La balade des sept collines

Résumé

Soixante ans de carrière, plus de cent films, deux Oscars, deux mariages, douze enfants: Anthony Quinn est, à 80 ans, acteur et un homme comblés. Mais on peut être l'un des derniers monstres sacrés d'Hollywood et continuer de chercher un sens à sa vie. Celui qui fut l'inoubliable Zampano de La Strada, mais aussi Zorba le Grec ou Paul Gauguin, est un homme qui s'interroge sur lui-même avec un regard à la fois critique et plein d'humour. Les épisodes marquants de sa vie, il les évoque au cours d'une longue promenade à travers les sept collines de la campagne romaine.

Après une enfance misérable passée au Mexique, marquée par un père qui se battit aux côtés de Pancho Villa, il part aux États-Unis et multiplie les petits boulots - un jour boxeur, l'autre prédicateur -, avant de décrocher un contrat à la Paramount en 1935. C'est le début d'une carrière éblouissante, Quinn devient l'ami des plus grandes stars - Yul Brunner, Marlon Brandon, Gary Cooper, Marilyn Monroe, Laurence Olivier, Gina Lollobrigida, Orson Welles -, collectionne les conquêtes féminines - Carole Lombard, Rita Hayworth, Ingrid Bergman, Kim Novak - et les succès: La Strada, Les Canons de Navarone, Zorba le Grec, Lawrence d'Arabie, et surtout Viva Zapata ! et La Vie passionnée de Vincent van Gogh, qui lui valent deux Oscars.

De ces triomphes, et des drames aussi qui, depuis la mort de son père, ont traversé sa vie, Anthony Quinn parle avec franchise et lucidité, et la sincérité de son ton fait merveille.