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Un paquebot étincelant, la plus grande diva de l'époque, un pianiste au zénith de sa gloire, un confort sans égal, des dîners au champagne et des escales de rêve, Capri, Syracuse, Carthage, Palma... C'est la célèbre croisière musicale du Narcissus qui promène tous les ans autour de la Méditerranée une petite cohorte de privilégiés.
Peu à peu le calme se brouille, les masques tombent. Sous le soleil de septembre, dans ce décor de paradis, une douzaine d'hommes et de femmes glissent dans une aventure âpre, pleine de passion, de rire et de haine, de désirs déçus et de tendresse comblée. Ils partaient pour dix jours, d'insouciance. Ils iront jusqu'au bout d'eux-mêmes... les uns vers la défaite ou même là. mort, les autres vers usa nouvel amour.
Vingt-huit ans après Bonjour tristesse, un roman somptueux qui donne encore une nouvelle dimension à là légende Sagan.
_______________________________________________
Dans La Femme fardée, la petite musique est devenue symphonique et l'air du grand large donne à son écriture un souffle qui fait voguer le livre jusqu'à la cinq centième page sans un seul temps mort... Jean-François Josselin.
Le Nouvel Observateur. Avec La Femme fardée, elle cisèle quelques portraits d'imposteurs et de mondains désenchantés. sur une musique triste et douce. Un grand et merveilleux Sagan. Dominique Bona. Le Quotidien de Paris. Sur cinq cents pages, l'ex-enfant prodige de Bonjour, tristesse reste strictement fidèle aux thèmes et au style qui ont fait sa gloire. Bertrand Poirot-Delpech. Le Monde. Françoise Sagan, pour notre bonheur, tient la gageure et gagne.
Cela étant, si Edma Bautet-Lebrêche jouait parfois sans public, on ne pouvait pas dire non plus qu’elle jouât vraiment pour elle-même. (C’était plus compliqué, pensait-elle.) Sur sa lancée, elle se glissa à pas de loup dans la coursive, mais c’est presque malgré elle pour une fois qu’elle fut indiscrète. Une voix de femme, au 101, s’essayait à chantonner l’ouverture du dernier acte du Capriccio de Strauss et cela d’une voix si nue, que l’intrépide Edma se sentit tout à coup la chair de poule. « C’est la voix d’un enfant, ou d’une femme à l’extrême bord du désespoir », pensa-t-elle tout à coup. Et, chose rare, sans vouloir en savoir davantage, elle s’enfuit sur le pont.
Imagerie d'un milieu décalé dans l'univers finalement très clôt d'un paquebot de croisière... La psychologie très fine et aboutie des personnages, le charme désuet du contexte forcément hors du temps, l'écriture précise et fluide de l'auteur... autant de choses qui font de ce roman un excellent Sagan. A savourer, pour le plaisir.
Acuité du regard, grande pénétration psychologique, netteté du trait, empathie non exempte de cette cruauté que génère l'excès de lucidité, précision et élégance extrême d'une phrase au classicisme impeccable et sûr de lui : Sagan est là, bel et bien, en pleine possession de ses moyens.
Résumé
Un paquebot étincelant, la plus grande diva de l'époque, un pianiste au zénith de sa gloire, un confort sans égal, des dîners au champagne et des escales de rêve, Capri, Syracuse, Carthage, Palma... C'est la célèbre croisière musicale du Narcissus qui promène tous les ans autour de la Méditerranée une petite cohorte de privilégiés.
Peu à peu le calme se brouille, les masques tombent. Sous le soleil de septembre, dans ce décor de paradis, une douzaine d'hommes et de femmes glissent dans une aventure âpre, pleine de passion, de rire et de haine, de désirs déçus et de tendresse comblée. Ils partaient pour dix jours, d'insouciance. Ils iront jusqu'au bout d'eux-mêmes... les uns vers la défaite ou même là. mort, les autres vers usa nouvel amour.
Vingt-huit ans après Bonjour tristesse, un roman somptueux qui donne encore une nouvelle dimension à là légende Sagan.
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Dans La Femme fardée, la petite musique est devenue symphonique et l'air du grand large donne à son écriture un souffle qui fait voguer le livre jusqu'à la cinq centième page sans un seul temps mort... Jean-François Josselin.
Le Nouvel Observateur. Avec La Femme fardée, elle cisèle quelques portraits d'imposteurs et de mondains désenchantés. sur une musique triste et douce. Un grand et merveilleux Sagan. Dominique Bona. Le Quotidien de Paris. Sur cinq cents pages, l'ex-enfant prodige de Bonjour, tristesse reste strictement fidèle aux thèmes et au style qui ont fait sa gloire. Bertrand Poirot-Delpech. Le Monde. Françoise Sagan, pour notre bonheur, tient la gageure et gagne.
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