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Commentaires de livres faits par Ridley_2001

Extraits de livres par Ridley_2001

Commentaires de livres appréciés par Ridley_2001

Extraits de livres appréciés par Ridley_2001

date : 06-08-2017
De tout près - et pourtant de si loin -, l'un des soldats fini par dire quelque chose. Il avait à peine vingt ans et paraissait terrifié et désolé. "On a essayé de l'arrêter. Il ne nous a pas écoutés. Nous ne pouvions rien faire."
Pete Freeman, son Nikon pendant contre son genou au bout de sa lanière, adressa un sourire plein d'une singulière amertume au jeune guerrier. "Je crois que nous le savons. Et si nous ne le savions pas avant, maintenant on en est sûrs."
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date : 20-02-2017
Papa glousse.
-Qu'est-ce qui est si drôle ?
-Toi. Tu as l'air tellement sérieux.
-Oui, je suis sérieux. Bref, comme je l'ai dit, je peux plus t'appeler.
-Tu ne veux plus m'appeler, dit papa. Nuance.
-D'accord. Bon, faut que je te laisse.
-Mon pote, tu dois faire ce que tu dois faire. Moi aussi.
-Comment ça ?
-C'est clair.
Il a une voix sourde.
-Je n'ai plus beaucoup de raisons de vivre sans mon pote.
Oh non, est-ce qu'il pense à se suicider ?
-Papa, le prend pas comme ça. J'ai dit que je téléphonerais quand je serai plus grand.
-Bien
-Papa, promets-moi de pas faire de bêtises.
-On fait tous des bêtises, mon pote, des bêtises irréparables. Comme s'enfuir et briser une famille. Comme mentir aux gens qui nous aiment.
-Papa...
-Dis-moi au revoir fiston. Ne t'inquiètes pas. On se reparlera. Un simple coup de fil peut nous réunir.
La communication est coupée.
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Le petit esprit regarda d'un air intéressé. Quand je lui souris, il se cacha vite derrière le docteur White, pour pointer de nouveau son petit nez au bout d'une seconde.
-Tu me vois là ?
Je fis signe que oui.
-Regarde ailleurs, grogna le docteur White, tout en me posant un garrot sur le bras.
-Je supporte la vue du sang, affirmai-je. Même quand il s'agit du mien.
-Les autres ne peuvent pas me voir, me confia le petit esprit.
-Je sais, dis-je. Je m'appelle Gwendolyn. Et toi ?
-Pour toi, ce sera toujours docteur White, répondit le docteur White?
-Je m'appelle Robert, me chuchota l'esprit.
-C'est un très beau nom, dis-je.
-Merci, approuva le docteur White. En revanche, toi tu as de belles veines.
J'avais à peine senti la piqûre. Le docteur White remplit soigneusement un petit tube avec mon sang. Puis il échangea le tube plein avec un tube vide et recommença l'opération.
-Ce n'est pas à toi qu'elle parle, Jake, intervint Mr George.
-Ah non ? À qui d'autre alors ?
-À Robert, dis-je.
La tête du docteur White se releva dans un sursaut. Pour la première fois, il me regarda directement.
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-Me remercier, capitaine? Voilà qui n'est pas banal. Si les fées me remercient, je ne suis pas sûr de bien faire mon travail.
-Oh, si, si! s'exclama la projection de Holly. Vous faites un excellent travail, plus que ça même. Personne ne vous appréciait... ne vous apprécie à votre juste valeur. Alors, merci et je promets de ne pas vous laisser tomber.
Root fut surpris de constater qu'il était véritablement ému. Ce n'était pas tous les jours qu'il sentait une émotion aussi authentique.
"Regardez-moi! se dit-il. En train de pleurnicher devant un hologramme! Foaly se régalerait s'il voyait ça."
-Je... euh... j'accepte vos remerciements, capitaine, et je les crois sincères. Je ne compte pas recevoir un appel par hologramme à chaque mission, mais pour une fois, ça ira.
-Compris, commandant.
-Et soyez prudente à Hambourg. Pensez à bien vérifier votre équipement.
-Promis, commandant.
Root aurait juré qu'il avait vu Holly lever les yeux au ciel, mais peut-être était-ce encore un défaut du programme.
-Autre chose, capitaine?
La fée tendit la main; le mouvement la fit scintiller et onduler légèrement. Root ne savait pas trop quelle attitude adopter. Les règles de savoir-vivre des hologrammes étaient claires: les étreintes et les poignées de mains étaient déconseillées. Après tout, qui a envie de serrer dans ses bras une image pixellisée?
Mais la main était toujours là.
-Souhaitez-moi bonne chance, commandant. Entre officiers.
Root émit un grognement. De la part d'un autre subordonnée, il aurait cru à de la flatterie, mais le capitaine Short l'avait toujours impressionné par sa candeur.
Il tendit la main à son tour et sentit de légers picotements quand elle toucha les doigts virtuels de Holly.
-Bonne chance, capitaine, dit-il d'un ton bourru. Et essayez de refréner votre côté franc-tireur. Un jour, je ne serai plus là pour vous aider.
-Promis commandant. Au revoir.
Sur ce, Holly quitta l'écran, mais durant les quelques secondes qui précédèrent la disparition de son image holographique, Julius Root crut voir des larmes briller sur ses joues.
"Stupide machine, pensa-t-il. Je vais ordonner à Foaly de toutes les recalibrer."
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- Excusez-moi... dit Artemis en espagnol.
Gaudi leva les yeux du dessin et son froncement de sourcils laissa place à une expression de totale incrédulité. Un jeune homme venait d'apparaître en sortant de nulle part avec, à côté de lui, un démon apeuré.
Le brillant architecte absorba chaque détail de la scène, la gravant à jamais dans sa mémoire.
-Si? répondit-il, hésitant.
Artemis montra du doigt le sommet de l'édifice.
-Vous avez prévu des mosaïques sur le toit. Vous devriez peut-être y repenser. Elles manquent d'originalité.
Puis le garçon et le démon disparurent.
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Stefan et Damon ne se jetèrent pas dans les bras l'un de l'autre. Il n'y eut pas de moment cathartique. Mais Elena surprit l'ombre d'un sourire sur le visage de Damon - un petit sourire privé, qu'elle avait déjà observé dans le futur d'où elle venait. C'était un sourire qu'il réservait exclusivement à son frère.
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date : 17-05-2016
Peut-être que la lutte n'est plus à l'échelle d'un pays mais d'une personne... D'une gamine comme Lena qu'il faut sauver de son propre frère, un fou de Dieu qui a grandi dans une famille de républicains espagnols... Comble de l'ironie et de l'incompréhension. Peut-être que le combat n'est plus contre des Etats mais contre des individus... Ce qui m'atterre, mettant à bas tout ce qu'on m'a enseigné et qui a guidé mes actes. Putain de monde, plus compliqué que ce que nous pensions ! Je me félicite ce soir de n'avoir jamais eu de descendance.
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date : 28-03-2016
Vous verrez, Venise n'est pas Le Neptune. On y est loin de ces codes de fer et de ces lois enragés qui plient tout un équipage à la volonté d'un seul homme. Venise est une république. Venise n'obéit qu'à ses propres lois. Respirez Angel, respirez. Gonflez vos narines. L'air qu'on respire ici, c'est le parfum de la liberté !
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date : 13-03-2016
Adam avait escaladé le mur jusqu'à sa fenêtre. Il lui restait une semaine à vivre, et il était venu la voir aussitôt. Il allait lui faire découvrir des choses dont elle n'avait même jamais rêvé. Elle allait être amoureuse de lui. Ça allait lui briser le cœur. Ça risquait même de la tuer.
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date : 03-03-2016
Oh! Bien sûr, je ne suis pas bleu tout le temps. L'âme, c'est comme un caméléon : ça change de couleur à tout bout de champ. Ma mère dit souvent que la vie vous en fait voir de toutes les couleurs. L'âme est capable de prendre l'une après l'autre chacune des couleurs de la vie. Parfois plusieurs à la fois. Ça peut faire un joli tableau quand le mélange est réussi...
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date : 03-03-2016
Un instrument de musique, c'est comme un chien : ça reconnaît son maître la première fois qu'il le rencontre.
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Bien sûr, elle se souvenait de la colère qui avait submergé leur père, lorsqu'avec Béranger ils avaient parleé de ce retour aux sources. Mais il était impossible de s'en tenir à cette interdiction - pas depuis qu'elle était seule avec lui. Il comprendrait, il devait comprendre, il faudrait qu'il comprenne.
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date : 05-02-2016
Je me suis laissée aller à l'observer. Chacune des courbes de son visage m'était familière et, en même temps, c'était comme si je le contemplais pour la première fois.
Il a souri. Lumineux. Il s'est remis à genoux,
envoyant valser ses belles piles de livres au passage. Il a tendu la main et m'a ébouriffé les cheveux.
-Je t'aime Cady. C'est la vérité.
Je me suis penchée pour l'embrasser.
Il a touché mon visage. Effleuré mon cou, mes clavicules. Nous étions baignés par la flaque de lumière qui passait à travers la vitre. Notre baiser était à la fois électrique et tendre,
hésitant et sûr de lui,
terrifiant et parfait.
Je sentais l'amour jaillir de moi vers lui et de lui vers moi.
Nous étions chauds et grelottants,
jeunes et vieux,
mais surtout vivants.
C'est vrai, ai-je pensé. On s'aime déjà.
C'est déjà de l'amour.
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-Ça sert à quoi? lui avais-je demandé.
-En apparence, à rien, m'avait-elle répondu avec un sourire, mais un sourire crispé, comme si elle avait peur de quelque chose. Mais ça peut peut-être faire quelque chose là.
Et elle avait posé la main sur son cœur.
-Les belles choses ont parfois ce pouvoir.
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Voilà. Je m'énerve vite quand je pense trop, mais je ne veux pas arrêter de penser. Ma tête, c'est le seul endroit où pas un soldat de Tsahal, pas un type du Hamas, ni mon père, ni ma mère ne peuvent entrer. Ma tête c'est chez moi, mon seul chez-moi, trop petit pour tout ce que j'ai à y mettre et c'est pour ça que je me suis mis à écrire, il y a plusieurs années déjà, j'ai pas attendue la petite Tal gâtée de Jérusalem pour m'y mettre. J'écris puis je brûle, je déchire, je mouille le papier et je le jette aux toilettes, j'ai trop peur que quelqu'un tombe dessus. Mais au moins, ça me fait du bien, ça m'allège un peu. Il y a trop de gens que je déteste, trop de gens qui m'empêchent de vivre, et des panneaux rouges qui n'existent pas mais que je vois partout. Dessus il est écrit: TOUT EST INTERDIT.
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La morale de cette histoire est qu'on oublies les choses qui sont vraiment arrivées. Le souvenir les remplace. La deuxième morale de cette histoire, si tant est qu'une histoire puisse avoir plusieurs morales, est que les Largueurs ne sont pas pires que les Largués. Une rupture n'est pas le fait de quelqu'un qui vous l'impose, elle se fait à deux.
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date : 18-12-2015
Mon apparence ne m'était plus une souffrance, je m'étoffais, mes creux se comblaient. Grâce à Louise ma poitrine s'était élargie, le vide sous mon plexus s'était atténué, comme si la vérité y avait été jusque-là inscrite en creux. Je savais désormais ce que recherchaient les yeux de mon père lorsqu'ils fixaient l'horizon, je comprenais ce qui rendait ma mère muette. Pour autant je ne succombais plus sous le poids de ce silence, je le portais et l étoffait mes épaules. Je poursuivais mes études avec succès, je lisais enfin l'estime dans les yeux de mon père. Depuis que je pouvais les nommer, les fantômes avaient desserré leur étreinte: j'allais devenir un homme.
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J'embrasse mon téléphone, je le remets dans ma poche, et je serre mes amis un peu plus fort contre moi.
Parce que c'est ça qui est bien, avec l'amour.
On peut le planifier, le prévoir, le dessiner. On peut lui dire comment on voudrait qu'il soit, où on veut qu'il aille et ce qu'il doit faire. On peut essayer de le tailler à ses mesures.
Mais il n'écoute rien.
L'amour passe devant tout le monde et fait ses propres plans. C'est lui qui vous dessine, et pas l'inverse.
Et c'est ce qui le rend parfait.
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-Rien ne peut te limiter, hormis toi-même, Harry. Ne l'oublie jamais. Et maintenant, au travail.
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-Je sais que tu as toujours eu un faible pour Conrad, mais c'est fini maintenant, non ?
Il y avait une telle lueur d'espoir dans ses yeux que ça me tuait, ça me tuait de ne pas pouvoir lui donner la réponse qu'il souhaitait.
-Je...je ne suis plus sûre, ai-je chuchoté.
Il a fait claquer sa langue, comme toujours lorsqu'il n'obtenait pas ce qu'il voulait.
-Mais pourquoi? Il ne te voit pas comme ça. Alors que moi, oui.
Je sentais les larmes me monter aux yeux. C'était injuste, ne ne devais pas pleurer. Simplement, il avait raison: Conrad ne me considérait pas comme ça. Si seulement j'avais pu partager les sentiments de Jeremiah...
-Je sais, j'aimerais changer. Mais c'est ce que je ressens. C'est ce que je continue à ressentir.
Il s'est écarté de moi. Il n'arrivait plus à me regarder, ses yeux se posaient partout dans la pièce sauf sur les miens.
-Il ne réussira qu'à te blesser...
Sa voix s'est brisée.
-Je suis désolée, Jeremiah, si tu savais à quel point. Ne m'en veut pas, s'il te plaît, je ne pourrais pas le supporter.
Il a soupiré.
-Je ne t'en veux pas... Mais pourquoi faut-il toujours que ce soit Conrad ?
Il s'est levé et m'a abandonnée sur le canapé.
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Soudain, les êtres tournèrent le dos et disparurent dans le ciel vide, emportant avec eux le souvenir de leur rencontre avec le couple d'amoureux.
Mais pas seulement.
Par pur réflexe, le garçon se rapprocha de la fille pour la prendre dans ses bras. La crispation de son corps et son mouvement de recul, bien qu'infimes, n'échappèrent pas au jeune homme. Il écarquilla les yeux.
Mais ce qui le stupéfia, ce n'était pas que la fille le repousse.
Non.
Ce qui le stupéfiait, c'était de n'en ressentir aucune peine.
Car tout au fond de lui, il savait qu'il n'avait désormais plus aucune envie de la serrer contre lui, de l'embrasser, de caresser sa joue, de l'entendre rire, de la regarder à chaque seconde qui s'écoulait.
Alors, côte à côte, dans un mutisme embarrassé, ils s'enfoncèrent dans la ruelle glacée. Il était temps de rentrer à la maison, il faisait si froid ce soir.
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Il jeta un regard à son bras. Sa peau avait pris une teinte sombre et mate, comme si le venin inoculé par cette araignée la pigmentait. Bizarrement, il ne ressentait pas de véritable douleur, juste un simple picotement dans sa chair.
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Bert était rentré plus tôt, ce jour là. Il avait joué au foot avec les enfants, dans le jardin. Ensuite, ils avaient "cuisiné". C'est à dire qu'ils avaient passé des frites au four, mis des saucisses à cuire et avalé le tout avec une épaisse couche de ketchup et de grands éclats de rire.
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Tu dois croire en toi et avoir confiance en tes amis. Même s'il semblait à bout de forces, ses pensées avaient une chaleur qui ressemblait à un sourire. N'oublie jamais combien je t'aime. Tu mérites d'être aimée.
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Quatre se tiennent entre ombre et lumière,
Quatre de la Flamme bleue, la puissance dans le sang.
Apparus l'année de la vision de la Demoiselle aveugle,
Quatre moins une et les ténèbres l'emporteront.
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A un autre moment ça s'est vraiment déchaîné. Mutti, il a de très beaux cheveux noirs avec un grand front mais pas des cheveux longs et cradingues, c'est une coupe romantique super-bien. Alors quand il se déchaîne, il a les cheveux qui partent avec sa tète et avec ses bras dans tous les sens et là j'ai regardé seulement ses cheveux et c'était extraordinaire parce qu'il y avait toute la musique que Beethoven a écrite dans les mèches de ses cheveux, elle était venue là.
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