L'impensable renouveau

Le nouveau roman de Christian ROCQUET « l'impensable renouveau »,est paru chez Ikor éditions (voir le site de l'éditeur)

Il s'agit d' un roman d'amour réaliste, surprenant et intéressant ! A ne pas manquer et à offrir !

Chapitre 1

Chapitre 1 un extrait :

En cette matinée du début du mois d'août, Paul, venant de se lever, va ouvrir les volets de la villa où il passe ses vacances. Il sait découvrir, sans avoir regardé dehors, un ciel d'un bleu immaculé.

C’était le climat recherché pour son épouse Chantal et son fils Nicolas, lorsqu'il a loué cette habitation dans l'arrière-pays varois. Ils avaient envisagé de séjourner en ces lieux et trois jours s'étaient écoulés.

Les cigales n'avaient pas commencé leur charmant tintamarre dans la douce chaleur régnante. L'agréable senteur des pins chatouillait les narines d'un homme heureux et détendu.

Paul et Chantal enseignaient dans le même lycée de Lyon, elle la langue anglaise, lui l'histoire-géographie. Elle était encore au lit, comme leur fils Nicolas âgé de trois ans ; elle attendait de sentir la bonne odeur de café pour se lever.

Comme il leur était appréciable de pouvoir vivre au ralenti loin du stress quotidien des journées de labeur ! Quel bonheur d'échapper, pour un temps, à la routine des jours où se mêlaient transport, énervement, travail, achats, tâches domestiques, corrections, préparations, contraintes liées à leur enfant, voyant le couple terrassé de fatigue chaque soir ! Mariés depuis cinq ans, ils avaient partagé les obligations, naturellement, s'adaptant réciproquement aux absences dues aux réunions ou conseils de classe, par exemple.

Dans cette vie accaparante, les petites vacances survenaient comme une soupape de sécurité, une sorte de libération, même s'ils avaient des copies à corriger et des cours à prévoir !

Depuis la naissance de Nicolas, les loisirs se faisaient rares, se résumant en des promenades familiales le dimanche en forêt ou en montagne, avec pique-nique, quand le climat le permettait.

Pendant ce temps, les années de la trentaine s'écoulaient sournoisement, en catimini.

Paul avait installé le matériel du petit déjeuner et les aliments sur le salon de jardin de la terrasse, à l'ombre d'un auvent, après avoir préparé le café et fait chauffer le lait pour Nicolas. Auparavant, il avait enroulé la bâche de la piscine.

Si quelques oiseaux pépiaient, eux étaient silencieux. On se réveillait peu à peu. Chantal, derrière des lunettes de soleil, protégeant le bleu de ses yeux de la vive lumière, mangeait lentement, se délectant, miette après miette, de ses biscottes beurrées et couvertes de confiture. Assis sur un rehausseur, Nicolas titillait son biberon de lait chocolaté. Paul avait débité, d'un gros pain de campagne rond, d'épaisses tranches aussitôt recouvertes de beurre salé. Chacun, dans un splendide isolement, appréciait l'instant !

Paul troubla le silence :

« Quel sera notre programme aujourd'hui ? 

Ce matin, rien, je prends un bain et je me repose ! répondit Chantal.

...s l'arrière-pays varois. Ils avaient envisagé de séjourner en ces lieux et trois jours s'étaient écoulés.

Les cigales n'avaient pas commencé leur charmant tintamarre dans la douce chaleur régnante. L'agréable senteur des pins chatouillait les narines d'un homme heureux et détendu.

Paul et Chantal enseignaient dans le même lycée de Lyon, elle la langue anglaise, lui l'histoire-géographie. Elle était encore au lit, comme leur fils Nicolas âgé de trois ans ; elle attendait de sentir la bonne odeur de café pour se lever.

Comme il leur était appréciable de pouvoir vivre au ralenti loin du stress quotidien des journées de labeur ! Quel bonheur d'échapper, pour un temps, à la routine des jours où se mêlaient transport, énervement, travail, achats, tâches domestiques, corrections, préparations, contraintes liées à leur enfant, voyant le couple terrassé de fatigue chaque soir ! Mariés depuis cinq ans, ils avaient partagé les obligations, naturellement, s'adaptant réciproquement aux absences dues aux réunions ou conseils de classe, par exemple.

Dans cette vie accaparante, les petites vacances survenaient comme une soupape de sécurité, une sorte de libération, même s'ils avaient des copies à corriger et des cours à prévoir !

Depuis la naissance de Nicolas, les loisirs se faisaient rares, se résumant en des promenades familiales le dimanche en forêt ou en montagne, avec pique-nique, quand le climat le permettait.

Pendant ce temps, les années de la trentaine s'écoulaient sournoisement, en catimini.

Paul avait installé le matériel du petit déjeuner et les aliments sur le salon de jardin de la terrasse, à l'ombre d'un auvent, après avoir préparé le café et fait chauffer le lait pour Nicolas. Auparavant, il avait enroulé la bâche de la piscine.

Si quelques oiseaux pépiaient, eux étaient silencieux. On se réveillait peu à peu. Chantal, derrière des lunettes de soleil, protégeant le bleu de ses yeux de la vive lumière, mangeait lentement, se délectant, miette après miette, de ses biscottes beurrées et couvertes de confiture. Assis sur un rehausseur, Nicolas titillait son biberon de lait chocolaté. Paul avait débité, d'un gros pain de campagne rond, d'épaisses tranches aussitôt recouvertes de beurre salé. Chacun, dans un splendide isolement, appréciait l'instant !

Paul troubla le silence :

« Quel sera notre programme aujourd'hui ? 

Ce matin, rien, je prends un bain et je me repose ! répondit Chantal.

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