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Commentaires de livres faits par Biquet

Extraits de livres par Biquet

Commentaires de livres appréciés par Biquet

Extraits de livres appréciés par Biquet

date : 22-04-2018
Compré este con dos otros libros de Sender porque decían que dió matera a André Malraux cuando estaba escribiendo su libro "La Esperanza" sobre la guerra civil española que salió en 1937 es decir poco después de la impresión de este libro. Acerca de Malraux, no cabe duda que no es el mejor de Malraux pero no me recuerdo que era tan aburrido que este. Para ser honesto prefiero otros libros del autor como "Requien por un campesino español" o "Viaje a la aldea del crimén". ¡Cuanto más corto cuanto mejor!
También me da a pensar a "Las cruces de madera" de Roland Dorgelès en el que contaba su experiencia como voluntario en la Primera Guerra Mundial.

Primer parte de su relato, en 1936 Sender veraneaba en San Rafael en los Gredos, más allá de Guadarrama y Alto de León. Es donde la guerra civil se topó con el periodista. Es el diario del autor de soldado durante su lucha en contra de los sublevados.
Segunda parte, cuando era en la organización de Cultura Popular y su viaje hacia Andalucia.
Por fin el asedio de Madrid.
Parece ser un conjunto de artículos de actualidad con pocos vínculos entre ellos. Resulta que es a veces difícil de seguir el guión del relato.
Este relato se terminó abruptamente cuando el protagonista principal, es decir el escrito, se enteró que los amotinados franquistas habían matado a su mujer.

Se trata de describir la desorganización en las fuerzas republicanas y la escasez de las armas. Con frecuencia se lee ¿Quién tiene el mando aquí?, ¿cuales son los órdenes?. Alude a espías que fueron fusillados, habla de cobardía y desertores, de francotiradores facistas en ciudades, de exacciónes de los señorios y de los sodados marroquíes mauros con respectos a los campesinos.

El estilo es grandilocuente acerca del frente unido de la izquierda. Es lírico cuando describe una unión idealisada entre los antifacistas sean comunistas o sean anarquistas. Hoy se sabe que no era el caso. Le sentimos muy próximo de los comunistas y jamás vacila en alabar a la Unión Soviética. Lo que me ha molestado desde el principio, es que en toda circunstancia, los lectores de hoy saben quién va a vencer al final. También sabemos que el sufrimiento de los republicanos no bastará para hacer ganar la buena causa. No me gusta asistir a la victoria de los cabrones. Pero es el suerte del que lee un reportaje histórico. Este relato describe con minucia la convicción que tenían los republicanos. ¿Por qué no insulté bastante Franco y su banda de beatos retrógrados? Esto no habría cambiado nada sino me habría aliviado de manera anticipada

Me enteré que el autor fue miembro de la generación 27 y que bajo la dictadura de Franco volvió a España para dar conferencias. Estraño para un comunista comprometido.
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En général je n'aime pas les biographies que l'on appelle pompeusement biopique afin de se plier à une mode anglo-saxonne et de faire du neuf avec du vieux. J'avais fait une exception pour Hannibal Barca, le général carthaginois qui osa défier l'impérialisme romain. Par contre j'aime lire la narration de certains événements marquants de la vie de personnages qui m'intéressent.
Ainsi j'avais acquis "La rencontre de Lubeck" où Gilles Cantagrel nous narre la visite du jeune J-S Bach à un compositeur renommé de son époque Dietrich Buxtehude, de la même veine est "La visite de Wagner à Rossini" de Edmond Michotte. Parallèlement à la lecture de ce livre-ci, c'est en vain que j'ai cherché dans ma discothèque une quelconque interprétation du N°3 de Rachmaninov par contre j'ai mis la main sur des rééditions d'enregistrements "live" de Horowitz et leurs auditions ont agrémenté ma lecture..
Le titre est trompeur et édulcore la personnalité de ce grand pianiste. C'était plutôt un cyclothymique au comportement de diva; un narcissique qui tel un phénix renaquit plusieurs fois des cendres où l'avaient amené ces dépressions nerveuses à répétitions.
Le livre décrit parfaitement ce pianiste hors du commun. Il se lit d'un trait et donne envie d'acquérir d'autres CD's du virtuose.
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Conseillé par un prof dont j'ai suivi le cours sur la philosophie des sciences, je ne le lis que deux ans après son achat. Ce livre date de 1957. Selon le prof, il décrit la révolution que constitua le changement de paradigme du système de Ptolémée à celui de Copernic. Je découvre que dans ce système les sphères concentriques et le dieu restent malgré tout des éléments constitutifs.

Univers est-il fini ou infini, il y a-t-il une sphère des étoiles fixes, les étoiles ont-elles toutes la même dimension, la distance entre elles est-elle constante, où est le centre de l'univers, toutes des questions qui nous paraissent actuellement de peu d'intérêt mais qui motiva des grands penseurs comme Nicolas de Cues (1401-1464), Giordano Bruno (1548-1600), Johannes Kepler (1571-1630), Galileo Galilei (1564-1642), Henry More (1614-1687), René Descartes (1596-1650), Isaac Newton (1642-1727).
On y débat également de l'existence d'un monde sublunaire corruptible, du monde supra-lunaire, immuable; du monde matériel et du monde spirituel. Descartes ergotait même de l'étendue d'un objet et de son extension immatérielle opposée à l'essence matière, de l'espace vs. la matière, de l'espace absolu vs. espace relatif. Peut-être était-ce une intuition de Descartes, mais cette subdivision préfigure-t-elle une certaine manière le concept de la masse et celui des forces agissant à distance comme la force électromagnétique et la force gravitationnelle? Même chez Newton, les étoiles fixes restent non soumises à la gravitation. Képler quant à lui eut des problèmes avec l'infinitude contre lequel il argumentait en se référant à la religion et au dieu de son monothéisme.

A la lecture de ce livre, il me semble que le thème se focalise surtout sur le rôle d'un dieu dans la création. C'est du théisme chez Newton, du déisme chez Descartes et Leibnitz voire du panthéisme chez Spinoza.
Il serait peut-être intéressant de lire quelque chose qui traite du nouveau changement de paradigme de l'univers infini vers un univers fini voire les multivers. Mais faut-il un changement de paradigme? On a déjà mis le dieu à sa place et il ne se mêle plus de sciences! N'est-ce pas suffisant?

Il est trop facile de refaire l'histoire de l'astrophysique a posteriori. Olbers, je ne vois aucune référence au Paradoxe de ce Olbers. Ce me semble pourtant être un argument massue pour la finitude de l'univers. C'est assez normal qu'on n'en parle pas sous ce nom puisqu'il a reçu ce nom de baptême dans l'ouvrage Cosmology (1952) du cosmologue anglo-autrichien Hermann Bondi, en l'honneur de l'astronome allemand Heinrich Olbers qui le décrivit en 1823. Néanmoins il avait déjà été énoncé par Thomas Digges en 1576, par Johannes Képler en 1610 ainsi que par Halley et Chéseaux qui y font allusion au XVIIIe siècle.

Typographie trop peu soignée, les citations dans un corps de chasse trop petit sont même parfois difficiles à lire. J'en ai donc sauté quelques unes.
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date : 23-03-2018
Joan et son fils Lincoln sont au Zoo. Paul, le mari, les suit au bout de son GSM aussi longtemps que Joan a le sien.
Deux adolescents Mark et Robby, adeptes de la NRA, décident d'y tester leurs armes et prennent le zoo pour la baraque de tir aux pipes dans une fête foraine. Animaux et humains seront des cibles. mouvantes.

Ce livre est plus l'analyse d'une relation mère-enfant voire celui d'une institutrice avec un ancien élève que d'un roman policier. La trame d'une prise d'otages est la charpente de ce livre et tous les procédés en matière de suspense en constituent l'habillage.

Mais qui est ce "Destin" référencé en fin de livre? On le saura jamais!
Çà tient la route comme roman policier mais c'est pas du grand art!

Nous européens nous restons pantois face aux habitudes US de la vente libre d'armes.
La multiplications des massacres dans des lieux publics comme les centres commerciaux ou les écoles pourrait être enrayée si on prenait des mesures de base comme évaluer la santé mentale des acheteurs.
Le second amendement de la constitution américaine autoriserait tout citoyen de détenir une arme. Mais apparemment ce second amendement serait ambigu. Dans le premier volet on parle de milice, dans le deuxième d'armes. Des armes pour les milices, çà c'est la question?
Dès lors je pense que ce livre est également un pamphlet anti NRA, la "National Riffle Association", le lobby pro-armes.
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J'avais acquis ce livre avec l'objectif de préparer mentalement un voyage en Iran.
Je l'ai commencé le jour de la journée internationale des droits de la femme soit le 8 mars.
C'était le moment où avec mon épouse nous nous posions la question sur l'utilité d'un tel événement. "Voyage au bout de l'enfer" disait le quatrième de couverture, il ne s'est pas trompé.
Je ne savais pas que l'auteur était une femme. On le découvre assez rapidement, un mec aurait été incapable de décrire un acte sexuel non voulu. En chapitres courts on ne peut s'empêcher de poursuivre malgré l'écœurement. C'est comme une addiction.

Le fil conducteur est le parcours initiatique dans la sexualité et la prostitution de deux amies d'enfance Soudabeh et Zahra. Des interviews ou des comptes-rendus de la vie et de la mort de différentes autres prostituées entrecoupent la description des aléas de l'existence de ces deux jeunes femmes. Entretemps Zahra sera devenu la sigheb, ou l'épouse par intérim, la plus chère de la ville de Mashhad et Soudabeh une escort-girl de haut vol réclamée même dans les émirats. Quelle réussite!
Blasphémateur, sans langue de bois et trépidant, ce livre est prodigieux. Il tient à la fois du roman policier où sévit un serial killer, d'un reportage sociologique, d'une initiation sexuelle.

Le chapitre où l'auteur met l'histoire sur pause, fait le point avec le lecteur et reprend l'histoire où elle était est une trouvaille étonnante. C'est du style "Lecteur si tu en as assez, balance ton livre. Sinon t'as qu'à t'en prendre à toi-même!". Un arrêt sur image en écriture. C'est sidérant! Et j'ai continué bien que je me sentais un rien voyeur et pervers narcissique.

Est-ce une pure fiction fantasmée ou un ensemble de témoignages réels? J'hésite. Incontestablement, l'auteure connaît l'Iran, les comportements machistes de ses habitants, les excès du rigorisme religieux. En outre elle détient des informations sur l'identité des victimes, leur date de naissance et de mort, leur lieu de naissance et de mort, la technique de la mise à mort utilisée (crime d'un puritain ou sentence d'un tribunal).

A conseiller!
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date : 03-03-2018
L'édition originelle date de 1958. Il est donc compréhensible que certains aspects aient vieilli.
Le livre est dense et ne peut se lire que par petite gorgées de 15 à 20 pages.

L'usage de formules chocs égaye un peu cette lecture très sérieuse: "Utiliser l'argent superflu pour employer les hommes superflus". En même temps n'est-ce pas une leçon pour demain? L'argent qui fructifie petitement en Suisse ne pourrait-il pas être utiliser plus intelligemment?

Elle met en évidence la filiation de ces différents mots en "isme": capitalisme, impérialisme, socialisme, colonialisme, annexionisme, racisme, antisémitisme, etc...

Comment le capitalisme débouche sur l'impérialisme dont le colonialisme n'est qu'un avatar.
Comment les socialisants loupent le train en marche et continuent à analyser les mécanismes du capitalisme alors que l'impérialisme a déjà pris sa place.
Le racisme a fait la force idéologique de toute les politiques impérialistes.
Elle détaille la manière de fonctionner du colonialisme par l'administration comme dans l'Inde des Britanniques, ou par le racisme comme chez les Boers d'Afrique du Sud. Elle précise que en général les métropoles combinèrent les deux aspects. de structuration de leurs colonies.

Pour les puissances européenne n'ayant pas de vastes accès à la mer, elle compare et différencie le goût pour l'annexion, le pis-aller du colonialisme. Elle explique comment de tels mouvement se déroulèrent sous l'ombrelle de théories telles que le pangermanisme ou le panslavisme. La dernière partie qui traite de l'apatride et du réfugié a une connotation particulièrement moderne.

Une fois de plus je suis sidéré par la finesse de jugement et l'analyse précise de cette grande dame, philosophe de son état. Que n'avons nous plus une telle pensée pour nous orienter dans les dilemmes actuels!

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date : 15-02-2018
J'ai acheté ce livre pour l'auteur dont j'avais déjà apprécié un précédent roman intitulé "Noir Dehors". Dans la librairie, le quatrième de couverture soulignant un "Pouvoir émotionnel rare" m'avait convaincu.

Ce livre n'atteint ni la noirceur ni le rythme imprimé dans "Noir dehors" mais une alternance de narrateurs et un séquencement métronomique du temps lui a imprimé une cadence inéluctable. Pour être honnête il m'a fallu atteindre la page 191 et le récit de Thuriau, équipier et camarade de Joffre, pour être totalement pris par la trame. Avant cela, il me semblait que l'on se trainait.

Deux familles havraises subissent et narrent les événements dont ils sont les victimes depuis le début de la guerre en 1940 jusqu'à la libération de la France.
D'une part Muguette, Louis, Joseph et Marline. D'autre part Émélie, Joffre, Jean et Lucie.
Amélie est la soeur ainée de Muguette et les cousins ont des rapports très fusionnels. Certains seraient plutôt en faveur du Général de Gaule, les autres pencheraient plutôt pour le maréchal Pétain. On vitupère sur les avions anglais qui bombardent le port havrais, on se cache des autres quand on estime faire un acte de résistance.
Certains prénoms sont très étranges. Des Muguette, Marline, Émélie et Joffre je n'en avais jamais rencontrés.
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date : 02-02-2018
Habla el autor de un tío abuelo Manuel Mena. Es el tío que mimaba a la madre del escritor cuando ella era niña. Este chaval al tener dieciocho años murió en la batalla del Ebro durante la guerra civil española. Se alistó de voluntario al lado de las tropas sublevadas de Franco. Este tío era falangista y franquista lo que primero abochornaba el autor. Al instar del autor nació en Ibahernando al sur de Trujillo provincia de Cáceres, comunidad de Extremadura.

"Soldados de Salamina" parecía ser un libro a favor de los republicanos, ¿"Monarca de las sombras" a favor del otro lado? Creo que no. Esta hipótesis la discartó muy rapidamente. Utilisando su familia como testigos para desarrollar su guión le prohibe hacer algo deliberamente a favor y esto a sangre frío. ¿Pura ficción o histórico? Es otra pregunta pero es la pregunta más fácil de contestar. Por supesto es la historia histórica. Hay demasiados acontecimientos y hechos que se pueden comprobar. Alude al parador de Trujillo en un convento; nos alojamos allí durante un viaje a Estremadura. Conocido por ser comprometido a la izquierda el autor propone su opinión: sus antepasados se equivocaron de bando. Por eso se puede pensar que sea un libro de arrepentimiento al nombre de su familia y del papel que ella desempeñó en la aldea de Ibahernando durante la guerra civil. Quizá sea esto porque dijo a menudo que al principio era reticente pero algunos miembros de su familia le alentaron en hacerlo. ¿Libro para su madre que tan vanaglorió a su tío preferido? Es posible y sería una manera de decirle cosas que no se atreve a narrarle de viva voz.
Es sobre todo una biografía que el autor escribe con su meticulosidad habitual, cueste que cueste.

Como en algunos de sus otros libros, el autor también desempeñará un papel en este libro. Es una costumbre con este autor. También como de costumbre, como en "Soldados de Salamina" y en "El Impostor", analisa con detailles todas las hipótesises en todas sus ramas. Lo que a veces vuelve el texto difícil de entender.
El tono es a veces tan extraño cuando habla de sí mismo. Hasta el punto que a veces hable de sí mismo a la tercera persona. Déjé de encontrar esta tipo de forma de estilo desde la "Guerra des las Galias" de Julio César que traducí del latín hace mucho tiempo. Quizá uno pudiera preguntarse si era Cercas solo que escribió este libro o si se hizo ayudar por un amigo.

Lo siento que en el libro hay copías escaneadas de un informe oficial. Estas ojas resultaron difícil de leer. Al revés habría ser más útil de tener un árbol genealógico de las familias Cercas y Mera, apellido de soltera de su madre. También mapas para las batallas de Teruel, de Bielsa, del Ebro hubieran sido útiles.
Intuyo que a veces manifiesta ingreimiento e intelectualismo cuando trata de simbolizar la personalidad de Manolo Mera. Alude a Annah Arendt y refiere a menudo al teniente Drogo el héroe del "El desierto de los tártaros" una novela del italiano Dino Buzzati. El teniente esperaba la última batalla que le hiciera famoso pero esta tardó mucho en venir. También reproduce una parte del canto XI de la Odisea de Homero. Es cuando Ulises está visitando Aquiles en la mansión de los muertos. Entonces le decía Ulises que debe ser como un príncipe en el reino de las sombras y no debe de lamentar la existencia perdida. Aquiles le contestó que preferiría vivir campesino aún pobre, siervo de un siervo. Con esta cita resumía la actitud del chaval desencantado después de un año en la guerra y encontró un título al libro.

Decir la verdad sobre un miembro de su familia y no ofencer alguien que pertenece a esta familia no es una tarea fácil. Pero como de costumbre Cercas consiguió este papel de funámbulo.
No es el mejor Cercas pero estoy seguro que fue el libro que le costó más de escribir.
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date : 17-01-2018
Pas sûr que le style de mon évaluation soit à la hauteur de celui de Daoud. Son écriture semée de périphrases et de métaphores s'avère pleine de trouvailles et particulièrement poétique.
L'histoire est de peu d'importance et selon une stratégie d'écriture habituelle chez Daoud, c'est dans le désordre qu'on apprend des détails sur le personnage principal Zabor, l'antithèse d'un Ismaël consensuel
• Il est célibataire à près de 30 ans et toujours puceau
• Il n'est pas circoncis
• Végétarien mais fils du boucher Hadj Brahim
• Sa mère répudiée mourut alors qu'il avait deux ans.
• Il vit chez Hadjer, la soeur de son père qui est restée vieille fille
• Il a une dizaine de demi-frères qui le haïssent copieusement
• Il ne circule que la nuit fuyant les regards de ses semblables
• Enfant, il avait une voix bêlante, chevrotante
• Il a une mémoire phénoménale
• Il est autodidacte et a appris le français en le lisant

Peu après l'indépendance de l'Algérie, les traditions culturelles plusieurs fois centenaires continuent d'obérer le village d'Aboukir, le cloîtrent dans son isolement, empêchent son ouverture vers l'extérieur. C'est trop pour cet adolescent qui s'éveille à la sexualité et est en quête d'absolu. Il exerce à ses dires le métier de sorcier, de guérisseur, de thaumaturge. Il prétend par la narration et l'écriture prolonger la vie des gens. L'ultime cible de son don est son père tant absent. Il est en opposition constante avec son environnement et on retrouve bien sûr ici l'hostilité de l'écrivain vis-à-vis de la religion. Il est d'ailleurs fort disert et critique sur ses cours à l'école coranique. Son chien intérieur se manifeste également, c'est un second regard et une allégorie de son sens critique. Or on sait que dans l’islam il est interdit d’avoir des chiens domestiques si se n’est pour la chasse ou pour garder le troupeau. Il est également perturbé par le rôle mineur dévolu à la femme. Il les appelle les corps décapités, le visage reste invisible. Il focalise cette non-compréhension par un fantasme romantique vis-à-vis de Djemila, une jeune femme analphabète et répudiée revenue vivre dans son village. Ses lettres d'amour resteront non lues et sans réponse.

N'est-ce pas une partie de son enfance et de son adolescence que l'auteur nous narre? Quelques détails collent mais je n'en connais pas assez de la vie de l'écrivain que pour être catégorique. Mais ce livre est surtout un poème d'amour à l'imagination, à la langue française au dépens des arabes classique et dialectal inutilisables selon lui dans la vie quotidienne. Cependant le texte reste très symbolique et nécessite parfois une interprétation individuelle. La scène de la tempête de sable finale doublée de la mort du père permet beaucoup d'exégèses. Il n'hésite pas à faire référence à des oeuvres classiques et moins classiques de la littérature mondiale. Reviennent souvent des allusions à des livres de fiction qu'il utilise comme arguments de sa quête. Je ne citerai que "Robinson Crusoë" de Defoe pour la notion de solitude dans l'île, "Les mille et une nuits" pour le pouvoir de l'imagination, "Le rapport de Brodie" de Philippe Claudel pour la puissance de l'écrit, "La Chair de l'orchidée" de James Hadley Chase pour la découverte du féminin, "Le seigneur des anneaux" de Tolkien, "La Peste" de Camus, "Le livre de sable" de Borgès, "Le cristal qui songe" de Sturgeon, "2010: Odyssée 2" de Clarke, "Vingt mille lieues sous les mers" de Jules Verne, "Vol de nuit" de Saint-Exupéry.
D'une écriture solaire, la lecture au premier degré me paraît déconseillée.

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En lisant le prologue, j'avais la furieuse impression d'avoir déjà vu cette scène dans un film. La conclusion renforça ce également ce sentiment. Mais de quel film s'agit-il?

Une autre perception c'est que ça ressemble foutrement à "Je suis Pilgrim" de Terry Hayes excepté que les armes bactériologiques sont remplacées par des armes nucléaires. À titre d'évaluation les versions originales sont sorties en 2013 en anglais pour "Je suis Pilgrim" et en 2009 en portugais pour "Furie Divine". Donc ce serait plutôt Hayes qui aurait imité Dos Santos.

Ce livre est très peu un roman, surtout une étude du fondamentalisme musulman et de sa perception en Occident. Dans son emballage romanesque, l'auteur essaie de faire du Jean Bruce (OSS 117) avec moins de talent. L'emballage romanesque était sans doute une des solutions possibles pour faire passer des informations. Mais on ne peut impunément poursuivre un pareil double objectif. L'histoire romanesque est plutôt plate, quelconque. Selon sa bibliographie, il semblerait être coutumier d'un emballage romanesque de sujet historique. Pour mémoire, je cite "CODEX 632, le secret de Christophe Colomb", "La formule de dieu", "L'ultime secret du christ" et "La clé de Salomon"

Dès lors la question se pose: "est-ce un roman d'aventure ou un dossier?" Est-ce le lieu et l'endroit pour donner un cours sur l'histoire de l'islam, de décrire ses schismes et le rituel musulman. L'auteur poursuit apparemment ce but et fait incontestablement étalage d'une connaissance exégétique du coran. Les interrogations du jeune Ahmed constitue un excellent fil conducteur pour ce faire. Néanmoins des lecteurs avertis n'auraient pas attendu son pavé de 540 pages pour s'informer des contradictions inhérentes au coran. Mais comme l'auteur a suivi un excellent cours sur le coran ou a eu de bonnes lectures, il en fait profiter son lectorat. Personnellement j'ignorais l'existence de la logique du "nasikh" (parfois transcrit "naskh") ou abrogation des versions antérieures d'un commandement dans un verset. En d'autre mots les sourates les plus récentes, celles dites les sourates médinoises, l'emportent sur les sourates plus anciennes dites mecquoises. Pour mémoire, les sourates sont numérotées dans l'ordre inverse de leur temporalité et la sourate numéro 114 est la plus vieille. Cette notion de révélation progressive est actuellement imposée par beaucoup d'écoles islamiques. Son refus donne parfois lieu à des accusations d'apostasie ce dont fut victime l'islamologue soudanais Mahmoud Mohamed Taha qui prétendait que seules les sourates mecquoises constituaient un corpus spirituel de l'islam.
Il est également superflu de nous donner un cours sur l'énergie nucléaire, matière pêchée dans un manuel de physique de classe de rhétorique ou de nous faire la liste des armes en usage chez les djihadistes. Les pictogrammes du compte à rebours final me paraissent inappropriés. Ce n'est pas un livre à colorier.

Il bâtit son roman par une alternance de courts chapitres portant sur l'islamisme et sur l'Occident. Néanmoins la chronologie entre les deux volets est volontairement non respectée. Pourquoi? À son crédit, il génère intelligemment le questionnement chez le lecteur: pourquoi un jeune homme éduqué gobe-t-il le discours guerrier d'Al-Qaïda et des Frères Musulmans? Pourquoi n'adhère-t-il pas plus à l'islam apaisé du Soufisme?
L'usage systématique de termes arabes transposés en caractères latin me donne une impression de pédanterie. Également à souligner, avant toute lecture il aurait fallu nous équiper de cartes du Caire, de Lahore, de Peshawar, de Lisbonne. J'ai le pressentiment que ses indications topographiques sont correctes. Pour Yerevan, la seule ville utilisée que j'ai parcourue, les informations qu'il en donne sont correctes. Sa documentation serait donc excellente. Par contre, je ne comprends pas pourquoi il développe le personnage de l'épouse d'Ahmed sans en profiter ultérieurement. Il la laisse seule et abandonnée dans le roman et dans une ville étrangère.
De la part d'un journaliste, je m'attendais à plus de précision dans la relation de faits. Je ne vois pas à quoi il fait allusion en écrivant dans sa note finale que "il ne faut pas oublier que la première cible choisie par les auteurs des attentats en 2016 à Bruxelles fut les centrales nucléaires de Belgique". Il fait une confusion rédhibitoire entre centrale nucléaire et Institut National des Radioéléments. L'IRE est le sigle d'une fondation d'utilité publique belge créée en 1971 et active dans le domaine de la chimie nucléaire. Un personnel cadre fut un temps une cible d'un possible kidnapping par des islamistes belges. Les mêmes qui se sont distingués par après dans les attentats à Bruxelles et Paris.
Comme dans beaucoup de traductions, je remarque que les subjonctifs manquent dans la version française! Pourtant il y a des subjonctifs en portugais!
Mon sentiment global est donc très mitigé. Pour l'aspect roman, c'est mauvais. Pour l'aspect dossier sur l'islam, c'est intéressant sans plus.

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date : 04-01-2018
Est-ce un roman policier ou un roman psychologique? Policier oui parce qu'un service de police intervient, parce qu'il y aura deux crimes avec cadavre mais pas de criminel. Roman , psychologique également parce que l'auteur brosse méticuleusement les hésitations des personnages, l'évolution du manque d'insuline chez une des victimes.
Il est symptomatique que les interjections "Je sais pas" se succèdent en leitmotiv quasi comme un incepit. Plusieurs personnage pratiquent cette forme de procrastination. On retrouve cette phrase dans la bouche d'Emma, chez ses compagnons de classe, dans celle de Camille, chez Mylène, etc...

Situons les personnages. D'une part Emma, Camille et Patrick Verdier qui constitue une famille bourgeoise classique. Une peste de fille enfant gâtée, une mère fleur bleue, un père ancré à ses convictions et un rien tyrannique.
D'autre part Etienne Gilmont, l'amant de Camille et père de Mylène. Un duo de personnes passablement laissées pour compte et interlopes. Elles ont développé une nouvelle vie sociale sur les débris d'une existence antérieure.
Mylène (institutrice) déjà citée, Véronique (bibliothécaire), Eliane (autre institutrice), Bruno (prof de gym), Sandrine (surveillante), ce sont les adultes accompagnateurs de la sortie en forêt de l'école "Les Pinsons". Mireille en est la directrice.
Des policiers, parce qu'il en faut dans un cas de disparition de personnes. Parmi lesquels je relèverais essentiellement la plantureuse Dorothée Voguel. Cette fine mouche a l'intuition qui introduit la conclusion du scénario. Conclusion que nous lecteurs serons les seuls à connaître dans son entièreté.

L'histoire est narrée en courts chapitres où se succèdent les réflexions des membres de la famille Verdier, de la police, des membres de la famille Gilmont, du personnel d'encadrement pédagogique. Le suspense est oppressant, étouffant. L'annonce de la mort de Mylène par manque d'insuline n'allège même pas la chape de plomb sous laquelle on lit. On est même un peu soulagé quand cette peste d'Emma subit un sorte de kidnapping sur le parking de l'hypermarché. Mais ce n'est qu'un court répit.
J'ai constamment été partagé entre deux attitudes contradictoires. Soit avancer rapidement dans la lecture afin de connaître le dénouement ou en sortir pour quitter cette ambiance nauséabonde et prégnante. Pensant trancher ce dilemme, j'ai même dérogé à mon habitude séculaire de ne pas vouloir connaître le dénouement trop tôt en lisant les dernières pages. Par bonheur je ne l'ai pas trouvé ce dénouement. L'auteur est trop maligne que pour permettre ce genre de raccourci. Et c'est heureux parce que la conclusion nous ménage encore des surprises.
C'est bien ficelé et bien amené. Sans divulguer la chute je pourrais ajouter une morale: l'histoire des existences se succède, se renouvelle mais les mêmes causes produisent les mêmes effets, une forme de Karma en quelque sorte.

En page 50, j'ai trouvé un "sangloter à pierre fendre", c'est possible?

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date : 02-01-2018
Sin la menor duda es la continuación de "Nombre de Torrero". Toma los mismos protagonistas y vuelve a empezar. Entonces encontramos otra vez a Belmonte, Veronica, Pedro de Valdivia, Anita y Kramer.
Es una historia bastante excéntrica que mezcla por un lado personas de origen ruso es decir procedentes del KGB como Stanislav Sokolov, perros de guerra de las enfrentamientos en Chechenia por otro lado ex-partidarios y ex-oponentes a la dictadura chilena.
Además el vínculo es los dos chilenos Victor Espinoza y Pablo Salamendi, refugiados históricos en URSS antes del golpe de estado de Pinochet. Fueron incorporados a la KGB. Estos dos últimos quieren vengarse de Miguel Kraznov, un chileno de origen cosaco, verdugo y torturador bajo la dictadura.
Por eso es obvio que el guión se balencee entre Chile y Rusia. Los flash-backs enfocan los colaboracionistas casacos y la resistencia a la dictadura en Chile.

En cuanto a Belmonte, había puesto su venganza en suspenso, pero sus dos coterráneos quieren implicarle en este desquite. De hecho es un arreglo de cuentas, ambos quieren saldar una vieja cuenta

Uno mata descaradamente, las armas son descritas meticulosamente así como los detalles de los viajes hasta el punto de requerir que Google Earth sepa dónde estamos.
El último doble milagro en el que al mismo tiempo tiembla la tierra y Verónica vuelve a encontrar la palabra me parece descabellado.

Pienso que el autor ponga muchos detailles de su biografia en esta novela. No es el mejor Sepúlveda. No obstante se aprende mucho acerca de la historia de Chile.
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Des micro-récits relatés de manière factuelle donc très journalistique, sous forme d'interviews de témoin. Par certains aspects c'est similaire à "Brèves de Comptoir" de Jean-Marie Gourio mais en beaucoup plus tragique. C'est un recueil d'interviews voire de confessions individuelles. A la sortie de la seconde guerre mondiale le stalinisme avait convaincu les russes qu'ils avaient gagné la guerre seuls. Que maintenant il fallait entrer en guerre contre le capitalisme. Le démembrement de l'Union Soviétique fut donc souvent vécu comme un véritable drame parce que tous les repères disparaissaient et que l'état soviétique remplacé par le russe et les autres ne s'occupait plus de tout de ce dont un citoyen pouvait avoir besoin.
La dislocation de l'URSS a permis aux haines raciales de s'exprimer. On ne compte plus les pogroms qui ont éclaté dans toute la CEI, communauté des états indépendants, vis-à-vis des Arméniens, à l'encontre des Azerbaidjanais, avec comme cible les Tadjiks, vers les Russes. Sur les ruines fumantes de la défunte Union Soviétique, ils se massacraient entre eux mais tous s'invectivaient en russe, leur lingua franca. Il y eut des flux de populations en provenance des nouveaux états périphériques. Elles affluaient vers les grandes villes russes où elles n'étaient bien sur pas les bienvenues.
Dans ce livre on parle sans détour des attentats, des guerres de Tchétchénie, de la consommation de la vodka et de l'ivrognerie comme marqueur culturel, des jeunes prostituées qui considèrent que c'est la seule manière d'évoluer socialement, de la religion qui fait recette et de la maltraitance féminine qui est en recrudescence, des fonctionnaires véreux et prévaricateurs, de la milice vénale et brutale, de ceux qui n'ont connu que le goulag.
C'est donc une sorte de "Vie quotidienne de l'homo sovieticus" en période de dislocation de l'URSS. On passe en revue la déliquescence progressive de la société sous les nouveaux tsars et des apparatchiks parvenus, sous Gorbatchev, sous Eltsine et sous Poutine. Du grand art mais que c'est sombre et sinistre.
Rétrospectivement je comprends mieux maintenant l'attitude des Russes à l'époque de la perestroïka. Nous étions en voyage en Russie lors du démantèlement de l'Union Soviétique. Ils pensaient que chez nous en Europe de l'Ouest l'argent poussait dans les arbres, les prix pouvaient changer plusieurs fois dans la journée, le Mac Donald était pris d'assaut, les magasins étaient vides, mais ils découvraient la banane en vente sur tous les trottoirs, la désorganisation était complète et les fruits des autres états de la fédération CEI n'atteignaient pas les grandes villes de Russie. Ainsi notre guide nous a demandé si elle pouvait amener à des enfants les pommes tavelées que nous dédaignions dans les restaurants. J'ai du cessé de mettre des jeans de marque de peur d'être détrousser
C'est un ouvrage d'analyse comportementale voire de l'ethnologie plus que de l'histoire. Glaçant et extrêmement instructif. Dur à lire parce c'est sombre, glauque et qu'il n'y a aucun espoir d'avoir quelque chose de plus réjouissant à la fin. Mais fichtrement utile pour commencer à comprendre la Russie d'aujourd'hui qui pense que son nouveau tsar issu du KGB pourra lui ramener sa grandeur d'antan.
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date : 25-12-2017
Muy recién compré este libro publicado primera vez en 1994 y lo leí para ser listo cuando leyera otro libro titulado "El fin de la Historia" salido en 2017. Este último se presenta como la continuación a "Nombre de Torrero".

El autor ha producido colecciónes de relatos y novelas policiacas. De la primera especie leí los famosos "El viejo que leía novelas de amor", "La gaviota y el gato que le enseño a volar", "Hotline", "Patagonia express" y otros. De la segunda variedad ya leí "La sombra de lo que fuimos" salido en 2009. Claramente entre 1994 y 2009 el autor mejoró su destreza para escribir novelas policiacas.

Ahora, el presente libro. El guión se balancea entre Chile y Alemania. En Chile donde el réroe se halla en Santiago, en Tierra de Fuego es decir en Punta Arenas, en Bahia Inútil, en Porvenir. En Alemania se ubicó sólo en Hamburgo y en un Berlín durante el tercer reich, bajo la RDA y reunificado después del derrumbe del muro. Alude también a viajes a Mexico, a Cuba, a Nicaragua, a Mozambique.
Muchos personajes, quizá demasiados. Juan Belmonte, un chileno, es el protagonista principal. Por casualidad tiene el nombre del torrero que actua en un libro de Hemingway. Pedro de Valdivia, apodado el petisito es un coterráneo y viene de la fuegana ciudad de Porvenir. Frank Galinsky alemán y ex funcionario de la STASI, es decir un OSSI. Ulrich Helm y Hans Hillerman dos antifascistas alemanes que servían de policías durante el tercer Reich. Ellos robaron la colección de monedas llamanda Monedas de la Media Luna Errante. Esta colección fue fundido en memoria del viajero árabe Ibn Batuta del siglo XIV. Una pandilla de SS la había confiscado a un judío. Ancianos nazis quieren recuperar este tesoro con la ayuda de algunos ex-STASI. Oskar Kramer, un suizo que busca joyas, pinturas hurtadas por los nazis durante la segunda guerra mundial. Verónica Tapia Marquez, novia de Belmonte torturada durante el régimen de Pinochet. Hoy se vuelve muda. Ana Lagos de Sanchez, la senora que alberga a Verónica en Chile. Hay otros personajes fueganos pero después los tantos de la lista arriba me aburría apuntar sus características.

La historia occurió después del derrumbe de la Unión soviética, del Pacto de Varsovia, de la caída del Muro de Berlín y de la reunificación alemana, del restablecimiento de la democracia en Chile. Se trata de la lucha entre los ex-communistas stalinistas representados por Galinsky y los izquierdistas libertarios encarnados por Belmonte. La historia está bastante enredada y es sobre todo un arreglo de cuentas entre chilenos, entre alemanes.

Todos los lugares fueganos que alude ya los había encontrado con el escritor francés Jean Raspail en su despampanante libro "¿Quién recuerda a los hombres?" que se enfoca sobre la vida de los Indios Alacalufes.

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Busqué y siguo buscando a quién me da a pensar este autor. ¿Vuelvo a encontrar un "La Bruyère" contemporáneo con sus cortos cuentos? ¿O quizá sea un "La Fontaine" sin rimas con sus poemas moralizadores? Es posible que la mejor equivalencia se halle en los textos cortos de Philippe Delern. Bucay tiene algo que es la mezcla del talento de los otros.
Al final, mis cuentos preferidos son sea "El elefante encadenado" ya visto en una clase de castellano es el cual que me incitó a comprar este libro, sea "Las ranitas en la nata", sea "¡No mezclar!", sea "Los diez mandanientos"
A veces burlescos, a veces filosóficos y muy seriosos, siempre son diálogos entre Demían, el chaval, y su terapeuta, Jorge, que tiene el apodo de gordo.
Como Demía, a veces tengo problema en encontrar la moraleja de unos cuentos. No pude leerlo del tirón. Se debe leerlo a trompicones para gozar de todo su jugo.
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Un inédit de Dick. Je me jette dessus. C'est incontestablement différent de ce que je lis actuellement mais ça me rajeunit. Ce n'est pas du grand Dick mais c'est du Dick.

Première interrogation, comment traduire ce titre Humpy Dumpy? Selon certains Humpy signifierait "bosselé/bossu" et Dumpy "courtaud". "Petit Gros" ou "Pauvre Cloche" en français? Humpty Dumpty est un personnage éponyme d'une comptine anglaise extrêmement populaire, le plus souvent représenté comme un œuf. L'explication la plus admise pour le texte est qu'il s'agit d'une devinette très ancienne, dont la réponse est un œuf, devenue une comptine puisque tout le monde connaît la solution. Déjà chez Lewis Caroll, un certain Humpty-Dumpty discute avec Alice pendant un chapitre du roman "De l'autre côté du miroir". Philip K Dick n'est qu'un autre écrivain faisant appel à ce personnage. Mais à quoi se réfère ici ce personnage, "That is the question?"

Etant donné que je ne sais pas de quoi Humpty Dumpty est le symbole je ne peux que faire des suppositions sur qui assume ce rôle dans l'histoire actuelle? Est-ce le sieur Al Miller ou Jim Fergesson, l'un et l'autre paumés? A moins que ce ne soit Chris Harman, un homme d'affaire prétendu louche? Ou bien même Lydia,la femme de feu Jim Fergesson. On est en pleine instabilité de scénario: les mauvais s'avèrent être des bons et vice-versa.

Roman étrange, pessimiste, glauque, sordide. Incontestablement ce n'et pas de la science-fiction. Mais il me semble retrouver ce que j'avais déjà perçu il y a longtemps dans les autres romans de Ph. K. Dick. La description d'un monde incertain, d'une inéluctable fatalité chez un être totalement paumé. Peut-être Humpty Dumpty est-il ici la désignation du fatum qui planait sur le malheureux Al?
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Ce qui est étrange dans les derniers romans policiers que j'ai lus, c'est qu'ils ont tous été écrits par des femmes telles Dolorés Redondo une espagnole, Fred Vargas un française et Val McDermid une écossaise que je viens de découvrir. Donc ce livre de Camilla Läckberg une suédoise se plie aux critères actuels de ma sélection en matière de roman policier. Mais c'est sans doute le moins abouti.

Je suis très partagé si je dois analyser ce roman. L'intrigue est fabuleuse, la traduction excellente, ce sont les procédés littéraires qui me chiffonnent.
C'est un roman policier familial; tout le monde s'y connaît au point de même décrire la vie des couples. Cela devient un roman policier intimiste; on s'introduit dans les vies des familles et des couples. Sans doute une coutume scandinave difficilement transposable.
Il y a pléthore de personnages avec des noms se terminant en "A" à tel point que l'on ne sait jamais si c'est un garçon ou une fille. Il faut deviner si le couple est homo ou hétéro. Les protagonistes sont enfants, parents, grands-parents et même chiens et chevaux. Est-ce le but d'embrouiller le lecteur par une avalanche de protagonistes? Au moins treize couples, j'ai identifié seize enfants et petits-enfants, six policiers rien qu'à Fjällbacka le lieu où se déroule l'essentiel de l 'action. Il m'a fallu faire des fiches pour m'en sortir. Je présume que certains personnages seront récurrents dans la série dont fait partie ce roman.

Je trouve qu'elle abuse de la technique des micro-suspenses. Je m'explique: Jonas découvre quelque chose dans la toilette à la page n. D'autres événements et constatations interviennent et la scène de la découverte se termine 10 pages plus loin. Autre exemple: avant de s'endormir Erica se repasse de mémoire les scènes des interrogatoires des proches des disparues et brutalement elle a une intuition que nous ne connaitrons que quelques pages plus loin quand elle en parlera à Patrik, son mari policier.

Le livre se termine en eau de boudin comme s'il fallait le terminer rapidement. On découvre que Mara est Louise à laquelle Tess s'est substituée. Elles se sont rencontrées en famille d'accueil. Les deux compères assassins Mara et Jonas courent toujours et poursuivent leurs méfaits. Plus spécifique, on ne sait pas qui a assassiné Lasse, on ne sait pas ce que devient Molly. Bref l'auteur expédie la fin et semble préparer une suite à ce livre. Je ne pense pas que je vais l'acquérir ce prochain livre.
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D'une lecture très aisée, c'est quasi un roman de cape et d'épée se déroulant dans l'Empire du Milieu sous Mao.
La littérature occidentale, mise à l'index par le régime maoïste, est auréolée de magie. Son aura exceptionnelle auprès des intellectuels lui confère le rôle de modèle d'éducation.
Balzac ou Romain Roland y sont même érigés en monnaie d'échange pour les trocs clandestins. Quel symbole!
Et des subjonctifs imparfaits comme il en pleuvrait.
Rafraichissant.
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date : 07-11-2017
J'ai l'habitude d'alterner un livre où ne se prend pas la tête et un autre à l'opposé. Il m'arrive même de les commencer quasi en même temps. Le vrai problème c'est de bien choisir les livres "intercalaires". Actuellement j'ai une prédilection pour les romans policiers. Ce qui est étrange dans les romans policiers récents que je savoure le plus, c'est qu'ils ont tous été écrits par des femmes telles Dolorés Redondo, Fred Vargas et Val McDermid que je découvre.
Pour celui-ci j'ai été scotché du début à la fin. Il n'a pas joué son rôle "intercalaire". Je n'ai donc pas alterné avec un autre livre pour décompresser. Cela me rappelle ce que j'ai vécu avec "Paranoïa" de Joseph Finder
L'auteure y met beaucoup d'elle-même, mais répartit ces traits sur plusieurs têtes: écossaise jusqu'aux bouts des ongles, homosexuelle. Je découvre enfin qui était Virginia Woolf.
Bradfield (South Yorkshire?), Halifax, Exeter, on se promène dans toute la campagne anglaise. Une découverte géographique pour un continental.
Plein d'humour pince-sans-rire.
Tout simplement fabuleux. À conseiller, à prêter, à voler.
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Livre court mais dense, très documenté. Ce n'est pourtant pas un livre de vulgarisation.
Vous comprenez donc ainsi pourquoi j'ai lu très en diagonale la partie relative à la linguistique. C'était trop pointu pour moi. Néanmoins j'y ai retrouvé avec plaisir des notions comme verbe imperfectif/perfectif, le numéral cardinal suivi du génitif. Toutes des choses que j'avais comprises au temps où j'étudiais le russe. Nouveau pour moi également: les langues baltes constituent un sous-rameau des langues slaves.
Le vrai bénéfice c'est que j'obtiens enfin d'un peu d'éclairage supplémentaire sur ces envahisseurs qu'on nous avait présentés comme barbares. Je fais allusion ici à ceux qui participèrent aux grandes invasions, qui causèrent la chute de l'Empire Romain d'Occident. Mais il ne nous parle aucunement de la bataille d'Andrinople qui fit trembler sur ses bases l'Empire Romain d'Orient. Étrange! Il semble affectionner l'histoire sans dates.
De la même manière pas un mot sur les Parthes. Ils étaient iranophones et il eurent pourtant maille à partir avec les Scythes dont il est question. Il est sélectif, uniquement ceux qui ont favorisé l'émergence des proto-slaves à savoir les Cimmériens, les Scythes (VII°-III° av J-C), les Sarmates (VI° av J-C - VI° ap J-C), les Alains (I° - V° ap J-C).
De la même manière il ne va pas parler ni des Gagaouzes de Moldavie, des Petchenègues de la Russie au Nord du Caucase central, des Abkhazes en Géorgie. Je n'ai pas trouvé la moindre allusion à ces ethnies turcophones qui, il faut le reconnaître, entrèrent en scène plus tard, postérieurement à la différenciation des langues slaves. C'eût été utile car ces peuples ont laissé des traces encore perceptibles actuellement. Pourtant sur certains aspects, il se projette dans le présent. En effet il fait une exception pour les Cachoubes des slaves enclavés en milieu germain et qui comptent comme célébrité Donald Tusk, pour les Ossètes qui constituent un isolat du vieux parler scythe.

Les nombreuses cartes sont d'une aide précieuse. Je suis maintenant en mesure de situer les positions relatives des fleuves Dniestr, Dniepr, Donets, Don et autres Prout et Boug. Par contre j'aurais souhaité un index.

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Enfin terminé. Et ce fut aux forceps. J'ai pas aimé ce livre.
L'ennui, la lourdeur qui en émanaient ont été à peine atténués par le fait que j'ai l'habitude de lire plusieurs livres en parallèle. Un autre aspect dans la nuance dans mon jugement c'est que certains de mes proches ont même trouvé ce livre remarquable. Aurais-je loupé quelque chose? À moins qu'avec ces personnes, une mise au point serrée ne s'avère nécessaire?

Bon, il s'avère que c'est un livre d'Histoire! En sus, ce pourrait être considéré comme un "Traité d'économie pour les nuls" voire comme "L'ABC en Sociologie" ou encore "Comment écrire de la Science-fiction. La cible est trop vaste et on s'y perd.
Ce livre a plutôt le profil d'un Syllabus de cours où le mandarin fait étalage de son érudition. Me conforte dans cette qualification, la présence de graphes qui synthétisent visuellement un processus, une évolution. Ces graphes ne sont pas indispensables mais permettent de rendre concise une pensée qui a longuement été exposée auparavant. Fort de cette hypothèse, je pense que ce serait plus efficace pour le lecteur d'entendre le cours en possédant le livre car à ma connaissance un syllabus n'est rien de plus qu'un aide-mémoire qu'on annote.

Plusieurs chapitres mériteraient une critique tant sur la forme que sur le fond. Je vais me limiter à ce qui me reste en tête ou que j'ai noté.
Il affirme que la sédentarisation et le développement de l'agriculture furent néfaste pour le genre "Homo". La qualité du contenu qui appuie cette thèse est très inégale Soit c'est du rabâchage de choses connues avec une prétention de vulgarisation scientifique, soit c'est un éclairage un peu fantasque sur des phénomènes sociaux tellement anciens.
Il traite des noirs, des femmes, des homosexuels en articulant sur des mythes et des légendes le mépris dont ils sont l'objet. Par contre il évite soigneusement de traiter de la base mythique des autres racismes tel l'antisémitisme. De la part d'un ponte de l'université Hébraïque de Jérusalem, parler des mythes dont les états syrien et irakien se targuent, c'est judicieux. Mais il aurait pu être complet en parlant également des mythes sur lesquels est basée la création d'Israël. Surprenant et donc partial à mon sens!
L'érudition est prodigieuse. Je dois reconnaître qu'il m'apprend quelque chose dans un domaine qui me passionne: l'histoire de la Mésoamérique précolombienne. J'avais d'abord qualifié un détail d'erroné mais il est correct que la Teotihuacán toltèque de Quetzalcoatl eût été en guerre avec la Tikal Maya.
Une vaticination pseudo-écologiste dans la mouvance de Serge Latouche qui part dans tous les sens contribue également à l'épaisseur du livre.
Et tout à l'avenant. De la science approximative dans un style ampoulé et amphigourique. Il ne cesse d'enfoncer des portes déjà ouvertes, à émettre des banalités. Essayez plutôt "le matin des magiciens" vous aurez le même melting-pot.

En matière de forme, il lui faut deux pages pour développer ce qu'est un symbole. Publicité gratuite pour Peugeot et son Lion. La traduction vers le français est à nouveau passablement exécrable, elle ne passe pas le test du subjonctif quand celui-ci est incontournable. Messieurs les traducteurs, mesdames les traductrices, l'informatique peut aider pour faire une traduction mais au jour d'aujourd'hui les outils informatiques disponibles ne sont pas fiables à 100%. En outre le "Billion" anglais se traduit par milliard en français; par contre le "billion" français signifie un million de millions. Ce sont de faux amis.

Au vu des évaluations déjà produites, j'anticipe que mon avis va faire tache. Tant mieux!
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date : 01-11-2017
Ce livre m'a été conseillé par mon ami Christian, C'est un voyageur fréquent vers la Namibie. Sa fille, vétérinaire s'y est mariée et installée.
J'apprends que les Namas sont plus connus sous le nom d'Hottentots, que les Herreros, ce sont les Bochimans, ceux du film "Les Dieux sont tombés sur la tête". Sous mes yeux se dévoile une horreur sans nom qui n'a rien à envier aux autres génocides, celui des Arméniens, la Shoah, celui des Tutsis. Je crains même qu'à l'avenir des historiens faisant leur travail consciencieusement n'en découvrent d'autres encore méconnus.
Que dire de la qualité du livre? Court, de lecture aisée, dans un superbe français, on reste stupéfié par les horreurs décrites.
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Mon troisième Vargas, et sans doute celui que j'ai le plus apprécié. Il y avait déjà eu "Un lieu incertain" et puis "Temps Glaciaires". J'avais voulu un roman qui me détende après plusieurs livres plus ardu. Livre que je pourrais lire durant un long voyage aérien. J'ai été gâté

Nombre de personnages dont beaucoup de suspects et de policiers. C'est d'ailleurs la description des relations humaines qui occupe la majorité du récit.
Comme de coutume l'auteur utilise un fil conducteur construit sur la comparaison avec une trame historique plus connue: la découverte du détroit par Magellan, au Moyen-âge les recluses volontaires en expiation d'un viol subi.
Elle se réfère également à des analogies parfois tirées par les cheveux comme le sperme et un liquide venimeux ou la réclusion volontaire et la vie d'un arachnide solitaire du même nom. Mais on marche à fond.

J'adore la manière de présenter les intuitions du commissaire Adamsberg sous forme de bulle
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date : 08-09-2017
C'est plein de digressions mais c'est ça qui fait le charme du livre.
Non seulement il décrit les grands courants commerciaux du XVII° pour les épices, la fourrure de castor, la porcelaine, le tabac, l'argent, les esclaves, les missionnaires mais encore il met en exergue des phénomènes d''acculturation. Incontestablement une nouvelle manière d'écrire sur l'histoire et de présenter l'économie d'un point de vue historique.
Néanmoins je regrette la qualité des reproductions des tableaux. Leurs tailles et l'absence de couleurs rendent malaisé de suivre l'interprétation qu'en fait l'auteur. C'est le passage au format "Livre de Poche" qui est vraisemblablement responsable de ce désagrément.
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Mon premier but à l'achat de ce livre était d'évaluer l'auteur dans des domaines que je croyais en dehors de sa compétence principale. Il est catalogué comme spécialiste de l'islam et de l'interaction de cette religion avec une société démocratique.
De Bidar je possède déjà par ordre d'achat
• Un Islam pour Notre Temps acquis en 2011
• Histoire de l'humanisme en Occident acquis en 2014
• Les Tisserands acquis en 2017
Par ordre de lecture ce serait plutôt
• Un Islam pour Notre Temps
• Les Tisserands
• Histoire de l'humanisme en Occident

J'apprécie cet auteur issu de la culture musulmane. Il nous propose une vue laïque de cette religion chose que l'on trouve que trop chichement chez des politologues de l'islam comme Olivier Roy, comme Gilles Keppel ou chez Alain Badioux. J'apprécie le courage des intellectuels de culture musulmane qui osent sortir du bois à l'instar de Kamel Daoud et Boualem Sansal.
La lecture du premier livre m'avait laissé un sentiment étrange non plutôt bizarre parce qu'il m'était familier et peu conforme à ce que j'attendais de la part d'un intellectuel de culture musulmane. Mes préjugés m'avaient fourvoyé. L'auteur y préconisait un islam des lumières, un aggiornamento de la pratique exactement ce que tout athée préconise pour toute religion. Je m'étais rendu compte que j'avais rencontré par la lecture un adepte de l'islamisme apaisé. J'ai pu vérifier de visu que ce concept n'était pas une idée creuse et que cela existait réellement. En Inde au milieu de sunnites vindicatifs et hostiles, d'Hindous allergiques à leur fréquentation, la communauté ismaélienne de Burhampur, celles des Borah, m'a clairement fait comprendre qu'un islam apaisé existait. J'ai également eu l'occasion d'entendre Bidar lorsqu'il repris au vol l'émission "Culture d'Islam" du regretté Abdelwahab Meddeb sur France Culture. J'ai eu l'occasion d'acquérir et de lire "Les Tisserands" un manifeste pour une plus grande inter-fraternité et une culture sociale. Magistral et militant! "Les Tisserands" m'apparut comme l'apologie de la création du lien social. Le présent livre est de la même lignée surtout dans son ultime partie.

C'est suite à ma petite connaissance de l'auteur que je m'estime maintenant capable de lire "Histoire de l'humanisme en Occident". Je crois être capable d'évaluer sa motivation.

Dans le présent livre, je le remercie d'avoir été disert sur Pic de la Mirandole, un nom qu'on connaît sans réellement cerner le personnage. Je ne partage pas complètement ses critiques sur Montaigne et sur Nietzsche trop pessimistes à son goût. À juste titre il vante le peu connu Condorcet pour son combat contre l'esclavagisme, contre la peine de mort. Il oublie que déjà au XVIII° ce philosophe fut également à la pointe du combat pour le féminisme.
Dans la dernière partie il développe le thème de la métaphysique, de la théorisation d'un l'humanisme moderne. C'est un véritable plaidoyer et je retrouve avec beaucoup de plaisir l'auteur des "Tisserands". A lire et à savourer lentement.
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Le titre fait allusion à "Ship Rock", en navajo Tsé Bit'a'í signifiant en français « rocher ailé ». C'est une ancienne cheminée volcanique solidifiée dans le comté de San Juan, au Nouveau-Mexique prés de la ville éponyme de Shiprock. Se trouvant dans la région des "Four Corners", elle constitue un site sacré pour les Indiens Navajos. Ces derniers l'assimilent à un oiseau géant qui transforme en pierre leurs ennemis.

Scénario est passablement tarabiscoté voire embrouillé. Excusez du peu, on y mêle successivement
• Un témoin protégé par le FBI
• Du trafic de cactus
• L'achat de terrain pour installer des panneaux solaires
• La réalisation d'un film de zombies
• Des pannes de voiture
• D'un couple d'allemands voulant répandre les cendres de leur parents dans la réserve navajo

Il y a un crime mais c'est tellement noyé dans les digressions que je sais plus très bien qui tue qui et pourquoi? C'est nettement moins bon que son précédent livre " La fille de Femme-Araignée". Même les conversations amoureuses restent excessivement pudiques voire pudibondes.

Je ne retiendrai de positif que la description des merveilleux paysages de la région des Four Corners.

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