Commentaires de livres faits par Mijak
Extraits de livres par Mijak
Commentaires de livres appréciés par Mijak
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On voit aussi un développement de ce féminisme instinctif qui a grandi depuis le début, ici avec ce questionnement sur les insultes, auquel elle se tiendra tout au long de l'album.
On voit aussi le rapport à ses parents, des oppositions, une affirmation, malgré son amour toujours très fort pour son père, qui a changé de source, rationnellement ; elle identifie mieux la ressemblance, là où au début de la série elle était dans l’idolâtrie pure et simple.
Bref une série exceptionnelle de justesse, avec beaucoup d'humour, et une protagoniste intéressante et intelligente.
Encore très prenant :)
Le côté bishonen des protagonistes est pour moi un inévitable du format manga (de même que l'allure de Miss Hudson), même si j'avoue pour Sherlock ils y vont fort, mais ça ne me dérange pas, je m'y attendais.
Bon, le coup du perso surdoué est un cliché commun dans les mangas, mais ici vu qu'il est le pendant de Sherlock qui lui-même entre dans la catégorie, ça va. De plus, ce trait ne va pas être le point principal de l'histoire, et les moments où son génie est "dévoilé" (ou sert l'intrigue) est assez peu présent finalement. Car avant tout, il va s'agir des motivations qui vont le pousser, lui et ses frères, à prendre la voie du crime.
Du coup oui, on s'y attend, c'est une histoire pleine d'idéaux et de moralité, très dichotomique : Moriarty nous est présenté comme un gentil qui lutte pour les faibles et les victimes - ici pas de luttes des classes, même si on aimerait en voir dans ce récit, quand même, vu que c'est une sorte de révolte vénère contre la noblesse. Mais non, les prolos sont des victimes que Moriarty va aider.
Globalement ça ne va jamais très loin ni très profond, et il n'y a pour l'instant pas de fil rouge. Mais malgré tout le thème m'intéresse, les travers habituels et agaçants de mangas sont relativement absents, donc je suis curieux de lire la suite.
Le cœur de tout ça sont deux histoires d'amour ; pour un lieu et pour une personne. C'est beau et déchirant, peut-être l'un parce que l'autre. On ne comprend peut-être pas toujours Blanche, mais on la suit avidement, et on souffre avec elle.
Je ne vais pas m'étendre, je en veux pas énerver tous les gens qui ont aimé, mais que cette chose ait édité édité est une honte.
(edit : je vois dans un article que c'est parti comme une fanfic de boysband sur Wattpad, qu'elle a écrit sur smartphone à 18 ans ; c'est exactement l'effet que ça fait, une fanfic écrite par une ado, qu'un éditeur est venu pêcher pour sa popularité)
Le protagoniste ici est un homme qui va revenir dans son village natal après des décennies, où il avait laissé sa mère sans jamais la revoir depuis son départ. Et ce jour, il revient pour ses funérailles.
D'abord de façon superficielle et poétique, Philippe Claudel nous entraîne ensuite dans les profondeurs de l'histoire, à coup de souvenirs et de dialogues qui semble toujours dire tellement plus que les mots ne décrivent, pour nous entraîner comme toujours dans les remous de l'âme humaine, les vérités cachées, à soi-même, aux autres, la déprime certes, mais la beauté aussi, et un état bizarre où on ne sait plus quoi ni comment juger, CQFD.
C'est donc une histoire qui se place dans un vaisseau à destination d'une planète lointaine, et on découvre dans celui-ci la vie humaine qui est gérée dans ses moindre détails, qui a été prévue par les constructeurs. Chaque personne a sa tâche, chaque étape est réglementée, et on ne vit pas vieux, car ça aussi c'est réglementé.
Et dans tout ça, Jay, notre protagoniste, va se retrouver dans une posture un peu... délicate.
C'est court, efficace, cohérent et convainquant surtout. Pour de la SF des années 50 j'avoue j'avais peur, mais cette histoire est plutôt prenante et bien abordée.
Rien de très original donc, mais c'est prenant.
Ben j'ai pas aimé. J'ai pas terminé du coup, lu 155 pages. Je trouve l'écriture prétentieuse, inutilement provoc avec des étalages de cultures inutiles qui sortent du récit et accentuent ce côté savant que le cynisme du tout vient renforcer.
Donc voilà, premier et dernier Houellebecq pour moi.
Et quand on s'intéresse à ce mystère - car c'en est un, un vrai - on essaye rapidement de comprendre, d'élaborer des théories, d'imaginer l'aventure. Oui, l'aventure ! Le drame, l'horreur, car ce qu'on a découvert et ce qu'on sait laisse imaginer l'horreur, même si, en tant que rationnel, je n'imaginais pas non plus ce que Dan Simmons a imaginé.
Dan Simmons s'est donc appuyé sur une MASSE de sources (voir les sources à la fin, OMG ça donne le tournis) pour à la fois raconter, de manière romancée, l'expédition de John Franklin, sur base de ce qu'on sait historiquement/archéologiquement, et sur base de ce qu'on sait de l'arctique, des techniques et épreuves facilement imaginables (mais atroces, et Dan Simmons l'illustre superbement) ; et à la fois imaginer ce que l'histoire ne dit pas : qu'est devenue l'expédition ? Comment ont disparu/sont morts les marins ?
Pour ceci, Dan Simmons apporte deux éléments extérieurs à l'expédition : les inuits (qui ont une place dans les théories rationnelles) et une menace innommable et terrifiante, absolue, qui est la part de fantastique de l'histoire.
C'est donc un roman fantastique, qui se base sur un mystère bien réel.
Pour cela, au début du roman, Dan Simmons nous plonge directement dans l'action, avec un récit centré autour de Francis Crozier (qui restera plus ou moins la figure centrale du récit) au moment ou les navires sont déjà pris par les glaces, et en alternance des chapitres flashbacks sur Crozier, Franklin, et d'autres marins, ainsi que le récit rétrospectif du début de l'expédition.
Et puis, à un moment, il n'y a plus que le présent.
Le livre prend son temps. Sa taille (plus de 1000 pages quand même, eh oui) permet de vraiment s'immerger dans un quotidien de marins arctiques au 19e ; la discipline de la Royal Navy, les technologies nautiques, les difficultés liées à la température bien sûr, mais aussi à la nourriture, etc. Si on connait un peu l'histoire de l'expédition on les voit venir, mais ça ne gâche rien.
Le livre pourrait donc se découper en deux parties, car, ainsi qu'on le sait historiquement, l'histoire tragique de l'expédition se passe à la fois sur les navires et, ensuite, sur la banquise/la terre. Le roman, je l'ai dis, est une aventure terrible, et n'est pas du tout exempt d'action, d'horreur, de suspense. Dan Simmons est très fort et fait de personnages historiques (Crozier, Goodsir, en fait tous le sont devenus) de vrais héros auquel il accole une personnalité (je ne sais pas sur quoi il s'est basé pour ça) qui les rend très proches et pas du tout distants et impersonnels comme on peut imaginer un récit historique. Crozier notamment bénéficie d'une profondeur intime, philosophique, spirituelle, c'est assez incroyable. Je ne verrai plus son portrait de la même façon.
Je ne peux pas parler beaucoup de l'aspect fantastique sans spoiler, car les éléments sont distillés très progressivement, et ne vous attendez pas à comprendre le pourquoi du comment avant longtemps, mais cette menace incompréhensible, pour nous comme pour les marins, est très efficace dans l'imaginaire du récit et ajoute une explications à l'interprétation romancée du devenir de l'expédition.
Pour finir, je veux préciser que, dès le début, j'étais enthousiaste certes, mais je craignais de savoir comment ça allait finir, car je me disais "bon ben oui, on sait, ils sont tous morts, quoi". Mais rapidement, je me suis dit que Dan Simmons saurait qu'on saurait, et aurait fait en sorte d'être surprenant. Il l'est.
Pour finir, même en connaissant le sort de l'expédition (vu que c'est un mystère, personne n'a vécu pour témoigner de ça, donc on modère nos espoirs de les voir triompher : le roman n'est pas uchronique, hors de ce récit se poursuit l'Histoire, et Dan Simmons ne la trahit pas), eh ben j'ai espéré, j'y ai cru, parfois. Et c'est beau, ça fait ressentir des trucs.
Bref, c'est réussi. GG, Dan Simmons.
A un moment, Leïa et Han sont ds le vide spacial en mode OSEF, en vêtements casual, juste avec des masques de respiration, comme s'ils étaient dans une pièce un peu trop enfumée.
Est-ce qu'on prend pas les lecteurs pour des cons ?
Ce n'est bien sûr pas la première fois, avec les comics SW, qu'on fait genre les armures des gens les protègent du vide spatial, alors que pas du tout. Même dans les derniers films, quand Leïa est dans l'espace, elle déguste un peu (non mais en fait, dans le même tome un peu plus tôt, Leïa revêt une combi spatiale pour doubler Han dans leur course, quand elle sort en EVA)
Là non, ça va. Ils PARLENT même ! WTF ?! (j'ai pensé a un moment qu'en fait non, ils étaient toujours dans le vaisseau, mais non en fait)
Bref, à part quelques idioties de ce genre, c'était cool.
Au final, au cours de l'histoire, j'ai totalement perdu la sensation d'horreur qui m'avait attirée dans les premiers tomes, parce que c'est trop plein de bons sentiments, parce qu'encore une fois, le pouvoir de l'amitié, la volonté qui rend tout possible, les méchants qui sont gentils au fond d'eux...
Bref, un manga que j'ai bien aimé malgré tout, mais décevant.
Pas mal d'incohérence absurdes aussi, comme le Duc Lewis, genre le fana de chasse à l'humain ultime (boss de Goldy Pond, un vrai psychopathe), qui se révèle non seulement, pas un hasard extraordinaire et scénaristiquement très pratique, avoir un second noyau, mais qui décide de ne plus manger d'humain finalement, ça va.
Dans ce tome-ci,
Bizarrerie terrifiante qu'on retrouve plutôt dans la seconde nouvelle, le Molosse du Soleil, qui parle d'un polaroid hanté (en gros). Là on a encore, comme d'habitude chhez SK, des persos vivants à la perfection, mais je sais pas, ce côté inexplicable et un peu wtf ne m'a pas emballé.
Dans tous les cas, c'est un régal à lire encore, mais je préférais les nouvelles de Minuit 2.
Comme d'hab, c'est hyper crédible et marrant, on sent le plaisir que prend Riad à raconter la jeunesse, surtout dans le dialogue qui touche très juste, comme il le dit et l'a fait, à travers ses récits biographiques ou d'autres livres.
Par contre, faute de chronologie claire (merci de maintenir le flou bordélique, chez les éditeurs), j'ai lu celui-ci après la Prison Rebelle, alors que manifestement il faut le lire avant.
Ici on en apprend un peu plus sur les fournisseurs de l'Empire. Parce que oui, on n'en parle jamais.
J'ai bien aimé le dessin, ça change (après l'intro, dans les vrais chapitres de la Prison Rebelle), et j'ai trouvé l'antagoniste intéressant et assez bien amené et justifié.
Plus sérieusement, pour du Natacha, c'est un tome ambitieux et très surprenant, car il nous plonge mine de rien (on ne s'y attend pas dans le premier) dans de la SF assez vénère, et même, dans celui-là, dans du conflit armé (non mais Walther avec un AK quoi !)
Ajoutez à cela mes deux doudous scénaristiques de SF :
Du retour dans le passé, un Champignac du futur, un vaisseau chelou, et la Palombie, encore. Je viens de piger, après 20 ans de lecture de Spirou, en voyant les conquistador, que la Palombie est en amérique du sud. Je sais pas pourquoi, dans ma tête ça avait toujours été en Afrique. C'est idiot.
Sinon, bah il est toujours question de buter les membres de la secte de l'ordre du signe et d'empêcher le retour de Ramor.
Dans ce tome-ci, Mara se joint à l'équipe, et avec Kryll, Bragon, Bulrog et l'autre cousin là, ils vont vadrouiller sur Akbar.