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Commentaires de livres faits par Nari

Extraits de livres par Nari

Commentaires de livres appréciés par Nari

Extraits de livres appréciés par Nari

T'es qu'un foutu entêté. Arrête de faire ton Patrick! (Léon à Jono)
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Tout le monde rit, et Bradley apparut aux côtés de Sloane avec trois verres.
- Parfait timing. Merci beaucoup.
Il tendit à Bradley un pourboire de dix dollars.
- Attends une seconde...
Dex attendit que Bradley soit parti avant de frapper Sloane au bras.
- C’etait mon billet de dix dollars.
- Non, c’était le mien, corrigea Sloane. Tu me l’as donné pour que je m’achète quelque chose de sympa, tu te souviens? Je l’ai fait. Je me suis acheté de l’alcool.
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- Donne lui du temps.
Dex se tourna vers Calvin, dont le visage juvénile trahissait l’inquiétude. À côté de lui, Hobbs était assis tranquillement, sur la réserve.
- Du temps pour quoi? Pour trouver une excuse pour me mettre à la porte, comme avec tous les autres?
Dex pouvait sentir sa colère enfler. Il ne s’était évidemment pas attendu à un défilé sous une pluie de confettis quand il avait rejoint l’équipe, mais un petit effort de la part de Sloane n’aurait pas fait de mal.
- Combien de temps devrais-je me taire, ou m’inquiéter de me faire réprimander seulement parce que je respire? Même si je compatis vraiment pour lui, ce n’est pas ma faute s’il refuse de faire une thérapie pour exprimer ce qu’il ressent. Ce qui est arrivé à Gabe est tragique, et je rendrais mon poste avec joie si ça voulait dire qu’il peut revenir. Mais Gabe est parti, et je ne devrais pas avoir à payer pour ça.
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- Qu'est-ce qu'un loup? finit-elle par demander au bout de quelques minutes de silence.
- Une sorte de Kouagan avec des dents plus petites, s'amusa Masha.
- Vas te faire foutre démon, lui répondit Graham avec mauvaise humeur.
- Oh beau blond! Je suis touché que tu proposes, mais nous nous connaissons à peine.
Un grognement lui répondit.
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- Qu'est-ce que tu veux pour les faire sortir plus tôt que prévu?
Une lueur d'intérêt illumina les yeux de mon amant, je venais de capter toute son attention.
- Tu veux négocier?
- Je suis prêt à... Disons donner de ma personne pour arriver à mes fins.
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date : 22-06-2019
Plus que six mois à tenir.
Je me tourne pour échapper au torse musclé de Deacon endormi, je connaissais les risques lorsque j'ai commis cette erreur irrattrapable et c'est difficile d'avoir à choisir entre le mec qui a toujours fait partie de notre vie, et son devoir qui est le motif même de votre existence sur terre. Parce ce que c'est interdit de penser des choses pareilles, interdit de les ressentir, interdit de désirer son meilleur ami, parce qu'être gay dans l'armée est un motif de renvoi définitif, mettant fin aux rêves de toute une vie.
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date : 01-02-2019
- Tu auras aussi plus de pouvoir si tu maîtrise ta capacité à entrer en transe et à voyager hors de ton corps, lui expliqua Alfdis. Quand tu développeras ton pouvoir, les esprits le sentiront.
- Voyager hors de mon corps? demanda Kol, gémissant presque. Ca m'a presque tué la dernière fois.
Alfdis ricana.
- Ce qui t'a presque tué, c'est de faire un pacte avec une déesse. Mais c'est la nature des dieux - ils sont beaux, parfois, mais aussi dangereux. Nous sommes petits et faibles. Même quand un dieu te favorise et n'a pas de mauvaises intentions envers toi, cela peut te conduire jusqu'à la mort.
Ce n'était pas très rassurant, songea Kol, d'humeur maussade.
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date : 13-01-2019
Il ne pouvait même pas en vouloir à ses parents. Il aurait voulu. Ils se montraient irrationnels par rapport à sa sécurité. Mais qui aurait pu leur en faire le reproche? Cela faisait un peu plus d'un an, mais ce qui s'était passé cette nuit-là avait redéfini sa vie. Ca avait changé ce qu'il portait, comment il se tenait, et sa relation avec ses parents. Certains changements étaient bons, d'autres moins. Etre heureux ou au moins, être sûr de qui il était : c'était bien. Les doutes et les angoisses qu'il devait sans cesse repousser : moins.
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date : 13-01-2019
- Arrête de t'inquiéter pour ça. Tout va bien entre nous. Tu as une sale tête.
- Merci, rit Jake.
- Ce que je veux dire, c'est que tu n'as pas l'air d'avoir bien dormi, dit Nico avec un léger sourire.
Alors quand ce n'est pas le cas tu penses que j'ai une belle tête? Une fois de plus, il ravala sa question avant de pouvoir la poser.
[...]
- Tu as raison, je dors super mal. Parfois j'aimerais pouvoir éteindre mon cerveau.
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Au bout d'un moment à se repasser mentalement la conversation, Anna demanda sur un ton suspicieux:
- Est-ce que tu aimes écouter Johnny Cash?
- J'apprécie Dolly Parton, dit-il. Ca, c'est une voix unique.
- Ce n'était pas ma question, insista Anna. Est-ce que tu aimes écouter Johnny Cash?
Asie soupira et céda avec un embarras si manifeste qu'elle sut que ce n'était pas une question importante pour lui.... Non pas qu'aimer Johnny Cash soit embrassant, de toute façon.
- Seulement les bons morceaux. (Il lui jeta un coup d'oeil). Si tu le dis à Charles, je le nierai.
Elle haussa les sourcils.
- Seulement si Charles me le demande.
Cette fois, le soupir d'asia dégoulinait d'affliction théâtrale.
- Tu me tues, Anna. Vraiment, tu me tues.
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- Bien entendu, ne pas me dire à quel point le traitement initial de ton épaule cassée a mal tourné, ça, ça risquerait vraiment de t'attirer des ennuis. Mais tu ne me cacherais jamais un truc du genre devoir te faire casser l'épaule une deuxième fois parce que la première n'a pas marché, n'est-ce pas? Parce que tu sais que, là, je serais vraiment, vraiment énervée.
Il me dévisagea.
Je levai la main à la hauteur de ma hanche.
- Voilà mon niveau d'agacement quand quelqu'un vole à mon secours alors que je n'en ai pas besoin. (En y réfléchissant de nouveau, je baissai ma main jusqu'à mon genou.) Non, là. Il grimpe ici (je remontai la main vers ma hanche) quand on le fait sans me prévenir. Mon niveau d'agacement… de colère se trouve ici (je plaçai ma main au niveau de mes yeux) quand tu me mets à l'écart. Le jour où j'ai atterri à l'hôpital, quand le cinglé qui harcelait ton ex-femme a tenté de me tuer (il s'agissait d'un dieu des volcans complètement givré, celui-là même qui avait détruit mon garage et transformé mon ami Joel en tibicena), je n'ai pas essayé de t'empêcher d'entrer dans ma chambre pour t'épargner la souffrance de me voir en piteux état.
- Tu étais mourante, objecta Adam. Tu n'avais pas le choix.
Malgré tout, ses traits étaient crispés. Il n'aimait pas qu'on lui rappelle à quel point j'avais été près de mourir.
- Exact, concédai-je d'un ton cinglant. Et si tu me mets encore une fois à l'écart prie pour être déjà mort quand je le découvrirai.
J'étais on ne peut plus sérieuse. L'intensité de ma colère me surprit. Adam m'appartenait. Ma place se trouvait à son côté, non pas dans le comité d'organisation d'un stupide barbecue. Il m'avait maintenue à distance, et je l'avais laissé faire car je me sentais coupable [...]. C'était probablement contre moi que j'étais le plus en colère, mais Adam représentait un bon bouc émissaire.
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Elle se dressa sur la pointe des pieds et attendit qu'il se penche vers elle. Elle l'embrassa quand il le fit, d'abord sur le nez puis sur la bouche, avec plus de fougue cette fois.
- Monte dans la voiture, mon chou, le somma-t-elle, sur un ton abrupt, même si elle avait la voix rauque. J'ai des chevaux à aller voir.
- Anna, dit-il alors qu'il s'attachait dans le siège passager.
- Oui?
Elle mit les gaz et sortit du parking pour prendre la direction du nord.
- Ne m'appelle jamais "mon chou".
Elle lui décocha un grand sourire, puis se concentra sérieusement sur la route.
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- Je ne manquerai jamais de respect au rouleau à pâtisserie de ta grand-mère. Ton ancienne meute a fait tout ce qui était en son pouvoir pour faire de toi une victime, et quand ce loup fou s'est attaqué à moi, tu as néanmoins empoigné le rouleau à pâtisserie pour me défendre de lui, alors même qu'il te terrifiait. Je crois que c'est l'acte le plus brave que j'aie jamais vu. Et c'est peut-être la seule fois que quelqu'un a tenté de me défendre depuis que je suis parvenu à l'âge adulte.

(Charles à Anna)
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J'avais une certaine expérience avec les personnalités dominantes, la plupart lycanthropes. Un humain n'avait aucune chance. Je me tournai vers l'employé d'Adam.
- Jim, je suis l'épouse d'Adam, Mercy. Ravie de vous rencontrer enfin.
J'ouvris la porte et le forçai à reculer à l'extérieur. Il aurait été obligé de s'opposer physiquement à moi pour m'en empêcher. Le reste de son équipe nous suivit dehors.
- Merci, lui dis-je avec la plus grande des sincérités. Rentrez chez vous pour qu'Adam puisse se reposer et manger. Il va bien, il vous est reconnaissant et il vous parlera lundi. Laissez quelques hommes dans les environs, il ne le saura pas, mais vous Jim, vous avez besoin de dormir.
[...]
Je retournai dans la maison et refermai la porte derrière moi avant que Jim puisse protester ou tenter de rentrer de nouveau.
Adam était seul dans le hall d'entrée, l'assiette à la main, me contemplant d'un regard ahuri. Je décidai qu'au point où j'en étais je pouvais lui montrer la cuisine.
- Va donc plutôt manger là-bas, monsieur.
Il éclata de rire, mais je vis à quel point il était fatigué.
- Oui, madame la coyote alpha, à vos ordres. Tu viens avec moi? Je crois que plus personne n'a besoin de moi à présent.
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Adam sauta du lit et se dirigea vers sa valise. Il en ouvrit la poche extérieure et en sortit un étui plat, qu'il me tendit.
Je l'ouvris et découvris une épaisse chaîne en or avec une plaque militaire portant la gravure: "Hauptman, Adam Alexander". La dernière fois que je l'avais vue, elle était avec sa jumelle, suspendus à une chaîne en acier, sur le dessus de la commode d'Adam.
- Tu pourras y enfiler ton alliance quand tu seras au garage, dit-il en prenant la chaîne et en la mettant autour de mon cou. Il la ferma et m'embrassa la nuque et resta ainsi un moment, les doigts agrippés à la fermeture du collier.
Il m'avait offert l'une de ses plaques militaires. Je n'ai jamais fait l'armée, mais j'ai étudié l'histoire. Et je sais pour quelle raison ces plaques allaient par deux: quand un soldat mourait, et que ses compagnons ne pouvaient pas le ramener à l'abri, ils laissaient sur lui une des plaques pour qu'on puisse l'identifier quand on le retrouverait. L'autre servait à déclarer sa mort.
Cette plaque signifiait plus pour lui que l'alliance… et pour moi aussi. Je remarquai que la chaîne était assez longue pour que je puisse la garder quand je me transformerais en coyote.
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Même armée jusqu'aux dents, en montant dans la Golf, je n'étais pas encore certaine que j'allais tuer
Spoiler(cliquez pour révéler)
André[/spoiler]. Sur une impulsion, je pris à droite et allai jusqu'à chez Adam.
Jesse ouvrit la porte:
- Mercy? Papa est encore au bureau à cette heure-ci.
-Parfait, lui-répondis-je, j'ai besoin de voir Ben.
Elle s'effaça et m'invita à entrer:
- Il est toujours enfermé, me dit-elle. Quand papa n'est pas dans les environs pour l'en empêcher, il passe son temps à attaquer les autres loups.
Je la suivis en bas des escaliers. Ben était recroquevillé aussi loin de la porte que possible, le dos tourné à nous.
- Ben? Appelai-je.
Son oreille tressaillit et il s'aplatit au sol. Je m'assis devant la porte et appuyai mon front contre les barreaux.
- Ca va? s'inquiéta Jesse.
Le désespoir de Ben avait une odeur aigre, comme une maladie.
- Ca va, la rassurai-je. Tu peux nous laisser quelques instants?
- No problemo. J'étais en plein milieu d'un film. (Elle eut un bref sourire.) Je regarde Le Loup-Garou de Londres.
J'attendis qu'elle soit partie et murmurai assez bas pour que les loups-garous que je sentais dans la maison ne puissent m'entendre.
[spoiler]- J'ai trouvé André.[/spoiler]
Je n'avais pas la moindre idée de combien il avait laissé le loup prendre la main, mais la simple mention du nom du vampire le fit se lever d'un bon en grondant.
- Non, tu ne peux pas venir avec moi, lui répondis-je. Si Marsilia pense qu'un loup-garou est impliqué dans la mort [spoiler]d'André[/spoiler], il y aura des représailles. Je suis venue ici… je ne sais pas vraiment pourquoi. Probablement parce que j'ai peur. Peur de ne plus être la même si je tue [spoiler]André pendant son sommeil.

Ben avança de deux pas vers moi et je tendis le bras, touchant les barreaux du bout des doigts.
- Ca n'a aucune importance. Je suis la mieux placée pour le faire.
Soudain agacée par mes états d'âme, je me relevai:
- Ne les laisse pas gagner Ben. Ne les laisse pas te détruire, toi aussi.
Il couina, mais je ne pouvais pas rester discuter plus longtemps. J'avais un vampire à tuer.
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- Les loups espagnols étaient en train de dîner dans le restaurant où Jean Chastel avait décidé d'emmener ses loups. C'est en train de dégénérer. Et comme plus on est de fous plus on rit, l'Alpha britannique est là-bas, lui aussi.
- Qui t'a appelé?
- Michel, l'un des Alphas français, qui sera puni si Jean le découvre un jour. J'en déduis que notre informateur appelait des toilettes des hommes. On peut espérer qu'il aura pris les précautions nécessaires pour se protéger. (Il jeta son manteau sur ses épaules.) Seattle est une grande ville. Il est incroyable que trois factions de loups-garous aient atterri dans le même restaurant au même moment. Si je trouve celui qui a fait ça, des têtes vont tomber.
- Si le restaurant est le Bubba's Basement Barbecue, c'est peut-être un accident, dit Anna en enfilant son propre manteau. Au moins cinq membres de la meute, y compris ton père et Asil, m'ont dit de faire en sorte que tu m'y emmènes. Apparemment, l'endroit est célèbre pour ses entrecôtes absolument délicieuses. Asie m'a dit qu'il n'y était jamais allé, mais que sa réputation était suffisamment bonne pour qu'elle se répande auprès des meutes d'Europe.
Charles la regarda d'un air pensif.
- Les gens te parles, dit-il. Ca pourrait être utile.
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Elle fouilla dans la trousse, cherchant la bande de contention, et trouva une dizaine de rouleaux au fond. La plupart étaient marron ou noirs, mais il y en avait quelques autres. Parce qu'elle lui en voulait de s'être blessé encore plus, alors qu'il aurait pu rester sous sa forme de loup pendant quelques jours, elle saisit une paire de rouleaux rose fluo.
Il rit quand elle les sortit, mais cela dut lui faire mal : sa bouche s'étrécit, et il haleta pendant un moment.
- Mon frère les a mises là, dit-il quand le pire fut passé.
- Tu as fait quelque chose pour l'embêter, lui aussi? demanda-t-elle.
Il grimaça un sourire.
- Il a prétendu que c'était tout ce qu'il avait dans son bureau quand j'ai fait le plein.
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Un loup Omega est comme l'homme-médecine indien, en dehors des rangs normaux d'une meute. Ils ont dû t'apprendre à baisser les yeux, pas vrai? Pour les loups soumis, ces choses-là sont instinctives. Toi, ils ont dû t'y forcer.
Tu apportes la paix autour de toi, Anna, dit-il, les yeux plongés dans les siens. Un loup-garou, et surtout s'il est dominant, est toujours à deux doigts d'exploser. Après avoir été enfermé dans un avion bondé pendant des heures, je suis arrivé à l'aéroport avec un besoin irrépressible de répandre les sang, comme un junkie a besoin de son fix. Mais quand tu es venue à moi, la colère et la faim se sont évanouies. (Il lui serra les mains.) Tu es un don, Anna. Un loup Omega dans la meute signifie que davantage de loups survivent au Changement parce qu'ils peuvent se contrôler plus facilement en ta présence. Cela signifie que nous perdons moins de mâles dans ces stupides combats de dominance, parce qu'un Omega apporte la quiétude autour de lui. Ou d'elle.
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Loup d'aveugle (p.165-166)

Elle secoua la tête, visiblement mal à l'aise.
- J'ai l'impression que je me suis servie de vous pour voir. Mais ça ne devrait pas être possible.
Il sourit d'un air lugubre.
- Je suis donc comme un loup d'aveugle pour vous?
- Je ne sais pas.
Il reconnut la panique qu'elle ressentait car il l'avait souvent vue dans son propre miroir. C'est toujours effrayant quand quelque chose qu'on pensait parfaitement maîtriser se retrouvait alors hors de contrôle. Chez lui, c'était le loup qui lui faisait cet effet.
Il sentit son estomac se dénouer; elle ne l'avait pas fait exprès. Elle ne l'utilisait pas.
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Je n'avais pas ma voiture, car le dojo se trouvait à peine à quelques minutes de marche du garage, une petite balade à travers un chemin de broussailles, le long de la voie de chemin de fer. Le 4X4 d'Adam n'était pas là non plus.
- Tu es venu avec une autre voiture? demandais-je lorsque nous arrivâmes sur le parking.
- Non, j'ai demandé à Carlos de me déposer ici en sortant du boulot pour pouvoir t'accompagner sur le chemin du garage. (Carlos était l'un de ses loups, l'un des trois ou quatre qui étaient employés dans son entreprise de sécurité, mais je ne le connaissais pas vraiment.) Je me suis souvenu que tu m'avais dit apprécier la balade du retour parce qu'elle te laissait le temps de laisser relâcher la pression.
Je lui avais dit ça plusieurs années auparavant, lorsque je l'avais trouvé en train de m'attendre au garage afin de me donner un avertissement… Je baissais les yeux vers le bitume et tournai légèrement la tête pour qu'il ne voie pas mon sourire.
C'était le jour où j'avais traîné ma vieille Golf dont je me servais pour les pièces détachées hors de mon garage jusqu'au milieu du champ qui séparait nos maisons. Ainsi, j'étais certaine qu'Adam ne pourrait voir qu'elle lorsqu'il regardait par la fenêtre. Il avait tendance à me donner sans cesse des ordres, et connaissant les loups-garous, je n'avais pas osé défier son autorité ouvertement. Au lieu de cela, et sachant à quel point Adam était soigneux, pour ne pas dire maniaque, je l'avais torturé avec l'épave de cette pauvre Golf.
Il était passé au garage et y avait trouvé ma voiture, mais pas moi. Il ne m'en avait jamais parlé, mais je pensais qu'il avait suivi ma piste jusqu'au dojo…. et au lieu de se plaindre à propos de l'épave, m'avait enguirlandée parce que je me baladais à pied la nuit dans les Tri-Cities. Exaspérée, je lui avais répondu sur le même ton. Je lui avais dit que j'appréciais cette petite marche après mes entraînements, parce qu'elle me permettait de me calmer les nerfs. C'était juste après son divorce, des années auparavant.
Et tout ce temps-là, il s'en était souvenu.
- Qu'est-ce qui te rend si contente de toi? demanda-t-il.
Il s'était souvenu de ce que je lui avais dit, comme si, déjà à l'époque j'avais été importante à ses yeux. Mais de mon côté, j'aurais été capable de décrire l'exacte nuance de sa cravate, et je me souvenais parfaitement de la pointe d'inquiétude dans ses reproches ce jour-là.
Je n'avais pas voulu admettre que j'étais attirée par lui. Pas quand il était marié, mais pas non plus lorsqu'il s'était retrouvé célibataire. J'avais été élevée parmi les loups-garous, m'étais enfui de leur communauté et refusais de me retrouver de nouveau embarquée dans cet environnement claustrophobe et violent. Et en particulier, je n'avais pas la moindre envie de sortir avec un Alpha. Et je me trouvais à présent à côté d'Adam, qui aurait difficilement pu être plus Alpha.
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Sans un mot, Adam posa ses mains sur mes épaules et me tourna face à la pomme de douche. Je penchai la tête pour que le jet tombe sur le sommet de mon crâne au lieu de mon visage.
Il dut alors prendre un peigne, car je sentis les dents de celui-ci démêler mes cheveux en en dégageant les morceaux de verre qui restaient. Il prenait soin de ne pas me toucher ailleurs.
- Attention, lui dis-je, il y a du verre partout.
Le peigne s'interrompit un instant avant de continuer à parcourir ma chevelure.
- J'ai des chaussures, dit Adam.
Sa voix grondante me fit comprendre que le loup n'était pas loin de la surface, malgré la forme humaine de ses mains et la douceur avec laquelle elles manipulaient mes cheveux.
- Est-ce que tout le monde va bien? lui demandai-je, même si je me doutais qu'il avait avant tout besoin de calme.
- Ben est blessé, mais rien qui ne devrait s'arranger avant demain matin - et il l'a bien cherché en sautant à travers la baie vitrée. La vitre était très épaisse et plus coupante qu'une lame de guillotine. Il a eu de la chance de ne pas se trancher la gorge dessus - et encore plus que tu n'aies rien eu de plus grave que quelques coupures.
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date : 27-08-2018
- Alors, Matt, raconte-moi, qu'est-ce que tu cherches à fuir en quittant l'Illinois?
Je hausse les épaules pour lui signifier qu'il n'y a pas de motif particulier, mais il n'est pas dupe.
- Arrête, on ne décide pas sur un coup de tête de se lancer dans un road trip d'une semaine.
- Pourquoi pas? Tu le fais bien toi.
- Non, j'ai saisi une opportunité, nuance. Et n'en profite pas pour changer de sujet.
[...]
- Je me suis fait larguer.
Il éclate de rire et je pique un fard. Voilà qu'il se fout de moi. Ca m'apprendra. Je savais que j'aurais dû fermer ma gueule.
- Tu fais souvent ça? demande-t-il en ricanant. Tailler la route à cause d'un chagrin d'amour?
- J'ai déjà fait l'aller-retour jusqu'en Floride et jusqu'à Vancouver aussi, réponds-je nonchalamment.
Je lui glisse un regard en coin et le découvre les yeux écarquillés, ahuri par ma déclaration. Je tente tant bien que mal de retenir mon éclat de rire, mais il m'échappe rapidement.
- Tu déconnes, hein?
J'acquisse sans cesser de m'esclaffer et il se joint à moi.

(Road tripping)
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- OK pour la masturbation, déclare Jasper.
- You...
- A une condition, me soupe-t-il.
- Parle.
C'est la voix de Cameron qui prononce les mots suivants:
- Tu deviendras l'esclave de l'un des membres de l'USAP pour une heure à chaque fois que tu te branleras.
- Répète? ordonné-je, en état de choc.
- Tu as bien entendu, dit Jasp. Tu touches une fois à ta queue, et l'un d'entre nous te donnera une sorte de gage. Tu seras obligé de le respecter.
- Non, soufflé-je d'une voix blanche.
- Si, s'amuse Cam.
Je fronce les sourcils, réfléchissant à toute vitesse. Ils ne peuvent pas savoir que je me donne du plaisir par mes propres moyens, pas vrai? Je peux le faire en cachette, dans des endroits bizarres, tard la nuit, personne n'en saura rien...
- Au fait, intervient Jasper. N'essaie même pas de nous faire croire que tu ne t'es pas masturbé, nous le saurons. N'oublie pas que je suis en couple avec un mec qui respire - littéralement - le sexe.
Fait chier! Est-ce que ça en vaut la peine? Je soulève le drap, rabaisse mon pantalon sur mes cuisses et contemple "la chose". Je pourrais presque l'entendre murmurer d'un ton paniqué: "Sauve-moi! Les laisse pas faire!". Nom de Papy! Je ferme les yeux en soupirant lourdement. Devenir l'esclave de mes frères va me lessiver, je ne sais pas si je survivrai à cela! Ils sont complètement timbrés, ils seraient capables de me faire faire des trucs débiles, du genre courir en costume de Xena dans les rues de Nirvana ou m'inscrire à un cours de kick-boxing, histoire que je me fasse rétamer. Leur imagination est sans limite.
Un frisson de terreur me parcourt lorsque je chuchote:
- OK.
Quelque part dans les souterrains, Lulu vient de recevoir un nouveau bout de mon âme, c'est certain. Comme pour marquer son accord avec ma décision, ma queue tressaute légèrement sous ma main.
- Très bien, petite tête, lâche Cameron. On te laisse en tête-à-tête avec ta main gauche.
Puisque je me suis sacrifié, autant en profiter!
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- [...] et si nous passions à la phase 2 du plan, les gars?
- Oui, faisons ça, acquiesce Benji en lui adressant un clin d'oeil, juste avant de lui octroyer une grande tape dans l'épaule.
- Quelle était la phase 1, au juste? interroge Ari.
C'est Dylan qui l'éclaire:
- Vous faire venir jusqu'ici.
- Ca a été facile, souligne Bastien.
- En même temps, Papy ne nous a pas laissé le choix, dis-je en reniflant.
- C'est pour votre bien les enfants, raille Jude.
- Tu ne crois pas que nous sommes assez vieux pour veiller, seuls, à notre propre bien? proteste Aristote.
- Si c'était le cas, Papy ne vous aurait pas mis dans nos pattes, rétorque Jasper.
Il marque un point.
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- C'est un autre avantage de venir ici, déclare Casey.
- Lequel?
- D'avoir une excuse pour te prendre la main, pour passer mes bras autour de toi...
Je lui souris et m'arrête en plein milieu de la piste. Je caresse le dos de ses mains avec mes pouces.
- Tu n'as pas besoin d'excuse pour ça.
- Non?
Son air incertain le rend craquant. Je touche beaucoup les gens, j'ai besoin de contact pour me... connecter à eux, mais je ne laisse pas l'inverse se produire. Mon corps est mon antre, mon temps, en quelque sorte. Je compte sur les doigts de mes mains ceux qui ont seulement le droit de m'effleurer du petit doigt. Avec Casey, c'est différent. J'ai décidé que j'allais me livrer tout entier à lui. Mon corps est le sien.
- J'adore quand tu le fais.
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