Commentaires de livres faits par Mijak
Extraits de livres par Mijak
Commentaires de livres appréciés par Mijak
Extraits de livres appréciés par Mijak
A côté de ça, une intrigue intrigante qui n'en dévoile pas trop tout de suite, mais laisse entrevoir certaines pistes, le combattant solitaire, classique, mais pourquoi il semble si proche de notre culture, dans ce monde qui lui ne l'est pas du tout ? Quel genre de voyageur est-il ? Un tournoi certes, j'en dis beaucoup de mal, en tant que remplissage pour manque d'idées, mais ici le temps n'est pas dépensé sur ça ; des combats, on ne voit qu'une page ou deux, seulement quand c'est pertinent.
Bref, ça fait plaisir de lire ça. On sent bien l'inspiration manga, dans les plans, dans le thème de toute façon, mais à la fois ça s'en détache tellement, dans la forme et les personnages, que ça fait du bien.
La fin semble s'enchaîner un peu avec le tome suivant, par contre ; et ça donne envie d'en savoir plus, assurément :)
Le personnage de Chuz est en effet bien intéressant, et les amateurs gamers du genre n'auront pas manqué de penser au Seigneur Shéogorath. La mythologie de la Terre Plate, en général, avec les vazdru, fait bien penser aux drémora de Nirn, et les princes aux princes daedra. J'ai même lu a un moment l'idée selon laquelle les étoiles seraient des trous percés dans le tissu du ciel, laissant apercevoir l'univers de lumière derrière.
Ce qui est exactement la cosmologie de TES :p
On a l'impression que chaque histoire annexe, commencée, chaque tableau décrit, pourrait être le début d'une saga à elle seule, tellement il y a de force dans la créativité et la qualité du récit. Le passage dans le royaume de la mer, l'épilogue, l'histoire de la sorcière... des choses peu approfondies, mais qui laissent voguer l'imagination sans se sentir frustré.
Par contre le preview du prochain ne m'emballe pas ; un trop gros écart niveau dessin, va falloir s'habituer...
J'avais déjà connu Tanith Lee dans ce style, avec Cyrion, mais ce ne sont pas mes préférés ; je suis plus dans le style de la Déesse Voilée ; une histoire plus... prenante sur la durée.
Sinon, son style ici est bien plus proche du conte (il l'est aussi ailleurs, mais là encore plus j'ai trouvé), avec ce côté féérique surpassant le côté réaliste ou cohérent ; tout dans la beauté et le romantisme, la poésie plutôt que le pragmatisme, mais sans être non plus fleur-bleue ni superficiel.
Par contre j'ai trouvé l'écriture légèrement en deçà de ce que j'avais lu d'elle par ailleurs ; à certains moments, des maladresses ou passages moins beaux qui m'ont fait tiquer ; je le mets sur le dos de la traduction française, peut-être à tort.
Mais toutes ces histoires sont belles, différentes, originales et prenantes. Je ne sais pas quelle forme vont avoir les tomes suivants, et j'avoue que j'aimerais un fil rouge plus consistant, mais je ne serai de toute façon pas déçu.
Une écriture parfois un peu complexe mais toujours pertinente et des informations souvent ahurissantes. En bref, des connaissances et outils que tout utilisateur d'Internet devrait posséder pour naviguer en toute connaissance de cause, afin de ne pas être victime de ces algorithmes aux mains des géants du web tels Google, Facebook, Amazon, etc.
L'auteur fait également le lien entre ces procédés, leur évolution, et le modèle de société qui évolue avec elles et qui les alimente ou bien, au contraire, s'en nourrit.
Cookies tiers, traceurs, scripts de comptage statistiques, ce livre, pour peu qu'on se donne la peine de le traverser même si on peine à certains passages, offre un regard sur le net qu'il est primordial d'avoir si on veut que les choses changent ou, en tout cas, n'évolue pas vers un tout unique, un Internet globalisé donc l'utilisateur n'aurait aucune connaissance des arcanes et serait guidé, comme par un GPS, en ignorant tout du chemin qui est tracé pour lui.
Pas au niveau de son action ou de ses péripéties, de son épicness, de son suspense, non... mais au niveau des attentes qu'on pourrait avoir, de notre envie de lire de la qualité.
Car oui, quand même, surtout pour la série des Waylander, la qualité est très moyenne. Les personnages sont très clichés, peu fouillés, les scènes et retournements attendus ou peu surprenants. Le scénario dans sa globalité n'a vraiment rien d'exceptionnel, même si le plus beau reste l'univers de Drenaï et des royaumes alentour, la richesse que Gemmel a su donner à ses œuvres... malheureusement donc, c'est pauvrement exploité à travers une histoire plutôt médiocre.
Mais le second tome était toujours mieux que le premier, qui se bornait à raconter un énième siège (Gemmel semble en mettre dans TOUS ses bouquins). Ici on a bien sûr un siège, aussi, mais il est plus discret, plus court. Le principal est l'aventure...
Avec quoi ? Un troupe de super héros, rien que ça. Et qui ont décidé de voyager ensemble pourquoi ? Bah pour pas grand chose, en fait... on ne sait pas vraiment pourquoi ; des prétextes, des raisons bancales, à peine crédibles... non, on veut juste mettre une troupe de super combattants qui se réunissent, c'est cool.
Bon après les persos, comme je l'avais déjà dit dans un précédent Gemmel (le Roi sur le Seuil), ils sont tous très intelligents, communiquent bien, comprennent tout, surtout leurs camarades... oui oui, même si on montre le Nadir comme différent dans ses valeurs, ça n'empêche rien.
Bref, un livre sympa a lire pour se reposer le cerveau, sans prise de tête, sans trop se poser de questions. Les personnages typiques héros muteki qui envoie du paté, ça fait le café.
Ah si, raison pour le mettre en argent donc, comme j'ai dit il est mieux que le précédent. Et pas qu'un peu, car au niveau de l'univers où se situe l'histoire, on en apprend encore, bien sûr sur la formation des Trente, mais ça on le voit un peu dans chacun, mais également dans la forteresse de la fin, et ses secrets, la mention des "Anciens", les descriptions de décors étranges et bizarrement familières, qui laisse imaginer des choses tissant des liens, approfondissant encore l'univers de Drenaï... bref, encore de la richesse qui pousse à la curiosité ; malgré mes réticences sur la forme et la superficialité du récit, je lirai quand même encore sûrement des livres de Gemmel :)
Finalement on reste quand même avec pas mal de questions. Où était la Terre ? Pourquoi avait-elle disparu ? Le paradoxe des modifications apportées en 1986 est balayé de la main sans être réellement expliqué... bref, je suis déçu.
Ah oui, et aussi, bon, les tomes précédents m'avaient habitués à une certaine maturité de l’œuvre, mais là avec ce dernier album j'ai eu l'impression que c'était du gentillet, avec ce côté force de l'amitié sans vouloir faire de mal à personne.
Pas mal de questionnement sur la cohérence du scénario : pourquoi la planète aurait-elle disparu plutôt que changé ? Pourquoi serait-elle
Sauf le fait que le changement de 1986 n'ait pas modifié les personnages du futur, comme les informateurs (dont le nom m'échappe) qui devraient ne même pas avoir rencontré Valérian et Laureline, dans cette timeline où Galaxity et le SST n'existent pas ; où ils sont orphelins, du coup, car, surtout Valérian, venant d'un futur qui n'existe plus.
Bref jouer avec le temps c'est toujours la sources de bordels scénaristiques pas possibles ! Et si on peut passer au-dessus, la série reste superbe :)
Par contre j'ai trouvé que même s'il est assez court il est parfois un peu ennuyant ; beaucoup de répétition dans les scènes et les descriptions introspectives des émotions de Sévérine, et une grande pudeur dans l'écriture qui rend la représentation difficile ou étrange.
Par contre j'ai beaucoup aimé le réalisme psychologique à travers parfois les émotions paradoxales, les dilemmes, les incohérences de sa volonté, de ses désirs/fantasmes ; ça rend le personnage très humain et inconstant. Et enfin, la fin est surprenante (enfin moi elle m'a surpris) mais très bien amenée.
Pendant près de la moitié du roman il ne se passe rien de fantastique, Jamie nous raconte son enfance, son adolescence, son errance, et même si l'écriture et la façon de raconter de SK est toujours un régal et jamais ennuyante, je me suis demandé où il allait.
Mais quand l'intrigue un peu surnaturelle commence à émerger, très lentement, tout le plaisir revient, et les amateurs seront ravis de reconnaître tant de références à HP Lovecraft :D Car l'histoire est un hommage, dans ses références mais aussi dans ses thèmes abordés, mais je n'en dirai pas plus.
Enfin, personnellement, la fin m'a réconcilié avec le roman tout entier, car elle est grandiose. L'épilogue est aussi tout à fait lovecraftien.
Aaaah, et le Schniarfeur ! Que de bons souvenirs ! On va le revoir lui !
Bref, néanmoins, une histoire très addictive, car très fouillée ; il ne s'agit pas que de cafards sur mars, comme il est expliqué officiellement, mais de secrets et manigances qui semblent dissimuler bien plus d'explications qu'il nous en est donné au départ. Les incohérences et possibles aberrations idiotes à première vue sont, au fil de l'intrigue, pointées et interrogées.
Et avec tout ça, le dessin est magnifique, j'ai trouvé.
Du coup ça plonge l'histoire dans une absence totale de dynamisme et d'action. Il ne se passe rien, puisque tout s'est déjà passé. De plus la narration, pour le récit rétrospectif, est entrecoupée d'interminables séances de descriptions d'un futur dystopique complexe, certes ; bien conçu, certes, mais soporifique, comme l'a dit quelqu'un plus bas. Mais me concernant, c'est pas sur l'écriture, qui est très bien, que je porte le jugement. Plus dans ce qui est raconté, et la lenteur du récit.
A bout de 200 pages j'ai commencé à sauter des paragraphes (inutiles car descriptifs d'éléments n'apportant rien à l'histoire, ou trop longs et cassant le rythme) et à lire en diagonale. A la moitié du bouquin il semble se passer des choses, alors que le récit rétrospectif arrive peu à peu à nous faire comprendre le présent de Snowman.
Bref, assez ennuyant, je trouve. Je n'ai pas encore fini, mais je ne suis pas sûr que je finirai.
(edit : je l'ai fini)
Je garde un souvenir très fort de ces 4 albums qui font entrer en jeu la problématique du voyage temporel, les paradoxes, les futurs alternatifs, et une intrigue mêlant plusieurs espèces à travers l'espace, comme le faisait déjà l'Ambassadeur des Ombres.
L'arrivée de nouveaux personnages surprenant, dans le dernier album du volume, m'avait marqué également pour le côté subversif et très décalé de la série. Des personnages qui reviendront par la suite.
La complexification de l'intrigue liée à la Terre m'est toujours restée assez confuse, et j'avoue qu'à nouveau maintenant, j'ai du mal à bien me représenter la logique qui est derrière.
Je tiens à souligner aussi que toutes les intégrales ont une préface bien remplie d'analyses et de récit sur les auteurs, les albums, leur signification, le contexte de leur écriture... Le premier de ce volume fait suite à la sortie du premier film Star Wars, ce qui a influencé Mézières, et le virage scénaristique (le plongeon, en fait) s'explique par le fait que la série s'apprêtait chronologiquement à rejoindre les évènements décris dans le premier album de la série (1986 je crois, N-Y submergé)
Bref, la prochaine intégrale est vraiment intéressante et géniale, elle :p
Le début est daté, ça se ressent. Plus d'humour, pas encore totalement ce côté Space Opera, mais les personnages sont bien présents :)
Et l'intégrale comprend le tome prélude des Mauvais Rêves (le tome 0), qui introduit Laureline.
L'histoire, en basculant depuis la 2nd époque sur quelque chose de global, a cessé d'être de l'héroic-fantasy, centrée sur Wis, du coup il n'y a pas d'aventure, juste du grandiloquent et du démesuré, comme le montre la fin de ce tome. Tout est trop démesuré ; leurs pouvoirs ne leur permettent plus de retrouver un air de fantasy sombre et épique, ici l'intrigue reste l’expansion de l'Empire et sa mise en place artificielle et complexe (notamment avec cette religion) à travers des méthodes qui nous rappelle toujours que Wis est une belle saloperie, quand même. Sûrement depuis tout ce que lui a fait Hazeel-Thorn.
Bref, sens du sacrifice, l'amour qui change les gens, les gens qui se dépassent pour leurs rêves, etc. Bof bof. Je m'attendais à quelque chose de moins attendu. (quelle phrase étrange)
Bref, le récit en lui même est intéressant, notamment par la porte d'entrée sur la société japonaise ; un milieu populaire désœuvré, une mère seule avec deux enfants déjà âgés tous les deux dans la merde, plus ou moins. Et là-dessus la venue du père, représentation archétypale de l'homme (otoko) culturellement idéalisé, le plus fort, dur, qui ne transmet rien de ses émotions, et qui ira jusqu'à tuer pour protéger sa famille, qui compte plus que tout à ses yeux.
Voilà. Ce point de vue, ne le partageant pas du tout (l'idée de la violence qui résout tous les problèmes, comme elle est illustrée ici, et sa justification par l'amour porté à sa famille), j'ai moyennement apprécié ; mais le dessin est magnifique, par contre, et ça a le mérite de nous montrer de la différence dans le récit et les personnages ; ça fait du bien.
Alors franchement, ce tome-ci... il rabaisse encore un peu plus le niveau de Lanfeust Odyssey. Et j'ai pas rêvé, si ? Lylth (bon ça suffit avec Lilith, incarnation de je ne sais quelle déesse à la con dans le côté obscur des scénario de tellement d’œuvres...) a changé de... design ? Bref, son visage est plus le même, j'ai l'impression.
Bon, mais surtout, le gros truc ici, c'est
Bon, à côté de ça, j'aime bien l'audace, déjà présente dans le précédent, de faire évoluer le personnage de Hébus, qui déjà dans la précédente saga s'était illustré comme très vif et plus intelligent qu'il ne paraît. Lanfeust, lui, bah... malgré sa débilité, on voit qu'il garde son sérieux, contrairement à un héros humoristique débile et agaçant (façon shonen), et même s'il n'arrive pas à suivre, sa frustration se ressent bien parfois, comme là, le passage où il essaye de trouver un plan, en vain.
Mais les femmes de Lanfeust, elles sont toujours aussi lourdes, même si ok, parfois (mais juste parfois) on échappe au sexisme de leur énorme fan-service. Le tout est quand même une grande soupe d'humour souvent lourdingue, mais pour ça on reste assez fidèle à la série.
Même si Lanfeust Odyssey, dans sa tentative de faire un cycle mêlant un peu de Troy et un peu des étoiles, ne fait ni l'un ni l'autre, en fait.
[spoiler]Surtout s'il ne trouve rien de mieux que faire ressurgir Cixi ! Bordel ! Mais ça suffit, le groupe du début quoi, Lanfeust et Hébus ok, y'a même un côté nostalgique en les voyant, mais faut savoir se détacher du passé un peu ! Arleston, bordel !
Malgré tout, c'est une autre approche, et des éléments supplémentaires sur l'origine de Tyler chez Sébastian, et un jeu différent qui se joue, puisque l'existence de Tyler en tant que personnalité du protagoniste est avérée, connue, et du coup elle sert l'intrigue de façon plus explicite, là où dans le premier on ignorait sa nature.