Quelle tannée. Attention, je ne dis pas que l'écriture d'Aragon n'est pas fabuleuse. Que la description des atmosphères du Paris des années folles n'est pas merveilleusement rendue.
Mais c'est beaucoup trop long.
ça se traîne, sur 700 pages.
Quelques descriptions sont bienvenues, pour se faire une idée des ambiances, des moments de vie des personnages. Mais même avec ça, l'histoire aurait tenu sur 300 pages, facilement. J'ai peiné à le terminer, et j'ai du sauter qq passages sur la fin. Je suis déçue car j'aurais aimé aimer ce livre. Mais il y a parfois des lectures qui ne sont pas faites pour nous, celle-ci en a fait partie.

J'aurais sincèrement voulu aimer ce livre. Cela faisait plusieurs fois que je le voyais, que l'on m'en disait du bien, qu'on le citait comme "inoubliable", attachant, immanquable. Eh bien, j'ai été déçue.
Attention, il y a beaucoup de choses intéressantes dans ce roman. L'onirisme, les descriptions d'une vie au village, à la campagne, les jeux des adolescents, le passage à l'âge adulte... Mais je ne me suis attachée qu'à François, dans ce livre. Et encore, parfois, je l'ai trouvé presque "trop" dévoué à Meaulnes. Ce dernier m'a agacée pendant toute ma lecture, jusqu'à la toute dernière ligne. Et quand les personnages d'un livre ne me touchent pas le moins du monde, je sais que c'est perdu d'avance.
Il ne se passe à peu près rien dans Le Grand Meaulnes. Cela n'est absolument pas dérangeant en soi, si il y avait une quelconque autre profondeur à aller chercher au fil des pages... Là, rien. Rien, en tous cas, qui n'ait particulièrement retenu mon attention.

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Meaulnes recherche la fille dont il est tombé amoureux, il se désespère, il est fidèlement aidé par François dont il n'a pas grand-chose à faire au final, puis il fuit. Et il revient, tout triste de voir que le temps a passé, et que, eh oui, certaines personnes n'ont pu attendre son retour, la mort frappant inéluctablement. Bref, j'ai été déçue, souvent agacée, frustrée, bien que j'aurais réellement désiré refermer le livre en me disant "ces personnages me manquent".

J'ai vraiment voulu aimer ce livre... J'ai même fait l'erreur d'acheter le tome 2 après avoir lu les premières pages du tome 1, parce que j'aimais assez l'univers planté par l'auteur, et je voulais m'attacher aux personnages. Mais je crois qu'il y a eu trop de jeux de mots pour moi, trop de petites énigmes que je n'ai pas trouvées crédibles... J'avais l'impression que l'auteur essayait d'inventer un univers digne de celui des Harry Potter, sans y parvenir malheureusement (ce qui est le cas de beaucoup de romans jeunesse du même type). Bref, j'ai fini par abandonner Winterhouse Hôtel aux 3/4 du livre, je ne prenais aucun plaisir dans ma lecture. Peut-être y reviendrai-je plus tard ; en tous cas, ça a été une déception car j'en attendais beaucoup.

Je crois que les "mauvaises" critiques n'ont pas compris ce livre, tout bonnement. S'attendant à retrouver la magie Potteresque, elles sont passées à côté du génie de ce roman. J'ai lu The Casual Vacancy en anglais car je savais que la plume de Rowling ne pouvait se savourer réellement que dans sa langue originale. J'ai bien fait. Chaque phrase est un délice, chaque page tournée nous propulse au coeur de cette petite ville anglaise au sein de laquelle les habitants se déchirent ou s'aiment, se font des coups bas ou se sauvent les uns des autres, tous comme "coincés" contre leur gré dans leur petite communauté resserrée. J'ai lu plusieurs fois qu'il ne se passait rien dans ce livre, et qu'il était extrêmement difficile d'en venir à bout sans l'abandonner au bout d'une centaine de pages ; c'est en effet vrai si l'on n'est pas friand de descriptions psychologiques d'une grande finesse, si l'on n'est pas prêt à plonger au coeur de l'âme humaine et de ses remous. Pour ceux qui, comme moi, trouvent un profond intérêt dans l'observation minutieuse des caractères, dans la dissection perçante des personnalités, dans l'analyse lucide et sensible des tempéraments, ce premier roman pour adultes écrit par "Queen Rowling" sera un véritable délice, de la première à la dernière - déchirante - page.

Un roman moins connu d'Hesse mais néanmoins plein de poésie et de mélancolie, très beau, très poignant. Une fin à la fois prévisible et déchirante, qui conclut l'histoire de cette brève vie d'apprentissages et de déconvenues, de petits bonheurs et de grands malheurs tous vécus presque péniblement par le brillant, et sans doute trop peu adapté à l'existence, Hans Giebenrath...

Une pépite. Merveille de mélancolie et de lucidité décapante...

Un recueil assez inégal, mais de très belles - et incisives - nouvelles malgré tout. Du grand Maupassant !

ll m'est tombé des mains, mais peut-être ne l'ai-je pas lu au bon moment. Une grosse déception pour moi qui en attendait beaucoup.

Un très gros coup de coeur pour ce livre, qui m'a transportée de la première à la dernière page. Beaucoup de tendresse, de douceur et d'intelligence qui émanent de ces pages. On y suit Tilly - Matilda (une référence à Roald Dahl, chouette!!) dans qui vit de nombreuses aventures à l'intérieur même de ses livres préférés... Une histoire que j'aurais adorée découvrir étant plus jeune, et qui m'a transportée même adulte!

Après avoir hésité longuement à lire ce livre, j'ai fini par craquer en lisant un énième commentaire dithyrambique à son sujet, et j'ai acheté ce premier tome avec beaucoup d'espérances. Fan inconditionnelle d'Harry Potter, cela faisait longtemps que je cherchais une série dont l'univers se rapprochait de celui du sorcier à lunettes, et surtout qui puisse me transporter comme ce fut le cas avec Harry Potter. Gardiens des Cités Perdues avait été maintes fois cité comme son digne successeur... Malheureusement, je ne partage pas cet avis, même si je n'ai pas détesté cette lecture non plus.
Plusieurs choses m'ont gênées : l'écriture : est-ce la faute du traducteur, ou celle du style de Shannon Messenger ? Quoi qu'il en soit, les phrases sont parfois lourdes, sans syntaxe, ou les expressions font "désuètes"... C'est étrange et ça manque de fluidité. Ensuite, l'univers dépeint dans GdCP ne m'est pas encore très clair : on a parfois du mal à se l'imaginer, à se le représenter. Et certains éléments font assez reprise d'Harry Potter - même si c'est inévitable. Par contre, pour ce qui est du positif, je citerais les personnages qui sont souvent attachants et bien décrits, en particulier pour ce qui est des "élèves" de Foxfire. Sophie est une héroïne touchante, Fitz et Keefe sont mystérieux, on veut en savoir plus sur eux, Dex est l'ami fidèle par excellence... On s'attache rapidement à ce petit monde. Il y a aussi beaucoup de bons sentiments, mais dans le bon sens du terme : de belles valeurs, une morale qui tient la route, le sens de l'honneur, de l'amitié... Bref, il y a du bon et du moins bon dans ce premier tome, ce qui ne va pas m'empêcher de lire la suite - je me ferai une opinion définitive au bout du deuxième livre, je pense! -.

Un de mes plus grands coups de coeur lecture. Un livre intriguant et fascinant, plein de substance et qui fait réfléchir... Je l'ai dévoré en deux jours avec plaisir. La dimension "fantastique" m'a légèrement gênée mais elle rend l'ouvrage encore plus original, et apporte quelque chose de plus à ce que l'on pourrait qualifier de roman noir, ou triste. Je le relirai volontiers dans quelques temps.

Une petite histoire tendre et agréable à lire, mais qui se lit justement beaucoup trop vite et qui manque - légèrement - de profondeur... Finalement, il ne s'y passe pas grand-chose, Nick et Charlie sont fous amoureux et se le dise presque à toutes les pages. Mais c'est charmant à lire et très mignon, je lirai avec plaisir la suite même si la lecture est courte.

Lue en à peine deux jours, cette biographie est assez succincte et écrite en gros caractères, on sait qu'il y manque de nombreux détails. Elle ne se veut pas "complète", mais elle brosse un portrait tout en délicatesse de ce génie souvent incompris qu'est Karl Lagerfeld, proposant de passer en revue différentes étapes importantes de sa vie. Malheureusement, j'ai lu ce livre après avoir dévoré Beautiful People d'Alicia Drake, et je n'ai rien appris de nouveau. A tous ceux qui ont peut-être le sentiment d'être restés sur leur fin après avoir refermé cet ouvrage, je conseille celui de Drake qui fournit un tableau beaucoup plus complet et riche du personnage, avec moult détails et révélations passionnantes.
Néanmoins, "Le mystère Lagerfeld" fut une bien belle lecture.

Splendide ouvrage, LE meilleur de sa catégorie. Alicia Drake a réalisé un fabuleux travail d'investigations sur une période aussi passionnante qu'insolente, celle des années 70/80 dans le milieu de la mode. Le livre est émaillé d'extraits d'interviews qu'elle a elle-même organisées auprès de tous ceux qui, de près ou de loin, ont pu côtoyer ces deux grands papes de la mode : Yves Saint Laurent et Karl Lagerfeld, qui sont tout à la fois génies et visionnaires, et qui ont su bouleverser l'industrie du vêtement en l'espace de quelques décennies.

J'ai beaucoup, beaucoup aimé cette biographie. Sans être tout à fait complète, elle retrace assez succinctement mais avec beaucoup de respect et d'élégance, la vie de ce styliste hors normes, de ce pape de la mode qui a si souvent dérangé et déchaîné les passions. On y apprend pas mal d'anecdotes, le tout sans jamais avoir l'impression d'être indiscret et de fouiller dans la vie d'un personnage qui n'est plus de ce monde. Un beau moment plein d'émotion que je n'oublierai pas.

Je n'ai pas été transcendée par ce roman mais je n'ai pas détesté non plus. L'écriture est fluide, beaucoup de petites phrases et un texte très aéré avec des micro-chapitres par endroits, c'est un livre qui se lit donc très vite. Je n'ai pas réussi à m'attacher suffisamment aux personnages. Libby ne m'a pas réellement touchée... La maladie de Jack si, en revanche, mais je trouve que le personnage de Jack est un peu moins creusé que celui de Libby, c'est étrange, ça m'a un peu gênée pendant l'histoire. La fin est très belle, mais on s'y attend depuis les premières pages. Rien de fou mais un roman qui peut se lire avec plaisir si on n'en attend pas énormément.

C'est mon premier Penelope Ward, j'irai sûrement jeter un oeil à l'un de ses autres livres plus tard. Step Brother n'a pas été un coup de coeur, mais je n'ai pas détesté non plus. Je suis parfois mitigée sur certains points : on passe TRES rapidement de la haine à l'amour (pas très convainquant), l'écriture est parfois assez mauvaise (bon, c'est de la New Romance, on ne va pas chipoter, et peut-être que la traduction y est pour quelque chose), et surtout, SURTOUT, cette partie sur le point de vue d'Elec raconté dans son livre... Je n'en ai pas compris l'intérêt. J'imagine que c'était une façon pour l'auteur de nous épargner un prochain tome narré uniquement par lui, mais c'était vraiment très ennuyeux à lire car ce n'était qu'une copie presque conforme à ce que l'on avait déjà lu au début du livre. J'ai sauté quelques pages tant je m'ennuyais, et tant je voulais enfin savoir ce qui allait se passer...
Bon, les points positifs maintenant : des thèmes lourds, assez bien abordés avec de la finesse, une romance pas trop trop clichée, une héroïne piquante malgré son manque d'expérience, pas du tout nunuche, un mec rebelle mais pas trop : certains éléments sont donc assez bien dosés. La fin est belle et m'a émue, même si tout s'enchaîne très rapidement. On s'attache quelque peu à tout ce petit monde, malgré tout, et on ressent de la peine pour Elec à plusieurs reprises, donc on peut dire que l'auteure a bien réussi son coup sur de nombreux aspects. Un roman sympathique, qui vaut la peine d'être lu si on aime le genre !

Une des histoires qui m'a le plus marquée quand j'étais petite, et que je relis encore maintenant pour le plaisir.

J'ai beaucoup aimé ce premier tome. L'histoire me fait un peu penser à celle de Nevermoor, bien que j'ai préféré celui-ci. On y suit les aventures de Suzy, qui se retrouve propulsée dans "d'autres mondes" à la fois terrifiants et fantastiques, et dans lesquels elle devra affronter ses peurs et vivre de nombreuses péripéties. Un premier livre très prometteur, j'ai hâte que la suite sorte !!

Très bon recueil de petits textes satyriques, à déguster les uns après les autres ou en les piochant au hasard. Très courts, mais très efficaces : ce petit livre fait du bien car il décortique avec habileté et intelligence les travers d'une époque.

Lu en anglais. J'ai passé un bon moment avec ce premier tome. Rien de très fou qui m'aurait laissé des souvenirs incroyables, mais j'ai surtout beaucoup aimé l'univers développé par l'auteur, et son imagination débordante. Les personnages sont attachants. Je ne sais pas, malgré tout, si je me laisserai tenter par le deuxième tome.

Un des meilleurs livres sur le sujet, à mon avis. Ce livre est à la fois terrifiant et drôle, léger et profond dans ses thématiques. J'ai beaucoup aimé la plume de l'auteur, incisive et cynique, et dont l'écriture sonne toujours vrai, sans clichés. A lire pour tous ceux qui ont déjà travaillé dans une start-up, qui projetaient d'y travailler ou qui sont tout simplement curieux de voir à quoi ressemble ce drôle de monde de l'intérieur.

Une petite pépite. J'ai été très émue par ce roman, court mais profond, plein de sens et à la philosophie touchante, qui sonne juste. A lire plusieurs fois, pour s'imprégner de chacun des messages délivrés par l'auteur. Un grand coup de coeur pour moi !

Lu en anglais.
Cette lecture fut une drôle d'expérience. J'ai failli arrêter plusieurs fois. Je ne sais pas quoi penser des personnages. Penny est tantôt attachante, tantôt agaçante. Sam est touchant, mais le personnage n'est pas assez creusé.
Certains dialogues sont complètement irréalistes et clichés (en particulier au niveau du langage, je ne sais pas si ça donne la même impression en français, mais ça fait vraiment too much).
Mais c'est aussi la première fois que je suis autant touchée par la fin d'un livre. Une fin réussie, qui donne envie de commencer à s'attacher à tout ce petit monde.
Très mitigée, donc, mais je lui donne quand même la note de 7/10.
En grande partie pour le Happy End.

Une claque. On n'en sort pas indemne... La plume d'Alicia Clarke est aussi émouvante qu'acerbe. Dévoré en une journée.

Aïe aïe aïe... Après Fangirl qui est l'un de mes coups de coeur lecture de tous les temps, je pensais adorer le style de Rainbow Rowell et j'ai lu Eleanor & Park. Puis Carry On.
Si Eleanor & Park ne m'a pas vraiment emballée mais ne m'a pas laissée de marbre malgré tout, c'est chose faite avec Carry On. Et c'est une de mes plus grosses déceptions. J'attendais tellement de ce roman ! Eternelle fan d'Harry Potter, je pensais y retrouver un bel univers magique, avec des personnages attachants et une intrigue palpitante... Ce n'est pas du tout ce que j'ai trouvé dans ce pavé. Pour dire... Je ne l'ai pas fini, et me suis arrêtée au bout de plus de 400 pages. J'ai essayé de m'accrocher, de me dire que l'on allait bientôt arriver à quelques moments - ENFIN - cruciaux. Mais non. L'histoire traîne en longueur... L'univers magique est peu développé et peu cohérent, à mon sens. Aucun personnage ne m'a touchée. Ce fut une lecture difficile, et une grosse déception pour moi qui avait beaucoup d'espoir en cette histoire !