ressemblait à cause du sol en damier noir et blanc, à un pion sur un jeu d’échecs, ce qu’il était vraisemblablement »
Quant au titre, il me semble faire allusion à la dernière pensée d’Albert lorsqu’il se trouva enterré vivant dans un trou d’obus.
Tout rend ce livre idoine à la rédaction d’un scénario de film : chapitres courts, abondance des dialogues, suspense croissant. Comment qualifier ce récit ? C’est à la fois une histoire d’amour filial contrarié, une histoire d’amitié, une histoire d’une arnaque monumentale aux sens propre et figuré.
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Une nouvelle dans du réalisme magique à la sauce sud-américaine? Non pas ! Une personnalité qui s’appelle successivement Ismaël, Godallet, 57 et qui passe de son corps d’homme à celui de marcassin ? Non ce n’est pas un récit de métempsychose ! S’il y avait un message crypté sous-jacent, je ne l’ai pas saisi.
Dans « Confiteor », le principal protagoniste était un « Alzheimer », ici il s’agit d’un amnésique polyglotte. La réussite n’a pas été au rendez-vous ; comme dans le premier opus de cet auteur que j’ai lu. J’ai terminé ce livre par respect mais je suis très déçu !
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date : 27-02
Le fil rouge semble être la constitution d’une secte millénariste, eschatologique et conspirationniste. Elle est créée sur base de cauchemars fantasmagoriques de plusieurs quidams.
Si la forme est celle d’un roman de Sciences Fiction par contre la forme est celle de diatribe dans différents domaines. Le champ sémantique est donc clair et comprend des mots tels Ecolo, Woke, Vegan, Anunnaki, Elohim, Oumuamua, Ovni, Raël. Voici pour la mise en ambiance !
C’est donc une juxtaposition de courts récits critiques sur des sujets comme les religions, l’écriture inclusive. Il est particulièrement prolixe sur certains de ses thèmes favoris où il se lâche.
Je connaissais un Sansal sérieux, ici sur certains sujets il est dithyrambique, jubilatoire et semble régler des comptes.
Sur la Belgique, apparemment nous lui avons fait une excellente impression. C’est vrai qu’il y a fait de fréquentes visites.
Il connaît des piliers de la SF comme Isaac Asimov, Arthur C. Clarke. Je découvre donc sans stupéfaction mais avec plaisir que Sansal s’adonne maintenant à la Science-fiction. On y retrouve la patte de l’ingénieur.
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Livre incontestablement féministe mais subtilement !
Il est incontestable également que l’auteur vive à Bruxelles et fût d’ascendance polonaise. A ce titre un court lexique polono-français eût été utile.
Je savais qu’il y avait beaucoup d’italiens dans les mines carolorégiennes par contre j’ignorais qu’il en eût également venant de Pologne.
Je ne crois pas que le fait que la rédaction du quotidien bruxellois « Le Soir » fut chapeautée par une femme ait eu un quelconque lien avec ce livre mais je m’interroge.
L’auteur a-t-il inventé un nouveau type de figure de style, je m’interroge également. Pour étayer mon raisonnement sur l’incipit inversé en voici la logique.
Commençons par une définition extraite de WIKIPEDIA: le nom incipit (du verbe latin incipere : « commencer », désigne les premiers mots d'une œuvre musicale chantée ou d'un texte littéraire (dans ce dernier cas, la notion d’incipit peut s'étendre aux premiers paragraphes); il s'agit donc du début d'un texte, qui peut être religieux ou non, chanté ou non. Il peut notamment servir à identifier par ses premiers mots ou son premier vers un poème qui n'a pas de titre.
Dans notre cas l’auteur s’adonne à de l’incipit inversé à savoir que chaque chapitre est dénommé en extrayant des mots de la dernière phrase de ce même chapitre. La périphrase « incipit inversé » est néologisme de mon fait.
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Ce n’est pas le bête récit d’un sociologue ni celui d’un écologiste obtus. C’est éclectique. On se promène de lieu en lieu et chaque fois l’auteur fait preuve d’une énorme culture. C’est donc très enrichissant pour tout un chacun si on est également intéressé par des sujets comme l’histoire, la géographie ou la biologie.
Ce livre reste intéressant de bout en bout même s’il est difficile d’en identifier le fil conducteur. Une synthèse académique d’un cours universitaire serait mon hypothèse préférée.
Bien que la version française ne fût parue qu’en 2006, ce livre est un peu inquiétant voire prémonitoire si on fait l’analogie avec le monde actuel. Le livre reste pessimiste même si la conclusion édulcore cette impression.
Sans Google pour décrypter le riche vocabulaire (bravo au traducteur), sans GoogleEarth pour situer les îles du Pacifique on serait bien en peine de tout capter. Les cartes disponibles en appendices s’avèrent insuffisantes.
J’ai particulièrement apprécié l’éclairage original sur les causes du génocide au Rwanda, sur l’historicité de la division d’Hispaniola en deux états Saint-Domingue et Haïti. J’ai pu également amèrement constater que mes connaissances sur l’Australie exportatrice de mouton dataient un peu et que celles sur le Japon étaient nulles.
Pictairn, passé à l’histoire parce que refuge des rescapés du Bounty, et Henderson font partie du même archipel. J’ignorais également que Mangarena se trouvât dans l’archipel des Gambier et que Tikopia dans celui des Salomon tout comme Bougainville, que le gommier bleu de Victoria aussi connu sous le nom d’eucalyptus dépassât le séquoia en taille.
Qu’est-ce donc que la makatea, c’est un type de sol particulièrement abrasif qui tire son nom d’une île de la Polynésie française et l’andésite est un type de lave. J’ignorais que la culture Dorset précéda celle des Inuits, que les rutiles fusent des nodules d’oxyde de titane.
Autres ignorances comblées : le tarot est un tubercule comestible ; le tephra est un nodule volcanique éjecté ; la chaille permet de tailler des pointes de flèche ; le sagou est une fécule alimentaire, le ginkgo est une plante à vertus médicinales, la courbine est un poisson marin et l’eutrophisation traite de l’accumulation des nutriments dans l’eau.
La traduction n’a pas produit un texte dans un français fluide, meilleure preuve est que J’ai eu quelques problèmes pour comprendre la ponctuation adoptée.
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Exofictions, Tome 2 : La Forêt sombre

Deuxième tome de la trilogie « Le Problème des Trois Corps ». Il y a un certain nombre de questions qui restent pendantes à la conclusion de ce deuxième tome
• Quelle est la fonction, le job description des «colmateurrs » et de leurs alter-egos les « fissureurs » ?
• Qui sont ces dieux régulièrement invoqués par les trisolariens ?
• C’est quoi un « intellectron », quel est son équivalent en physique du XX° siècle ? Une première hypothèse serait qu’il s’agit d’un espace à 3 dimensions s’exprimant dans une espace à 9 voire 11 dimensions.
Espérons que le troisième et ultime tome apporte une réponse à ces questions non existentielles.
Je constate que cette trilogie constitue un amalgame des différents genres de sciences fictions que j’ai eu l’occasion de lire. Du Hard Scences, de l’Heroic Fantasy, du Space Opera, etc… En bref c’est un ensemble plutôt réussi comportant une inspiration venant de Isaac Asimox, d’Ursula Le Guin, de Ray Bradbury, de Frank Herbert, de Philip K Dick, de Arthur C Clarke, de Fritz Leiber et d’autres.
J’ai particulièrement apprécié sa variante sur les virus informatiques, sa réactualisation de certains événements de la politique du XX° comme « La Révolution Culturelle » en Chine, de l’influence de Chavez en Amérique latine.
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C’est l’information que chez les chevaux islandais le fait d’aller l’amble avait une cause et une explication génétique qui a été le déclencheur pour l’achat de ce livre.
La superposition des arbres génétiques de certains animaux et des humains peut en effet initier d’intéressantes trouvailles comme l’auteur nous le prouve.
Ce que je n’aime pas dans ce livre
• Il insiste trop sur des acquis déjà connus depuis l’enseignement secondaire et beaucoup moins sur d’autres qui ne font leur apparition que plus tard dans le supérieur : isotope, nucléotides basés sur les acides aminés A, C, G et T
• Trop d’étalage de culture qui requiert l’usage de WIKIPEDIA. Exemple qu’est-ce la culture Sintachta, la culture Yamnaya, la région de Botaï, le Kunga la monture favorite du roi Salomon
• La répétition de la périphrase « Mon laboratoire ». Souffre-t-il d’un ego mal maîtrisé ?
• Par moment cela ressemble à un cours de gestion de haras, des poulinières et des étalons, le choix des croisements d’ADN
• Sans carte on se perd dans les régions référencées
• J’aurais aimé un peu plus de ponctuation dans les phrases longues
Mais c’est dans les détails que ce livre s’avère le plus enrichissant. L’introduction du concept d’une convergence évolutive permet de mettre en parallèle l’adaptation de l’homme et de certains animaux à certaines conditions extrêmes. Exemple : le cheval tibétain tout comme le sherpa ont subi une double mutation qui d’une part réduit le nombre de globules rouges et d’autre part augmente la quantité d’hémoglobine dans chacune d’entre elles.
Ce livre est un peu foutoir mais est fort instructif.
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Quel livre sombre, fuligineux !
Ai-je apprécié ce livre ? C’est une excellente question sur laquelle je ne peux me prononce avec précision.
Certains aspects m’ont plu, d’autres m’ont révulsé.
Il s’agit de la biographie d’une immigrante russe de fraiche date. Elle poursuit le but de devenir écrivain de langue française.
Elle a des difficultés à marier cette ambition avec sa culture russe dont elle fait une émouvante apologie.
Ce livre n’est pas inintéressant en ce qu’il nous dévoile certains aspects de la vie quotidienne et des mœurs dans la Russie moderne. Ce livre me conforte également dans l’idée qu’il ne faut pas espérer avant longtemps de mutation vers la démocratie du pays de Poutine. Il est également très clair que le reste de l’Europe ne doit pas escompter un changement de mentalité chez des populations de l’Est du continent européen.
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Livre dense, instructif tout du long !
Si j’avais lu le sous-titre soit je ne l’aurais pas acquis soit je l’aurais acheté en connaissance de cause. Le sous-titre en est : Liberté intérieure et confortable servitude.
Le choix du titre peut être vital dans le parcours économique d’un livre. Pour le présent livre, j’ai été victime de mon propre biais métaphorique. J’y lisais que c’était étude sociologique marquant l’opposition entre les sédentaires et les nomades. A la lecture des premières pages, j’ai rapidement détecté ma méprise : on oppose ceux qui murissent lentement une opinion à ceux qui s’emballent pour des idées toutes faites, à des slogans. Mais c’est un Cyrulnik, donc je vais assumer ma méprise et le lirai in extenso.
L’auteur introduit notamment trois personnalités qui effectuèrent ce travail intellectuel de comparaisons. Hannah Arendt, Albert camus et Georges Orwell tous les trois furent les victimes de l’ostracisme de leur communauté respective. La périphrase de Arendt « Banalité du mal » pour qualifier la responsabilité de Eichmann ne lui fut jamais pardonnée à la philosophe par la communauté juive mondiale. Ce livre explique en quoi elle avait raison.
Comme contexte, je viens de terminer un livre qui affirme que Sapiens a surpassé Neandertal parce qu’il a pris l’habitude de se conformer au comportement, à l’avis majoritaire. Le présent ouvrage amène de l’eau au moulin de cette thèse. Il confirme que la liberté intérieure n’est pas une habitude très répandue, que la pensée paresseuse remporte les suffrages. Hurler avec les loups fait partie de nos poncifs comportementaux. Nous humains contemporains sommes plus enclins à obéir au tyran que d’élaborer un avis personnel.
Dure leçon !
Je réitère mon avis, même s’il paraît parfois hors sujet, Cyrulnik est toujours intéressant !
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date : 28-09-2023
Quel rafraichissement, comme cette lecture est jouissive ! Un peu de contexte pour situer mon avis jaculatoire.
Je sors de la lecture d’un roman policier merdique pondu par une journaliste qui se croit être Agatha Christie.
Au contraire Nothomb, c’est aérien, spirituel, pétri d’humour et de culture.
J’y ai pris autant de plaisir que lorsque je lus un opus précédent à savoir « Stupeur et tremblement ».
Cet écrivain est un des rares que je compare à lui-même, dont je surveille l’évolution.
Parmi les écrivains contemporains, Je n’accorde ce privilège qu’à l’espagnol Javier Cercas, à feu le Chilien Luis Sepúlveda, aux français Jean Raspail ou Philippe Claudel, au colombien Gabriel García Marquez. Et à d’autres que je n’ai pas encore lu.
Comme en sus je suis ornithologue amateur, j’y retrouve tous mes travers.
Maintenant que je termine ce livre, je dois avouer que ce n’est rien moins qu’une autobiographie.
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date : 27-09-2023
Pour être alambiqué, touffu, tarabiscoté, il l’est ce livre. Il met en scène une kyrielle de malades mentaux de différentes catégories.
Un défroqué pédophile, un policier schizophrène, une vierge folle séquestrée par une sorcière adepte du retour à la nature assistée d’une bande d’écolos focalisés sur la décroissance, un couple de gendarmes psychopathes. Avec une telle brochette, on prévoit que tout nouvel intervenant ne peut qu’être barjo, mais de quelle espèce ?
Quant aux cadavres, autant qu’on en veut.
Donc Impossible à résumer.
Je ne suis pas sûr d’avoir tout compris. Est-ce bien nécessaire de mentionner que j’ai relevé des inconsistances dans le scénario.
Quant au titre, il me plonge dans un abîme de perplexité ?
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date : 18-09-2023
Pas un plagiat d'Agatha Christie, pas un roman policier non plus. Pourtant la tentation est perceptible dans le titre.
Je classerais ce livre dans une étude sociologique sur le comportement malsain d’institutions religieuses au Canada.
On y retrouve des Lily, des Kenny, des Clara ou des Howie, tous des amérindiens transbahutés contre leu gré de pensionnat en pensionnat. Le mauvais traitement, les sévices corporels et le viol constituent leur lot quotidien.
C’est décousu et le seul vrai fil conducteur ce sont les enfants car le récit ne suit pas la chronologie.
Le vrai thème c’est la maltraitance que les institutions religieuses exercèrent sur les populations amérindiennes de l’Ouest canadien. On peut regretter l’absence de traduction de certains mots Algonquins Crees ou d’expressions de la même origine.
J’ai trouvé ce que je cherchais : la description de la vie des amérindiens au jour d’aujourd’hui.
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Sur la rive gauche du Rhône, la grotte Nandrin, qu’on estime avoir été habitée avant celle de Chauvet. C’est là que l’auteur mène ses dernières fouilles.
Cet auteur est une référence quand on parle de Néandertal. C’est le second livre que je lis de cet auteur. Il décrit sa recherche, ses doutes, ses errements ? Un style pas toujours scientifique, c’est ce qui en fait le charme. C’est quasi une biographie d’archéologue incluant le récit de ses périples. Il y inclut même la traduction de ses conversations avec des collègues anglophones.
Il tutoie son lecteur, le prend à témoin. Adore les digressions, choisit soigneusement ses métaphores. La Kalachnikov déchargée comme cravate du paysan éthiopien est particulièrement évocatrice.
Ce qu’il y a retrouvé soulève un grand nombre d’interrogation dont
• Est-on certains de la date de la disparition de Néandertal en Europe ?
• Cette race cohabita-t-elle avec Homo Sapiens durant plusieurs millénaires ? Par exemple de -60.000 à -50.000 ?
• Est-ce uniquement un croisement de civilisations, une acculturation ou plus ?
Ses conclusions sont perturbantes. Il y aurait eu plusieurs branches de Néandertaliens et la disparition de cette humanité n’est pas due à un événement unique à un endroit. Néanmoins la disparition des humanités Néandertal, Denisova ou Florés sont concomitantes durant le 50° millénaire avant J-C. On peut penser que dans les processus d’expansion quelque chose aurait systématiquement joué au profit de sapiens. Il émet l’hypothèse que ce serait une anomalie génétique qui induirait la nécessité de reproduire les comportements dominants du groupe : la standardisation serait le maître mot.
Il relève que les pratiques Levallois, Moustérienne, Châtelperronienne ou Aurignacienne furent partagées par différentes humanités. Il ne faut pas confondre style dans la taille du silex et type d’humanité. Sapiens ou Neandertal auraient pu les pratiquer à des moments différents ou même simultanément.
Dans la dernière partie du livre, le ton se fait plus ethnographique. Comment des sphères culturelles peuvent-elles s’appréhender sans fusionner ? Il traite ce sujet en décrivant des situations jugées analogues tel le fameux « Ishi » traité par l’ethnologue Theodora Kroeber où on nous nous narre l’intrusion dans le monde moderne d’un laissé pour compte de l’invasion des blancs en Amérique septentrionale. Une scène similaire est le somptueux « Les dieux sont tombés sur la tête » décrivant la réaction d’incompréhension du peuple namibien San face à l’intrusion de la bouteille de Coca-Cola. Les conquistadors au Mexique provoquèrent également quelque chose d’analogue. Le film « Out of Africa » de Sidney Pollack et le livre « Les rois de Thulé » de Malaurie font également partie des chocs culturels décrits. L’auteur nous met donc sur la piste de ce qu’a pu être le choc civilisationnel des humains Néandertaliens.
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Pas le meilleur Vargas.
Scénario touffu, prolixe, emberlificoté, brouillon. On a l’étrange impression qu’elle a voulu faire des pages, du volume en superposant des trames d’intrigues totalement indépendantes.
Mais elle n’avait rien sorti depuis 2017 ; fallait combler un vide.
Par bonheur on y retrouve une partie de l’équipe parisienne qu’il déplace en Bretagne. Notamment Mercadert l’hypersomniaque et Violette Retancourt la catcheuse.
L’usage de la détection des piqures de puce pour identifier à Louviel les vraies victimes de ce serial killer, est je l’avoue original. Je connaissais la formation de scientifique de Vargas.
Le titre conformément à l’habitude de Vargas est un véritable rébus. Adamsberg cherche l’inspiration en se couchant sur un dolmen. Pourquoi pas !
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date : 19-07-2023
Le titre m’a obligé à me pencher sur ce qu’est un écart en musique. Entre parenthèses ce livre est très branché vers la musique. Et j’apprécie la manière dont l’auteur évoque les impressions que lui fait chaque musique.
Deux personnages principaux : Le maestro joueur de clarinette Thomas Brander d’une part, le guitariste amateur Reider Lindell d’autre part.
L’auteur alterne les chapitres en expliquant le spleen respectif de ces deux protagonistes et leur mal de vivre
Thomas ne se fait pas à sa perte de notoriété depuis qu’il a été victime de l’attentat jihadiste à Zaventem, Bruxelles. Quant au guitariste, il a du mal lui à surmonter le chagrin qu’a été pour lui la mort de Madeleine, son épouse.
L’auteur nous promène alternativement dans différentes musiques. Celle de Sibelius, Mahler, Mendelssohn, Bach, Bartok, Britten, Saint-Saëns, Stravinsky, etc.. Quand il s’agit du guitariste, on change de style et ce sera dans le blues acoustique et la Country de Muddy Waters, Big Bill Broonzy, Chuck Berry, Aretha Franklin, Bob Dylan, Springsteen, Cat Steven, Abba, Les Beatles, « Procol Harum », Stevie Wonder, etc…
Je ne savais pas que Helsinki, Helsingfors pour les suédophones, et la cote baltique étaient à ce point un archipel et saupoudrés d’îles comme Krok, Bergskär, Kaitala, etc… Je dois même avouer que je n’ai pas trouvé sur le web la majorité des îles référencées.
Félicitations à la traductrice pour l’introduction de mots rares comme agogique, ambitus, tanuki, viverrin, cédrat, Licostini, ländler, etc… C’est plutôt rare qu’un traducteur /traductrice ait une telle valeur ajoutée sémantique.
Il n’y a aucun doute, l’auteur apprécie la musique sous toutes ses formes. Mais apprécie également l’alcool mais pas ses conséquences.
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Non seulement une connaissance de voyage mais également une libraire m’a vanté la valeur de ce livre. André, le premier thuriféraire, était enseignant dans le primaire. Son enthousiasme était assez normal puisque ce livre lui rappelle son expérience avant d’être retraité. Pour la seconde personne, il s’agira de retourner dans la même librairie et de l’interroger.
A titre de préambule je reproduis un avis extrait d’une lecture antérieure récente. « Les enfants autistes développent des compétences physiques élémentaires tout à fait normalement. En revanche ils ne parviennent pas à développer les capacités sociales et cela les met en grande difficulté lorsqu’il s’agit d’interagir avec les humains. Dans les cas extrêmes, l’enfant autiste perçoit les autres humains comme des objets et est donc incapable d’interagir avec eux. ». C’est ce que Daniel décrit dans le livre : sa difficulté de frayer avec ses semblables.
Asperger, avec manifestations de synesthésie et de ce l’on appelle le syndrome savant, le protagoniste unique de cette histoire souffre de ces problèmes mais veut tenter de vivre harmonieusement avec son handicap.
Je me souviens du temps où mon épouse collectionnait les livres de Bruno Bettelheim sur le sujet de l’autisme. Même si j’apprends qu’actuellement la plupart des travaux de Bettelheim sont discrédités, que ses théories sur le traitement de l'autisme seraient obsolètes et jugées pseudoscientifiques par un certain nombre d'auteurs, point me chaux car il m’a permis de bâtir une idée embryonnaire de ce qu’est l’autisme et de ne pas m’étonner du comportement de l’auteur.
Ayant un talent inné pour les langues, ce livre aurait été écrit directement en français par un anglophone natif ! La seule trace que l’on peut détecter c’est la simplicité, la sécheresse des phrases et la rareté du subjonctif.
Bravo à l’auteur
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date : 19-06-2023
L’histoire oscille (bégaie) entre Chypre et Sri Lanka
Si la tête de chapitre n’indiquait pas le nom du protagoniste principal, on serait paumé.
Donc peu de liant dans l’histoire excepté autour des personnages qui évolue souvent en solitaire
Le scénario couvre d’une part braconnage d’oiseaux destinés à la restauration, d’autre part le trafic d’êtres humains, de personnels de maison en provenance du S-E asiatique.
Beaucoup de mot d’origine grecque ou srilankaise ne sont pas traduits. Cela nous laisse souvent dans l’incompréhension.
Un Bof magistral comme évaluation !
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date : 14-06-2023
En remarque préliminaire, je dirais que le sous-titre « Psychologie des Croyances » me paraît plus approprié que le titre principal « Pourquoi Croit-On ? » qui semble se focaliser sur les religions. Or ce n’est pas le cas de ce livre.
Cela faisait belle lurette que je cherchais quelque chose de structuré sur la croyance, la foi.
J’ai enfin trouvé un livre qui aborde de manière fouillée sans a priori le concept de foi et croyance. Il n’est pas focalisé sur les religions mais aborde avec un réel talent des phénomènes tels que les Toc ou la pensée magique. Vu l’éventail des cas cités dans ce domaine et leur expression claire, il s’agit plus selon moi d’un livre de sociologie que d’un livre de psychologie.
En outre ce livre couvre un certain nombre de situations que j’ai eu l’occasion de côtoyer et qui traitaient d’une forme de foi, de préjugé.
Ce livre détaille également les biais cognitifs que l’on se fabrique et en détaille les mécanismes.
Voici quelques expériences qui me sont propres et des découvertes conceptuelles que j’ai faites dans ce livre.
J’ai fait la connaissance de la périphrase « Pensée Magique » au cours d’une discussion avec mon épouse que j’interrogeais sur sa dernière séance chez sa Psy. Elle se référait à sa volonté de faire évoluer les choses de manière positive sans savoir comment s’y prendre pratiquement.
Je ne résiste pas à la tentation de citer Duby quand je résume le paradigme de la pensée du Moyen-Âge en affirmant que c’était le monde des 3M. Les contemporains de ces siècles croyaient qu’il y avait le monde Miraculeux qui était le domaine de Dieu. C’est le premier M. Le monde Magique était quant à lui l’œuvre de Satan. C’est le deuxième M. Le monde du Merveilleux englobait les actions des habitants d’un monde parallèle. Il était donc du ressort d’elfes, de farfadets, de korrigans et de fées. Le moyen-âge était le temps de la croyance tous azimuts qui est bien restituée dans les livres de « Harry Potter », de Tolkien, de Ursula Le Guin. C’était le troisième M.
Mes cours sur la croyance médiévale m’ont appris que la sainteté d’un objet peut se transmettre par contact. Cette loi de la contagion est souvent invoquée lorsque l’on parle relique. A titre anecdotique je me souviens d’avoir lu que si on rassemblait tous les os que l’on attribue à St-Jacques le Majeur, celui de Compostelle aussi appelé le Matamoros ou tueur de Maures, on serait en mesure de reconstituer pas moins de 50 squelettes.
Je ne sais pas si Stanislas Dehaene sera d’accord mais l’auteur du présent livre affirme que le cerveau humain fonctionne soit en mode cognitif intuitif soit en mode analytique. Par défaut, le mode cognitif de fonctionnement du cerveau serait le premier mentionné ci-dessus.
La confusion catégorielle est fréquente dans le langage oral : on confond le sens propre et le sens imagé d’un mot et on active une réflexion totalement indépendante. J’appellerais cela plutôt une digression. Selon l’auteur, cette confusion déclenche le passage du cerveau en mode intuitif.
Bien que très complexe, l’auteur nous ménage régulièrement des résumés du chapitre, du thème précédent. Judicieux !
Ce livre nous donne également des réflexions et perspectives étonnantes sur ce qui n’est pas réellement le thème principal.
Je cite ci-joint un extrait :
« Les enfants autistes développent des compétences physiques élémentaires tout à fait normalement. En revanche ils ne parviennent pas à développer les capacités sociales et cela les met en grande difficulté lorsqu’il s’agit d’interagir avec les humains. Dans les cas extrêmes, l’enfant autiste perçoit les autres humains comme des objets et est donc incapable d’interagir avec eux. »
Une autre citation que je n’hésiterai pas à réutiliser : « Le cerveau est vraiment un organe qui sait se faire discret. »
Il conclut par un magistral chapitre sur les religions et les bobards des conspirationnistes qu’il traite de la même des manières.
Pour un croyant ayant privilégié le mode intuitif, l’athéisme n’a rien à offrir de très réjouissant au regard des multiples bienfaits que procure sa propre religion. Il ne présente aucun avantage ni individuel ni collectif et c’est sans doute pour cela que la majorité des humains demeure croyante malgré les invraisemblances majeures inhérentes à toute religion.
Il signale également que les croyants d’une religion aiment se rassembler et peuvent devenir violent en groupe, ils s’infectent mutuellement comme s’ils se transmettaient un virus.
Abordant le chapitre des religions il m’apprend une chose que J’ignorais. A la bataille de Jéricho mentionnée dans la Torah il n’y eu qu’une seule personne qui échappa au massacre, au génocide commandé par Josué. Rahab, une prostituée cananéenne fut épargnée pour avoir hébergé des juifs dans sa vie antérieure.
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Je suis allé écouter Rancière. En terminant ce livre il me vient à l’esprit la même pensée que celle que j’ai eu en terminant un livre de Onfray.
Il y a des philosophes qui sont plus faciles à comprendre en les écoutant qu’à lire.
Ça part dans tous les sens et ce n’est pas l’absence de table de matière qui en facilite la compréhension. Trop de sémantique par moment.
J’ai donc lu un Rancière mais je n’en ferai pas étalage.
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Pourquoi mon ami J-M m’a-t-il prêté ce livre qui n’est que le premier tome d’une trilogie ?
Incontestablement c’est un livre d’une ambition gigantesque.
Cette ambition, il la cache dans une saga de science-fiction du type « Hard-Science » mettant en scène des scientifiques de haut-vol. Un Asimov façon chinoise en quelque sorte.
En quelques mots le scénario
Il y a d’abord Ye Wenjie astrophysicienne victime de la révolution culturelle et reléguée à la base du pic du radar. Elle est dédicacée au projet Code Rouge. C’est elle qui mettra la première en évidence des signaux intelligents en provenance d’un système solaire de trois soleils. Ce système planétaire est situé dans la constellation Alpha du Centaure à quatre années-lumière de la terre.
La découverte de cette intelligence extra-terrestre va cliver la population humaine en ceux qui veulent amender la race humaine et ceux qui préfère la détruire avec l’assistance des trisolariens.
Wang Miao qui fait office de narrateur est un spécialiste en nanotechnologie.
Par un procédé astucieux, le jeux des trois corps, l’auteur arrive à faire référence aux grands précurseurs de la physique tels les Einstein, Kepler ou autres Newton ou Copernic. Dans ce stratagème il inclut également une toile de fond où il inclut différentes étapes historiques de la Chine.
Ce jeu sera l’instrument de prosélytisme de la secte OTT ou Organisation Terre Trisolaris.
Ce livre aborde beaucoup de sujets scientifiques ou historiques. Dans le final il glose sur les risques qu’une science trop permissive pourrait faire courir à l’environnement
L’écrivain fait preuve de connaissances peu communes de la théorie des cordes et des espaces de Calabi-Yau qui les sous-tend.
Il n’y a pas de doute je vais faire l’acquisition des deux autres tomes de cette trilogie. Merci J-M
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date : 06-05-2023
Des chapitres très courts qui se succèdent. L’intitulé de chaque chapitre en est chaque fois le nom du protagoniste qui y manifeste son état d’esprit ou son opinion.
Ces quatre protagonistes sont Daniel, Armann, Gunnlaugur, Helena
A chaque itération, on approfondit la mentalité, les regrets, les reproches, les défauts de chacun des personnages.
Par petites touches le mystère s’épaissit.
• Pourquoi cette expédition en plein hiver ?
• Qui en a manigancé l’organisation ?
• Dans quel but ?
• Pourquoi ces références permanentes à Vikingur, feu le compagnon d’Helena ?
L’auteur utilise un schéma de scénario totalement différent de celui auquel il nous avait habitués dans ses opus précédents : de multiples personnages en lieu et place d’un personnage central.
J’attendrai de lire la suite de sa production dans cette veine avant de me prononcer définitivement sur l’approche que je préfère.
Mais j’aime moins qu’avant.
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date : 08-04-2023
Le récit d’une enquête donc peut-être un policier. Mais pas du genre thriller puisque la morale est sauve à la fin.
Quelques personnages
• Nourio, le commissaire de police.
• Boraj, l »’adjoint du policier.
• Pernkeg, le curé assassiné. La recherche de l’assassin est le déclencheur de l’histoire.
• Guedj, l’Imam.
L’écrivain reproduit la même atmosphère sombre, crépusculaire d’où peut-être le titre, et fuligineuse que nous avions trouvée dans son autre titre très apprécié « Le Rapport de Brodec ». Cela m’incite à penser qu’il place l’intrigue dans la même région géographique. Je pense donc qu’il la place dans les marches d’un empire chrétien décadent à la frontière d’une puissance musulmane. En Bessarabie, en Moldavie voire dans les Balkans.
Dans un des chapitres il évoque une fabuleuse scène de chasse qui me fait penser au style de Erckmann-Chatrian dans ses contes.
Et tellement facile à lire ce roman, les pages s’enchaînent sans qu’on s’en aperçoive. Je constate que l’auteur adore les listes, les menus de repas. Quelle truculence dans ces derniers !
Pas réellement une histoire mais plutôt une description d’une communauté avec tous ses travers : racisme, jalousie, orgueil, etc…
Il enchaîne les images, les allégories. Quelle richesse de vocabulaire !
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Ce livre est mon troisième Norek. Il succède à « Surface » et à « Surtensions »
Pourquoi m’entété-je à acheter du Norek ?
Tous ses livres mettent en scène en écheveau de situations criminelles qui s’entremêlent, les chapitres sont courts, le ou les personnages centraux sont des individus cassés par la vie.
J’adore l’inventivité de ses images, de ses périphrases, de ses allégories, de son humour. Bref son style intelligemment imagé.
Quelle trouvaille géniale le ping-pong entre les enquêteurs Russo et Coste en fin de récit!
En plagiant un aphorisme culinaire j’oserais me permettre de dire « Dans Norek tout est bon »
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Titre un rien pompeux et ambitieux ! Y ai-je trouvé ce que je cherchais ? Honnêtement, non.
Beaucoup de bla-bla, un peu soporifique et dans un style plat et monotone. Une succession de « Peut-être », de sans doute » ou de « Si ».
Aucun récapitulatif sous formes de tableaux qui pourrait nous permettre d’avoir une vue holistique des recherches entreprises.
Si le sujet ne m’intéressait pas autant, j’aurais abandonné sa lecture.
Mais trop de sigles, de chiffres, de noms propres, ça lasse !
J’ai pu mettre à profit mes précédentes lectures en science-fiction. Fritz Leiber avait déjà introduit le concept de « Planète Vagabonde » et Ursula le Guin celui de « Planète Océan »
Pour info « Trappiste » est le nom d’une abbaye belge où on fabrique d’excellentes bières.
Je reste sur ma faim pour la définition de « Vie », ou « D’Intelligence » que l’auteur n’aborde qu’en fin de l’ouvrage.
Pour les images en camaïeu de gris, je m’en serais abstenu. Trop compliqué pour les voir distinctement.
Le bouquet final fut écologique, faut bien être dans le vent ! Bref une conclusion très philosophique mais intéressante.
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