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"En fait, j'aurais tout aussi bien pu ne pas écrire. Après tout, ce n'est pas une obligation. Depuis la guerre, je suis resté un homme discret ; grâce à Dieu, je n'ai jamais eu besoin, comme certains de mes anciens collègues, d'écrire mes Mémoires à fin de justification, car je n'ai rien à justifier, ni dans un but lucratif, car je gagne assez bien ma vie comme ça. Je ne regrette rien: j'ai fait mon travail, voilà tout; quant à mes histoires de famille, que je raconterai peut-être aussi, elles ne concernent que moi ; et pour le reste, vers la fin, j'ai sans doute forcé la limite, mais là je n'étais plus tout à fait moi-même, je vacillais, le monde entier basculait, je ne fus pas le seul à perdre la tête, reconnaissez-le. Malgré mes travers, et ils ont été nombreux, je suis resté de ceux qui pensent que les seules choses indispensables à la vie humaine sont l'air, le manger, le boire et l'excrétion, et la recherche de la vérité. Le reste est facultatif."
Avec cette somme qui s'inscrit aussi bien sous l'égide d'Eschyle que dans la lignée de Vie et destin de Vassili Grossman ou des Damnés de Visconti, Jonathan Littell nous fait revivre les horreurs de la Seconde Guerre mondiale du côté des bourreaux, tout en nous montrant un homme comme rarement on l'avait fait : l'épopée d'un être emporté dans la traversée de lui-même et de l'Histoire.
Si les terribles massacres de l'Est prouvent une chose, c'est bien, paradoxalement, l'affreuse, l'inaltérable solidarité de l'humanité. Aussi brutalisés et accoutumés fussent-ils, aucun de nos hommes ne pouvaient tuer une femme juive sans songer à sa femme, sa sœur ou sa mère, ne pouvait tuer un enfant juif sans voir ses propres enfants devant lui dans la fosse. Leurs réactions, leur violence, leur alcoolisme, leurs dépressions nerveuses, les suicides, ma propre tristesse, tout cela démontrait que l'autre existe, existe en tant qu'autre, et tant qu'humain, et qu'aucune volonté, aucune idéologie, aucune quantité de bêtise et d'alcool ne peut rompre ce lien, ténu mais indestructible. Cela est un fait, non une opinion.
LE LIVRE par excellence qui vous plonge avec une habileté hors du commun dans les tréfonds de l'âme humaine. Sordide, glauque, ténébreux, réaliste en diable, maîtrisé de bout en bout, d'une grande complexité scénaristique, le livre brille par sa culture, sa connaissance, son goût du détail, scabreux de préférence, et pour sa profonde humanité. C'est un livre qu'on adule ou qu'on déteste, comme pour le marquis de Sade, il n'y a pas de demi-mesure.
Le livre nous rappelle a l heure ou on parle de process d’extermination, de mort industrielle, de déshumanisation, que tout dans cette horreur est humain. Ceux qui tuent aussi. Pire, ca pourrait être nous.
Pas impressionné par les prix reçu par ce livre ! Je n'ai pas aimé .Un livre à lire mais quelque fois assez ennuyant... ça dépend aussi de ce que vous savez sur le sujet, et s'il vous intéresse: le nazisme, la deuxième guerre mondiale.... Il y des choses dans ce livre très intéressantes, et de parties passionnantes, tant pis si quelque page on va la feuilleter sans vraiment la lire, le livre mérite tout de même la lecture.
Un écrivain, Sven Hassel, a décrit dans ses romans l'enfer d'une guerre en soutenant que «90 % de ses histoires reposaient sur des faits réels» Je n'entrerai pas dans les polémiques qui abondent sur le net. Lorsque l'on se passionne pour cette période on y retrouve des similitudes.
Avec Jonathan Littell, c'est un autre niveau d'écriture, poussé à l'extrême pour son personnage. Mais pour les faits il n'y a pas à se poser de questions, il a effectué un énorme travail de recherche pour nous d'écrire cette impitoyable machine qui a ensanglanté l'Europe pendant la Deuxième Guerre mondiale sous le régime Nazi.
Le cinéma le suivra et nous apportera l'exactitude des faits décrits par l'auteur dans le film "la Zone d'intérêt" de Jonathan Glazer.
Je rejoins la communauté de ces lecteurs de ce pavé, pour confirmer qu'il peut être difficile d'aborder aisément la psychologie du personnage choisi par j. Littell, surtout quand il commence son roman par cette phrase "Frères humains laissez-moi vous raconter comment ça s'est passé. On n'est pas votre frère, rétorquerez-vous, et on ne veut pas le savoir" Et pourtant, nous sommes tous frères et nous devrions savoir.
Le livre le plus dur que j'ai eu à lire de ma vie mais qui nous en apprend beaucoup sur les tréfonds de l'âme humaine. A ne pas mettre e devant des yeux innocents...
Mon premier livre 2023 terminé. Commencé fin décembre ce récit fut assez difficile de part sa nature et des ses 1405 page.
Les bienveillantes a reçu le prix Goncourt 2006 et le prix du roman de l'Académie Française.
Pour ma part c'est un livre qui va me marquer à vie.
Effarant, peu digeste par moment mais absolument prenant.
Tout le monde connaît la fameuse "efficacité" du Reich à mener sa guerre d'extermination. Ce livre retrace l'incroyable aptitudes qu'ils avaient à tout écrire, rapport sur rapport en de multiples exemplaires. Des listes à n'en plus finir, des décomptes à n'en plus finir. Tout est inscrit, noté, une machine de guerre administrative à rendre fou.
Je suis une personne qui connaît beaucoup la période de la deuxième guerre mondiale, de part mes lectures et intérêts.
Cependant ce livre m'a appris énormément de choses, une face cachée qui va encore plus loin dans les précisions des hauts dignitaires et autres dirigeants.
Livre tres interressant à lire et qui permet de comprendre comment des gens ont pu faire cela a d'autres. Il nous explique aussi le fonctionnement de l'armée allemande ainsi que du parti d'Hitler ce qu'aucun documentaire sur cette période n'a fait.Par contre c'est un livre assez brutal à lire ( à ne pas faire lire par des enfants de moins de 15 ans je pense). Autre bémol l'auteur a tendance a employé des termes allemands correspondants à l'armée (grade, service ...) sans expliquer ce que c'est. Un lexique plus complet aurait été appréciable pour une meilleure compréhension de ce livre.
J'ai passé six mois sur ce livre. 6 mois. Il est extrêmement long (1500 pages) et si dur à lire... mais quelle horreur ! Quel livre bouleversant ! Les Bienveillantes, c'est autant l'histoire des tréfonds de l'humanité du pire point de vue possible que l'écriture d'un humain bassement humain, comme on ne peut pas faire plus banal. C'est incroyable... ce livre vous changerait n'importe qui. On ne ressort pas indemne de cette histoire.
Résumé
"En fait, j'aurais tout aussi bien pu ne pas écrire. Après tout, ce n'est pas une obligation. Depuis la guerre, je suis resté un homme discret ; grâce à Dieu, je n'ai jamais eu besoin, comme certains de mes anciens collègues, d'écrire mes Mémoires à fin de justification, car je n'ai rien à justifier, ni dans un but lucratif, car je gagne assez bien ma vie comme ça. Je ne regrette rien: j'ai fait mon travail, voilà tout; quant à mes histoires de famille, que je raconterai peut-être aussi, elles ne concernent que moi ; et pour le reste, vers la fin, j'ai sans doute forcé la limite, mais là je n'étais plus tout à fait moi-même, je vacillais, le monde entier basculait, je ne fus pas le seul à perdre la tête, reconnaissez-le. Malgré mes travers, et ils ont été nombreux, je suis resté de ceux qui pensent que les seules choses indispensables à la vie humaine sont l'air, le manger, le boire et l'excrétion, et la recherche de la vérité. Le reste est facultatif."
Avec cette somme qui s'inscrit aussi bien sous l'égide d'Eschyle que dans la lignée de Vie et destin de Vassili Grossman ou des Damnés de Visconti, Jonathan Littell nous fait revivre les horreurs de la Seconde Guerre mondiale du côté des bourreaux, tout en nous montrant un homme comme rarement on l'avait fait : l'épopée d'un être emporté dans la traversée de lui-même et de l'Histoire.
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