Commentaires de livres faits par DarkAthena59
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Mais elle. Ce n'était en rien son magnifique regard apeuré qui me fascinait, ni son sourire hésitant. C'était la façon dont sa peau si pâle se colorait. Ses pommettes un peu rosées trahissaient sa gêne. Elle baissa le regard, constatant qu'elle ne m'avait pas salué. Mais très vite, elle se reprit, secoua légèrement la tête et cette délicieuse couleur rosée disparut.
Incrédule elle demanda :
-Es-tu jaloux. Saxon? Est-ce pour cette raison que tu l'as frappé?
Il jeta un coup d’œil vers la fenêtre, comprenant comment elle avait assisté à la scène. Mais elle n'avait pu entendre ce qu'il avait dit.
-Je suis possessif, Kristen. Aucun autre homme ne te touchera tant que tu seras à moi.
-Quand tu te marieras, je partirai d'ici. Je ne serai plus à toi.
Il la saisit et la secoua violemment.
-Tu ne me quitteras pas, sorcière, jamais! Maintenant, dis-moi ce que tu faisais avec le Celte.
Or cela, elle l'avait toujours su. L'intérêt général. C'était la raison pour laquelle elle l'avait épousé. Dans l'intérêt général. Cette remarque sibylline prenait enfin tout son sens.
Le plan de lady Esther. Aimez-vous les enfants? Tiffany lui avait posé cette question. Oh oui. l'intérêt général !
— Bon sang! marmonna-t-il.
Seules les jumelles l'entendirent. Georgina ôta son pouce de sa bouche pour lui sourire.
Ils ne tardèrent pas à atteindre le fiacre, dans lequel Tiffany monta la première. Hunter y poussa le garçon qui s'assit près d'elle, puis Lucas lui tendit les jumelles qu'elle installa sur ses genoux. Elle posa le bras autour des épaules du petit afin qu'il ne se sentît pas exclu, s'appuya à la banquette, les yeux fermés, et soupira de soulagement.
Un moment plus tard, ils étaient en route. A la lumière de la lune, Lucas fixait sa femme.
— Tiffany?
Il avait un ton dur, pourtant elle lui sourit. Elle était si heureuse !
— Oui?
Il regarda successivement les deux petites filles. Elles se ressemblaient tellement qu'il était difficile de les distinguer l'une de l'autre.
— Dites-moi une chose, ordonna-t-il.
— Oui?
Il eut un geste de la tête en direction des jumelles.
— Laquelle est «intérêt» et laquelle est «général»?
-Tu es coriace, la complimentais-je.
-Tu es pénible. Et... nu, ajouta-t-elle dans un chuchotis à peine audible.
-Je suivrais tes consignes, si tu dînes avec moi ce soir.
Il me sembla voir ses joues rosir, puis elle se pinça les lèvres, embarrassée d'avoir parlé trop vite. Elle tira sa robe un peu plus sur ses genoux, puis cala ses longs cheveux bruns derrière l'oreille.
-Disons que je vous invite à boire un verre et qu'à ce moment-là,oui, sûrement je vous draguerai.
-Officiellement, je suis ici pour rencontrer Arthur.
-J'aime assez l'idée de sauver les jeunes femmes en détresse.
-Vous me trouvez en détresse?
-Passer la soirée avec mon frère est l'une des définitions de la détresse.
- Tu as belle allure. Un vrai humain. Il n'y a que les animaux qui ont du poil.
- Les hommes ont des poils sur la poitrine, rétorqua Connor. Là, j'ai l'air d'une fille.
Le rire de Joseph redoubla.
- Arrête de te moquer de moi! Elles voulaient même me raser les bijoux de famille. Il m'a fallu les mettre hors de portée.
- Pff... Tu préfères qu'une femme soit obligée de fouiller un buisson pour trouver le serpent?
- Mon serpent est assez gros pour que les femmes le trouvent sans avoir à fouiller, monsieur! Bon, cesse de ricaner et dis-moi si tu as eu une idée qui me soit utile.
- Tu ne devrais pas en être fier, sifflai-je, mauvaise perdante.
- Mes victoires contre toi sont, de loin, celles dont je suis le plus fier.
_ Morgan?
Le son de sa propre voix la fit sursauter. Il s'immobilisa, dos tourné, comme incapable de lui faire face.
_ Oui?
_ Dois-tu vraiment... partir?
Sidérée par sa propre audace, elle resta quelques instants muette, puis reprit:
_ N'est-ce pas l'usage pour une épouse de se baigner avec son mari?
- Je ne suis pas votre colombe, Jackson Pinter. Et maintenant, je veux que vous soyez de nouveau Pinter le puritain.
Un sourire navré étira ses lèvres.
- Désolé, mon amour, mais je crains de l'avoir mis à la porte quand j'ai compris qu'il était en train de ruiner ma vie privée.
Derrière elle, les deux soeurs Sharpe sortirent pour traverser la cour. Jackson laissa échapper un lourd soupir quand son regard se posa sur la cadette.
- Les deux plus belles femmes du monde, commenta Masters, qui l'avait rejoint dans la croisée.
- Et les plus exaspérantes, marmonna Jackson.
- Prenez garde, Pinter, dit Masters, amusé. Vous parlez de mon épouse.
Jackson sursauta. Ce n'est pas Mme Masters qu'il regardait.
— Pas aussi ridicule que ton ignorance du système reproducteur.
Comme elle ne pouvait difficilement le contredire, il poursuivit :
— Je suppose que ta mère est morte avant d'avoir pu t'expliquer l'essentiel.
— Je connais l'essentiel, protesta-t-elle.
— Vraiment ? Dans ce cas pourquoi croyais-tu que "ça pendait" entre les jambe d'un homme ? Comment cela marche à ton avis ? Comme une saucisse que l'on farcit ?
— Une erreur mineure, répliqua-t-elle..."
Annabel avala sa salive.
-Personnel?
-Nous jouerons l'un contre l'autre. Le premier à remporter deux manches sur trois sera le vainqueur.
-C'est d'accord.
-Je n'ai pas fini. Si vous gagnez,la brasserie Plumtree aidera Lake Ale à prendre sa place sur le marché indien.
Un sourire gourmand étira ses lèvres.
- Si je gagne, poursuivit-il, vous réchaufferez mon lit ce soir.
-Peut-on savoir de quoi vous parlez avec tant de plaisir ?
Le sénateur Sheridan. Il se tenait devant leur table, son manteau au bras.
Kara leva les yeux, apprécia la chaleur de son sourire, et répondit sans réfléchir.
- J'étais en train de dire combien je trouve érotique d'embrasser un homme et de sentir son propre goût dans sa bouche.
A travers le brouillard de la tequila, une part d'elle se demanda si elle ne venait pas de dire quelque chose qu'elle n'aurait pas dû. Avant qu'elle puisse y réfléchir, le sénateur tira une chaise et s'assit.
-J'en conviens, dit-il avec un sourire en coin. C'est assez érotique.
- Officiellement?
- Parce qu'il y a une version officieuse? m'alarmai-je, presque scandalisée.
- Oui. Et elle est pire que la version officielle. Officiellement, nous devons nous entretenir et faire en sorte de ne pas mourir avant la ménopause.
Je fis la moue, sentant la transpiration ruisseler désagréablement dans mon dos. Mon débardeur était trempé et je redoutais déjà l'instant où je devrais retirer mes baskets.
J'enlevai mon haut humide et enfilai un T-shirt informe, mais sec. Julie ajusta sa longue queue-de-cheval, m'offrant un clin d’œil complice.
- Et officieusement ? m'enquis-je.
- Je présume que jouer dans le remake de Sauvez Willy ne te branche pas spécialement? sourit Julie en poursuivant ses ultimes exercices d'étirements.
Cet homme ne savait donc rien de son identité. Il reprit :
- De plus, vous êtes trop audacieux. Qui êtes-vous donc, mon garçon ? Un homme libre ?
- Ce serait préférable, mais non. En fait, je suis la fille de Nigel Crispin.
Incapable de dissimuler son étonnement, le jeune homme marmonna :
- Mon Dieu... Pauvre Tristan
Il tourna la tête pour regarder le calendrier.
- Trois semaines jour pour jour, dit Elizabeth. Oui,j'en suis sûre. De nos jours, les tests achetés en pharmacie sont très fiables. En plus, je l'ai fait trois fois. Et les trois fois, c'était positif.
- Eh bien, ce qu'il te fallait, c'était le bon mari!
- Apparemment, oui, répondit Elizabeth en sentant ses joues rosir. D'après mes calculs, le bébé à été conçu soit dans la douche à New-York, soit à trois milles mètres d'altitude, quelque part au-dessus du Tennessee.
Un sourire d'autosatisfaction se dessina lentement sur les lèvres de Max.
- Pas possible!
Elle lui donna une petite tape sur l'épaule.
-Ne prends pas cet air satisfait. Je suis sûre que notre bébé n'est pas le premier à avoir été conçu à bord d'un avion.
- N'empêche que...
- Je t'aime. Tu es à moi. Je tuerai n'importe quel salopard qui tenterait de t'arracher à moi.