- Au fait, tu es qui, toi?
Il arrête de marcher et m'observe un long moment, ce qui me rend nerveux.
- Ces deux idiots ne t'ont pas rencardé?
- Non.
- Je vois, soupire Jude. Je fais partie de l'USAP, moi aussi.
- L'USAP?
C'est quoi encore, ce truc? Est-ce que c'est contagieux?
- L'Unité Spéciale des Anges Pervers, explique-t-il. Ne fais pas gaffe au nom, il est pourri. Je te laisse deviner qui en a eu l'idée.
Cameron!
- Donc, toi aussi, tu vas... tu vas m'aider?
Il ne manque pas la note d'hésitation sur le verbe que j'utilise. En même temps, j'essaie toujours de comprendre pourquoi j'ai tous ces anges sur le dos.
- C'est le plan, poussin, dit-il. Cam et Jasp sont super, ne te méprends pas, mais il leur manque une certaine dose de... subtilité.
Vraiment? Je crois que je m'en étais rendu compte. Je souris.
- Oui, j'avais remarqué.
Jude me rend mon sourire.

- Que les choses soient claires, commencé-je. Ca me fait chier de t'avoir dans les pattes. Donc, ne m'emmerde pas.
- Quel accueil, dis-moi, Jasp! Ce n'est pas comme ça que tu es censé parler à ton supérieur.
- D'où tu es mon supérieur, toi?
- Le grade, gamin, le grade.
- Ne m'appelle pas gamin! J'ai deux ans de plus que toi, je te signale!
- En années humaines, peut-être. Mais en années angéliques...
- Oh, c'est bon! Tu es arrivé Là-Haut six mois avant moi, ne va pas te la raconter, Cam!
- Je suis ton chef sur cette mission, tu vas m'obéir.
J'explose de rire. Il pousse le bouchon, là. Il croit vraiment que je vais suivre ses ordres? Il se fourre le doigt dans l'oeil. Je n'ai pas de directives à recevoir d'un sombre crétin.
- Alors là, tu peux toujours courir.

Parfois, il suffit de lâcher prise sur ce que te dit ton esprit, et de suivre ton coeur et ce qu'il te montre à la place. C'est comme ça que tu sais toujours que ce sera réel. (Matty)

(Aslan) - C'est tout? demandai-je.
(Milo) - Si tu n'as rien à me dire de plus, alors oui, fit-il. Tu sais que tu peux me parler librement, n'est-ce pas?
- Bien sûr, répondis-je.
- Alors, n'hésite vraiment pas si tu veux juste te libérer l'esprit ou même si tu as des questions sur diverses choses...
Je sentais bien qu'il sous-entendait quelque chose, mais je ne comprenais pas de quoi il était question, et ça me bloquais.
- Sur le coaching? WatchOver?
- Sur tout ce que tu souhaites. N'oublies pas que j'ai entraîné Minho aussi, durant deux ans à Séoul, alors... Si tu veux savoir quoi que ce soit.
- Je prendrais bien le dictionnaire alors, afin de le comprendre. Parce que je ne pige pas comment un type peut me toucher autant, par affection, j'imagine, pour me mettre des vents sibériens dans la tronche juste après.
Milo sourit et se passa une main lasse dans les cheveux avant de rire.
- D'accord, on discutera de ça, je pense avoir la réponse, fit-il. Mais pas aujourd'hui. Je veux que tu sois concentré uniquement sur ton match, d'accord?
J'acquiesçai.

Nous approchons du salon au moment où la porte d'entrée s'ouvre derrière nous. Je me tourne, et je n'ai qu'une seconde avant qu'une tornade blonde coure sur moi et se jette dans mes bras.
- Surprise! crie la tornade. Devine qui vient passer le week-end avec toi?!
Je suis tellement sous le choc qu'instinctivement, je la serre dans mes bras. Mais du coin de l'oeil, je vois Allie grimacer. Merde, je sais ce qu'elle est en train de penser et il faut immédiatement que je la rassure.
Lorsqu'elle se racle la gorge pour montrer son mécontentement, notre invité surprise tourne la tête vers elle.
- Ah, salut. Tu es qui toi?
- La copine de Dean, répond sèchement Allie. Et toi, tu es qui?
Plutôt que de répondre, Summer se tourne de nouveau vers moi.
- Tu as une copine? C'est quoi ce bordel, Dicky? Pourquoi je suis toujours la dernière à être au courant?
Allie pousse une sorte de grognement agacé.
- Tu viens d'appeler mon copain Dicky?
- Ouais, et alors? rétorque Summer.
Je me dépêche d'intervenir avant que les choses ne dérapent et qu'elles ne se sautent dessus. D'habitude, j'adore les combats de filles, mais pas quand l'une d'elles est ma soeur.
- Summer, je te présente Allie. Allie, Summer, ma petite soeur.

- On peut finir de regarder cette scène?
Elle a l'air surprise.
- Euh... ouais, d'accord. Mais... si tu veux, tu peux rester regarder le film, bégaie-t-elle en rougissant. A moins que tu aies autre chose à faire, ajoute-t-elle.
J'y réfléchis un instant.
- Non, j'ai rien d'autre à faire. Je peux rester un peu.
- Ah, ok, dit Grace. Euh... cool.
- Tu t'attendais à ce que je dise non? je demande en riant.
- Un peu ouais, admet-elle.

- Tu n'es pas du genre à te plaindre, Callahan, dit Hartley d'une voix douce. Sauf quand tu perds contre moi à RealStix.
- Mais c'est si rare, répondis-je.
Theresa éclata de rire.

- C'est quoi l'urgence? Pourquoi tu m'a appelée quinze mille fois?
- C'est l'anniversaire de Dean demain et on va tous chez Malone. On finira sans doute à la maison, après. Tu es partante?
J'éclate de rire.
- Tu es en train de me demander si je veux aller dans un bar avec une équipe de hockey dont tout les membres ont prévu de picoler? Qu'est-ce qui te fais penser que ça m'amuserait?
- Tu n'as pas le choix Wellsy. J'aurai la note du rattrapage, demain. Soit je vais fêter ça, soit je vais m'apitoyer sur mon sort, quoi qu'il en soit, je veux que tu sois là.
- Je ne sais pas...
- S'il te plait?
Waouh. Garrett connaît le mot magique? Je n'en reviens pas.
- D'accord, je viens.
Je ne sais vraiment pas dire non à ce mec.

J'attrape mon téléphone pour prendre mes abdos en photo. Chemise soulevée, une main devant mon sexe nu... Il m'a fallu un moment avant de comprendre que Jamie fantasmait sur mes mains.

- Mec... c'est quoi ce truc?
Je n'en ai aucune idée. J'ai dans les mains un boxer blanc recouvert de chatons orange fluo. Il y a même un chaton tigré pile au niveau de l'entrejambe. Quand j'attrape la chose par l'élastique pour la déployer devant moi, il en tombe un deuxième carte. Sur celle-ci, il y a un petit mot : MIAOU.
Et merde. Je viens de reconnaître l'écriture.
Ryan Wesley.
J'explose de rire, à tel point que Terry écarquille les yeux, mais j'ignore sa réaction. Je suis à la fois amusé et perplexe en pensant à la signification de ce cadeau.

Pour la seconde fois en un an, Damon Summerfield visitait New York - la première fois avait été pour assister à la dixième cérémonie de commémoration des atrocités du 11-Septembre, et cette fois-ci, trois mois plus tard, il était là pour célébrer les fêtes de Noël.
[...]
Sa mère avait fini par le convaincre de venir fêter Noël à New York, après dix ans passés à fuir sa ville natale. Mais les plaies rouvertes par les bâtiments commémoratifs étaient encore à vif, et dès 22 heures le soir du réveillon, il se retrouva dans le bar préféré de Justin, à un jet de pierre de Ground Zero.

- Bien sûr que je prend soin de toi. Tu es mon "meilleur ami pour la vie".
Elle insista sur cette expression qu'il détestait tant.
Il leva les yeux au ciel, comme il le faisait toujours quand elle l'utilisait.

Il croisa les bras.
- Beurre de cacahuète.
- Pardon? lançai-je, essayant de feindre l'incompréhension.
Cette histoire stupide avait voyagé jusqu'à Prague? Nom d'un chien! si j'avais su que cette affaire me poursuivrait toute ma vie, j'aurais trouvé un autre moyen de me venger de Bran.
- Vous êtes la petite coyote qui a tartiné le siège de Bran de beurre de cacahuète parce qu'il avait fait pleurer votre maman.
Ma mère adoptive, en fait, mais je n'avais pas l'intention de le corriger sur un détail de ce genre. Pas avant de mieux le connaître. Il m'adressa un sourire carnassier.
- Vous avez encastré sa voiture de luxe toute neuve dans un arbre. Tout le monde parle toujours avec ébahissement de l'incident du lapin de Pâques en chocolat. En malgré tout cela Bran ne vous a pas tuée.

- Je n'arrive pas à croire que tu me disqualifies alors que je me montre sous mon meilleur jour! Tu pourras te vanter de m'avoir froissé, déclara Chad, mimant le désespoir, la main sur le coeur.
Elle sourit.
- Ben dis donc, c'est pas la modestie qui t'étouffe!

To do so, we employed the scientific method, the perfect narrative vehicle for proving and disproving myths. [...] five steps.

1. Question. Learning begins with "I wonder what would happen if...?" For example, "What would happen if I dropped a Mentos into a bottle of Coke?"

2. Hypothesize. Formulate a theory about what's going to happen based on what you know or think you know. For example, you could hypothesize that dropping a Mentos in a bottle of Coke would add minty freshness to the sugary sweetness.

3. Experiment. Do it. Drop the Mentos in the Coke and find what happens: Brown foam explodes all over the walls, the furniture, in your eyes, and up your nostrils.

4. Analyze. What the hall was that? Analyze the components of Coke and Mentos, study the chemical reaction that occurs when combined. Because the surface of Mentos is dimpled, dropping one in carbonated soda causes nucleation, the rapid multiplication of bubbles that have nowhere to go but up and out of the bottle. Hence, foam and explosion.

5. Conclude. The answer to the original question is "If I drop this mint into the bottle of soda, I will need to steam clean the carpet." You should probably conclude to do it outside next time, with safety googles.

- La seule raison pour laquelle je porte mes cheveux détachés, c'est que quelqu'un s'est introduit dans ma chambre pendant mon sommeil, comme un débile total, et m'a pris toutes mes pinces à cheveux et élastiques.
Chandler retint un éclat de rire et écarquilla les yeux.
- C'est vrai? demanda-t-il.
Alana reposa l'affreux tailleur sur le rayonnage en maugréant.
- Il doit y avoir une bestiole chez vous qui adore les pinces et les élastiques, parce qu'ils avaient aussi disparu de mon sac à main.

- Quelque chose ne va pas? question a-t-il.
Quel regard! Aussi noir que celui de Liam Neeson dans Taken, face aux kidnappeurs de sa fille, pret a en découdre. Si brûlant. Il n’allait quand même pas gémir sur ses problemes, c’etait la meilleure façon de ne pas baiser ce soir.
- Pas du tout, excepté que ce matin j’en m’apprêtais à me glisser entre mes draps quand on m’a appelé pour me
dire qu’un pauvre idiot était tombé de sa moto, parce qu’il a la même concentration qu’une linotte. Et tu sais que ce petit merdeux a eu le cran de soutenir que c’etait ma faute? Mais je n’etais même pas la!
- Ma queue sait, elle, qui est le coupable, marmonna Brady.
Gage se mit à rire.
- Chef, tu es presque drôle tu sais? Tu veux un verre? Tu veux danser?
Un sourire timide éclaira alors les traits sévères de Brady.
- Non, juste toi, beauté dorée.

- Tu penses pouvoir me sauver, Alexandra?
Elle frotta le nez contre le sien.
- Je sais que je l’ai déjà fait.

Cet après-midi-là, je te jure, j’aurais mieux fait de sécher les cours, comme Emma qui a bien ri quand elle a appris que j’avais tiré l’eau – je veux dire : quand elle a appris que l’eau était mon sujet d’exposé.

"Quand on nous demande le plus beau moment qu'on a vécu depuis 10 ans, le show le plus magique, on revient toujours au concert du 9 décembre, au Centre Bell, à Montréal. Il y en a eu plein d'autres, des beaux moments, que ce soit le spectacle des plaines d'Abraham, les MTV Awards, Jay Leno... Mais s'il y en a un dont je vais me rappeler toute ma vie, qui a représenté le summum de la fierté, de l'émotion et de l'accomplissement, ç'a été ce show-là", affirme Chuck.

Ce soir-là, toute la section située à la droite de la scène était occupée par les parents, les familles et les amis des musiciens. Fait plutôt rare, Pierre, Chuck, David, Sébastien et Jeff pouvaient distinguer parfaitement les visages de chaque personne qui s'y trouvait.

- Tu m'as donné le tee-shirt que tu portais?
- Que veux-tu? Je suis un mec comme ça, moi.
Elle tendit la main à tâtons jusqu'à sentir de nouveau son torse sous sa paume. Il venait de lui tenir la main pendant cinq minutes, mais ce contact peau à peau était totalement différent.
- Comme quoi?
Elle sentait son sourire dans sa voix.
- Disons que je suis un littéraliste.
- J'aime ça.
Il effleura sa joue du bout des lèvres pour lui demander :
- Comment t'appelles-tu?
- Emily.
- Ravi de te rencontrer, Emily.
Elle répondit par un baiser si ardent qu'il garantirait l'expulsion immédiate, tunnels ou pas. La fine couche de coton entre eux ne faisait qu'intensifier le mouvement lent de son corps contre le sien.
Lorsqu'ils s'écartèrent enfin l'un de l'autre, ils étaient essoufflés et riaient.
- Emily? dit Ryan.
Elle caressa ses lèvres du bout de la langue.
- Mmm?
- Tu es incroyablement sexy dans mon tee-shirt.
- Je suis une fille comme ça, moi.
Elle l'enlaça et murmura à son oreille, sensuelle et éhontée :
- Je suis une tentatrice en tee-shirt.
Ils glissèrent lentement au sol, toujours en riant.
Et, comme ça, au milieu du tunnel, au milieu de la nuit, ils tombèrent amoureux.

- Bon sang, vous n'arrêtez donc jamais! lança Zack en me regardant du coin de l'œil.
- C'est notre Mercy, ça, renchérit Warren. Un vrai lapin Duracell.

Une fois que la serveuse eut pris notre commande, Adam me demanda, d'un ton peut-être un peu trop dégagé:
- Alors, qu'est-ce que tu as vu, tout à l'heure?
- Rien d'embarrassant, lui répondis-je. Juste une fois où je t'avais apporté des cookies.
Une étincelle fit luire son regard.
- Je vois, commenta-t-il en se détendant, même si ses joues rougirent un peu. Je repensais effectivement à ce moment-là.
- ça ne te pose pas de problème, hein? m'inquiétai-je. Je suis désolée de m'être mêlée de ce qui ne me regardais pas.
Il secoua la tête.
- Pas besoin de t'excuser. Tu es la bienvenue dans mes pensées.
- Et donc, poursuivis-je d'un ton léger, ta première fois, c'était sous les gradins d'un stade?
Il releva brusquement la tête.
- Je t'ai bien eu. C'est Warren qui me l'a dit.
Il sourit.
- Oui, un lamentable épisode marqué par le froid et la pluie.

- Monte dans le van, Mercy. Tu grelottes dit Samuel.
Bran me saisit par les épaules et me planta un baiser sur le front, avant de tout gâcher en disant :
- Tu laisses les garçons s'occuper de tout, hein, Mercedes?
- Ouais, sûr, répondis-je en m'écartant de lui. Prends soin de toi, Bran
[...]
- Il te connaît bien, Bran? demanda Adam à voix basse.
Le bruit de la radio et du moteur étaient suffisants pour couvrir nos voix.
- Pas assez s'il croit vraiment que je vais vous laisser vous occuper de tout, grognai-je.
- C'est bien ce que j'espérais, répondit-il avec un air si satisfait que je me retournai pour le regarder.

La vie n'est pas une roue impitoyable, mais une route. Une route certes parsemée d'embûches, mais une route qui peut conduire au bonheur.
Pour peu qu'on ne se perde pas.
Ellana, Edwin, Destan.
Enlacés.
Heureux.
Ils ne s'étaient pas perdus.