Rosamond vient de mourir, mais sa voix résonne encore, dans une confession enregistrée, adressée à la mystérieuse Imogen. S'appuyant sur vingt photos soigneusement choisies, elle laisse libre cours à ses souvenirs et raconte, des années quarante à aujourd'hui, l'histoire de trois générations de femmes, liées par le désir, l'enfance perdue et quelques lieux magiques. Et de son récit douloureux et intense naît une question, lancinante : y a-t-il une logique qui préside à ces existences ? Tout Jonathan Coe est là : la virtuosité de la construction, le don d'inscrire l'intime dans l'Histoire, l'obsession des coïncidences et des échos qui font osciller nos vies entre hasard et destin. Et s'il délaisse cette fois le masque de la comédie, il nous offre du même coup son roman le plus grave, le plus poignant, le plus abouti.
Rosamond vient de mourir , mais sa voix résonne dans une confession enregistrée destinée à une mystérieuse Imogen. S'appuyant sur 20 photos qu'elle décrit , elle laisse ses souvenirs venir à sa rencontre des années 40 à aujourd'hui . Elle narre l'histoire de trois générations de femmes liées par le déni, l'enfance perdue et quelques lieux magiques. Jonathan Coe est virtuose dans la construction de sa narration, il accède à l'intimité de personnages inscrits dans la grande histoire. Il est admirable dans sa capacité à osciller entre hasard et destin. Il joue avec la dimension associative à partir des images et des échos de celles-ci . Son écriture fluide et poétique sublime un récit chargé d'émotions. Magnifique
J'ai été ralentie par le vocabulaire complexe, le nombre de personnages présents dans l'histoire ainsi que leur relations entre eux. J'ai dû me rendre plusieurs fois dans le dictionnaire lors des mises en place des décors et réaliser un arbre généalogique pour mieux comprendre le récit sans me perdre dans cette grande famille
Cependant, j'ai beaucoup apprécié cette lecture car le livre était captivant : j'étais tellement plongée dans l'univers et impatiente de découvrir, en même temps que Gill, la prochaine photo et son vécus que je ne me rendais pas compte des pages tournées.
Ce roman est une très belle lecture que je conseille vivement si vous voulez vous évadez de votre quotidient.
J'ai lu ce livre sur les recommandations d'un de mes professeurs et je dois avouer que je ne m'attendais absolument pas à un tel condensé d'émotions. Je ne sais pas ce qu'il m'a le plus touché, le dernier discours de Rosamond, la terrible histoire dont elle a était témoin et protagoniste, où la triste résolution. Outre la présentation atypique, j'ai trouvé passionnants les différents sujets de réflexion qu'amène Coe, et la note quasi poétique de l'intégralité de cet oeuvre.
J'ai eu énormément de mal à entrer dans ce roman, beaucoup de mal à situer les personnages. Ensuite, la lecture des cassettes audio démarre, et je n'ai plus su le lâcher avant la fin. L'histoire de cette famille était assez triste. J'ai beaucoup aimé ces descriptions de photos et les souvenirs qui y sont associés. Seul petit bémol pour moi, j'aurais apprécié en savoir plus sur les personnages du présent.
D’une voix affaiblie par la maladie et empreinte de nostalgie, Rosamond raconte le récit de sa vie (ses amours avec Rebecca et Ruth) de sa cousine Béatrix, de sa fille Théa et de sa petite-fille, Imogen Elle commente vingt photographies choisies par ordre chronologique. Par leurs descriptions soignées, elle dévoile les tranches de vies de plusieurs femmes sur trois générations. Le fil de sa vie se brise, elle s’épanche, tente de s’excuser d’être restée le témoin passif des souffrances d’êtres aimés.Elle tente d’expliquer l’histoire familiale à Imogen, ses origines, son identité, son pathétique accident qui l’a conduit à la cécité. Ses confidences d’outre-tombe mettent en scène des portraits féminins marqués par l’absence d’amour maternel et ses conséquences dramatiques. Histoire personnelle et grande histoire se rencontrent. Le Blitz à Londres, la vie rurale dans le comté du Shropshire, la perception de l’homosexualité appuient la destruction psychologique annoncée dès l’enfance transmise de génération en génération. Une influence innée guiderait les destinées des personnes malgré elles, assujettissant et façonnant. Les moments de joie s’accompagnent de musique, inlassablement écoutée « Les chants d’Auvergne » de Cantelouble, avec un air en particulier « Bailero » une région de France visitée, prétexte à des épisodes de bonheur inoubliable ou bien à une pause dans une existence remise en cause.
Un album de famille, toute simple en réalité : une caravane, une remise de diplôme, des disputes amoureuses, des vacances, une plage au bord d’un lac, des fêtes de fin d’année et sous-jacent des drames en veilleuse. Sur le bande son, les confessions donne le la au fil du temps qui passe inexorablement. Une touche de mystère surnaturel accentue le côté fataliste de l’existence. De fugitives visions et interprétations d’incidents, de coïncidences favorisent la sensibilité naturelle et certainement génétique de Gill. Elle tente aussi de trouver une explication aux tragédies familiales.
D’une plume fine et intimiste, Jonathan Coe nous offre un mélodrame poétique et sombre ; une lecture touchante et inoubliable.
une histoire original dans sa présentation, très passionnante et enrichissante sur les constellations familiale et le poids des souffrances et des frustrations enkystées à travers plusieurs générations.
un auteur très talentueux à l'écriture fluide et riche en émotions et en descriptions qui donnent toujours envie d'avancer à travers la lecture.
le pardon que l'on s'accorde à soi-même malgré les drames et les tragédies que l'on a subi et dont on s'est rendu coupable.
J'aime beaucoup Jonathan Coe et puis ,ici le titre me façinne: la pluie avant qu'elle ne tombe n'est pas la pluie.Et quand elle tombe en général elle nous dérange. Ses textes sont toujours empreints d'une opportunité de réflexion, de réalisme dans les évènnements de tous les jours, c'est un livre enrichissant.
Premier livre de cet auteur que je lis et je ne suis pas déçue
Ces vies de femmes d'une même famille, pas forcément aventureuses ou tragiques reflètent bien la vie telle qu'elle est. Une succession d’événements gais ou tristes, de faits de la vie de tous les jours, pour en arriver inévitablement à la mort.
Ce n'est pas triste ni ennuyeux à lire, bien au contraire, mais cela donne à réfléchir sur le sens de notre présence ici-bas.
Résumé
Rosamond vient de mourir, mais sa voix résonne encore, dans une confession enregistrée, adressée à la mystérieuse Imogen. S'appuyant sur vingt photos soigneusement choisies, elle laisse libre cours à ses souvenirs et raconte, des années quarante à aujourd'hui, l'histoire de trois générations de femmes, liées par le désir, l'enfance perdue et quelques lieux magiques. Et de son récit douloureux et intense naît une question, lancinante : y a-t-il une logique qui préside à ces existences ? Tout Jonathan Coe est là : la virtuosité de la construction, le don d'inscrire l'intime dans l'Histoire, l'obsession des coïncidences et des échos qui font osciller nos vies entre hasard et destin. Et s'il délaisse cette fois le masque de la comédie, il nous offre du même coup son roman le plus grave, le plus poignant, le plus abouti.
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