Une brune aux yeux bleus
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Classement en biblio - 18 lecteurs
extrait
- Que t'est-il arrivé Patrick ?
- Cette maudite fille m'a blessé !
- Blessé ? mais... où ?
- Difficile à dire mon vieux, et encore plus à montrer ...
Tandis que Jean-Jacques cédait au fou-rire le secouant, Agathe indignée criait :
- Déborah ! comment avez-vous pu ... ?
Révoltée la jeune fille protesta :
- Comment j'ai pu ? Mais, il m'a sauté dessus !
Il m'a emprisonné les bras et il a voulu m'embrasser !
- Alors ?
- Alors, je tenais l'aiguille à brider ... Je l'ai plantée où j'ai pu.
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Exbrayat, un maître du feel-good novel, et celui-ci ne fait pas exception à la règle.
Polar plein d'humour.
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Alors je l'ai trouvé vachement bien. Au début j'ai eu un peu peur avec l'histoire de religion parce que je suis pas trop fan, mais finalement le fait que Déborah donne des coups de poing aux gens qui la soul ça ma bien plus.Jusqu'au bout je n'ai pas vu qui était le réel assassin, mais je me doutait de certaines choses, j'en soupçonnait plusieurs. Une agréable lecture.
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Un polar.
Le personnage de la jolie Deborah, jeune fille d'un patelin des Cévennes, est délicieux. Elle parle provenc,al, a l'air ravissant, et, chose surprenante, elle peut abattre un agresseur d'un seul coup de poing. Cela, elle l'a appris de ces fréres.
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Une jeune fille issue d'une famille protestante très pratiquante est envoyée à Annecy pour travailler dans la maison d'une famille bourgeoise. Or un meurtre est perpétré dans la maison et chacun de ses habitants peut être le meurtrier.
Un bon roman d'Exbrayat toujours aussi ironique et cynique.
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Date de sortie
Une brune aux yeux bleus
- France : 1984-05-23 - Poche (Français)
Activité récente
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Editeurs
Résumé
La première impression que Déborah Puisserguier laisse aux fils d'Adam dont la route croise la sienne est qu'il n'existe pas sur terre plus jolie fille d'Eve. La seconde est qu'il n'y en a pas aux poings plus durs, Déborah étant une montagnarde huguenote musclée et sévère de moeurs, aussi prompte à châtier les entreprenants qu'à citer les Écritures.
Donc capable d'avoir tué d'un coup de coupe-papier le salace Jérôme Manigod, vieil oncle des Nantilly qui viennent de l'engager comme femme de chambre en remplacement de Suzanne Nanteau, mais sûrement pas coupable d'avoir subtilisé en même temps la cassette de diamants dudit Jérôme Manigod.
Ainsi le déduit l'inspecteur Girelle dont le coeur d'amadou s'est enflammé pour Déborah et dont l'oeil a senti le poids de sa force de frappe... Son supérieur adopte cette thèse d'autant plus volontiers que les suspects ne manquent pas. À commencer par Suzanne, qui n'a pas la sagesse de son homonyme biblique comme le rappelle Déborah.
Mais on tue Suzanna... et ce ne sera pas le dernier meurtre de cette histoire où Charles Exbrayat allie avec maîtrise le frisson du suspense au rire de l'humour.
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